Le ministère du Genre, Famille et Enfant organise, à l’occasion de la journée internationale de la femme africaine, une conférence ce mercredi 31 juillet 2024 à Kinshasa, sous le thème « Éduquer et qualifier la femme africaine pour le 21è siècle », dans le but de mettre l’accent sur l’éducation et la qualification des femmes africaines, en abordant les avancées et les défis à relever au 21è siècle pour développer les différentes régions des pays d’Afrique.
Dans un communiqué parvenu à la rédaction de 7SUR7.CD, annonçant ladite activité, la ministre du Genre, Famille et Enfant, Leonie Kandolo, a fait part de l’importance de fournir aux femmes les compétences et les connaissances essentielles à leur épanouissement.
Pour ce faire, ces assises comprendront des ateliers et des discussions interactives, visant à partager des expériences et des stratégies pour améliorer les conditions des femmes.
Pour rappel, la journée internationale de la femme africaine est célébrée le 31 juillet de chaque année, depuis son officialisation lors du premier congrès de l’Organisation Panafricaine des Femmes (PAWO) à Dakar, au Sénégal, le 31 juillet 1974.
Grâce Kenye
La deuxième réunion interministérielle entre Kigali et Kinshasa sur la situation de l'Est de la RD-Congo a eu lieu, ce mardi 30 juillet 2024, à Luanda, en Angola, sous la médiation angolaise. Cette réunion, qui s'inscrit dans le cadre du processus de Luanda que dirige le président angolais, João Lourenço, a décidé de l'instauration d'un cessez-le-feu à partir du 04 août prochain, rapporte le ministère congolais des Affaires étrangères via son compte X (ex-Twitter).
"Cessez-le-feu en RDC à partir du 4 août à minuit. La décision a été prise aujourd'hui à Luanda lors de la rencontre ministérielle entre la RDC et le Rwanda, sous la médiation de l'Angola", peut-on lire dans ce message.
Par ailleurs, annonce la même source, cette réunion a débouché aussi sur le renforcement du mécanisme de vérification ad-hoc pour superviser le cessez-le-feu.
Cette décision intervient après la fin de la trêve humanitaire décrétée dans l'Est de la République démocratique du Congo, sous les bons offices des États-Unis d'Amérique. Le but était de permettre d'acheminer de l'aide humanitaire aux populations victimes de la guerre imposée par le Rwanda au pays de Lumumba, via le mouvement terroriste M23. Mais, aussi après que l'Union européenne a sanctionné Corneille Nangaa et d'autres personnalités de ce mouvement rebelle.
Prince Mayiro
Le ministre d'État de la Justice et Garde des Sceaux de la RDC -République démocratique du Congo- séjourne, depuis ce mardi 30 juillet 2024, à Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo. Cette visite intervient dans le cadre des préparatifs de la cérémonie commémorative du Genocost -génocide congolais-, dans cette partie du pays.
Sur place, le ministre Constant Mutamba a échangé avec les victimes de la guerre de six jours de Kisangani, ayant eu lieu en 2000. Ces discussions se sont déroulées devant les responsables du Frivao -Fonds spécial de réparation et indemnisation aux victimes des activités armées de l'Ouganda en RDC-. L'occasion faisant le larron, la population a dénoncé les magouilles orchestrées par les gestionnaires du Frivao, révélant que les vraies victimes de cette guerre n'ont jamais été indemnisées, alors que que les fonds ont déjà été débloqués par le Trésor public.
Face à ces accusations, Constant Mutamba n'a pas tardé d'ordonner la mise sous examen des responsables du Frivao, notamment Kalombola Lesedja Bernard et Mwarabu Ngalima François, respectivement président du conseil d'administration et coordonnateur de l'organisation.
«J'avais reçu le rapport de l'OVDA, le rapport de l'IGF, j'ai entendu le coordonnateur de Frivao à Kinshasa, j'ai également reçu le PCA. Après confrontation et tout ce que j'ai entendu ici, j'ai décidé qu'eux tous soient arrêtés à l'immédiat», a déclaré le ministre Constant Mutamba.
À l'heure actuelle, au-moins 5.000 sur 14.000 personnes victimes de cette guerre de six jours ont déjà été identifiées. Pendant ce temps, l'Ouganda a déjà versé une partie de l'amende au Congo-Kinshasa, sur base d'une décision de la Cour internationale de la Justice.
Prosper Buhuru
La situation a été tendue le matin de ce mercredi 31 juillet 2024, sur la route Katoy-Birere, en ville de Goma. La population en colère a placé des barricades sur cet axe routier, pour fustiger l'assassinat par balle, d'un jeune garçon, vendeur des unités, tué dans la soirée de mardi 30 juillet, à la place connue comme Kisoko.
Nos sources renseignent que l'événement malheureux s'est produit aux heures de 19h locales, moment pendant lequel des inconnus armés en tenue militaire ont tiré à bout portant sur le nommé Kasereka Madilu, qui a immédiatement perdu sa vie. D'après le président du Conseil communal de la jeunesse de Karisimbi, le bilan sécuritaire du mois de juillet fait état d'au-moins 11 civils tués.
«Nous nous posons la question, comment onze personnes peuvent être assassinées, 286 maisons peuvent être cambriolées, seulement dans l'intervalle d'un mois, et plus de quinze personnes blessées. En tout cas, c'est assez», regrette Claude Rugo.
De son côté, le Parlement des Jeunes de la ville de Goma exprime à son tour son regret face à cette recrudescence de l'insécurité, en dépit des efforts fournis par les services de sécurité. Le président de cette structure juvénile, au chef-lieu de la province du Nord-Kivu, recommande le renforcement du mariage civilo-militaire, dans le but de pallier ce fléau.
«Lorsque les services de sécurité ne parviennent pas à restaurer la paix, il faudrait renforcer les services des renseignements. Voilà pourquoi, nous sommes entrain d'appeler les autorités compétentes à pouvoir collaborer avec la jeunesse, question de voir si l'on peut tirer au clair cette situation qui devient de trop dans les 18 quartiers de la ville de de Goma», a suggéré Justin Muruti.
Prosper Buhuru
Le parquet de la Gombe a procédé aux arrestations du directeur technique de la société "Maajabu Gospel", Aristote Nzuzi, et le journaliste Joël Cadet Ndanga, chargé de communication de la production de Mike Kalambayi, quelques jours après le décès de neuf personnes au stade des Martyrs de Kinshasa.
Plusieurs personnes estiment que ces deux individus n'engagent pas le producteur du concert, moins encore l'artiste musicien du gospel Mike Kalambay.
«Ces deux personnes n’ont aucune qualité d’engager le producteur, ni l’artiste gospel Mike Kalambayi, qui s’est produit au stade», indiquent-ils.
Pour rappel, 9 personnes sont mortes lors du concert de Mike Kalambay déroulé, le samedi 27 juillet dernier, au stade des Martyrs de Kinshasa. La société Maajabu Gospel a promis d'apporter son réconfort aux familles éprouvées.
Gratis Makabi
La population de Oruaba, une localité située à plus ou moins 20 kilomètres du centre de négoce Moku, dans le territoire de Watsa, en province du Haut-Uelé, s'indignent contre la divagation des bêtes, notamment des éléphants du Parc National de Garamba, qui ravagent leurs plantes aux champs.
Selon un habitant contacté par nos confrères de la radio Maendeleo de Bunia, parmi les cultures ravagées par ces pachydermes, figurent les palmiers, les haricots, les bananiers, et bien d'autres.
«Nos champs sont la seule richesse que nous avons, et nous aident à scolariser nos enfants. Mais ils sont ravagés par les éléphants. Il faut qu'on installe une clôture électrique, pour mettre fin à cette menace. Que nos autorités interviennent», s'alarme l'habitant.
L'appel de cet habitant est clairement adressé aux autorité de l'ICCN -Institut Congolais pour la Conservation de la Nature-, afin de mettre en place des mesures adéquates pouvant permettre une bonne collaboration avec les riverains du parc de Garamba.
Prosper Buhuru
La boxeuse congolaise Marcelat Sakobi a été éliminée, ce mardi 30 juillet, aux 16e de finale des Jeux Olympiques Paris 2024.
La pugiliste congolaise est tombée devant l’Ouzbeke Sitora Turdibekova au points 2-3 dans un combat très serré à trois rounds, catégorie de -57 kilo
Elle avait pourtant bien commencé le rixe, en remportant le premier round avant de se faire rattraper au deuxième round avant de perdre le troisième round.
Comme aux Jeux Olympiques de Tokyo, Marcelat Sakobi est encore éliminée au premier tour.
Marcelat est le deuxième athlète congolais à être éliminé au JO de Paris après le judoka Arnold Kisoka.
radiookapi.net/CC
L'usine PEPSI/RDC de la société Varun Beverage produit 1,2 millions de bouteilles par jour, a annoncé lundi 29 juillet Julien Paluku, ministre congolais du Commerce extérieur, alors qu’il faisait le compte rendu de sa visite dans la zone économique spéciale pilote de Maluku.
« Le Gouvernement, par ma voie, a pris quelques mesures portant interdiction momentanée de l’importation de certains biens, notamment les boissons, les carreaux, les faïences. Je suis venu me rendre compte de la quantité produite ici. Cette entreprise Pepsi/RDC produit 1 200 000 bouteilles par jour. Donc, la demande locale peut être satisfaite. Pour ne pas tuer l’Industrie locale, le ministère du Commerce doit contrôler les importations », a indiqué Julien Paluku.
Il rappelle que dans le but de protéger des industries locales en République démocratique du Congo et des emplois qu'elles créent, il est important de contrôler désormais les importations:
« Nous devons protéger l’industrie locale pour protéger l’emploi. Je suis heureux de constater qu’il y a un grand stock ici. Cette entreprise a été initiée il y a trois ans. Nous allons exporter vers la République du Congo, le Cameroun et le Gabon qui ont déjà fait la demande ».
Au moins 300 emplois directs ont été créés. Il y aura aussi, ajoute-t-il, plus de 800 femmes et filles qui sont recrutées pour vendre ces boissons dans la ville de Kinshasa.
La prochaine étape, selon le ministre du Commerce extérieur, sera Lubumbashi avec l’installation de l’usine dans la capitale du cuivre.
En février 2022, Ravi Jaipuria, chairman directeur général de la société brassicole Varun Beverages, filiale de la firme internationale RJ CORP, avait annoncé au Premier ministre Jean-Michel Sama, le début de ses investissements en République démocratique du Congo au mois d’avril 2022.
Cette date correspondait au lancement du chantier de construction de l’usine pour amorcer la fabrication locale des boissons et de toute la gamme de la marque Pepsi.
Julien Paluku a aussi visité les usines de production des carreaux et faïences de la société Saphir Ceramics qui fait désormais, selon lui, la fierté de la République démocratique du Congo.
radiookapi.net/CC
Après le naufrage d'une baleinière, survenu dimanche dernier sur le fleuve Congo ayant occasionné la mort de plusieurs personnes, le gouverneur de la province du Maniema, Moïse Moussa Kabwankubi a décrété mardi 30 juillet un deuil provincial de trois jours.
Ce deuil consiste à compatir avec les familles éprouvées. Il intervient après l'exposition à la tribune centrale de Kindu, lundi dernier, des corps des victimes repêchés sur le fleuve.
"Le bilan provisoire fait état de 25 morts. Ici à la tribune on a exposé 14 corps, il y a 7 corps qui sont descendus à Lokando et 4 autres en mauvais état qui ont été enterrés cet avant midi", a détaillé le gouverneur Moussa.
Pendant trois jours, les drapeaux sur toute l'étendue de la province du Maniema vont rester en berne, en guise de compassion, de soutien et de réconfort envers les familles endeuillées.
En outre, a-t-il promis, "la province a pris toutes les dispositions pour prendre en charge les cérémonies funéraires. Il y aura une enveloppe pour chaque famille qui a perdu un membre".
Dès lundi, selon Moussa Kabwankubi, une commission d'enquête a été mise en place. Son rapport est attendu pour établir les responsabilités dans ce drame et sanctionner ceux qui devront l'être.
Plus de vingt corps ont été repêchés et plusieurs passagers disparus dans le naufrage d’une baleinière, survenu dimanche 28 juillet, au Beach Kambole, au niveau de Kindu.
Selon le maire de Kindu, la surcharge de cette embarcation serait à la base de ce drame.
radiookapi.net/CC
Après avoir soulevé les exceptions, les avocats des prévenus ont plaidé sur le fond de l'affaire, c'est-à-dire sur la question de leur participation aux infractions poursuivies. Ces avocats ont essayé de démontrer, dans chaque cas, l'innocence des prévenus. Contestant les procès-verbaux du ministère public, ils affirment qu'aucune preuve n'a été fournie par le ministère public concernant la commission des infractions par les prévenus. Ils ont sollicité leur acquittement.
Après les traditionnelles dernières paroles accordées aux prévenus, la Cour a pris l'affaire en délibéré pour se prononcer dans le délai légal.
Corneille Nangaa et 25 autres prévenus sont poursuivis, notamment pour crimes de guerre, participation à un mouvement insurrectionnel et trahison. Seuls cinq de ces prévenus comparaissent et sont en détention à la prison militaire de Ndolo, tandis que les autres sont jugés par défaut. Un autre prévenu a été ajouté à l'audience du vendredi 26 juillet 2024. La peine de mort a été requise à leur encontre par le ministère public.
Clément Muamba