La PNC -Police nationale congolaise-, par le biais du commissaire divisionnaire adjoint de la ville de Kinshasa, invite les conducteurs de taxis bus à s'assurer de l'identité de leurs clients la nuit, et se sécuriser par les applications de nouvelles technologies. Blaise Kilimbalimba l'a dit, ce samedi 13 juillet, à l'issue de la réunion de sécurité présidée à l'intention des délégués de l'ACCO -Association des chauffeurs du Congo-, dans la commune de la Gombe.
Depuis sa prise de fonction, le chef de la police de Kinshasa, Blaise Kilimbalimba, travaille d'arrache-pied pour faire régner la sécurité dans tous les secteurs. A l'image d'un pédagogue, Blaise Kilimbalimba a convié les chauffeurs à prendre toutes les dispositions, pour le meilleur accomplissement de leur service. "Le chauffeur doit connaître lui-même qu'il y a l'heure du début et de la fin de service", at-il précisé.
Quant aux heures tardives, Blaise Kilimbalimba note qu'il y a des services taxis y dédiés. "Si le chauffeur taximan a décidé de travailler la nuit, il doit s'assurer qu'il est sécurisé par les applications des nouvelles technologies. C'est-à-dire, il doit s'assurer que son client est identifié par son appel, et lui aussi est identifiable par les applications qui donnent des alertes de danger. Il ne doit pas prendre toutes les courses qui se présentent devant lui", a-t-il rajouté.
Ces précisions apportées par le chef de la police font suite à la résurgence de l'insécurité dans la capitale congolaise, signalée, ces derniers jours, dans les heures tardives, avec l'utilisation de taxis bus.
Grevisse Tekilazaya
La présidence de l'Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/TSHISEKEDI a tenu, le vendredi 12 juillet 2024, une réunion extraordinaire sur la situation sécuritaire actuelle dans la ville de Kinshasa, et dans la partie Est de la République démocratique du Congo.
Dans une déclaration de presse parvenue à la rédaction d'Opinion-info.cd, l'UDPS Tshisekedi encourage le Gouvernement à redoubler d'efforts, pour mettre fin au phénomène « Kuluna» et à tout autre forme de banditisme urbain, dont est victime la population dans certaines contrées du pays.
Le parti présidentiel salue aussi les efforts que ne cessent de fournir le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, le Gouvernement, ainsi que l'ensemble des Forces de défense et de sécurité de la République, dans la protection du territoire national contre les velléités expansionnistes du Rwanda.
L'UDPS Tshisekedi renouvelle, en outre, sa loyauté à Félix Tshisekedi et lui garantit un accompagnement indéfectible dans la réalisation de ses missions, particulièrement dans la recherche du retour de la paix à l'Est de la République.
Concernant la situation sociale de la population, I'Exécutif National de l'UDPS Tshisekedi salue le discours-programme du Gouvernement de la République, et encourage la Première Ministre à en poursuivre I'exécution sans faille, pour répondre rapidement aux attentes des citoyens congolais.
Le parti du sphinx de Limete exhorte, par ailleurs, le Gouvernement de la République à pérenniser les acquis du premier mandat du Chef de I'Etat sur le plan social; notamment, la gratuité
de l'enseignement primaire et le PDL 145 T. Il rassure le peuple congolais de demeurer à ses côtés, pour encourager le Gouvernement de la République à multiplier des efforts, pour trouver rapidement des solutions à la situation sociale de la population.
Gratis Makabi
Icône de la musique congolaise, Koffi Olomidé est convoqué au parquet général près la cour de cassation afin de répondre aux accusations portées contre sa personne dont la nature sera dévoilée sur place. La convocation, datée du 10 juillet, demande au chanteur de se présenter devant le Procureur Général près la Cour de Cassation ce lundi 15 juillet 2024 à 11h00, au bâtiment CNSS (ex. INSS) sur le Boulevard du 30 juin à Kinshasa-Gombe.
Cette convocation intervient à la suite de son passage remarqué à l'émission "Le Panier The Morning Show" sur la RTNC le 6 juillet dernier, où il a tenu des propos controversés sur la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC. Ses déclarations, jugées "dénigrantes et démobilisatrices" pour les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), lui ont valu une première convocation par le Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication (CSAC) pour le 12 juillet, au cours de laquelle il a dû présenter ses moyens de défense.
Lors de l'émission, Koffi Olomidé avait notamment déclaré : « Il n'y a pas de guerre. Nous sommes tapés. On nous gifle. On fait de nous ce qu'on veut. J’ai vu les camions de ces gens-là qui viennent tranquillement et personne pour les empêcher. J’ai vu que nos militaires vont à la guerre à moto. J’ai des larmes. Il n’y a pas de guerre. On nous traite comme des enfants. La guerre, c’est quand on tire, nous nous répliquons ».
Ces propos ont déclenché une vague de réactions et de mesures disciplinaires, incluant la suspension de Jessy Kabasele, présentateur de l’émission, par la direction de la RTNC pour ne pas avoir réagi aux déclarations de l’artiste.
Le CSAC a également jugé nécessaire de rappeler à Koffi Olomidé, ambassadeur de la culture congolaise, ses responsabilités et l'importance de mesurer ses paroles. Pour le contexte, sa nomination en tant qu'ambassadeur, tout comme celle de Maître Gims et Dadju, visait à promouvoir la rumba congolaise, inscrite au patrimoine culturel immatériel de l’humanité par l’UNESCO en décembre 2021.
actualite.cd/CC
L’artiste Fally Ipupa est arrivé ce vendredi 12 juillet 2024 à Bordeaux, en marge de son concert à Arkea Arena.
Les images de cette arrivée font actuellement les tours des réseaux sociaux. Fally Ipupa a reçu un accueil chaleureux de la part des Warriors.
Nommé à travers un arrêté du 8 juillet 2024 signé par le patron de la ville Daniel Bumba Lubaki, le directeur de cabinet du gouverneur de Kinshasa, Israël Mutala, a officiellement pris ses fonctions, ce jeudi 12 juillet.
C’était à l’issue d’une cérémonie de remise et reprise organisée à l’Hôtel de ville de Kinshasa, au cours de laquelle le Dircaba de l’équipe sortante a remis les clés de l’administration provinciale au nouveau directeur de cabinet, après un échange sur les dossiers internes et la signature des procès verbaux.
Lors de son speech, le directeur de cabinet du gouverneur Daniel Bumba, qui se dit conscient des défis auxquels fait face la capitale de la RDC, a réitéré la détermination de l’autorité urbaine, de revêtir Kinshasa de sa plus belle robe.
« Nous allons mettre toute notre énergie au service exclusif des Kinoises et Kinois. Nous allons travailler dans la vision de SEM, le Président de la République. Les défis sont immenses, en termes d’assainissement, de mobilité, de sécurité etc. Nous promettons de travailler dans la bonne gouvernance, dans la concordance, pour que seul l’intérêt des Kinois prime dans la prise des décisions », a-t-il dit.
Israël Mutala a mis l’accent sur le concours de tous, pour la réussite « totale de l’ambitieux »programme du gouverneur de Kinshasa, dénommé « Kinshasa ezo bonga », dont l’objectif est de faire de la capitale de la République Démocratique du Congo, une ville salubre, moderne et sécurisée.
S’en est également suivi la prise de fonctions des directeurs de cabinet adjoints, à savoir Mme Anaiah BEWA LUKOMBO et Mr Godefroid MOTUKE ANDOMA, respectivement Directeur de cabinet adjoint en charge des questions économiques, financières, de gouvernance, technique et du numérique, ainsi que Directeur de cabinet adjoint chargé des questions politiques, juridiques et administratives.
Juste après, le directeur de cabinet du premier citoyen de la ville, accompagné de toute son équipe, a fait le tour du bâtiment, question de se familiariser avec le milieu et s’enquérir des conditions de travail des administrés de l’Hôtel de ville de Kinshasa.
Diplômé en droit économique et social à l’Université de Kinshasa (UNIKIN), Israël Mutala a suivi diverses formations capacitantes notamment en Chine et en Corée du Sud.
Avant sa nomination au poste de Directeur de cabinet du gouverneur D. Bumba, il était Directeur général du média en ligne 7SUR7.CD, puis Président des médias d’information en ligne de la RDC (MILRDC).
Christian Dimanyayi
La Confédération africaine de football (CAF) a procédé au tirage au sort de deux premiers tours préliminaires de la ligue de champions et de la Coupe de la CAF, ce jeudi 11 juillet au Caire, en Égypte.
En ligue de champions, le TP Mazembe, exempté du premier tour de la Ligue des Champions de la CAF, affrontera, au second, le vainqueur de la confrontation Nyasa Big Bullets (Malawi) - Red Arrows FC (Zambie).
L’AS Maniema Union joue Ngezi Platenum, le vainqueur de cette rencontre affrontera Petro Athletico.
En coupe de la CAF, exempté du premier tour, le FC Lupopo croisera, au second, le vainqueur du match FC Bravos d’Angola vs Coastal Union SC de la Tanzanie.
AS Vita Club affrontera au deuxième tour le vainqueur du match Hotspurs FC de Swasiland vs Stellenbosch FC d’Afrique du Sud.
Les 16 qualifiés du second tour accéderont à la phase de groupes. Mais bien avant, le tour préliminaire aller se jouera du 16 au 18 août la manche et retour, du 23 au 25 aout.
Le second tour est prévu du 13 au 15 septembre pour le manche aller et le match retour, du 20 au 22 septembre.
radiookapi.net/CC
Le célèbre artiste musicien congolais, Koffi Olomide, a été auditionné, ce jeudi 11 juillet 2024, au secrétariat d'instruction du CSAC -Conseil Supérieur de l'Audiovisuel et de la Communication, pour ses propos tenus dans l'émission "Le Panier the Morning show" diffusée sur la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise, en rapport avec l'agression rwandaise.
Au sortir de son audition, le patron de Quartier Latin international a reconnu son imprudence et promet de faire désormais attention à ses prochaines sorties médiatiques.
"J’ai vu les instructeurs, on a parlé et on s’est très bien compris. J’ai retenu que le chanteur Koffi Olomidé est aussi l’ambassadeur de la culture de notre pays. Il devrait peut-être distiller plus de diplomatie dans son discours, même si ce qu’il dit est vrai et fondé", a-t-il déclaré.
Pour rappel, la situation sécuritaire dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo- préoccupe plus d'un Congolais. D'un ton ferme, l'artiste musicien Koffi Olomide a, dans une interview dont l'extrait est parvenu à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce mardi 9 juillet, dénoncé la passivité du pays de Lumumba, en dépit de l'agression "rwandaise".
À l'en croire, il n'y a pas de guerre; la RDC est tapée voire giflée. "On fait de nous ce qu'on veut, il n'y a personne pour les empêcher.", avait-il fait savoir. En entendant par là, cet icône de la Rumba congolaise déduit qu'il y a guerre lorsque deux camps se battent et s'échangent des tirs; contrairement à la RDC qui ne fait que subir. Il s'était, ensuite, interrogé sur le changement du ministre de la Défense, et espère que ce changement est loin d'être folklorique.
Ce point de vue tombe au moment où les experts de l'ONU renseignent, dans leur nouveau rapport, la conquête territoriale de l'Armée rwandaise dans l'Est de la RDC, aux côtés des rebelles du M23.
Gratis Makabi
Les frustrations au sein de la famille politique du chef de l'État, Félix Tshisekedi, continuent à se faire entendre, près d'un mois après l'entrée en fonction du gouvernement Suminwa. C'est, notamment, dans le rang de l'ADFC-A, regroupement cher à Modeste Bahati, où les cadres et militants appellent le chef de l'État à une réparation de la justice politique.
D'après l'un de ses cadres, Yvon Yanga, le regroupement sous l'égide de Modeste Bahati fustige une injustice, à la fois une marginalisation, dans la répartition des portefeuilles ministériels, alors qu'il demeure la deuxième force politique au sein de la mouvance présidentielle, après l'UDPS.
"Nous avions mouillé le maillot, d'abord, pour la réélection du chef de l'État, mais aussi et surtout, pour lui donner une majorité écrasante. Aujourd'hui, l'AFDC-A est la deuxième force politique après l'UDPS. D'où vient cette discrimination... Nous estimons que le chef de l'État est entouré par de mauvais conseillers sur le plan politique", a indiqué ce cadre de l'AFDC-A.
Avant de s'interroger :"Comment expliquer que ceux-là qui critiquent le chef de l'État, ceux-là qui cherchent la disparition de sa famille politique soient les mieux servis?".
Ce cadre dit constater avec regret que certaines personnes ont été nommées ministres n'ayant pas le nombre requis de députés dans leurs regroupements ou partis politiques.
Cette demande, précise Yvon Yanga, à l'endroit du chef de l'État, Félix Tshisekedi, ne diminue nullement leur soutien à son égard, ainsi qu'aux actions initiées. Yvon Yanga demande aux membres de l'Union sacrée d'éviter de créer les frustrations.
La question de la préférence du teint clair ou du teint foncé est complexe et sujette à de vifs débats à Kinshasa, en République démocratique du Congo. Si une certaine préférence pour la peau claire est présente, il est important de souligner que des voix s'élèvent pour contester cette tendance et célébrer la peau noire.
Cette préférence pour la peau claire, soutient Marie Mukonkole, s'explique en partie par l'héritage colonial, qui a associé la beauté à la blancheur.
"Pendant la colonisation, les populations africaines étaient souvent victimes de racisme et de discrimination, et les personnes à la peau claire étaient considérées comme plus belles et plus intelligentes. Cette association entre beauté et peau claire a persisté après l'indépendance, et elle est encore présente aujourd'hui dans de nombreux pays d'Afrique. Les médias et la publicité contribuent souvent à renforcer cette idée, en mettant en avant des modèles et des célébrités à la peau claire", soutient la sexagénaire.
En plus de l'héritage colonial, Nicole Nzuzi, vendeuse de bananes au Rond-point Ngaba pense que cette préférence est dû aux normes édictées par la société: "dans de nombreux cas, avoir un teint clair peut donner accès à de meilleures opportunités d'emploi et d'éducation. Surtout à Kinshasa, les femmes à la peau claire sont plus considérées que celles à la peau noire. Que ça soit pour le mariage ou autre opportunité", confie-t-elle.
Un argument soutenu par Anastasie Yowa, étudiante à l'Unikin: " être de peau noire pour une fille est déjà une fierté, parce que tout le monde va vouloir d'elle partout où elle passe. Les filles à la peau claire sont aimées de tous et la vie leur est offerte sur plateau. Elles sont belles, riches, intelligentes ou pas, leur vie a toujours été facile. Différent de nous les ébènes, on doit lutter pour tout, et des fois on est même discriminées, pas prises en valeur",a-t-elle déclaré.
Cependant Eunice Bandjo, vendeuse d'épice pense de son côté qu'il n'y a pas mieux qu'une femme à la peau noire: " nous sommes originales, recherchées mais surtout fortes et résilientes dans la vie. Nous savons mettre en valeur l'héritage nous légué par les ancêtres: la peau noire, une bénédiction"
Yav Nzeba, étudiante à l'Istm estime également que les femmes à la peau noire sont plus belles que celles à la peau claire : évidemment " la peau noire est une peau qui ne s'achète pas, donc l'avoir c'est déjà une bénédiction et un bonheur. Nous avons une peau que nul ne peut avoir si elle ne lui a pas été donnée dès la naissance. Nous devons en être fières"
Il existe également un mouvement de valorisation de la peau noire à Kinshasa. De plus en plus de femmes kinoises assument leur couleur de peau et célèbrent la beauté de la peau noire. Ce mouvement, chapoté par Déborah Mbuyi Kabuya, est soutenu par de nombreux étudiants de différentes institutions.
" J'ai commencé ce mouvement pour la reconnaissance et la valorisation de la peau ébène il y a plus de 5 ans. Je voulais m'affirmer dans ma communauté où j'étais trop mise à l'écart, dénigrée surtout par les amis à cause de ma couleur de peau très sombre. Les uns disaient que je ne suis pas créée par Dieu, parce qu'il ne peut pas former une personne de ce teint, et les autres aimaient m'appeler démon. Ça a affecté mon enfance et même ma jeunesse. Mais j'aimerai, par mon mouvement, dire à tout un chacun que cette couleur de peau n'est pas une malédiction. De teint clair ou ébène, nous sommes belles chacune à sa manière", a souligné Déborah Mbuyi Kabuya.
Nancy Clémence Tshimueneka
Le récent rapport d’experts de l’ONU révèle une présence accrue de l’armée rwandaise dans l’Est de la République démocratique du Congo. Rwanda defence force (RDF) y dispose d’un appui logistique et militaire notamment des camps d'entraînement, de lance-missiles, y a déployé entre 3 000 et 4 000 militaires, et procède à l’enrôlement d'enfants de force. Le nombre des soldats rwandais et de loin supérieur à celui des rebelles M23, ce qui permet la "conquête territoriale" actuellement dans le Nord-Kivu.
Ce nouveau rapport fait réagir la Belgique qui appelle le Rwanda à cesser ses opérations militaires et à retirer ses troupes de la République Démocratique du Congo.
"Le rapport du Groupe d’experts établit clairement les différentes formes de soutien actif du Rwanda au groupe armé M23 et à la plateforme politico-militaire Alliance Fleuve Congo, via la présence massive des forces défense rwandaise (RDF) sur le territoire congolais ainsi que le contrôle de facto des opérations militaires par les RDF. Le rapport fait également état de l’emprise territoriale grandissante du Rwanda et du M23 sur le territoire de la RDC ainsi que la mise en place d’une administration civile illégale dans les territoires où le M23 est présent", dit la Belgiqu dans un communiqué publié jeudi.
La Belgique rappelle que cette agression rwandaise contrevient aux principes de la Charte des Nations Unies et constitue des violations manifestes de l’intégrité territoriale et de la souveraineté de la RDC".
"Elle exhorte, d’une part, le Rwanda à mettre fin immédiatement à ses opérations militaires dans l’Est de la RDC, à y retirer ses troupes et son armement ; elle exhorte, d’autre part, le M23 à cesser les exactions contre les populations civiles".
Les conséquences humanitaires de cette guerre sont incalculables et des cas de violations des droits humains sont légions.
"Il y a plus de 7 millions de déplacés internes en RDC, dont près de 80% en raison de l’insécurité et des violences qui y ont cours. L’ampleur des violences sexuelles et basées sur le genre, y compris l’exploitation sexuelle des femmes et des filles dans les camps de déplacés, les attaques contre les camps de déplacés et les recrutements d’enfants sont choquants et doivent cesser immédiatement. Il est très inquiétant d’observer également un accroissement des activités économiques illégales, de même que du trafic et de l’exploitation illégale des ressources naturelles de la RDC. Les auteurs de tous ces crimes et violations doivent être poursuivis en justice", indique Bruxelles.
Le rapport d’experts de l’ONU mentionne également la poursuite de collaboration sur le terrain entre les FARDC et les groupes armés illégaux, y compris les FDLR. La Belgique appelle instamment les autorités congolaises à mettre fin de manière effective et décisive afin d’envisager une solution politique à la crise.
Une solution politique doit être trouvée afin de parvenir à la paix et la sécurité dans l’Est de la RDC. Il faut s’attaquer aux causes profondes de l’insécurité et de l’instabilité pour encourager les perspectives de stabilité et de coopération régionale", ajoute la Belgique
La rébellion du M23 soutenue par Kigali contrôle près d’une centaine de villages dans les territoires de Rutshuru, Nyiragongo, Masisi et depuis fin juin elle a conquis quelques agglomérations du territoire de Lubero. Partout dans ces entités, les rebelles ont instauré une nouvelle administration avec des dirigeants de leur obédience. Et les populations sous occupation sont contraintes, pour celles n’ayant pas fui, d’adapter leur mode de vie pour « plaire au régime belliqueux ».
Pour mieux faire face à cette situation et pour assurer un suivi permanent de la situation des opérations sur terrain, le Président Félix Tshisekedi se lançait dans la réorganisation de l'offensive des Forces Armées de la République Démocratique du Congo. C'est dans ce cadre qu'il a mis en place une "Task Force sécuritaire" pour suivre de près la situation des opérations sur terrain
Clément MUAMBA