Nicolas Kazadi, l’ex-ministre des Finances de la RDC, s’apprête à regagner Kinshasa après un séjour mouvementé à Paris pour des raisons de santé. Sa sortie de la République démocratique du Congo avait suscité de vives interrogations, mais il est maintenant sur le point de revenir, sauf imprévu de dernière minute.

Accompagné d’une autorisation de sortie limitée à 15 jours, Nicolas Kazadi va retrouver une atmosphère tendue à Kinshasa, notamment avec l’actualité brûlante des affaires de surfacturation qui secouent le pays. Son audition récente sur ces dossiers sensibles a jeté une lumière crue sur la corruption qui gangrène le système.

Alors que certains de ses anciens collègues sont déjà derrière les barreaux dont l’ex-ministre du Développement rural, l’ancien patron des Finances se prépare à affronter un retour sous haute surveillance. Les regards sont tournés vers l’ouverture imminente du procès, un moment très attendu par la population congolaise en quête de transparence et de justice.

Avec l’arrivée d’un nouveau visage à la tête de l’appareil judiciaire, l’espoir renaît pour beaucoup de Congolais. Ce jeune opposant promet un renouveau dans un système judiciaire longtemps critiqué pour son laxisme et ses failles. Le président de la République lui-même a exprimé son soutien à cette volonté de redresser une justice malade.

Nicolas Kazadi va donc retrouver une scène politique et judiciaire en ébullition à Kinshasa. Son retour marque le début d’une nouvelle phase dans les affaires de corruption qui secouent la RDC, avec l’attente fébrile d’un procès qui s’annonce hautement médiatisé.
 
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La crise est bien réelle au sein du parti présidentiel. L’Union pour la Démocratie et le Progrès Social (UDPS) est partagée à ces jours, entre les pro ou anti Augustin Kabuya, secrétaire général du parti après le départ de Jean-Marc Kabund. La tourmente est telle que les cadres s’expriment ces derniers jours, soit par lettre publique ou conférence de presse, pour soutenir ou désavouer l’autorité du parti.

Plusieurs griefs sont reprochés à celui qui dirige le parti présidentiel dont la centralisation de la gestion sur sa personne en lieu et place qu’elle soit collégiale telle que voulue par les statuts du parti. Pour ce faire, l’ancien secrétaire général et ancien ministre de la santé, Éteni Longondo, a été l’un des premiers à élever la voix. Il a adressé une lettre à Augustin Kabuya pour rectifier le tir car selon lui, le parti est en train de sombrer.

Par la suite, plus de 30 secrétaires nationaux ont fait la même choses, en signant un communiqué commun désavouant Augustin Kabuya, réclamant son départ à ce poste. Le président du parti RDT, aussi cadre de l’UDPS, a tenu une conférence de presse pour brandir des preuves de la mauvaise gestion, proposant une cellule de crise pour recadrer les choses. Des proches d’Augustin Kabuya ont également répliqué, prenant part pour l’actuel SG.

Une lettre de la présidence du parti du vendredi 12 juillet dernier va dans le sens du maintien d’Augustin Kabuya. Quoi qu’il en soit, la famille politique de Félix Tshisekedi traverse une tempête qui laissera à priori des traces. La clameur des combattants est telle que la pression est grande actuellement, quitte à précipiter une décision le départ d’un proche du Président de la République.

actualite.cd/CC



C’est un véritable retournement de situation pour Chancel Mbemba à l’Olympique de Marseille. Pourtant considéré comme l’un des joueurs les plus fiables et appréciés de l’effectif, le défenseur central de 29 ans fait désormais l’objet de rumeurs de départ.

Selon les informations de La Provence, la direction marseillaise a fait part à Mbemba de sa volonté de se séparer de lui dans les semaines à venir. Un choix radical, alors qu’il lui reste encore un an de contrat avec le club phocéen.

Arrivé libre l’été dernier en provenance de Porto, Mbemba semblait pourtant s’être parfaitement intégré à Marseille. Mais les choses ont apparemment changé avec l’arrivée du nouvel entraîneur Roberto de Zerbi.
 
Le coach italien a en effet décidé de mettre le joueur congolais à l’écart du groupe professionnel. Mbemba n’est ainsi plus convié aux séances tactiques de l’équipe, une forme de mise à l’écart dans l’attente d’un départ.

La direction marseillaise espère notamment recevoir des offres de clubs saoudiens, qui pourraient permettre un transfert lucratif pour le joueur. Une situation délicate pour Mbemba, qui était jusqu’à présent considéré comme l’un des cadres de l’effectif.

Ce brutal revirement de situation illustre les aléas du football et la précarité du statut de joueur, même pour un élément réputé indispensable. Mbemba va désormais devoir se concentrer sur un éventuel rebond, alors que son avenir semble définitivement scellé à Marseille.
 
mbote/CC


C’est une nouvelle déception pour Harry Kane. L’attaquant anglais a encore été battu en finale d’un grand tournoi international, cette fois-ci lors de l’Euro 2024 face à l’Espagne ce 14 juillet.

Cette sixième finale perdue est un véritable cauchemar pour le capitaine des Three Lions, qui n’arrive décidément pas à remporter le moindre trophée majeur avec sa sélection.

Malgré ses performances individuelles toujours aussi impressionnantes, Kane n’a pas réussi à guider son équipe vers le sacre européen. Les Anglais se sont inclinés 2-1 face à la Roja, dans un match où le buteur a été tenu en échec.
 

Cette nouvelle désillusion s’ajoute à la liste déjà longue des finales perdues par Harry Kane. Que ce soit en Coupe du monde, en Ligue des Nations ou désormais à l’Euro, le joueur de Tottenham a toujours bu la coupe jusqu’à la lie au niveau international.

Malgré son immense talent et son palmarès impressionnant en club, Kane n’arrive pas à franchir ce cap ultime avec l’Angleterre. Une véritable malédiction qui doit peser lourd sur les épaules du buteur, qui rêve pourtant de soulever un trophée majeur sous le maillot des Three Lions.

Le temps commence à compter pour Kane, qui voit peut-être s’envoler ses dernières chances de gloire internationale. Une nouvelle désillusion qui risque de laisser des traces, même si le joueur devra rapidement se relever pour se projeter vers la prochaine Coupe du monde.
 
mbote/CC


La Belgique n’en peut plus face à une augmentation considérable des demandeurs d’asile venant de la RDC. Le royaume dit avoir enregistré l’année dernière 1238 nouvelles demandes, dont la majorité est constituée de fausses déclarations et de faux documents, avec comme unique objectif d’obtenir un titre de séjour.

La sonnette d’alarme est tirée par le directeur général de l’office belge des étrangers, Freddy Roosemont. Lors d’une conférence de presse qu’il a organisée à Kinshasa le samedi 13 juillet, cet officiel belge a déclaré que la plupart des migrants dont les demandes sont rejetées finissent dans la précarité, « bien loin des clichés véhiculés ».

« Ces demandes sont systématiquement rejetées et les personnes aboutissent souvent dans la clandestinité, sans bénéficier d’aucune aide financière, avant d’être retournées au pays », a-t-il dit.

À l’en croire, la bonne partie de ces migrants quitte la RDC pour des raisons économiques. Les trafiquants leur miroitent l’eldorado en Belgique, mais finissent en désillusion.

« La procédure d’asile n’existe en réalité que pour des personnes victimes de persécutions graves et qui craignent pour leur vie ou leur liberté. Pour la plupart des Congolais, cette crainte est inexistante et nous pouvons dès lors parler d’un abus de procédures », a poursuivi Freddy Roosemont.

Et d’insister : « La procédure d'asile est destinée aux personnes qui fuient la guerre ou les persécutions, et non à celles qui veulent améliorer leur situation économique. Nous devons rapidement faire cette distinction afin que les gens ne soient pas inutilement dans la procédure d'asile ou d'accueil. »

Cependant, la migration belge encourage la visite régulière pour les Congolais en Belgique. L’ambassade belge à Kinshasa délivrerait plus de 10 000 visas chaque année.

« Nous encourageons la venue en Belgique dans le strict respect des procédures. Il y a lieu de signaler ici que chaque année, notre ambassade à Kinshasa délivre plus de 10 000 visas dans le cadre des visites familiales, du tourisme, des voyages d’affairs, ou encore aux étudiants. La possibilité pour les Congolais de se rendre en Belgique doit être promue, mais je répète, cela doit se faire en respectant les lois et les procédures. Pour le moment, nous assistons à trop de dérapages », a ajouté le Belge.

Il sied de préciser que la RDC n’est pas le premier déversoir des migrants en Belgique. D’après l’office des étrangers en Belgique, sur les 35 507 demandes d’asile qu’il a enregistrées en 2023, le top 5 est fait de l’Afghanistan, de la Syrie, de la Palestine, de l'Irak et de l'Ukraine. La RDC n’arrive qu’à la 6ᵉ position.

Bienfait Luganywa



Le retard que connait la RDC pour la délivrance des cartes d'identité, pourtant relancée en avril dernier, inquiète au plus haut point le chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Au cours de la réunion du Conseil des ministres présidée vendredi dernier, Félix Tshisekedi a instruit le Vice-premier ministre Jacquemin Shabani de lui faire rapport sur ce dossier.

Pour Félix Tshisekedi, indique le ministre des Postes et Télécommunications dans son compte rendu, le dossier devrait être abordé sans complaisance, avec toutes les dispositions y rattachées.

C'est depuis vendredi 26 avril, à Kinshasa, que l'ONIP -Office national d’identification de la population- avait relancé l’opération de délivrance des cartes pour citoyen, après quelques mois. Au cours de cette cérémonie, plusieurs autorités politiques et patrons de maisons de presse avaient reçu ces documents, dont le président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta.

Ce haut magistrat, au sortir des bureaux de l’ONIP, avait souligné que cette carte d’identité octroie aux Congolais, non seulement leur droit, mais également leur dignité au niveau national et international.

Grevisse Tekilazaya 



Arnold Kisoka fera partie des 540 porteurs de la flamme olympique à Paris avant la journée de la cérémonie d'ouverture le vendredi 26 juillet. La nouvelle a été confirmée par l'ambassadeur de France en République Démocratique du Congo (RDC), Bruno Aubert, lors de la célébration de la fête du 14 juillet à Kinshasa.

C'est une nouvelle exceptionnelle pour mouvement olympique congolais qui sera honoré par le judoka congolais qui est le premier athlète congolais à fouler le sol français en attendant le reste de la délégation qui arrive à Paris sauf imprévu le mardi 23 juillet.

Seules les 2 boxeuses ont réussi à se qualifier sur terrain lors des compétitions organisées notamment les championnats d’Afrique avec Marcelat Sakobi et Brigitte Mbabi a décroché son billet lors des dernières qualifications à Bangkok en Thaïlande. Marcelat Sakobi était déjà à Tokyo lors des derniers jeux ainsi qu'à Durban en Afrique du Sud au Mandela African Boxing Cup avec sa compatriote où la République Démocratique du Congo (RDC) a pris la 1ère place.

En natation, nous avons Aristide Ndombe qui sera aligné dans 3 spécialités notamment en 50 mètres nage libre, brasse et papillon. De l'autre côté, Divine Miansadi va s'inscrire aux 50 mètres nage libre ainsi qu’en judo où nous avons Arnold Kisoka récemment médaillé d'argent à l'Open de Luanda en Angola ainsi que celui de Yaoundé au Cameroun. Il a pris la médaille de bronze aux 9èmes Jeux de la Francophonie et a pris part également au championnat du monde à Abu Dhabi aux Emirats Arabes Unis. Il a terminé également 5ème au Championnat d'Afrique au Caire en Egypte. Pour l'athlétisme, Dominique Mulumba Lasconi va courir pour le 100 mètres. Il a participé aux derniers jeux de la Francophonie

Pour rappel, la RDC fait partie de 25 pays africains qui courent derrière une médaille olympique depuis l’instauration des Jeux à l’ère modère en 1896 à Athènes.

Michel TOBO 



Le Daring Club Motema Pembe (DCMP) passe une période estivale discrète, loin de tout bruit avec son mercato. Le club vert et blanc prépare un recrutement qualitatif, et non quantitatif en vue de réaliser une belle saison 2024-2025. Sous le collimateur de la FIFA, DCMP attend la levée du moratoire qui lui interdit tout recrutement suite à ses créances envers Isaac Ngata et Otis Ngoma.

Dans les coulisses, le comité Kasembele s’active pour que les choses bougent. Le club doit aux anciens entraîneurs Daringmans 670 000 $ : soit 210 000 pour Ngata et 460 000 pour Otis Ngoma. « La réponse de la chambre de litiges de la FIFA arrive pour que les nouvelles recrues soient enregistrées », glisse une source proche du club qui requiert l’anonymat.

« Les recrutements qui seront opérés ont pour objectif de combler le trou causé par le départ massif enregistré. 20 joueurs ont été libérés. 13 seulement restent », ajoute-t-il. 

Un véritable coup de balai de fond en comble a été effectué au sein de l’effectif. Maintenu en élite au terme d’une fin de saison tumultueuse, le comité des Tupamaros a jugé bon de passer à la vitesse supérieure avec des décisions fortes. La colonne vertébrale du maintien : Junior Kone Abou, Rachidi Musinga, Kalonji Charles arrivés en fin de contrat n’ont pas été renouvelés.

Clap de fin pour l'Ivoirien Koné qui combinait l’expérience et la longévité. Arrivé en 2014, il a compilé 10 bonnes saisons en tant que légende. Il sort sous une haie d’honneur. À bout de ses capacités physiques, Koné ne donnait plus satisfaction. Le coach Fathy ne comptait plus sur son capitaine. Rachidi Musinga, lui, part après avoir réussi sa renaissance. Une remise en forme qui lui valut un transfert à l’AS Maniema Union. 

À eux s’ajoutent Apinda Sakombi, Lufuta Gathyier, Fala Gloria, Mardochée Mwango, Makangila Mateso, Pascal Kalambayi, Akram Bongonga, tous remerciés. Le petit frère de Viny Bongonga a passé deux saisons décevantes sans réussir à marcher sur les pas de son aîné. Berdy Mutukala a pris la direction d’Al Hilal pour évoluer sous les ordres du coach Florent Ibenge. Diamana séjourne en Israël. Jakim Kimwena, Elie Mulumba Panzu Rossy, Sem Mbeli, Bonyoma Gracia, Alain Longanya, eux, sont relégués à l’équipe réserve.

En effet, dès cette saison le DCMP B naîtra des cendres du FC Kayolo. Il évoluera à l’entente provinciale de Kinshasa (EPFKIN). L’assemblée générale extraordinaire et statutaire arrive incessamment pour tout fixer : « La nouvelle politique du club veut que des jeunes en situation soient gardés au chaud et suivis de près. Leur intégration et réintégration à l’équipe première se fera crescendo ». Le début de la préparation est annoncé pour lundi à Kinshasa. Les 13 joueurs restants seront rejoints par les nouvelles recrues dont les identités seront communiquées après la levée de la mesure disciplinaire.

Jenovic Lumbuenadio



Le Ministre de la Justice, Constant Mutamba, a récemment conditionné l'obtention du certificat de nationalité à un avis favorable des services de renseignements. Mieux vaut tard que jamais !

Encore faut-il, à cet effet, doter nos services des moyens requis, notamment technologiques. Sous peine de voir cette initiative s'ajouter sur la liste de celles n'ayant produit que des effets d'annonce. Son opérationnalisation requiert indubitablement une coopération interministérielle pour relever les défis du rétablissement de l'ordre dans le processus d'octroi du certifcat de nationalité.

Par ailleurs, il est pertinent que la société congolaise, dont des pans entiers sont amputés suite à l'agression rwandaise, soit rassurée que ses Gouvernants, particulièrement les membres du Gouvernement, sont détenteurs de la nationalité congolaise non seulement de fait, mais surtout de droit.  Ceci attestera, entre autres, la cohérence du discours, aux accents identitaires, du candidat Félix Tshisekedi à la dernière campagne présidentielle. « Ces candidats de l’étranger viendront vous voir avec des promesses mensongères… », avait-il lancé lors de son entrée en campagne le 19 novembre 2023 au stade des Martyrs à Kinshasa.

Il ne fait l'ombre d'aucun doute que le Président Félix Tshisekedi est détenteur de la nationalité congolaise, du reste unique et exclusive. Il est non moins significatif qu'il soit clairement établi que tous les membres de son Gouvernement détiennent effectivememt la nationalité congolaise. Ceci n'étant pas du ressort de l'évidence.

En effet, en vertu de la convention de la Haye de 1930, "il appartient à chaque Etat de déterminer par sa législation quels sont ses nationaux". En faire le contrôle releverait de la pure banalité. Quitte à l'étendre...

D'autant plus que le moment s'y prête. En effet, un mois après l'investituture du Gouvernement, ses membres se plient à l'obligation consttutionnelle de faire la Déclaration de leur patrimoine familial au Greffe de la Cour constitutionnelle. Cet exercice, traduisant de la transparence, permet de prévenir et de lutter contre la fraude, et devrait disposer les membres du Gouvernement ainsi que les mandataires publics, qui y sont soumis, à "servir" l'Etat sans compromission.

Les risques de compromission sont nombreux. Certains émanent, entre autres, de la détention d'une nationalité étrangère. Ce, considérant le contexte de fragilité dans laquelle se trouve la RDC, en pleine construction de la "nation congolaise".

L'effectivité de la nationalité suppose "de caractériser un lien qui viendrait s'ajouter au lien de nationalité et qui unirait l'Etat et l'individu. Ce lien permettrait de s'assurer  que la nationalité correspondrait bien à une réalité à la fois intime et juridique" (Etienne Pataut, 2021). Non seulement "intime" mais surtout "juridique" suite à la charge de la responsabilité incombant aux membres du Gouvernement et aux mandataires publics.

La problématique de l'identité congolaise en général et celle de la détention en droit de la nationalité congolaise en particulier, méritent d'être passées au peigne fin in tempore non suspecto. En donner l'exemple au plus haut niveau au travers d'un contrôle de l'effectivité de la natonalité contribuerait à battre en brèche des postures dscursives axées sur "l'exclusion communautaire" au niveau local.

LT/CC



Le Président Félix Tshisekedi a préconisé vendredi, la reconquête de l’économie de la République démocratique du Congo par les nationaux, en vue de favoriser la croissance durable et inclusive, face à la conjoncture économique dans son pays, lors du conseil des ministres, dont le compte-rendu a été présenté samedi.    

« La reconquête de notre économie par les nationaux est non seulement une priorité,  mais aussi une nécessité pour garantir une croissance durable et inclusive », a déclaré le Chef de l’Etat.

« Le Président de la République a abordé la question cruciale de la conjoncture économique nationale qui présente des défis significatifs, notamment en ce qui concerne les prix des denrées alimentaires impactant directement le quotidien de nos concitoyens », a fait savoir Augustin Kibassa Maliba, ministre des Postes, télécommunications et nouvelles technologies de l’information et de la communication (PTNTIC), qui présentait le compte-rendu du cinquième Conseil des ministres présidé, à la Cité de l’Union africaine, à Kinshasa, par le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi.

« D’après le Chef de l’Etat congolais, cette hausse de prix, sans être forcément la résultante de la conjoncture économique normale, est parfois l’œuvre des ennemis de la République qui provoquent des spéculations dans l’unique but de tourner la population contre les actions salvatrices initiées par le Gouvernement », a dit Augustin Kibassa Maliba.

D’après ce dernier, le Président de la République a encouragé le Gouvernement à redoubler d’efforts, avec des actions concrètes, pour redonner le pouvoir d’achat aux Congolais. « Rappelant sa détermination et celle du Gouvernement à déployer moult initiatives allant dans le sens à stabiliser les prix sur les marchés et à promouvoir l’entrepreneuriat congolais, il (Félix Tshisekedi) a encouragé le Gouvernement à redoubler d’efforts et à travailler en synergie en menant des actions concrètes et à résultats rapides pour redonner le pouvoir d’achat à nos compatriotes et favoriser l’émergence de champions économiques locaux, voire nationaux », a renchéri le ministre des PTNTIC.

Et de poursuivre : « Le Président de la République attend un rapport circonstancié des initiatives déjà prises sur ce sujet, et une feuille de route des actions restantes à mener ».

La conjoncture économique en RDC s’est détériorée au lendemain de la crise économique mondiale, provoquée principalement par l’épidémie de Covid 19 et la guerre en Ukraine. Elle est marquée principalement par la dévaluation de la monnaie nationale par rapport aux devises étrangères, la rareté des produits pétroliers dans certains coins du pays, occasionnant ainsi la flambée des prix des biens de consommation courante, à la défaveur du panier de la ménagère.

Appropriation de la Journée nationale du Genocost

En outre, le Président de la République démocratique du Congo, est revenu sur  la commémoration de la journée  du  « Génocide Congolais à des fins économiques » (Genocost), prévue le 2 août prochain. Félix Tshisekedi a demandé au Gouvernement de finaliser le cadre juridique de réparation  des victimes de ce génocide.

« Le Président de la République a appelé à l’appropriation individuelle et collective de la commémoration de la Journée nationale du Genocost, pour nous conduire à une communion et à la résilience face à la situation qui nous est imposée injustement, avec un hommage à des millions de nos compatriotes, victimes de cette barbarie des prédateurs de nos ressources ainsi qu’aux personnes qui leur ont porté secours et assistance.

Le Président de la République a invité le Gouvernement à prendre toutes les dispositions pour donner un large écho à la commémoration du 2 août 2024 à travers l’ensemble du territoire national et dans nos représentations diplomatiques à l’étranger. Ce, en hommage aux victimes de la barbarie y compris celles du récent bombardement du camp de déplacés de Mugunga à Goma par le Rwanda et ses supplétifs du M23 », a précisé le ministre Augustin Kibassa Maliba.

Depuis 2022 et grâce l’engagement du Président Félix Tshisekedi, le Gouvernement congolais a créé une structure de prise en charge des victimes des violences survenues dans  l’est du pays, dénommée: « Fonds national de réparation des victimes de violences sexuelles liées au conflit et des victimes de crimes contre la paix et la sécurité en RDC (fonarev), signale-t-on.

Délivrance des cartes d’identité nationale

Par  ailleurs, le troisième point de la Communication du Chef de l’Etat au conseil des ministres a porté sur le processus de la délivrance des cartes d’identité aux Congolais, qui n’évolue plus et ne connaît pas de développement attendu au regard du chronogramme qui lui a été présenté.

« Tenant compte de l’impérieuse nécessité de doter chaque citoyen de la République Démocratique du Congo de sa carte d’identité, il a instruit le vice-Premier ministre, ministre de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières de lui faire un point, sans complaisance des droits et taxes, et même impôts afin d’encourager la production locale pour les nationaux », a indiqué le porte-parole du Gouvernement.

C’est depuis le 30 juin 2023 que le Chef de l’Etat Congolais avait obtenu sa carte d’identité nationale auprès de l’Office national pour l’identification de la population (Onip), lors du lancement de cette opération.

Depuis sa reprise en avril dernier après les échéances électorales de décembre 2023, cette opération consacrant la délivrance massive des cartes d’identité, n’a toujours été déployée auprès de la population.

ACP/C.L./CC

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