A la 49ème session de l’Assemblée parlementaire francophone (APF), trente-quatre pays participants ont signé, mardi 9 juillet à Montréal au Canada, une résolution condamnant l’agression de la RDC par le Rwanda.

Les participants ont aussi condamné, dans la même résolution, les morts et les violences de tout genre perpétrées par la rébellion du M23, soutenue par le Rwanda.

D'après le président de l’Assemblée nationale congolaise, Vital Kamerhe, il s’agit d’une victoire de la diplomatie parlementaire car la RDC a réussi à mettre en avant, son agression par le Rwanda. 

Du haut de cette tribune, il a souligné qu’en RDC, les Tutsis Congolais n’ont jamais été stigmatisés car, ils se retrouvent au Parlement, dans le Gouvernement, au sein de l’armée et de la police ainsi que dans toutes les sphères de gestion quotidienne du Pays.  

Cette guerre imposée par le Rwanda à la RDC n’étant pas une fatalité, Vital Kamerhe a donné la proposition de la République démocratique du Congo pour y mettre fin : 

« La solution la plus simple, c’est le retrait des troupes rwandaises et ougandaises du sol congolais afin de laisser la voix à une perspective de résolution pacifique de ce conflit. Car, il est temps pour l’Afrique de se lever et de marcher dans la paix vers son développement ».

radiookapi.net/CC



« Ne se bornant plus à apporter un simple soutien aux opérations du M23 dans les territoires de Rutshuru, de Masisi et de Nyiragongo, Force de défense rwandaise (RDF), s’implique désormais directement et de façon décisive », indique le rapport final du Groupe d’experts sur la République démocratique du Congo, rendu public lundi 8 juillet.
 
Selon ce rapport, l’implication directe du Rwanda dans les combats, aux côtés des rebelles du M23, a permis aux deux groupes de dominer militairement dans le Petit Nord et d’étendre rapidement leur territoire jusqu’aux rives du lac Édouard. 
 
« S’appuyant sur des technologies et du matériel militaires de pointe, le M23 et la RDF ont renforcé leurs opérations conjointes, modifiant ainsi la dynamique du conflit. Ils ont notamment cloué au sol presque tous les moyens aériens militaires des FARDC », indique le rapport. 
 
Un conflit régional en vue
 
L’escalade rapide de la crise du M23 risque, selon les experts de l’ONU, de déclencher un conflit régional plus vaste. 
 
« Le M23, aux côtés de la Force de défense rwandaise (RDF), et les Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC) ainsi que la coalition de groupes armés locaux Wazalendo, les Forces démocratiques de libération du Rwanda (FDLR), groupe faisant l’objet de sanctions, et la Force de défense nationale du Burundi ont continué de s’opposer dans de violents combats. Les FARDC ont reçu un soutien opérationnel et militaire de sociétés militaires privées et des contingents de la Communauté de développement de l’Afrique australe », écrivent ces experts.
 
Selon la même source, les vives tensions entre le Burundi et le Rwanda ont amené ces deux pays à se rapprocher des groupes armés étrangers basés au Sud-Kivu. Le Rwanda a notamment renouvelé son soutien à la Résistance pour un État de droit au Burundi (RED Tabara) et le Burundi a repris sa collaboration avec le Conseil national pour le renouveau et la démocratie-Forces de libération nationale (CNRD-FLN). 
 
Des civils exécutés
 
Le M23 et la RDF ont continué à punir les civils qu’ils soupçonnaient de collaborer avec les groupes armés ennemis, en particulier les Hutus, perçus comme proches des FDLR ou des Nyatura, notent les experts. Ils les ont exécutés, torturés, détruit leurs villages, pillé leurs biens ou les ont détenus de manière arbitraire.
 
Selon ce document, les groupes Wazalendo ont appliqué une économie de guerre violente dans leurs zones d’influence (pillages, rackets, enlèvements et assassinats de civils), etc. Ce qui leur a permis de prospérer.
 
Détérioration de la situation sécuritaire et humanitaire
 
Le rapport des experts indique également que les conditions de sécurité et la situation humanitaire qui règnent dans l’Est de la République démocratique du Congo, toujours en proie à une violence intense, ont continué de se détériorer. Les tensions régionales ont exacerbé le conflit et les combats dans les trois provinces orientales.
 
« Au Nord-Kivu, les Forces démocratiques alliées (ADF), groupe armé faisant l’objet de sanctions, ont intensifié leurs attaques contre les centres urbains de la RDC, et poursuivi leurs opérations en Ouganda. Elles ont causé le plus grand nombre de morts, principalement des civils », peut-on lire dans le rapport. 
 
Les experts révèlent que les ADF ont établi de solides réseaux dans les prisons, en particulier à Kinshasa, où les détenus qui leur sont affiliés ont recruté et mobilisé des combattants et des collaborateurs.
 
Des Wazalendo, alliés des FARDC
 
Les experts font remarquer que le Gouvernement congolais emploie officiellement des groupes armés Wazalendo pour combattre le Mouvement du 23 mars (M23). Ce qui fait que dans l’Est du pays, des groupes armés se prévalent de cette appellation pour justifier leur existence et leurs activités criminelles.
 
« Aucune suite n’a été donnée à la consigne du chef d’état-major des FARDC de mettre fin à la collaboration avec les FDLR. Bien que sous pression, celles-ci ont continué de jouer un rôle important dans le conflit. La participation de la Force de défense nationale du Burundi (FDNB) aux opérations contre le M23 et la RDF a exacerbé les tensions entre le Rwanda et le Burundi. La violence armée prolongée a intensifié la crise humanitaire déjà très grave », note le rapport. 

radiookapi.net/CC



La situation sécuritaire au Nord-Kivu sera suivie de près avant tout retrait de la Monusco dans cette partie du pays, a assuré lundi dernier la ministre d’Etat des affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba Wagner. Des organisations nationales et internationales dont les Nations Unies sont unanimes que les conditions ne sont pas encore réunies pour le retrait de la mission Onusienne dans le Nord-Kivu, région en proie aux massacres des civils depuis bientôt 10 ans par les islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF). 

"Par rapport au Nord-Kivu évidemment, nous ne voulons pas précipiter une situation dans laquelle la vulnérabilité et la volatilité du contexte sécuritaire pourraient être exploitées davantage. Nous voulons un retrait responsable, durable et ordonné de la Monusco, cela veut dire que quand il s'agit du Nord-Kivu, nous allons prendre en compte les évolutions que nous voyons sur le terrain afin de prendre des décisions responsables et d'amorcer ce processus quand les conditions les plus propices sont réunies, capitaliser aussi ce que nous avons appris au Sud-Kivu pour nous rassurer que nous allons avoir encore plus du succès plus rapidement en capitalisant sur ces apprentissages du Sud-Kivu", a déclaré la Minaffet lors d'un briefing de presse.

La Monusco a fermé ses bureaux au Sud-Kivu en juin. La prochaine étape devrait être l’Ituri et le Nord-Kivu. Mais la situation sécuritaire dans ces deux provinces ne sont pas favorables au retrait. La France a demandé lundi au Conseil de sécurité de l’ONU de maintenir la Monusco dans les deux provinces précitées. 

Le gouvernement congolais reconnaît que la mission a encore de rôle à jouer dans l’Est du pays notamment aux côtés de la force de la SADC déployée pour faire face aux rebelles du M23. 

"Je pense que ce qui est important aussi à retenir ce que la présence de la Monusco au Nord-Kivu est aussi encore très importante pour nous parce que la Monusco fournit et va fournir un appui à la SAMIDRC et donc la SAMIDRC la mission venue de la SADC pour nous accompagner, pour donner une réponse plus robuste à l'agression rwandaise dépend aussi partiellement d'un appui logistique de la Monusco. Donc dans le souci de nous assurer que notre première priorité qui est la pacification de la partie Est du pays est pour l'instant surtout du Nord-Kivu où nous avons la présence de 4000 soldats RDF, nous ne voulons pas précipiter les choses, nous voulons amorcer ce processus quand les conditions les plus propices sont réunies", a indiqué la cheffe de la diplomatie congolaise. 

Mais la question d’un appui de la Monusco à la SAMIRDC n’est pas encore décidée au Conseil de sécurité de l’ONU. Lundi, les USA ont indiqué qu’ils étaient favorables seulement à un soutien limité de l’ONU à la SAMIRDC afin de ne pas compromettre la démarche politique pour trouver une issue à la crise qui secoue l’Est congolais. 

Clément MUAMBA



Communication 

Derrière l’écran ou ballon en main, les Congolais aiment soutenir leurs champions. Ils ont eux aussi leurs passions et fruit de l’évolution du divertissement et également de la montée en puissance de certaines activités sportives au sein du continent africain et du pays, les loisirs évoluent. À ce sujet, quelles sont ces fameuses activités de plus en plus appréciées par les habitants de la RD Congo ? 

Les jeux vidéo 

Ne cherchez pas plus loin. Parmi l’ensemble des domaines qui constituent les divertissements numériques, celui des jeux vidéo est le plus porteur et celui qui connaît année après année, la plus grande augmentation du chiffre d’affaires. Cela s’explique par l’évolution et la polyvalence désormais atteinte par tous les éditeurs et acteurs de cet univers. 

Il n’a jamais été aussi simple de jouer aux jeux vidéo et c’est pour cela que tous les peuples et toutes les générations découvrent ou redécouvrent ces plaisirs simples. Sur console ou sur mobile comme dans la majeure partie des cas de nos jours, l’univers vidéoludique s’est implanté à vitesse grand V. 

Le divertissement numérique 

Au-delà du monde vidéoludique, c’est aussi le divertissement numérique dans son ensemble qui a franchi un nouveau palier. Le casino se vit désormais en ligne avec des opportunités assez édifiantes comme sur Wildz Casino et un attrait général qui laisse de nombreux autres domaines envieux. 

Les exemples ne s’arrêtent néanmoins pas seulement aux jeux de cercle puisque les plateformes de streaming ont également débarqué sur le continent africain, ouvrant de nombreuses opportunités à ceux qui le souhaitent et ceux qui le peuvent. Musique, cinéma, séries télévisées, streaming plus poussé sur Twitch ou YouTube : les manières de se divertir en ligne n’en finissent plus de croître et c’est sans surprise un attrait majeur pour toutes les jeunes générations du pays et d’ailleurs. 

Le handball 

Sans surprise, le football reste le sport numéro un sur le territoire congolais et les derniers exploits des Léopards à la Coupe d’Afrique des Nations font que cela n’est pas près de changer ! La route des hommes de Sébastien Desabre s’est stoppée en demi-finale de la CAN ivoirienne il y a quelques mois, mais le résultat était drastiquement opposé aux récents problèmes connus il y a deux ans pour la compétition de 2021. 

La population de RD Congo aime tous les sports et derrière le ballon rond, c’est la fameuse balle collante qui voit sa cote de popularité grimper en flèche depuis plusieurs années. Les autres Léopards – ceux privilégiant les salles aux terrains – ont marqué l’actualité avec Gauthier Mvumbi qui avait su faire le buzz lors des championnats du monde 2021 où il avait été surnommé le « Shaquille O’Neal congolais ». 

La puissance de l’équipe de handball ne s’arrête néanmoins pas à ce simple mastodonte et au sein de l’effectif, plusieurs joueurs issus directement du pays ou de sa diaspora constituent une sélection de premier plan sur le continent africain. Tête d’affiche de cette même sélection, Aurélien Tchitombi évolue désormais à Cuenca, en Espagne. Le Franco-Congolais était à la tête de la sélection qui a obtenu la seconde place aux Jeux Africains de 2023, pourtant disputés il y a quelques mois. Après la cinquième place de 2019 et la 6ème obtenue à la dernière CAN, nul doute que la progression de l’effectif est impressionnante et que l’on peut largement la considérer comme l’une des meilleures du continent. En ce sens, il est tout à fait aisé de comprendre l’attrait général qu’a le pays pour ces champions à l’avenir à n’en pas douter, prometteur. 

actualite.cd/CC



Le rapport récemment publié par les experts des Nations Unies sur la RDC continue de susciter des réactions dans la classe socio-politique congolaise. La particularité de ce nouveau rapport repose notamment sur le fait qu’il démontre le rôle de Kampala dans la guerre du M23 dans l’Est de la RDC. Les experts des Nations unies révèlent que certains dirigeants du M23 ont librement séjourné dans la capitale ougandaise où ils ont pu organiser des réunions avec d’autres chefs des groupes armés. Lamuka, une coalition de l’opposition exige pour ce faire, la rupture des relations diplomatiques avec l'Ouganda, ainsi que l'annulation de tous les accords avec le pays de Museveni. 

« Félix Tshisekedi et son gouvernement ont décidé de fermer sciemment les yeux en considérant l'Ouganda de Museveni comme un pompier alors que c'est un pyromane au même titre que le Rwanda. Lamuka exige la rupture des relations diplomatiques avec la République ougandaise, l'annulation de tous les accords militaires, qui ont justifié la présence de l'armée ougandaise à Beni, à Oicha, à Butembo et ailleurs; exige l'annulation de tous les accords dans le domaine des infrastructures», a déclaré à ACTUALITÉ.CD, Prince Epenge,, porte-parole de la coalition.

Kinshasa a toujours pointé du doigt le Rwanda dont les soutiens au M23 ont déjà été révélés par plusieurs organisations internationales, ainsi que les experts de l’ONU. Jusqu'ici, l’implication de l’Ouganda n'était pas publiquement évoquée même si au pays, plusieurs personnalités politiques ne cessent de citer Kampala d'être aussi derrière le M23. 

En effet, les armées congolaise et ougandaise mènent aussi des opérations conjointes contre les rebelles islamistes des Forces démocratiques alliées (ADF) dans les territoires de Beni (Nord-Kivu) et Irumu (Ituri). 

Par ailleurs, Lamuka s’insurge contre la trêve humanitaire de deux semaines décrétée sur les lignes des fronts au Nord-Kivu où des combats intenses ont opposé l’armée et le M23. Pour cette coalition, il faut le retrait pur et simple des troupes rwandaises du territoire congolais.  

« La trêve humanitaire demandée par les États-Unis d'Amérique n'a plus sa raison d'être. Après deux ans d'agression, plus de quatre territoires occupés, des milliers de Congolais tués et plus d'un million de déplacés, la meilleure trêve pour les Congolais, c'est le retrait pur et simple de notre sol. Et l'Amérique, la super puissance mondiale, a les moyens militaires et financiers pour contraindre le Rwanda et l'Ouganda à faire cela. Faire autrement, en demandant une trêve, serait de légitimer, de normaliser voire même de banaliser cette guerre d'agression, qui est en train de déchirer le Congo dans tous les domaines», a indiqué M. Epenge. 

Au cours des deux dernières semaines, le M23 a conquis plusieurs localités stratégiques au Nord-Kivu, dans le territoire de Lubero, notamment Kanyabayonga, Miriki, Kayna et Kirumba. Lors de leur dernière offensive militaire, le M23 et ses soutiens ont incendié plusieurs bases des FARDC, provoquant des déplacements supplémentaires de populations et aggravant une situation humanitaire et des droits de l'homme déjà catastrophique. Sans SAMIRDC, les FARDC et la MONUSCO ne parviennent à s’interposer.

Selon le Groupe d’experts qui rapporte au Comité des sanctions établi par le Conseil, le gouvernement du Rwanda a renforcé son soutien au M23, permettant à ce dernier de réaliser des gains territoriaux majeurs dans l'Est de la RDC. La crise du M23, en rapide escalade, comporte le risque très réel de provoquer un conflit régional plus large.

Samyr LUKOMBO



L'artiste musicien Ferré Gola a dévoilé les différents points de vente des tickets de ses concerts, prévus ce samedi 13 et dimanche 14 juillet 2024, respectivement au Rotana Hôtel et au Shark Club, à Kinshasa.

Dans une publication faite dans la soirée du lundi 08 juillet, sur ses réseaux sociaux, le chanteur congolais a indiqué les lieux où trouver le billet standard et VIP, qui sont vendus respectivement à 20, 50 et 150 dollars américains. Il s'agit de Rotana, Bandal, N'djili, Victoire, Illicostore, et Shark Club.

Juste après ces deux concerts, l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier latin international va prester le samedi 03 et dimanche 04 août prochain, au stade Père Raphaël de la Kethule, dans le cadre de la première édition du Festival International de Kinshasa (Festigola). Plusieurs activités vont se dérouler pendant ces deux jours. Il s'agit, entre autres, de Kermesse, spectacles, jeux, expositions et ventes artisanales.

Ferré Gola compte réunir plus de 50.000 spectateurs, deux fois consécutives, avant de dévoiler les dates de ses prochaines prestations.

Gratis Makabi



Le ministre de la Communication et Médias, Patrick Muyaya et la ministre d’Etat, ministre en charge des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba,ont animé, lundi 08 juillet 2024, un briefing spécial dans la salle de la Presse RTNC3, autour des principales orientations de la diplomatie Congolaise pour le nouveau quinquennat du mandat du président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Pour la ministre d'État des Affaires Étrangères, Coopération Internationale et Francophonie, Thérèse Kayikwamba, qui a clairement expliqué les orientations de la diplomatie, 

il s'agit d'une diplomatie qui va être ciblée sur des intervenants clés dans l'Est du Congo en commençant par le pays de la région, mais aussi par les pays membres du conseil de sécurité.

 Il est important, a-t-elle ajouté, de rappeler que la RDC est un membre dynamique des Nations-Unies. 

"Nous allons aussi accompagner le chef de l'État avec de plaidoyers en ciblant les organisations internationales et les états membres de ces organisations internationales”.

Le processus de Luanda, a-t-elle dit, constitue le troisième axe.

"Nous allons aussi continuer les efforts diplomatiques dans le cadre du processus de Luanda, processus très important qui devait nous aider à trouver la solution durable à la situation de l'Est du pays" .

il s'agit d'une diplomatie qui va être ciblée sur des intervenants clés dans l'Est du Congo en commençant par le pays de la région, mais aussi par les pays membres du conseil de sécurité.

 Il est important, a-t-elle ajouté, de rappeler que la RDC est un membre dynamique des Nations-Unies. 

"Nous allons aussi accompagner le chef de l'État avec de plaidoyers en ciblant les organisations internationales et les états membres de ces organisations internationales”.

Le processus de Luanda, a-t-elle dit, constitue le troisième axe.

"Nous allons aussi continuer les efforts diplomatiques dans le cadre du processus de Luanda, processus très important qui devait nous aider à trouver la solution durable à la situation de l'Est du pays" .

L'occasion faisant bien son larron, Thérèse Kayikwambaa a fait une mise au point sur les rumeurs de prétendu dialogue entre Kinshasa et Kigali tout récemment.

"Je peux vous assurer que le processus de Luanda est le seul et unique cadre dans lequel nous allons chercher une solution durable à la guerre dans la partie Est du pays", a-t-elle insisté.

Répondant à la préoccupation d'un journaliste, au sujet de la trêve humanitaire décrétée par les États-unis d'Amérique, la ministre d'État a précisé que "Nous devons contextualiser l'initiative des USA qui a proposé une trêve dans le cadre de bons offices. Les bons offices en diplomatie, tout le monde peut en faire usage et les USA en ont fait usage parce qu'ils ont un accès facile à la RDC et au Rwanda. Une trêve humanitaire qui est pour nous importante par qu'elle offre un répit à la population. Je salue ces bons offices d'un état membre permanent du Conseil de sécurité qui veut contribuer à travers cela à atténuer une situation qui prend des envergures inquiétantes. Et nous attendons encore plus que cela des Etats-Unis d’Amérique. Qu'ils arrivent d'autres lévriers pour créer un dialogue plus sincère avec tout un arsenal tel que des sanctions politiques, économiques, de prises de paroles plus robustes et nous comptons sur les USA pour puiser dans leur arsenal qui pourrait conduire à une résolution plus durable".

À propos du plan de désengagement de la Monusco, elle a précisé qu'il s'agit d'un plan élaboré et avalisé par le gouvernement de la RDC et les Nations-Unies. Ce plan est structuré en trois phases notamment la première qui couvre le Sud-Kivu ; la deuxième, le Nord-Kivu et la dernière, l'Ituri. Elle a, par ailleurs, insisté sur le fait que Kinshasa veut un retrait responsable, durable et ordonné de la Monusco.

"Quand il s'agit du Nord-Kivu, nous allons prendre en compte les évolutions que nous voyons sur le terrain afin de prendre de décisions et désamorcer le processus quand les conditions les plus propices seront réunies. Encore une fois nous voulons capitaliser sur ce que nous avons appris aussi sur le Sud-Kivu", a conclu la ministre d'État Thérèse Kayikwambaa.

Serge Mavungu 

 
 


La Première ministre, Judith Suminwa Tuluka, dépose ce mardi 09 juillet 2024, sauf changement de dernière minute, sa déclaration de patrimoine au greffe de la Cour Constitutionnelle, dans la commune de la Gombe, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

Par cette démarche, la  cheffe de l'exécutif national tient à se conformer à cet exercice constitutionnel obligatoire, auquel vont se soumettre aussi tous les membres de son équipe. 

L'article 99 de la Constitution de la RDC -République démocratique du Congo- stipule qu’"avant leur entrée en fonction et à l’expiration de celle-ci, le Président de la République et les membres du Gouvernement sont tenus de déposer, devant la Cour Constitutionnelle, la déclaration écrite de leur patrimoine familial, énumérant leurs biens meubles, y compris actions, parts sociales, comptes en banque".

Pour rappel, à dater de l’investiture du Gouvernement, ses membres disposent d’un délai de 30 jours, pour s’acquitter de ce devoir, délai qui court encore, puisque que l'Exécutif central Suminwa a été  investi à l'Assemblée Nationale, le 12 juin dernier.

Serge Mavungu 



La situation sécuritaire dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo- préoccupe plus d'un Congolais. D'un ton ferme, l'artiste musicien, Koffi Olomide, a, dans une interview dont l'extrait est parvenu à la rédaction d'Opinion-info.cd, ce mardi 9 juillet, dénoncé la passivité du pays de Lumumba, en dépit de l'agression "rwandaise". 

À l'en croire, il n'y a pas guerre; la RDC est tapée voire giflée. "On fait de nous ce qu'on veut, il n'y a personne pour les empêcher.", a-t-il fait savoir. En entendant par là, cet icône de la Rumba congolaise déduit qu'il y a guerre lorsque deux camps se battent et s'échangent des tirs; contrairement à la RDC qui ne fait que subir. Il s'est, ensuite, interrogé sur le changement du ministre de la Défense, et espère que ce changement est loin d'être folklorique. 

Ce point de vue tombe au moment où les experts de l'ONU renseignent, dans leur nouveau rapport, la conquête territoriale de l'Armée rwandaise dans l'Est de la RDC, aux côtés des rebelles du M23.

Stentor

 

 


La République démocratique du Congo a pris, le lundi 08 juillet 2024, la Présidence du conseil d’administration de l’Union africaine des télécommunications (UAT). C’était au cours de la 25ᵉ session ordinaire dudit conseil, ouverte à Kinshasa, par la première ministre congolaise.

Dans son mot prononcé à cette occasion, Judith Suminwa Tuluka a épinglé l’importance de ces assises pour la RD-Congo. La cheffe de l’exécutif national a également souhaité que les travaux mettent un accent particulier sur la coopération entre les pays membres de cette structure.

« En effet, cela entre dans le cadre d’un des piliers du programme d’actions du gouvernement sur la connectivité globale en RDC. Je souhaite que cette 25ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de l’UAT soit une réussite. Je voudrais que les travaux mettent un point d’honneur à la coopération entre nos pays », a-t-elle exhorté.

Bien avant, le ministre des Postes, télécommunications et numérique, Augustin Kibassa, a exprimé sa gratitude à l’UAT pour avoir renouvelé sa confiance à la RDC pour abriter cette session, avant de relever à quel point le chef de l’État, Félix Tshisekedi, accorde la priorité à la transformation numérique pour le développement intégral du Congo.

« C’est pour nous une marque de reconnaissance non seulement de notre position géographique stratégique au cœur de l’Afrique, mais aussi du rôle que nous jouons dans la promotion et le soutien des initiatives visant à améliorer les infrastructures des télécommunications au sein de notre continent », a déclaré ce membre du gouvernement.

Par ailleurs, il s’est réjoui d’un point important qui sera abordé durant cette session, à savoir : le rapatriement du siège de l’UAT dans son pays.

« Le rapatriement du siège de l’UAT en RDC est notre priorité stratégique visant à renforcer notre position et notre leadership au sein du continent africain. Je tiens à réaffirmer l’engagement de la RDC à œuvrer toujours aux côtés de ses pairs africains pour trouver des solutions idoines à travers des échanges, des réflexions permettant à harmoniser nos cadres politiques et stratégiques afin de réaliser les objectifs de l’Agenda 2063 de l’Union africaine », a affirmé Augustin Kibassa.

Cette 25ᵉ session ordinaire du conseil d’administration de l’UAT connaît la participation des délégués de 48 États membres. Elle permettra d’adopter des lignes directrices ainsi que certaines orientations et positions qui vont guider les politiques et les stratégies des États membres sur les plans technique, juridique et de la coopération.

actuRDC/CC

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