Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Le Daring club Motema Pembe (DCMP) a perdu, dimanche 28 novembre à Niamey, face à Gendarmerie nationale du Niger, en match des 16e de finale bis (barrage) de la Coupe de la Confédération. Les Immaculés sont tombés sur le score de deux buts à zéro.

Le premier but a été marqué à la 47e minute et la seconde à la 73e minute.

DCMP devra marquer 3 buts à Kinshasa le 5 décembre prochain, sans en encaisser un seul pour espérer une qualification à la phase de groupe.

radiookapi.net/CC



Le Tout Puissant Mazembe de Lubumbashi s'est imposé ce dimanche 28 novembre 2021 dans son stade de Kamalondo par la note d'un but à zéro face au club Sud Africain de Marumu Gallants dans le cadre des 16e de finale aller de la Coupe de la Confédération

Les corbeaux ont peiné avant de venir à bout de Sud africains. Le coup-franc de Zemanga Soze sera transformé en auto but conclu par le capitaine Sud Africain Lehlohonolo Noyane qui a trompé son propre gardien et avant de faire trembler les filets à la 46ème minute de la première période.

En deuxième période, les deux clubs ont noté lutté sans marquer un seul but. Mazembe va effectuer plusieurs remplacements dont l'entrée de son avant centre Jean Baleke qui n'apportera pas de solution pour alourdir le score.

Dans une semaine, les corbeaux devraient confirmer ou pas leur qualification à la phase des groupes de la coupe de la confédération africaine.

Dans une autre rencontre de la même compétition, Maniema union a perdu le même jour au stade des Martyrs de Kinshasa sur le score d’un but à zéro.

Le portier des Unionistes, Brunel Efonge est même sorti, après avoir écopé d’un carton rouge, pour avoir fauché un attaquant Egyptien à l’entrée de la surface de réparation.

José Mukendi/Ali Kalonga/radiookapi.net



L’Assemblée Générale extraordinaire de la Confédération Africaine de Football réunie au Caire en Egypte a décidé ce vendredi de reporter le tirage au sort des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde. 

Le tirage au sort des éliminatoires de la Coupe du Monde de la FIFA en Afrique a été reporté. Prévu initialement le 18 décembre 2021, il sera désormais effectué le 26 janvier 2022. Le classement de janvier 2022 sera utilisé pour établir les pots pour le tirage au sort.

Les cinq meilleures équipes classées au moment du tirage au sort seront têtes de série et seront jumelées contre les cinq autres pays.

L’Algérie, le Cameroun, le Nigeria, le Ghana, la RD Congo, le Sénégal, le Maroc, la Tunisie, l’Egypte et le Mali sont les dix pays qualifiés à l’issu de la phase de poule. 

Dans la foulée, l’on annonce l’organisation de la Supercoupe de la CAF au Qatar en février 2022. Elle opposera Al Ahly d’Égypte (vainqueur de la ligue des champions) et le Raja Club Athletic du Maroc ( vainqueur de la Coupe de la CAF).

Jacques PEKEMSI



Le ministère des laïcs protestants (MILAPRO) et le Conseil de l'apostolat des laïcs catholiques du Congo (CALCC) rapportent leur manifestation prévue ce samedi. Dans une brève annonce, ils expliquent c’est suite à la pluie qui s’est abattue sur la ville de Kinshasa. 

« Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques », a dit Hervé Diakiese.

Et d’ajouter:

« La lutte continue.Suite à la persistance de la pluie sur toute l’étendue de la ville ,le CALCC-MILAPRO reportent la marche de ce jour à une date ultérieure. Merci pour la mobilisation des forces sociales et politiques. La lutte continue ».

La Police s’était déjà mobilisée le long de certaines artères de Kinshasa pour empêcher d’éventuels débordements.

La veille, le gouverneur de Kinshasa Gentiny Ngobila avait pris acte de l'organisation de la marche. La décision avait été prise au cours d'une séance de travail avec les organisateurs. 

Le lundi 22 novembre dernier, les mêmes structures avaient tenté, en dépit de l’interdiction de la ville, de tenir un sit-in devant le siège de la Commission électorale nationale indépendante (CENI). 

Mais les observateurs ont remarqué des indices indiquant la baisse de tension entre le pouvoir et les organisateurs des marches.

D'abord la visite des chefs des corps des institutions à l'archevêque de Kinshasa, mardi 23 novembre, pour aplanir l'opposition de l'église catholique contre la mise en place du bureau de la centrale électorale.

Puis les mêmes acteurs des institutions se sont rendus au siège de l'ECC, jeudi 25 novembre, où les divergences sur la désignation des animateurs de la ceni était au centre de leur discussion.

Enfin le chef de l'Etat a reçu en audience, vendredi 26 novembre, les princes de l'église catholique à l'issue de laquelle Mgr Marcel Utembi a déclaré que son organisation était prête pour collaborer avec le pouvoir pour des élections apaisées.

Tous ces signes indiquaient l'apaisement de la tension.

actualite.cd/CC



La Confédération africaine de football association (CAF) a demandé le report de l’Assemblée générale élective de la Fédération congolaise de football association prévue ce 28 novembre jusqu’à nouvel ordre.

Pas des reformes structurelles, pas d’élections à la Fédération congolaise de football association (FECOFA). C’est en tout cas ce qui a poussé la CAF à annuler les élections prévues ce 28 novembre.

L’instance du football africain donne parmi les préalables avant la tenue de ces élections le changement des textes de la FECOFA qui, de l’avis presque général, ne s’adaptent plus aux défis actuels du football en rapport avec la bonne gouvernance prônée par la FIFA et la CAF.

Il faudrait aussi des textes pour pallier aux dysfonctionnements et à la situation financière actuels de la FECOFA, par de nouvelles stratégies marketings.

La CAF et la FIFA sont disposées à accompagner la FECOFA dans ces réformes indispensables. Pour cela, le comité intérimaire de la FECOFA est convié à une réunion le 2 décembre au Caire.

Les nouvelles élections à la tête de la FECOFA devaient permettre d’élire le successeur de Constant Omari qui a démissionné en juin dernier de son poste après 18 ans de gouvernance.

Socrate Nsimba



La Fédération internationale de football association (FIFA) a décidé d’introduire l’utilisation de l’arbitrage vidéo lors des barrages de la Coupe du monde qui auront lieu en mars prochain.

Neuf des dix pays africains qualifiés pour le tour des barrages des éliminatoires de la Coupe du monde 2022 vont connaître pour la première fois dans leurs stades des cabines d’arbitrage vidéo (VAR). Seul le Maroc parmi les dix nations qualifiées utilise cette nouvelle technologie dans le football.

La VAR exigeant des défis technologiques importants, la CAF est prête à financer les fédérations pour la concrétisation de cette décision.

Lors de ces doubles confrontations décisives pour la qualification à la phase finale de la Coupe du monde, l’arbitrale, parfois décriée en Afrique face à ces enjeux, sera un élément capital à surveiller pour ne pas assister à des matches truqués.

Qualifiée, la RDC attend connaître son adversaire de ces barrages lors du tirage au sort prévu le 18 décembre prochain.

Socrate Nsimba



Les présidents de deux chambres du Parlement Christophe Mboso et Modeste Bahati Lukwebo, le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde ainsi le conseiller spécial du Chef de l’Etat en matière de sécurité, François Beya ont été reçus ce jeudi 25 novembre 2021 à la Cathédrale du Centenaire par André Bokundoa-Bo-Likabe, président et représentant légal de l’Eglise du Christ au Congo (ECC). 

D'après l'église du Christ au Congo, il était question au cours de cette rencontre d'aplanir les divergences dont celle relative à la Commission électorale nationale indépendante.

"Par son Président National, le Rev. Dr André-Gédéon Bokundoa, l'ECC se dit honorée d'avoir reçu les Représentants des Institutions de la République et réitère toujours son appel au consensus comme mode de gestion de la République", rapporte l'ECC sur son compte Twitter.

Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.

48 heures avant, la délégation de François Beya Kasonga, Christophe Mboso, Modeste Bahati Lukwebo et Christophe Mboso était chez le Cardinal Fridolin Ambongo pour la même raison celle d'aplanir les divergences avec l'église catholique.

Clément MUAMBA

A Propos

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