Football : sur instruction de la CAF, les élections à la FECOFA sont renvoyées à une date ultérieure
La Fédération Congolaise de Football Association (FECOFA) annonce, ce jeudi 25 novembre, le report à une date ultérieure de l’Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire et Élective (AGOEE) prévue le 28 décembre prochain. L’instance faîtière du football congolais dit obtempérer aux instructions de la Confédération africaine de football (CAF) données mercredi 24 novembre dernier.
« Contrairement à notre lettre n°FBA/SEGAL/BSM /01563/2021 du 12 novembre 2021 relative à la convocation de l'Assemblée Générale Ordinaire et Extraordinaire élective en date du 28 décembre 2021, nous vous signifions par la présente, le report de ces assises à une date ultérieure et la suspension du processus électoral y afférent et ce, en exécution de l'instruction que nous venons de recevoir de la Confédération africaine de football, par sa lettre du 24 novembre 2021 », a écrit la FECOFA aux présidents des ligues nationales et provinciales ainsi qu’aux clubs concernés par ces assises.
La motivation de la CAF n’est pour l'instant pas connue. Des sources proches disent à ACTUALITE.CD que l’instance africaine souhaite veiller à la tenue de ces élections, d’où l’élaboration d’une feuille de route commune.
Le comité exécutif de la FECOFA sera fin mandat dès le mois de décembre prochain. Le successeur de Constant Omari Selemani qui avait démissionné à quelques mois de la fin de son second et dernier mandat ne devrait plus être connu avant fin 2021.
Fonseca MANSIANGA
Le Cardinal Fridolin Ambongo a reçu mardi 23 novembre 2021 le Premier Ministre Sama Lukonde, le président du Sénat Bahati Lukwebo, le président de l’Assemblée nationale Christophe Mboso et François Beya, Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité. Au menu de cette rencontre, des sujets d'actualités politique de l’heure à la base de discorde entre l'Eglise catholique et le pouvoir en place après la mise en place du bureau de la Commission électorale nationale indépendante (CENI).
D'après Fridolin Ambongo, les choses ont été clarifiées afin de répartir sur des bases nouvelles. Pour lui, l'Eglise et le pouvoir doivent travailler ensemble pour le bien-être de la population.
« Je suis très heureux, très honoré de recevoir les grands animateurs de notre pays, les piliers de notre institution. Quand vous le voyez tous là et de l'autre côté le grand conseiller du Président en matière de sécurité, ça signifie que c'est le Président donc je me sens tellement honoré de les recevoir ici, ils sont venus pour échanger et nous avons échangé sur tout ce qui pourrait faire prêter à des interprétations comme vous avez l'habitude de lire sur les réseaux sociaux, on écrit n'importe quoi sur l'Eglise, on écrit n'importe quoi sur le Cardinal, je crois que vous lisez ça aussi. Donc c'était pour nous l'occasion de clarifier les choses et de repartir sur des bases nouvelles », a dit le Cardinal Fridolin Ambongo.
Il précise que « l'Eglise comme l'État, nous sommes au service du même peuple, nous avons intérêt à conjuguer nos efforts à travailler main dans la main pour aller de l'avant afin que notre peuple puisse vivre dignement, de façon ramassé ».
Cette rencontre intervient après la « crise » née des contradictions entre les institutions dont l’Assemblée nationale d’une part, et l’Eglise catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) d’autre part à la suite de la mise en place du bureau de la commission électorale nationale indépendante (CENI) dans un contexte de manque de consensus. L'Église catholique et l’Eglise du Christ au Congo (ECC) s'étaient opposées à la désignation de Denis Kadima à la tête de la CENI l’estimant proche du pouvoir.
Dans ce contexte, le Cardinal avait critiqué la gouvernance actuelle du pays depuis l’avènement de l’UDPS au pouvoir. Le chef de l’Eglise catholique en RDC avait déclaré être en insécurité à Kinshasa.
Clément Muamba
La Fédération internationale de football association (FIFA) a rendu ce mardi 23 novembre 2021, sa décision dans le cadre du recours déposé par le Bénin contre la RDC. Et l’instance faîtière du football mondiale a rejeté la plainte de la partie béninoise.
Le Bénin ne disputera pas les barrages de la coupe du monde Qatar 2022. La FIFA vient de confirmer l’élimination des Écureuils de la compétition en rejetant le recours déposé par la partie béninoise pour contester l’issue de la rencontre contre la RDC (2-0), lors de la dernière journée des éliminatoires. L’instance faîtière du football mondial a déclaré « recevable, mais non fondée » la plainte de la Fédération Béninoise de Football (FBF).
La FBF avait en effet saisi l’instance faîtière du football mondial pour dénoncer les irrégularités d’arbitrage constatées, selon elle, lors de ladite rencontre. Les autorités béninoises avaient fustigé les changements opérés par le sélectionneur des Léopards, Hector Cuper, au cours du match, violant ainsi les règles de base en la matière et influant par la même occasion sur le cours de la rencontre. Le technicien argentin aurait en effet effectué ses changements sur quatre créneaux différents, contre trois comme le prévoit le règlement.
Des dénonciations qui ne seront finalement pas pris en compte par la FIFA qui confirme donc la qualification de la RDC pour les barrages.
Les Léopards affronteront donc l'un des cinq équipes nationales probables du chapeau 1: soit le Maroc, soit le Sénégal, soit la Tunisie, soit l'Algérie ou soit le Nigéria, lors des barrages du tour qualificatif de ce mondial qatari.
BWT
Le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila, a répondu négativement à la requête du Ministère des Laïcs Protestants MILAPRO et le Conseil de l'Apostolat des Laïcs Catholiques du Congo (CALCC), qui avaient projeté une marche ce samedi 27 novembre pour dénoncer notamment la mise en place des animateurs de la centrale électorale et la suppression du prélèvement RAM.
Pour Ngobila, la requête de MILAPRO et CALCC ne reprend pas l'itinéraire de la marche. Aussi, rappelle-t-il que ces deux structures n'ont pas des personnalités juridiques pour prétendre organiser des telles manifestations.
" A ce propos, considérant que l'itinéraire de la marche envisagée n'est aucunement indiqué dans votre correspondance mais également les atteintes physiques observées lors des activités similaires, je ne saurai prendre acte de votre requête. De plus, il sied de vous rappeler que lors de la réunion tenue en date du 12 Novembre 2021 au sein de mon cabinet, nous avons convenu que toute initiative devrait nous parvenir par la CENCO et l'ECC structures dotées de personnalités juridiques auxquelles vous êtes rattachées. Toute autre organisation émanant du MILAPRO et du CALCC sera à l'avenir non considérée pour défaut de qualité ", répond Gentiny Ngobila à la requête du MILAPRO et CALCC.
Le bloc patriotique a prévu ce lundi 22 Novembre un sit in devant le siège de la CENI, pour exiger la mise en place d'une CENI " consensuelle". Cette marche du 27 Novembre devrait être la deuxième action dans le cadre de « bloc patriotique » formé par les forces politiques et sociales en vue notamment d’obtenir la tenue des élections en 2023, de lutter contre les « fraudes planifiées » et d’exiger les réformes électorales consensuelles.
Une première marche a eu lieu samedi 13 novembre dernier à Kinshasa. Plusieurs personnalités ont pris part à cette manifestation encadrée par la police et qui s’est terminée sans incident. Plusieurs cadres du FCC et Lamuka ont pris part à cette marche dont Ramazani Shadary, Devos Kitoko, Bruno Tshibala, Raymond Tshibanda, Blanchard Mungomba et Félix Kabange.
Ivan Kasongo
Le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, a reçu en audience, jeudi à la Cité de l’UA, une délégation de la Task force de l’Ituri avec laquelle il a échangé sur des voies et moyens à mettre sur pied pour juguler la crise sécuritaire qui secoue cette partie du territoire national.
Le Coordonnateur de cette Task force, Thomas Lubanga, qui conduisait la délégation a indiqué, au sortir de l’audience, que leur entretien a tourné autour des actions à mener sur terrain en vue de la pacification, la réconciliation et du développement de l’Ituri.
« La situation sécuritaire de l’Ituri est catastrophique. Le Chef de l’État s’efforce à s’en finir, mais il a besoin d’une connaissance approfondie des réalités du terrain et surtout des subtilités locales », a souligné Thomas Lubanga, profitant de l’occasion pour appeler ceux qui sèment la terreur « d’arrêter d’écrire l’histoire de l’Ituri en lettres de sang ».
Pour lui, cette Task force, un regroupement composé de toutes les sensibilités sociales et ethniques de l’Ituri, est une réponse pour ramener la paix et le développement de l’Ituri, dans le souci d’en finir, selon le vœu du Chef de l’Etat, avec les forces du mal qui écument cette partie Est de la République.
« Le Chef de l’État nous a accueillis à bras ouverts. Il a, par ailleurs, apprécié les idées avancées parmi lesquelles, l’organisation d’une série d’activités à côté de notre armée qui fournit déjà des efforts considérables », a déclaré Thomas Lubanga qui a, en outre, apprécié la disponibilité du Président Tshisekedi et son sens de d’écoute.
« La violence et l’intolérance ne peuvent amener à quelque de bon. Réfléchissons plutôt sur ce qui peut nous amener à la paix et que cette paix soit le rêve d’un chacun. » a-t-il conclu, s’adressant aux Ituriens. Cette audience intervient au lendemain de la rencontre du Président Tshisekedi avec les députés nationaux élus de l’Ituri et du Nord-Kivu sous état de siège, rappelle-t-on.
Stéphie MUKINZI & ACP/CC
Préoccupé par l’évolution de la situation dans le nord de l’Éthiopie et ses conséquences humanitaires, le président en exercice de l’Union africaine, Félix Tshisekedi Tshisekedi a décidé de dépêcher une mission d’information à Addis-Abeba.
Dirigée par le vice-premier ministre, ministre congolais des affaires étrangères, Christophe Lutundula Apala, cette mission a pour objectif de soutenir les efforts de médiation déjà entrepris au nom de l’Union africaine par l’ancien président du Nigeria, Olusegun Obasanjo ainsi qu’à ceux du président du Kenya, Uhuru Kenyatta.
Saluant le travail statutaire louable accompli par le conseil de paix et sécurité de l’Union africaine pour la restauration de la paix en Ethiopie, le président en exercice de l’Union africaine a appelé les parties impliquées dans ce conflit à privilégier le dialogue afin de restaurer la paix et la réconciliation nationale.
Par ailleurs, Félix Tshisekedi a tenu à rappeler les principes sacro-saint inscrits dans l’acte constitutif et les autres instruments juridiques pertinents de l’Union africaine notamment, la préservation de la souveraineté de l’indépendance et de l’intégrité territoriale de la République Fédérale démocratique d’Éthiopie, et la condamnation par l’Union africaine de toute tentative visant au changement anticonstitutionnel d’un gouvernement.
La guerre civile suite à un conflit meurtrier opposant des rebelles originaires de la région du Tigré, dans le nord du pays, au pouvoir central d’Addis-Abeba, la capitale, a laissé une crise humanitaire dans son sillage. Au moins 400 000 personnes sont confrontées à des conditions proches de la famine dans le nord, 80 % des médicaments essentiels ne sont pas disponibles et plus de deux millions de personnes ont été contraintes de quitter leur foyer.
Carmel NDEO
En mars 2022, les 10 sélections africaines qui sont sorties premières de leur poule se rencontreront en match de barrages, aller et retour. Pour le tirage au sort, les 10 sélections barragistes seront réparties en 2 chapeaux : les 5 premiers sur le classement FIFA seront sur le chapeau 1 et les 5 qui suivent sur le chapeau 2.
Dans le chapeau 1 :
Sénégal (1er groupe H)
Maroc (1er groupe I)
Nigéria (1er groupe C)
Algérie (1er groupe A)
Tunisie (1er groupe B)
Dans le chapeau 2 :
Cameroun (1er groupe D)
Mali (1er groupe E)
Egypte (1er groupe F)
Ghana (1er groupe G)
RD Congo (1er groupe J)
Les tirages au sort des matchs de barrage auront lieu le 18 décembre prochain.
sene.news/CC
Le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, était présent ce mercredi 17 novembre à l'ouverture du forum sur la diaspora. Organisé par le Vice-ministre des affaires étrangères en charge des Congolais de l’étranger, en collaboration avec la cellule présidentielle de lutte contre la pauvreté et l'organisation internationale de migration (OIM), il a pour thème : " Diaspora, acteur du développement et de la lutte contre la pauvreté ".
A en croire Félix Tshisekedi, ce forum se veut de déterminer les meilleures actions pour faciliter et inciter l’implication des Congolais vivant à l’étranger dans l’effort de développement de la RDC.
" Conscient du rôle primordial que joue notre diaspora, en effet, nos compatriotes à l'étranger disposent d'expériences diverses, nous connaissons leur patriotisme et attendons les associer plus fortement à notre vision du Congo ", a notamment déclaré le président Félix Tshisekedi.
Le conseiller spécial du chef de l'Etat en matière de lutte contre la pauvreté, Judée Badibanga estime, pour sa part, que les attentes des résolutions de ce forum sont " énormes " en vue d'une meilleure collaboration entre les Congolais vivant à l'étranger et ceux d'ici.
" Il s'agit ici d'une démarche de conjonction des intelligences et de mutualisation des efforts collectifs de tous les fils et filles du Congo, de l'intérieur tout comme de la diaspora avec l'accompagnement du gouvernement, des partenaires techniques et financiers, des amis de la RDC et des hommes de bonne volonté. Nos attentes sont énormes mais réalistes. Elles se basent sur le formidable potentiel dont la diaspora dispose. Lequel potentiel ne demande qu'à éclore, pourvu que le pays lui en facilite la tâche. Ce forum se veut un creuset de la discussion ouverte entre compatriotes. Du choc des idées, je dirais du choc de nos expériences et responsabilités respectives, devrait jaillir les lumières fondatrices d'un progrès inclusif qui ne laisse les talents de personne de côté ", a déclaré Judée Badibanga.
Ce forum se clôture ce jeudi. Plusieurs personnalités ont pris part à son ouverture. C’est le cas notamment du président du Conseil supérieur de la magistrature, Dieudonné Kaluba, du Premier ministre Sama Lukonde, du président du Sénat, Modeste Bahati ou encore de quelques membres du gouvernement.
A titre de rappel, selon les statistiques, la diaspora congolaise a transféré, rien que pour l'année 2020, 1,2 milliards ayant pour l'essentiel servi aux besoins de scolarité et de santé dans leurs familles respectives.
Ivan Kasongo