Arrivée à Kinshasa jeudi 4 novembre par l’aéroport international de N’Djili en provenance de Glasgow, le chef de l'Etat a été accueilli au pied d’avion par le premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, le président de l'Assemblée nationale Christophe Mboso, le président du Sénat Bahati Lukwebo ainsi que les députés nationaux et les sénateurs, les membres du gouvernement et les responsables de sécurité, mobilisés dès la matinée.
Le Président de la République avec une foule immense venu l'accueillir a engagé une courte procession à pied de l’aéroport sur le boulevard Lumumba.
Après près de deux semaines passées à l'étranger où il a récolté un succès diplomatique indéniable, Mr Tshisekedi revient à Kinshasa.
A Jérusalem, sa première étape à l'étranger, le chef de l'Etat congolais a considéré les performances d'Israël en matière d'infrastructure, de sécurité, de l'environnement, de l'agriculture et du numérique comme un "modèle". A cet égard, les deux états vont renforcer, sans nul doute, leur partenariat dans ces domaines. Ensuite le président Congolais s'est rendu en Italie où il a participé au sommet de G20 qui a abouti à l'accord historique sur une réforme de la taxation internationale ambitionnant de mettre fin aux paradis fiscaux avec l'instauration d'un impôt mondial minimal de 15 % sur les bénéfices des multinationales. Enfin Fatshi s'est rendu à Glasgow au COP26, le rdv sur l'enjeu climatique, où il a signé au nom de la de la RDC avec l'initiative des forets d'Afrique centrale (CAFI) un accord de financement de 500 millions de $ au profit des forêts de notre pays.
Une mobilisation des Kinois depuis 6 heures du matin à l'aéroport international de Ndjili et tout au long du parcours qu'à emprunté le fils du sphinx jusqu'à sa résidence, s'est faite à l'appel des partis membres de l'Union sacrée. L'avion présidentiel a atterri à 15 heures. Cette arrivée tardive n'a pas désarmé cette foule immense. C'est au cri de "Fatshi béton" qu'elle a accueilli le n° 1 Congolais. Tout au long du cortège présidentiel la foule arborait des effigies du président de la République et des drapeaux des partis politiques membres de l’Union sacrée dont évidemment ceux de l'UDPS. Elle scandait des chants à la gloire de celui que les jeunes de son Parti, l’UDPS, appelle « le meilleur président du monde »
Ali Kalonga
Le Kenya et la RDC ont ouvert mercredi 3 novembre à Kinshasa une série de partage d'expériences dans le cadre de la lutte contre la corruption dans les deux pays.
Durant quatre jours, la Commission d'éthique et de lutte contre la corruption, (EACC)-Kenya va mettre à disposition de l'Agence de prévention et lutte contre la corruption (APLC) ses stratégies en vigueur durant une vingtaine d'années d'exercice depuis sa création.
Le directeur exécutif de EACC, Twalib Mbarak a déclaré que son agence bénéficie d'un budget annuel d'environ 30 millions de dollars et traque tous les actes de fraude et corruption :
« La meilleure solution pour résoudre le problème africain c'est la coopération entre les Etats africains. Nous venons comme un grand frère qui vient apporter son expérience en matière du cadre juridique, des législations spécifiques qui permettent de lutter contre la corruption, qui permettent de prévenir. Nous également en termes de mécanisme de sensibilisation, des lois qui peuvent aider à réduire, le taux ou le niveau de corruption en RDC ».
Pour le coordonnateur de APLC, Thierry Mbulamoko, son institution est engagée à endiguer un "si grand fléau" qui gangrène la société congolaise.
Pour cela, il doit faire à des défis qui nécessitent un accompagnement substantiel en dépit des dispositions juridiques existantes :
« Nous voulons échanger, voir dans quelle mesure apprendre. Or les défis sont énormes. La RDC ne dispose pas encore à ce jour d'une législation anti-corruption. Certes il y a quelques articles qui parlent de la corruption et de quelques faits assimilés. Nous ne sommes pas encore totalement en phase avec les standards internationaux. Donc la réflexion s'impose ».
Ce partage d'expériences prévoit, par ailleurs, des séances de travail avec le ministère des Finances, la BCC, le ministère de Justice ainsi que la DGM.
radiookapi.net/CC
Le ministre des Transports Chérubin Okende a sollicité auprès du président de l’Assemblée nationale le vote en urgence de la proposition de loi sur « l’aviation civile » afin de faire sortir la RDC de la « liste noire » de l’Union européenne (UE).
A en croire M. Okende, son ministère doit relever le défi d’application des normes internationales en ce qui concerne l’aviation civile dans le pays qui est en grand retard.
« Le Congo est sur une liste noire de l’Union européenne qui ne nous permet pas d’exploiter certains droits de trafic que nous disposons pourtant. Et le premier défi à relever, c’est par rapport à la législation. Il y a une loi sur l’aviation civile qui subit aujourd’hui la proposition d’amendement pour être au diapason des normes internationales. Et j’ai eu l’honneur de découvrir que c’est l’honorable André-Claudel Lubaya qui est auteur de cette proposition de loi. Tout comme j’ai aussi le bonheur de découvrir que pendant la présente session, cette loi est inscrite au calendrier. Voilà pourquoi je suis venu demander à l’honorable président de nous aider à faire diligence pour que cette loi soit examinée pendant cette session », a déclaré Chérubin Okende Senga.
Le ministre a aussi voulu le même mercredi 03 novembre, requérir les avis et l’adhésion de la représentation nationale dans l’élaboration du plan stratégique national de désenclavement du territoire national :
« Je suis en train de finaliser mon plan stratégique pour le désenclavement de notre pays. Aujourd’hui, les 2345 400 km2 ne sont pas totalement interconnectés pour charrier les personnes et les biens. Ce plan stratégique, je ne peux le réussir qu’en étant en communion avec les élus du peuple. Avant de finaliser ce plan stratégique, je suis venu me ressourcer auprès du président et lui demander l’opportunité, pour que le moment venu, je puisse échanger avec les honorables députés », a ajouté Chérubin Okende.
Le président de la société civile de Goma, Marion Ngavho, salue « l’amélioration progressive » de la situation sécuritaire dans cette ville du Nord-Kivu depuis le mois de juillet 2021. Il a fait cette évaluation mardi 2 novembre, au lendemain de la onzième prorogation par l’Assemble nationale de l’état de siège décrétée au Nord-Kivu et en Ituri.
Dans une déclaration rendu publique, cette structure explique cette embellie est due notamment aux bouclages et perquisitions opérées dans les quartiers et camps militaire et policier.
Marion Ngavho parle aussi de la mesure interdisant la circulation des motos pendant la nuit et bien d’autres aspects positifs.
Toutefois, la société civile note la persistance de plusieurs incidents sécuritaires, en dépit de l’instauration de l’état de siège. Elle pense à cet effet que le résultat n’est pas encore satisfaisant.
Marion Ngavho souhaite la réévaluation de l’état de siège en faisant une série de recommandations aux autorités :
« Nous pensons que nous devrions nous arrêter et voir ce qui marche et ce qui ne marche pas. Nous demandons aux autorités d’intensifier les opérations de traques des bandits armés, de voir la situation des frontières avec le Rwanda et l’Ouganda qui sont poreuses et qui facilitent la circulation d’armes. »
Le président de la société civile de Goma demande aussi d’appliquer une justice juste et de penser à la réinsertion de toutes les personnes démobilisées.
Des hommes armés ont fait une incursion dans la nuit de mardi à mercredi dans la ville de Bukavu, dans l'est de la RD Congo, où des tirs d'armes légères et lourdes ont été entendus jusqu'au matin, a-t-on appris de sources concordantes.
Selon le commandant de la région militaire, ils voulaient libérer des membres de leur groupe arrêtés il y a quelques jours par la police.
Divers groupes armés sévissent depuis plus de 25 ans dans la province du Sud-Kivu, frontalière du Rwanda et du Burundi, mais son chef-lieu Bukavu n'avait pas connu une telle attaque en pleine ville depuis des années.
Les habitants sont restés pour la plupart calfeutrés chez eux mercredi matin, après avoir été tenus éveillés par des tirs dans plusieurs quartiers à partir de 01H40 (00H40 GMT).
Le gouverneur du Sud-Kivu, Theo Ngwabidje Kasi, a assuré en fin de nuit que la situation était "totalement sous contrôle", alors que des détonations étaient encore entendues à la périphérie sud de la ville.
Le calme semblait revenu en milieu de matinée.
Le général Bob Kilubi Ngoy, commandant de la 33e région militaire, a attribué ces troubles à des hommes d'un groupe rebelle, inconnu à ce jour, dénommé "CPC64".
"Ils sont arrivés vers 01H40" (00H40 GMT) dans le quartier industriel, "ils tiraient et chantaient pour dire qu'ils voulaient libérer le pays (...)", a-t-il indiqué.
Selon lui, ils ont tenté d'attaquer un camp militaire pour y dérober des munitions mais ont été repoussés. Ils ont aussi tenté de se rendre au centre-ville mais ont également été bloqués.
"Ils voulaient à tout prix libérer ceux des leurs qui ont été arrêtés par la police", a déclaré le général Kilubi en fin de nuit. Ces hommes arrêtés il y a quelques jours sont détenus au commissariat central de la ville.
"Il faisait nuit, nous avons préféré les contenir pour éviter trop de casse", a-t-il ajouté, expliquant que le projet de l'armée était de "les prendre en tenaille" à la levée du jour.
Aucun bilan de ces troubles n'était disponible en milieu de matinée.
"Nous demandons à la population de continuer à dénoncer tout cas suspect aux services de sécurité car ces gens peuvent être encore dans nos murs", a de son côté demandé tôt mercredi matin le "bureau urbain de la société civile" de Bukavu dans un communiqué signé de son président Jackson Kalimba.
"Le bureau urbain suggère aux autorités de transférer d'urgence dans d'autres provinces tous les criminels qui sont dans la prison centrale de Bukavu", a-t-il également demandé.
AFP avec ACTUALITE.CD/CC
Félix Tshisekedi est arrivé dimanche à Glasgow, en Écosse (Royaume-Uni) pour participer à la 26ème Conférence des Nations-Unies pour le Climat (COP26) qui se tient du 31 octobre au 12 novembre 2021.
D’après la dépêche de la presse présidentielle parvenue à POLITICO.CD ce lundi 01 novembre 2021, le Chef de l’État va défendre la position de la RDC, pays solution à la crise climatique grâce à son patrimoine forestier, son potentiel hydroélectrique et solaire.
La COP26 doit marquer une accélération de la lutte contre le réchauffement climatique, selon la même source.
Selon les experts, la République Démocratique du Congo est un élément clé de la solution climatique mondiale car elle contient plus de 60 % du bassin du Congo, la deuxième plus grande forêt tropicale humide du monde – un puits de carbone net (4 % des émissions mondiales de carbone). Plus de 42% de son territoire sont couverts par des forêts primaires, abritant plus de 400 espèces de mammifères, plus de 1.000 espèces d’oiseaux, plus de 400 espèces de poissons et plus de 10.000 espèces de plantes. Au cours des deux prochaines semaines, les yeux du monde entier seront tournés vers la RDC.
Toujours à COP26, Félix Tshisekedi devra aussi clôturer les discussions pour la signature de la 2ème phase du partenariat RDC-CAFI d’une enveloppe de 1 milliard de dollars américains pour la période 2021-2031.
Dominique Malala
Les cinq boxeurs congolais engagés aux championnats du monde de boxe, qui se déroulent depuis lundi 25 octobre à Belgrade (Serbie), sont tous éliminés.
Le dernier boxeur en lice, Nathan Lunata Nkosi "Voda" est tombé ce lundi 1er novembre, en 8e de finale face au Mexicain Vega Barreras.
A l'issue ce combat, le Congolais a reconnu la force de son adversaire et promet de revenir plus fort aux prochaines échéances, notamment en mars 2022 avec les éliminatoires des JO Paris 2024:
“Nous sommes tous des meilleurs ici (Serbie) dans cette compétition. Celui qui a gagné, c'est celui à qui on a attribué la victoire. On ne peut rien. Nous allons corriger avec nos coachs pour essayer de faire autrement aux prochaines échéances".
Les cinq boxeurs congolais qui ont pris part à ces championnats du monde :
1. Djo Kayala Engulu (67 Kg)
2. Fretas Pembele Nzola (60 kg)
3. Christopher Luteke (86 Kg)
4. Nathan Lunata Nkosi "Voda" (57 kg)
5. Jerry Kabangu Katamba (54 Kg).
radiookapi.net/CC
Maniema : Le gouverneur annonce une marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI le 06 novembre
Le gouverneur ad intérim du Maniema, Afani Idrissa Mangala a annoncé une mobilisation de la population le 06 novembre 2021 pour une marche de soutien à la nouvelle équipe de la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI) dirigée par Dénis Kadima.
Il l’a dit devant les militants des partis politiques membres de l’Union Sacrée le vendredi à son retour à Kindu en provenance de Kinshasa.
« Le 06 novembre de cette année, nous allons organiser une très grande marche de soutien à la nouvelle équipe de la CENI de nous amener aux élections et soutenir le président qui l’a investi » a dit le gouverneur ai du Maniema.
Selon lui, le président de la République n’envisage le report des élections et le parti au pouvoir souhaite les gagner à tous les niveaux.
Pour rappel, les plateformes de l’opposition regroupées autour de LAMUKA de Martin Faluyu, du Front Commun pour le Congo de Joseph Kabila, d’Ensemble de Moïse Katumbi ainsi que des associations affiliées aux confessions religieuses avaient également annoncé une marche le 06 novembre pour s’opposer à la mise en place de la nouvelle équipe de la CENI par l’ordonnance du Chef de l’Etat.
Morisho Tambwe, à Kindu