La BCC -Banque Centrale du Congo- recrute des consultants individuels chargés de mener l'expertise de ses immeubles et terrains à Kinshasa, dans les Entités provinciales et à Bruxelles.

Dans un avis à manifestation d'intérêt daté du 12 avril courant et signé par la Gouvernaneure Malangu Kabedi Mbuyi, la BCC invite les consultants individuels éligibles à manifester leurs intérêts à fournir les services décrits dans ledit document. Aussi, le même document énumère les exigences en matière de qualification, et indique l'adresse à laquelle les consultants intéressés doivent soumettre leurs manifestations d'intérêt écrites en langue française, au plus tard le 30 avril 2024.

Ci-dessous, lire in extenso l'avis à manifestatio d'intérêt n°004/BCC/CGPMP/MPI/DCB/2024.

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La dette publique de la RDC a dépassé le cap de 10 milliards USD en cinq ans, ont révélé dimanche 7 avril des sources à la Direction générale de la dette publique (DGDP). Pourtant, cette dette publique était réduite en 2010 de 14 à 3 milliards de dollars et maintenue à 3 milliards jusqu’en 2019.

La dette publique a connu une augmentation de 7 milliards entre 2019 et 2024. De ce fait, d’après les prévisions de la DGDP, d’ici les cinq prochaines années, la dette publique de la RDC risque de dépasser les 15 milliards de dollars américains.

La dette publique a commencé à galoper à partir de 2019. Elle est passé de 3 à 10 milliards de dollars, entre 2019 et 2024, affirment des sources à la Direction générale de la dette publique.

D’après les bulletins statistiques de la dette publique paru en mars 2023, le stock de la dette, arrêté au 31 décembre 2022, était évalué à plus de 9 milliards de dollars, soit respectivement 41% de dette intérieure et 59% de dette extérieure.

Cette importante hausse de la dette est due aux dépenses de l’administration publique centrale, supérieures aux recettes publiques observées depuis 2019.

La dette extérieure est contractée directement par l’administration centrale au près notamment de la Banque mondiale, du Fonds monétaire international (FMI) et de la Banque africaine de développement (BAD).

Estimée à près de 6 milliards de dollars, cet argent a couvert entre autres les dépenses publiques liées au financement de la gratuité de l'enseignement primaire.

La dette publique intérieure, quant à elle, s’élève à plus de 4 milliards de dollars. Une partie a servi aux dépenses publiques entrainées par les bons de trésor émis par le trésor public à la Banque centrale.

Le reste n’est constitué uniquement que d’arriérés budgétaires de plus d’un an de l’administration centrale. 

La dette de la RDC avait été allégée, passant de 13,704 à 2,931 milliards de dollars, à la suite de l’atteinte par ce pays du point d’achèvement de l’initiative PPTE (Pays pauvres très endettés), le 1er juillet 2010.

radiookapi.net/CC



L'Inspection générale des finances de la République Démocratique du Congo (RDC) a exprimé sa grande satisfaction suite à l'issue positive des négociations entre la RDC et le Groupement d’entreprises chinoises (GEC), qualifiant l'avenant signé de réparateur des inégalités précédemment décriées. L'accord prévoit notamment l'octroi de 7 milliards de USD pour la construction de 6.000 km de routes nationales, dont 3.000 km doivent être réalisés dans les cinq prochaines années.

Cet aboutissement, salué par l'Inspection générale des finances, a été rendu possible grâce à l'implication personnelle du chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, dont l'engagement, dit-elle, a été crucial dans le dénouement de ce dossier avantageux pour toutes les parties concernées.

Le gouvernement congolais et le GEC ont signé jeudi 14 mars 2024 l'avenant N°5 à la convention de collaboration, marquant une étape clé dans le développement conjoint d'un projet minier et d'infrastructures en RDC. Ce nouvel accord, qui reflète l'esprit de la déclaration conjointe entre la RDC et la République populaire de Chine, vise un investissement significatif de sept milliards USD principalement alloué à la construction de routes d’intérêt national et au renforcement de la gestion conjointe de plusieurs projets liés au projet SICOMINES.

L'Ambassade de Chine en RDC s'est félicitée de cette signature, soulignant le caractère "juste, équitable et mutuellement bénéfique" de l'accord, qui répond aux intérêts fondamentaux du GEC tout en offrant à la RDC de plus amples bénéfices de cette coopération. L'ambassadeur chinois en RDC, Zhao Bin, a mis en lumière le résultat des négociations comme un exemple de succès obtenu par le dialogue amical et les efforts inlassables des deux parties, dans le respect du consensus important établi entre les présidents Xi Jinping et Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de leur rencontre en mai dernier en Chine.

actualite.cd/CC



Les entreprises intéressées par l’exploitation d’onze blocs pétroliers du Graben Tanganyika, dans le sud-est de la RD Congo ont jusqu’aux mois de juillet pour déposer leurs dossiers des candidatures.

Selon un communiqué officiel du ministère des Hydrocarbures, Didier Budimbu a décidé de prolonger la date de dépôt des candidatures pour 11 blocs pétroliers du Graben Tanganyika.

« Le ministre des Hydrocarbures porte à la connaissance du Public que, subsidiairement à l’Avis à Manifestation d’intérêt n°003/AMI/GT/COM-ADHOC/MIN-HYDRO/2022 du 28 juillet 2022, les dates limites de dépôt des candidatures sont reportées », a-t-on lu dans ce communiqué.

Le bassin pétrolier du Tanganyika constitué des blocs pétroliers d’Uvira, de Baraka, de Kibanga-Kisoshi, de Kakelwa-Kabobo, de Kabimba, de Mulula-Lubanga, Kalemie, de Kibi-Fatuma, de Mpala, de Moba et de Kituku-Moliro, est l’un des trois bassins sédimentaires de la RDC pour lesquels le Président Félix Tshisekedi avait lancé, le 28 juillet 2022, 30 appels d’offres dont 27 pour des blocs pétroliers et 3 pour des blocs gaziers du lac Kivu.

« Les réserves pétrolières de la RDC pour ses trois bassins – côtier, Cuvette centrale et Rift est-africain – sont estimées autour de 22 milliards de barils de pétrole et 66 milliards de mètres cubes de gaz méthane, capables de placer la RDC au premier plan des grands producteurs de pétrole et de gaz », a estimé le ministère des Hydrocarbures.

Voici la liste et la localisation de ces 11 blocs du Graben Tanganyika :

1- Bloc Kibanga Kisoshi situé dans le territoire de Fizi dans la province du Sud-Kivu;

2- Bloc Kalemie situé dans le territoire de Kalemie dans la province du Tanganyika;
3- Kituku Moliro situé au sud du territoire de Moba en province du Tanganyika;

4- Bloc Mulula Lubanga situé dans le territoire de Kalemie, province du Tanganyika;

5- Bloc Uvira situé dans les territoires d’Uvira et Fizi, dans la province du Sud-Kivu;

6- Bloc Baraka situé dans le territoire de Fizi en province du Sud-Kivu;

7- Bloc Kakelwa-Kabobo, situé entre les territoires de Fizi et de Kalemie dans la province du Tanganyika ;

8- Bloc Kabimba, situé dans le terme Kalemie en province du Tanganyika ;

9 – Bloc Kibi – Fatuma, situé entre les territoires de Moba et Kalemie dans la province du Tanganyika ;

10- Bloc Mpaka situé dans le territoire de Moba dans la province du Tanganyika;

11- Bloc Moba situé dans le territoire de Moba dans la province du Tanganyika.

Silas MUNGINDA



Le chef de l’État Félix Tshisekedi a présidé ce  Jeudi 14 mars 2024 à Kinshasa,la cérémonie de signature du contrat minier revisité avec le Groupement des entreprises chinoises (GEC). 

Il s'agit du 5è avenant de la convention de collaboration conclue en avril 2008.

Lequel avenant permet à la RDC de disposer de 7 milliards USD pour construire 6.000 km  de routes dans 15 ans en RDC en raison de 400 km par an.

Les travaux de construction seront lancés dans un mois à Kinshasa dans le Grand Équateur, au Kasaï-Oriental, au Haut- Lomami et au Lualaba.

Il est prévu la construction en 2023- 2024 d’une première route reliant
Mbudi,UPN,Kimwenza, N'djili-Brasserie, l'avenue Ndjoko à l'aéroport de N'djili. La deuxième route   partira de la  Gombe le long du fleuve à l'aéroport de N'djili.

 La troisième reliera Mbuji-Mayi,Muene-Ditu, Kaniama,Kalemie, Luena à Nguba.

La quatrième  partira de Mbuji-Mayi,Kabinda, Kindu,Bukavu,Goma et la  cinquième  Akula au grand-equateur.

Il sied de rappeler qu en février 2023,un rapport publié par l’IGF mettait en évidence d’Importants décaissements effectués en faveur des entreprises chinoises établies en RDC, mais de très faibles investissements en infrastructures au profit du pays.L’Inspection générale des finances avait ainsi relevé plusieurs cas de déséquilibre dans cet accord qualifié de « contrat du siècle ».

Elle notait une "modicité des investissements des infrastructures " et c’est ce qui a amené à la révision dudit contrat.

Alexis Gisaro, ministre d'État, ministre des Infrastructures et Travaux publics a fait savoir que  cet avenant consacrait  aussi la participation de la RDC dans le capital de SICOHYDRO de Busanga à hauteur de 40% et GEC à hauteur de 60%.

La RDC avait négocié, il y a 16 ans, un contrat avec le GEC prévoyant l'octroi de gisements de cobalt et de cuivre en échange de la construction des infrastructures. En 2023, le  chef de l'État Félix Tshisekedi estimant qu'il ne profitait pas aux intérêts congolais  avait demandé sa révisitation.

Junior Ika



Le directeur général de l'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), Miguel Kashal Katemb, prend part aux activités du forum minier international PDAC dans la ville de Toronto au Canada. Le DG de l'ARSP interviendra ce mardi 05 mars au cours d'un déjeuner d'affaires organisé par Mines Africa, qui est la chambre des mines Canada-Afrique, sur la législation de la sous-traitance pour le secteur privé congolais.

PDAC 2024 est un forum minier qui réunit chaque année plus de 25 000 participants, parmi lesquels on trouve les responsables des sociétés principales, les grands groupes multinationaux, les investisseurs en provenance de 125 pays du monde.

Ivan Kasongo



L'autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP) et l'entreprise Kibali Gold pour le Groupe Barrick ont signé un acte transactionnel qui met un terme aux différends nés des conclusions de la mission de l'ARSP sur le respect de la réglementation de la loi sur la sous-traitance. La société kibali Gold à été répertorié comme l'une des entreprises minières qui ont violée la législation en matière de sous-traitance dans la province de Haut-Uele.

" Tout ce qui a été dit qui n'était pas correct ou réglementaire par rapport à ce travail et dont la recommandation de l'ARSP était la cessation de ce contrat, cela a été certainement fait. C'est à nous d'accepter ces erreurs de les corriger et de l'accompagner, le combat du DG Miguel Kashal c'est un combat noble, nous devons l'accompagner car il s'inscrit dans la vision du Chef de l'État " a reconnu Cyril Mutombo Directeur Général de Kibali Gold Mine. 

Le DG de l’ARSP Miguel kashal s'est félicité d'avoir ce combat noble avec l'appui du Chef de l'État afin d'obtenir gain de cause.

"Je vais tout d'abord féliciter le président de la République avec nos hommages les plus déférents pour son implication personnelle dans le développement de la classe moyenne dont il est lui-même le mentor.Nous avons signé cet acte transactionnel qui stipule que tous les 394 marchés restent obligatoirement en RDC et nous demandons à notre population de faire confiance au Chef de l'État, c'est comme ça que je dis que nous faisons un travail de fond, les entrepreneurs qui seront recommandés doivent être des entrepreneurs qui doivent bien prester et ça passera par les appels d'offres, et les appels d'offres c'est pas l'ARSP qui va publier, c'est kibali qui les lancera et sur le site de l'ARSP et nous ensemble avec la fédération des entreprises du Congo nous allons aider aussi la société kibali à faire une sélection", dit Miguel KASHAL. 

Ce protocole signé ouvre donc la voie des opportunités des marchés aux entrepreneurs locaux, lesquels marchés qui étaient jadis détenus principalement par la société tcff et une dizaine d'autres. 

Ivan Kasongo



Le professeur Noel Tshiani constate que les frais des opérations bancaires sont très élevés en RDC. Dans une interview, mercredi 21 février à Radio Okapi, cet économiste et ancien banquier international en a appellé à une plus grande fermeté de l’autorité monétaire qu’est la Banque centrale du Congo, qui, selon lui, doit jouer son rôle de gendarme pour réguler et corriger au moment opportun les activités des banques commerciales établies en RDC.

Noel Tshiani a dénoncé le coût très élevé des frais, charges et commissions des banques prélevés sur les comptes des clients lors des opérations diverses :

« Quand un client fait un dépôt dans son compte épargne à Kinshasa, s’il veut transférer cet argent dans une autre banque dans la même ville à Kinshasa, ce transfert lui coûtera 1% du montant transféré. Si par exemple le transfert dépôt est d’un million USD, les frais de transfert reviennent à 10 000 USD alors que les frais de ce transfert reviennent à 20 USD dans d’autres pays ».

Certains analystes imputent ces frais exorbitants à l’environnement des affaires assez imprévisible en RDC.

Un argumentaire qui ne tient pas la route selon le professeur Tshiani :

« Quand j’ai regardé un relevé qui m’a été remis par une banque où je ne fais que retirer 3 600 USD cash. Et que les frais assortis arrivaient à 50 USD. J’ai demandé au banquier de m’expliquer pourquoi il y avait donc cette charge-là. On m’a dit que dans les 50 USD les taxes reviennent à 6 USD. Et le reste a été divisé en deux catégories : les commissions et les frais qui reviennent donc à la banque ».

C’est pourquoi Noel Tshiani appelle à une plus grande vigilance de la Banque centrale du Congo qui, selon lui, est silencieuse sur cette question.

radiookapi.net/CC

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