En RDC, la Banque Centrale du Congo (BCC) a annoncé mardi une série de mesures visant à renforcer l'utilisation du franc congolais (CDF) et à réduire la dollarisation de l'économie. Ces décisions, qui obligent notamment les établissements de crédit et les sociétés financières à configurer leurs Terminaux de Paiement Électroniques (TPE) pour n'accepter que la monnaie nationale, marquent une étape cruciale dans la politique monétaire du pays.

L'objectif principal de cette initiative est d'augmenter la demande pour le franc congolais et de réduire la dépendance au dollar américain. En effet, la dollarisation excessive de l'économie congolaise a contribué à l'effondrement de la monnaie nationale, exacerbant l'instabilité économique et financière du pays. Actuellement, seulement 13% des TPE en service sur l'ensemble du territoire national sont configurés pour accepter le franc congolais, favorisant ainsi l'usage des devises étrangères.

La mesure de reconfiguration des TPE s'ajoute à d'autres initiatives prises par la BCC pour renforcer l'utilisation du franc congolais. Parmi celles-ci, on note l'obligation de fixer et d'afficher les prix en monnaie nationale et la décision de payer tous les impôts, taxes, redevances et droits dus à l'État exclusivement en franc congolais. La BCC prévoit également de mettre en place un système de "switch monétique" pour assurer l'intégration de toutes les cartes bancaires et faciliter les transactions, quel que soit l'émetteur de la carte. Cette politique vise à rendre les transactions en dollar plus coûteuses que celles en franc congolais, incitant ainsi les usagers à privilégier la monnaie nationale.

Ces mesures sont également destinées à améliorer le niveau d'inclusion financière en RDC, qui reste relativement faible. En 2022, le taux d'inclusion financière s'établissait à 38,5%, contre une moyenne de 55% en Afrique subsaharienne. La BCC s'est fixée un objectif ambitieux d'atteindre un taux d'inclusion financière de 65% d'ici 2028. Pour atteindre cet objectif, plusieurs actions sont prévues dans le plan 2023-2028. Parmi celles-ci, la BCC prévoit de fixer par décret l'obligation de payer les salaires de tous les secteurs par voie bancaire, d'assurer l'interopérabilité de tous les émetteurs de monnaie électronique, et de mettre en place une plate-forme électronique pour les paiements des consommations d'eau et d'électricité.

De plus, la BCC prévoit d'homologuer le franc congolais auprès des fabricants de distributeurs automatiques de billets (GAB) pour faciliter les dépôts en monnaie nationale, de créer des bureaux de crédit et de mettre en place un identifiant financier unique. Une banque spécialisée dans les crédits à moyen et long termes sera créée, et la Caisse de Dépôts et Consignations du Congo (CADECO) sera restructurée. Enfin, l'éducation financière sera intégrée dans le programme scolaire pour promouvoir une culture économique saine dès le plus jeune âge.

Les experts s'accordent à dire que les mesures prises par la BCC sont bénéfiques car elles ne sont pas autoritaires mais incitatives. Cependant, ces initiatives doivent être accompagnées par des politiques visant à garantir la stabilité du franc congolais. La réduction de la dollarisation et l'amélioration de l'inclusion financière nécessitent un engagement à long terme et une coordination efficace entre les différents acteurs économiques et financiers du pays.

En renforçant l'utilisation du franc congolais et en améliorant l'inclusion financière, la BCC espère non seulement stabiliser l'économie congolaise mais aussi restaurer la confiance de la population dans la monnaie nationale. Ces efforts sont essentiels pour promouvoir un développement durable et équitable en RDC, et pour assurer une meilleure gestion des ressources économiques du pays.

actualite.cd/CC

 
 


La Banque centrale du Congo a renforcé son dispositif d’encadrement du secteur de paiements. Dans le cadre de l’application des mesures d’accompagnement du franc congolais arrêtées, en juillet 2023, par le gouvernement pour inciter la population à utiliser davantage la monnaie locale, la BCC a enjoint les établissements de crédits et sociétés financières de paramétrer leurs Terminaux de paiements électroniques « uniquement » en franc congolais au plus tard le 31 juillet prochain. 

Via un communiqué, cette institution financière a expliqué que cette décision vise à pousser la population congolaise à utiliser plus le franc congolais plutôt que le dollar américain. La décision de la BCC, qui a suscité des critiques tant négatives que positives dans le chef des congolais, est jugée « simple et logique » par Al Kitenge. 

Joint par la Rédaction de 7SUR7.CD, ce jeudi, cet analyste économique affirme que ce n’est pas correct que 97% des TPE soient configurés en dollar américain au Congo-Kinshasa. À l’en croire, la réalité est que, par sa décision, la BCC est en train de pousser la population à utiliser les paiements électroniques et les paiements électroniques libellés en franc congolais. 

« C'est très simple. Je ne comprends pas pourquoi les s'emballent. Le plus théorique, ce que quand vous arrivez à la caisse, vous payez soit en cash, soit par carte. Et quand vous payez en cash, vous pouvez payer en franc congolais comme vous pouvez payer en dollar. Maintenant, lorsque vous payez par carte, 97% de nos Terminaux sont exclusivement en dollar. Ça ne fait pas correct. Donc, la Banque centrale dit : pour le paiement aux Terminaux, nous allons pousser et les banques et les commerçants à accepter le franc congolais. La réalité, ce que la Banque est en train de pousser les gens à utiliser les paiements électroniques et les paiements électroniques libellés en franc congolais. C'est quelque chose de simple et de logique. C'est de nature à pousser les congolais à utiliser le franc congolais, leur monnaie, et à diminuer la pression sur le dollar pour des besoins internes », a-t-il déclaré.

Pour Al Kitenge, il n’y a aucune raison que le pays ait besoin du dollar américain pour des besoins internes. Ce stratège exhorte, par ailleurs, les congolais à poser des actions qui sont de nature à transformer l’économie nationale.

« Il n'y a aucune raison que nous ayons besoin du dollar en interne, sauf pour des raisons de portabilité, ce qui est complètement annulé par rapport au fait que lorsque c'est la monnaie électronique, il n'y a pas de différence entre le dollar et le franc congolais. Et donc, c'est une opération plutôt logique et normale. Les gens devront pouvoir s'y habituer et il est important que nous apprenions à faire des choses qui sont de nature à transformer notre économie », a-t-il souligné. 

Mesure suffisante pour dédollariser l’économie ?

D’après cet analyste économique, la mesure prise par la BCC n’est pas suffisante pour dédollariser l’économie de la RD-Congo. Il estime qu’il faut un paquet de mesures dans les secteurs financier et économique. Il appelle également à produire localement pour que la population soit à mesure d’utiliser le franc congolais pour des biens produits avec la monnaie locale. 

« Maintenant, est-ce que cette mesure seule est suffisante ? La réponse est non ! Il y a tout un paquet de mesures qui doivent être prises : les unes dans le secteur financier et donc monétaire, et les autres dans le secteur économique. Il faut que nous apprenions à produire localement pour que nous soyons à mesure de naturellement utiliser le franc congolais pour acheter des produits que nous allons produire avec le franc congolais. Parce qu'aujourd'hui, la dominance que nous avons par rapport au dollar américain, c'est le simple fait que nous importons tout et rien », a-t-il soutenu. 

La décision de la BCC concerne les TPE (Terminaux de paiement électroniques) qui sont utilisés principalement dans les commerces pour accepter les paiements par carte bancaire. Elle ne concerne pas les ATM (Automated Teller Machines), appelés aussi distributeurs automatiques des billets, qui permettent aux clients d’effectuer, de manière autonome, des opérations bancaires (retrait, dépôt, etc.). 

Prince MAYIRO



Les prix des produits de première nécessité continuent, depuis quelques mois, de grimper sur différents marchés de Kinshasa à la suite de la dépréciation de la monnaie nationale, le franc congolais, face à la devise américaine, le dollars.

Ce constat a été fait jeudi 30 mai, par des reporters de Radio Okapi, qui ont sillonné  plusieurs marchés et autres lieux de vente de la capitale congolaise.

Un sac de braise, par exemple, se  vend actuellement à 70 000 francs congolais (environ 25 USD) , alors qu’il y a quelque temps, il se négociait entre 35 voire 40 000 FC ( environ 15 USD ).

Cette flambée de prix  met plusieurs ménages en difficulté, car ils ont du mal à nouer les deux bouts du mois.

« Le cout de la vie est de plus en plus élevé », se plaignent plusieurs  femmes kinoises,  qui dénoncent le fait que le dollars américain, cette  devise étrangère puisse être apprécié au détriment du franc congolais dans presque tous les domaines de la vie économique en RDC.

Mêmes les vendeuses de légumes  disent avoir revu le prix de leurs produits  à la suite de la dépréciation de la monnaie nationale.

Cette situation n’épargne personne. Même les femmes qui font de petits commerces, disent ne plus s’en sortir, comme c’était le cas il y a quelques mois, et dénoncent elles aussi, cette instabilité et l’inflation qui les appauvrissent davantage.

« La hausse du dollar américain nous cause énormément de problèmes, l’État doit trouver une solution pour qu’on  retrouve l’équilibre économique », a laissé entendre une ménagère.

Les  fonctionnaires de l’État sont eux aussi touchés par cette situation.  

Patrick, ce tenancier de bureau de change  les reçoit souvent pour diverses opérations.

« On reçoit des plaintes des fonctionnaires de l’État qui viennent s’approvisionner pour payer les frais scolaires de leurs enfants et d’autres pour payer le loyer exigé en dollars. Ils se plaignent du fait qu’ils ont toujours acheté le dollar à un certain taux  et aujourd’hui ils l’achètent à un autre taux plus enlevé », a témoigne ce changeur de monnaie.

Pour plusieurs Congolais, l’amélioration de la situation socio-économique reste parmi les priorités du Gouvernement Suminwa qui a été publié mercredi 29 mai.

radiookapi.net/CC



Le Programme d'appui au développement rural inclusif et résilient (PADRIR) soutient 18 stations d'alevinage dans la ville de Kindu et les territoires de Kailo et Pangi, dans la province du Maniema. L’alevinage, qui consiste à repeupler les eaux douces en alevins pour la pêche ou la pisciculture, bénéficie de semences de clarias et de tilapia fournies par PADRIR.

Près de 100 jours après le lancement du projet, PADRIR et le Service national de développement de la pêche et de l'élevage (SENADEPA) ont visité ces stations pour évaluer l’évolution de la production. Le constat sur le terrain est satisfaisant : les clarias et tilapia se développent bien.

Cependant, les bénéficiaires ont exprimé des besoins supplémentaires pour assurer la réussite du projet. Ils ont demandé plus d'assistance, notamment en matériel de travail. Un bénéficiaire a déclaré : « Nous avons reçu les alevins de PADRIR, ce qui est pour nous un cadeau pour installer un projet durable. Pour pérenniser cette initiative, nous avons besoin de matériel et d'un protocole d'accord pour continuer nos activités. »

Paul, un autre bénéficiaire, a mentionné des difficultés pour nourrir les poissons, signalant que le stock d'aliments reçu est insuffisant : « Nous avons des difficultés avec les aliments, c’est insuffisant. » Pour compenser, ces pisciculteurs ajoutent des aliments locaux aux rations des alevins fournies par le projet.

En réponse à ces préoccupations, Modeste Maleshene, conseiller en charge de la programmation, du suivi et de l’évaluation chez PADRIR, a promis de résoudre ces problèmes rapidement. Il a annoncé la construction d'une écloserie à Kindu, qui permettra de produire des alevins et de fabriquer des aliments sur place : « Oui, c’est vrai ils ont raison. Nous prévoyons de construire une écloserie ici à Kindu, ce qui résoudra les problèmes d'accès aux alevins et d'alimentation, car elle sera associée à une provenderie. »

radiookapi.net/CC



Le vice-premier ministre de  l'Économie nationale a signé un arrêté  jeudi 23 mai 2024, revoyant  légèrement  à la baisse le prix du carburant dans la zone ouest de la RDC. 

Selon cet arrêté, un litre d'essence est passé de 3475fc à 3440fc, celui du pétrole de 2900fc à 2875fc, du gazoil de 3465fc à 3435fc et du  fomi de 2085fc à 2021fc. 

Quant au taux de change, il a été maintenu à 2500fc pour 1 dollar américain.

Ce document est consécutif au rapport de la sous-commission chargée de la finalisation des travaux concernant les préoccupations techniques soulevées lors de la réunion spéciale du comité de suivi des prix des produits pétroliers (CSPPP) tenue du 15 au 16 mai 2024.

Notons que la zone ouest comprend les provinces de Kinshasa, du Kongo-central, du Mai-Ndombe, de l'Equateur, de la Mongala, du Nord-Ubangi, du Sud-Ubangi et de la Tshuapa.

Christel Insiwe



Le Procureur général près la Cour des comptes, Salomon Tudieshe, met en garde les ministres sortants du gouvernement Sama Lukonde, contre les détournements des deniers publics, alors que la République s'apprête à avoir une autre équipe gouvernementale.

Alerté par les mauvaises pratiques en de telles périodes, le PG près la Cour des comptes prévient qu'aucun cas de détournement des deniers publics ne sera impuni. 

"Par le passé, qu'est-ce que l'on a observé ? Les membres du gouvernement sortant emportaient les biens publics, qui leur avaient été confiés pour l'exercice de leurs fonctions. Nous rappelons que ceux qui seraient candidats à cette pratique, il faut qu'ils y renoncent, parce qu'ils ne le feront plus sans pourtant être poursuivis. Ils ne pourront plus bénéficier de l'impunité qui a été la leur", a prévenu Salomon Tudieshe. 

Et d'ajouter : "Lorsque les nouveaux ministres prennent possession de leurs cabinets, il y a une pratique, celle, notamment, de refaire ou de réhabiliter le cabinet, même s'il a été refait il y a six mois. Ce qui a derrière cette pratique est que l'on concocte des marchés publics."

Cette mise au point du Procureur général près la Cour des comptes fait suite à l'évaluation du rapport de son travail, deux ans après sa nomination.

Grevisse Tekilazaya 



La Ligue congolaise contre la corruption (LICOCO) dénonce le détournement d’un montant de 10 millions USD alloués par PERENCO, société qui exploite le pétrole à Moanda. Depuis 2021, cette somme avait été débloquée pour financer des projets de développement dans cette ville du Kongo-Central.

La LICOCO se dit exaspérée de constater que trois ans après la mise à disposition de ces fonds, rien de concret et ni de palpable n'est réalisé sur le terrain. Elle accuse la commission créée pour gérer ces 10 millions de dollars, de détournement.

Ernest Mpararo, président de la Ligue congolaise pour la lutte contre la corruption demande au ministère des Hydrocarbures de s’expliquer sur la gestion de ces fonds. Il affirme que cette dotation destinée à fournir l’électricité dans le territoire de Moanda n’a encore produit aucun résultat depuis 2021.

Ce qui inquiète également la LICOCO, c’est le fait que depuis que les fonds ont été mis à disposition il y a trois ans, il n’y a pas eu d’appel d’offre pour sélectionner les prestataires de services, ce qui conforte ses soupçons de détournement :

« Vous vous souvenez qu’en 2021, lors du renouvellement du permis d’exploitation de PERENCO, cette dernière s’était engagée à soutenir quelques projets de développement à Moanda. C’est ainsi que PERENCO va débloquer 10 millions USD pour électrifier la ville et lutter contre l’insécurité. Après le décaissement, la commission de gestion des fonds Moanda est mise en place. Alors que le bureau de suivi devait être installe à Moanda, le ministre des Hydrocarbures l’installe à Kinshasa, où on ponctionne sur ces fonds, on paie des salaires, des frais de mission, on paie pas mal dépenses inéligibles », dénonce M. Mpararo.

Réaction de la partie mise en cause

La Commission de gestion des fonds Moanda, (CGFM) qui gère les 10 millions USD rejette les accusations de détournement mis à sa charge.

Selon Jean Paul Makengo, directeur de cabinet de la présidente de la commission de gestion de ces fonds, cet argent n’était pas destiné à financer seulement l’électrification de la ville de Moanda, mais il devrait également servir pour d’autres projets de développement.

Il explique que des voitures neuves ont été achetées et remises aux chefs de secteurs et à la police pour leur mobilité.

A ce titre, ce fonds a aussi été utilisé pour l’achat de kits agricoles et de pêche pour soutenir les agriculteurs et pêcheurs de Moanda. 

Jean Paul Makengo réfute également les affirmations selon lesquelles ces fonds aurait pour donateur la société PERENCO qui exploite le pétrole à Moanda :

« Cet argent vient d’une négociation avec PERENCO, mais cet argent vient du trésor public. Ce n’est pas Perenco qui a donné 10 millions USD pour Moanda, non, c’est le Gouvernement qui a décidé de donner 10 millions à Moanda ».

Il indique que beaucoup de gens font l’amalgame pensant que la commission de gestion n’était pas créée pour l’électrification de la ville de Muanda.

« Non, le texte, tout le monde peut le lire, la décision du 18 mars 2022 du ministre des Hydrocarbures créant la commission de gestion, a assigné à cette dernière le rôle de concertation avec la population et la mise en œuvre des projets pour le développement du territoire de Moanda. Ce n’était pas une commission créée pour l’électrification de Moanda », conclut-il.

radiookapi.net/CC



L'Inspection Générale des Finances (IGF) a pris part à la 8e édition du forum "Géosciences" organisée par le "Club Géosciences" à l'Université de Kinshasa sous le thème : "Enjeux géostratégiques et Économiques des ressources naturelles de la RDC face aux nécessités écologiques du développement durable et l’approvisionnement mondial". Ce forum tenu jeudi 16 mai 2024 a eu pour objectif de réunir les décideurs politiques, les scientifiques et tous les acteurs qui œuvrent dans le domaine des géosciences face à la jeunesse estudiantine dans le but de les sensibiliser et de les ouvrir aux différentes opportunités et perspectives de leurs sciences.

Empêché, l’Inspecteur Général des Finances-Chef de Service, Jules Alingete Key s’est fait représenter par l’Inspecteur Générale des Finances- chef de brigade des marchés publics Gabriel Kabanangi. Le Représentant de Jules Alingete Key a exposé sur l’impact des missions de contrôle administratif et financier de l’IGF dans le secteur minier, Quid des retombées de l’économie congolaise ?

Dans son speech, l’IGF-Chef de brigade a mis en exergue les défis de la gouvernance minière en RDC, notamment la capitalisation de l’appui politique, la lutte contre l’impunité et le maintien de la campagne de sensibilisation. 

« Nous avons essayé de partager avec nos camarades étudiants le rôle que joue l'IGF et comment l'IGF intervient pour contribuer aussi à l'amélioration de la bonne gouvernance dans ce secteur et je pense qu'ils ont compris que l'IGF c'est leur service, c'est le service à la disposition de la nation et que le travail que nous faisons c'est pour améliorer la bonne gouvernance », a-t-il déclaré dans des propos rapportés par la cellule de communication de l'IGF.

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Par la même occasion, Gabriel Kabanangi a félicité la jeunesse de l'Université de Kinshasa d'avoir organisé cette activité. À l'en croire, il est rare en RDC de voir des jeunes qui pensent à ce genre d'activité et les a encouragés à continuer sur cette lancée « Nous devons comprendre que l'université n'est pas là que pour les diplômes », a-t-il fait remarquer.

Organisateur de l’activité, le président du club Géosciences de l’Université de Kinshasa, Archip Bangu a quant à lui affirmé que le secteur minier est l'une des colonnes vertébrales de l'économie congolaise. Il a exprimé son satisfecit à la lumière apportée par l’Inspection Générale des Finances sur la redevance minière ainsi que toutes les contributions qui viennent du secteur minier, leurs canalisations qui à coup sûr contribuent au développement du pays.

Conformément à son agenda de l'année 2024, l’Inspection Générale des Finances sous la houlette de Jules Alingete Key poursuit l’intensification de ses activités de sensibilisation sur terrain auprès des jeunes, en les inculquant les notions de bonne gouvernance afin de prévenir les antivaleurs auxquelles le pays est confronté depuis son accession à l'indépendance.

Clément MUAMBA

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