Le naufrage d’une baleinière à Mbandaka, chef-lieu de la province de l’Equateur, a fait plusieurs morts et des disparus dans la nuit du vendredi au samedi 14 octobre 2023.

Jusqu’à présent, le bilan n’est pas encore communiqué par le gouvernement provincial. Cependant, certaines personnes sur place à Mbandaka parlent de près de 100 morts et 120 disparus.

Joint par 7SUR7.CD, un journaliste de la radio-télévision Libérale a renseigné que l’embarcation se rendait à Bolomba, un territoire situé à 250 km de la ville de Mbandaka.

« Il s’agit de MB Mapamboli. Il a commencé à chavirer seulement 30 minutes après avoir quitté le port de Bankita en partance pour le territoire de Bolomba. Le capitaine a tenté de se rediriger vers la rive mais il n’a pas pu. L’embarcation est jusqu’à présent sous l’eau, certainement avec plusieurs corps à l’intérieur », nous a-t-il renseigné.

Il sied de noter qu’il est interdit depuis 2012 aux embarcations en RDC de naviguer la nuit sauf sur « autorisation expresse du commissaire fluvial ou du chef de poste ».

La circulaire signée par l’ancien ministre des transports Justin Kalumba menace de retirer « immédiatement » le permis d’appareillage en cas de surcharge, d’embarquement de passagers en surnombre et de défaut de gilets de sauvetage suffisants dans une embarcation et rend obligatoire le contrôle des manifestes des unités flottantes dans chaque port.

Bienfait Luganywa



Le procès opposant le ministère public à l’ancien Premier ministre, Augustin Matata Ponyo et ses co-accusés dans l’affaire de détournement des fonds publics destinés au parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo reprend ce lundi 16 octobre à la Cour Constitutionnelle.

Lors de l’audience du 25 septembre dernier, le Procureur général avait dénoncé « des manœuvres dilatoires » ainsi qu’un manque de volonté de l’ancien chef du gouvernement sous Joseph Kabila de ne pas collaborer avec la justice.

De leur côté, les avocats de Matata Ponyo avaient présenté aux juges, le certificat médical accordant un repos médical à l’ancien Premier ministre congolais.

« Tout compte fait, Matata Ponyo doit se présenter impérativement devant son juge naturel peu importe son état de santé », avait argué le procureur général près la Cour constitutionnelle.

Candidat à la présidentielle de décembre 2023, Mapon qui séjourne à l’étranger et ses co-accusés sont poursuivis pour détournement des fonds publics destinés à la mise en œuvre du projet parc agro-industriel de Bukanga-Lonzo. Matata est aussi soupçonné d’avoir détourné les deniers publics alloués à la construction du marché international de Kinshasa en complicité avec l’ancien gouverneur de la Banque centrale du Congo (BCC).

Persi M



Le chef d'État Major Général (EMG) des Forces Armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le lieutenant-général Christian Tshiwewe a, lors d'une parade organisée ce lundi 16 octobre, rassuré de la montée en puissance de l'armée congolaise avant d'insister sur ses missions régaliennes

À l'en croire, les FARDC ont à ce jour près de 15 brigades déjà équipées pour en finir une fois pour toute avec la guerre d'agression dans l'Est de la RDC. 

"Aujourd’hui c’est notre troisième parade, nous devons faire un rappel de nos missions principales en tant que FARDC, premièrement c’est de protéger notre patrie, deuxièmement c’est de protéger notre population. Si je me suis tenu débout ici c’est pour vous rappeler que nous avons la mission de protéger notre pays car nous sommes en guerre. Mais j’ai la joie immense est de vous informer que la montée en puissance de notre armée est effective,... », a-t-il fait savoir.

Il a par ailleurs salué la bonne conduite des FARDC, y compris sa collaboration parfaite avec la population. À cette occasion, il invite ces dernières à renouveler leur loyauté envers le commandant suprême Félix Tshisekedi avec comme cheval de bataille : "Ne jamais trahir le Congo."

Stentor 



De nouveau le groupe 28 (G28) de la centrale électrique d'Inga 2 est opérationnel après les travaux d'évacuation des grumes qui avaient coincé la turbine de ce groupe. Conséquence, une amélioration sensible de la desserte en électricité est constatée à Kinshasa et ses environs. 

Sur six que compte la centrale électrique d’Inga 2 cinq sont de nouveau opérationnels après la fin des travaux de tronçonnage et d’évacuation exécutés par les techniciens de la SNEL. Par ce fait, la SNEL, par sa direction générale, présente à nouveau ses excuses à sa clientèle pour les désagréments causés par cette situation.

Les équipes techniques de la Société nationale d’électricité (SNEL) qui travaillaient d’arrache-pied pour la remise en service du Groupe 28, à la centrale électrique d’Inga2, ont terminé de tronçonner et d'évacuer toutes les grumes qui avaient coincé la turbine du G28. 

En effet, après la fin des travaux qui est intervenue le samedi 14 octobre dans la soirée, le groupe 27 (G27), voisin au G28, a été mis à l’arrêt à 23 h pour débâtarder le G28 et le remettre en service vers 6 h le dimanche 15 octobre. De ce fait, cinq groupes sur les six disponibles à Inga2 sont de nouveau opérationnels, ce qui améliore sensiblement la desserte en électricité à Kinshasa et ses environs. 

Le directeur général de la SNEL, Fabrice Lusinde, a exprimé sa satisfaction quant à la remise en service réussie du groupe G28. «Ces travaux d'entretien ont été d'une importance capitale pour garantir la fiabilité de notre production d'électricité. Le G28 est de nouveau prêt à fonctionner en pleine capacité et à contribuer de manière significative à la production globale d'électricité », a déclaré Fabrice Lusinde visiblement content.

« Pour extraire ces troncs d’arbres, d’importants travaux étaient nécessaires, y compris l’intervention de plongeurs. Cette situation a contraint la société à arrêter temporairement les groupes voisins pour faciliter le désengorgement du G28. Et maintenant que les travaux sont finis, cette situation est derrière nous », s’est félicité le Dg Lusinde.

En dépit de ces difficultés, a-t-il noté, la direction générale de la SNEL qui était d’ailleurs sur place à Inga pour superviser les travaux de remise en service du G28, tient à rassurer la population en affirmant que « la situation est totalement rétablie ». 

En RDC,  la demande en énergie est en constante augmentation, la remise en service du groupe G28 est une avancée positive vers l'amélioration de l'infrastructure énergétique de la République Démocratique du Congo. Cela témoigne de la volonté du pays de moderniser ses installations pour répondre aux besoins énergétiques de sa population et de son tissu économique.

DESKECO 



L’artiste Fally Ipupa est têtu comme jamais face aux Combattants de la diaspora, avec déjà 3 concerts en Europe.

À l’annonce de son premier concert à U-Arena pour le 25 novembre prochain, Fally Ipupa avait provoqué la colère des Combattants comme Boketshu qui l’a sévèrement menacé. Au lieu de ça l’artiste a ajouté une autre date, celle du 8 décembre à Ovo Arena de Wembley en Angleterre, avant d’annoncer un autre concert à ING Arena à Bruxelles le 16 décembre 2023.

Fally Ipupa espère-t-il un passage en force ou réaliser la même réussite qu’en 2020, avec le concert à l’Accor Hotels Arena de Paris ?

Pour l’instant le public suit de près cet événement et la question des tenues ou non de ces concerts, connaîtra sa réponse aux dates mentionnées.
mbote/CC


Largué le 13 octobre 2023, l'album Dynastie 2 de l'artiste musicien Ferré Gola occupe la première position dans plusieurs plateformes musicales et de streaming.

En moins de 24 heures, le nouvel opus de l'ancien sociétaire de Wenge Musica Maison Mère et de Quartier Latin International a pris en otage Spotify, Amazon Music, Deezer, Tidal, Boomplay, Tubidy, et YouTube. L'album occupe la première place en France et la 34ème position dans le classement iTunes mondial.

Dans cet opus, les mélomanes dégustent des titres tels que C'est pas ça, Dernière danse, Parking, Écriture chinoise, Écologie, Oxygène, Héritier du trône, Force grise, Zéro échec, Royaume des amoureux, Mobali ya batu, débutant, Assurance, Ye Wana, Visas, Double faux, et Médaille d'or.

Le week-end dernier, Ferré Gola avait balancé la chanson "Ouragan" en featuring avec Malage Lungendo, un extrait de l'opus Dynastie 2.

Pour rappel, peut être peu connu de jeunes mélomanes, Malage a fait ses preuves tour à tour à la formation musicale "Le redoutable" de la chanteuse Abeti Masikini; dans "l'OK Jazz" de Luambo Makiadi; et dans " Zaïko Langa Langa" de Jossart Nyoka Longo, avant d'entamer une carrière solo.

Outre Malage, plusieurs figures emblématiques de la " Rumba" ont marqué leurs empreintes dans cet album au nombre desquels Soleil Wanga; Modogo Abarambwa; Serge Mabiala; Miel de son; et Pikas Mbayabo.

Gratis Makabi



Au cours de l’Assemblée générale extraordinaire tenue ce samedi, l’évêque général Dodo Kamba a été démis de ses fonctions de président et représentant légal de l’Église du réveil au Congo (ERC), principale plate-forme réunissant les églises évangéliques.
La décision de déchoir Dodo Kamba a été prise par les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil qui constituent la majorité de membres effectifs de la plate-forme ERC.

Ces membres accusent Dodo Kamba de mauvaise gestion financière et détournement des ressources confessionnelles et ecclésiastiques, puis de révision frauduleuse des textes statutaires de l’ERC. Ils lui reprochent également d’utilisation abusive de la réputation confessionnelle, de clientélisme, de démagogie, de cupidité, d’égoïsme et d’exclusion comme mode gestion.

« Les divers fonds provenant des sources officielles et les dotations des partenaires à différentes circonstances sont utilisés comme des frais personnels », ont dit les membres fondateurs et personnalités du Mouvement charismatique de réveil dans leur correspondance du 26 septembre dernier adressée à Dodo Kamba.

Dans cette correspondance, ils ont déploré que le représentant légal déchu ait « chassé » les fondateurs de l’ERC, particulièrement le pasteur Albert Kankienza, qui a dirigé l’ERC pendant 20 ans. Ils ont fait savoir que Dodo Kamba a fait emprisonner des collaborateurs du général Sony Kafuta, son prédécesseur à la tête de l’ERC.

« De notre analyse en tant que géniteurs de cette organisation, nous avons noté que votre gestion
individualisée de l’ERC constitue un danger et une maladie pour lesquels il faut apporter des remèdes urgents et efficaces », ont-ils relevé dans cette même correspondance du 26 septembre dernier.

Dieumerci Diaka/CC

 


En RDC, le procès du journaliste Stanis Bujakera s’est ouvert ce 13 octobre 2023 à la prison de Makala à Kinshasa, plus d’un mois après son arrestation. Le correspondant de Reuters et de Jeune Afrique (JA) avait été arrêté le 8 septembre pour un article publié dans JA mettant en cause les renseignements militaires dans l’assassinat de l’ancien ministre Chérubin Okende.

"Stanis" est donc accusé de transmission de messages erronés et de propagation de faux bruits. Une première audience assez rapide.

L’audience de ce vendredi a en effet duré moins d’une heure pour être renvoyée le 20 octobre prochain. Elle s’est tenue en audience foraine du tribunal Kinshasa-Gombe. Elle a commencé aux alentours de 10h, heure congolaise. Stanis Bujakera était bien présent entouré de ses avocats, il y avait aussi des diplomates et de la presse internationale.

Une nouvelle demande de liberté provisoire

Le ministère public a présenté le dossier. Selon la défense, il n’y avait pas citation de prévenu, c’est-à-dire que Stanis Bujakera n’avait pas été formellement informé par la justice de ce qui lui était reproché. Selon ses avocats, l’acte officiel d’accusation n’a pas été versé au dossier. Mais ceux-ci ont quand même accepté cette comparution et l’audience a été renvoyée à la semaine prochaine, le temps pour la défense de prendre connaissance des pièces du dossier..

La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.

RFI/CC

 
 
La défense qui a aussi instruit une nouvelle demande de liberté provisoire. Avec une demande de main levée de détention, la défense a réclamé au tribunal « de constater l’irrégularité de la détention parce que le délai de 15 jours attribué par le tribunal de paix est largement dépassé ». La justice à désormais 48 heures, normalement, pour répondre à cette demande.

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