La cité de Bunaganda,  dans le territoire de Rutshuru, reste occupée par les forces négatives du M23. Dans une interview accordée à nos confrères de RFI, le secrétaire général de l'Organisation des Nations unies (ONU), Antonio Guteres, a évoqué l'inefficacité des forces de maintien de paix de l'ONU, en citant les mouvements anti Monusco observés à Beni et ses environs.

"Le M23 a été comme vous le savez la raison de ces dernières manifestations, le fait que les Nations unies ne sont pas capables de battre le M23".

Pour étayer sa thèse, le secrétaire général des Nations unies affirme que " la vérité, c’est que le M23 aujourd’hui est une armée moderne, avec des équipements lourds qui sont plus perfectionnés que les équipements de la Monusco".

Et de souligner : " Ils ne sont pas nés dans la forêt. Ils viennent de quelque part. Ce qu’il faut, à mon avis, et c’est l’essentiel, c’est de trouver une discussion sérieuse entre la RDC, le Rwanda et l’Ouganda pour qu’on puisse avoir une perspective conjointe pour éviter cette permanente situation qui nous fait toujours, quand on a un progrès, revenir en arrière. Il faut que ces pays se comprennent mutuellement et   coopèrent effectivement pour la sécurité de l’Est du Congo.

Serge Mavungu



À travers un communiqué consulté par la presse ce lundi 19 septembre 2022, la Sino-congolaise des mines annonce la fin imminente des travaux de réhabilitation de la digue B6 et celle de Mutaka situant respectivement dans le quartier Kapata et le secteur Luilu dans la province de Lualaba. 

Selon la SICOMINES S.A, l’ouvrage peut servir à relier le quartier Kapata et les différents communautés du secteur de Luilu. 

Ces deux digues, précise-t-elle, vont résoudre le problème des inondations et érosions récurrentes dans le quartier Kapata, les communautés de Mapendo et Mutaka.

 

« Le défaut d’entretien et de maintenance étaient à la base de nombreux nids de poule à la surface de la digue et même du glissement de différents flancs de l’infrastructure. Cette situation a même affecté le trafic des habitants car l'eau s’écoulait jusqu’à la surface de la digue », rapporte ce communiqué. 
 

Par ailleurs, la SICOMINES S.A justifie le financement et l’exécution de ces travaux par son souci du bien-être des populations environnantes.

"L’entreprise et l’ensemble de communautés de Kapata et de Luilu étaient unanimes sur le besoin d’intervenir immédiatement et dès la mi-août, la SICOMINES s’est mise à l’aménagement du talus B6, du talus de Mutaka et des routes auxiliaires", souligne la même source. 
 

Rappelons que la digue de Mutaka est d’une longueur totale de 880 mètres et à  l’instant même, elle est pratiquement réhabilitée. Le côté d'écoulement est déjà renforcé et la surface de la digue a été relevée et nivelée. La construction d'un canal de dérivation de la digue B6 vers la digue Mutaka est également en exécution. 
 
La SICOMINES rassure qu'une fois la réhabilitation achevée, l'eau de la digue B6 sera canalisée vers la digue Mutaka, en vue de prévenir le risque de débordement et de menace d’inondations sur les maisons et les plantations des habitants vivant le long de la rivière Kabulungu. 
 
Elle ajoute également  qu’elle financera la construction de 14 petites passerelles et ce, en dehors du cahier de charges, afin de faciliter la mobilité des populations environnantes et de leurs biens. 
 
De son côté, fait savoir le même communiqué, le chef de la communauté de Kapata, M. Dikumbi, a félicité la SICOMINES S.A pour les travaux réalisés, tout en  soulignant que, la population de son village n’a plus à s'inquiéter de la rupture de la digue B6 pendant la saison des pluies. 

Les projets de mécanisation agricole et d’appui aux agriculteurs locaux du maïs évalués à 350.000 USD
 
Il faut signaler que la SICOMINES S.A. réaffirme une autre matérialisation de sa responsabilité sociale à travers les projets de mécanisation agricole et d’appui aux agriculteurs du maïs s’élevant à 350.000 dollars américains, y compris la fourniture d'équipements mécanisés tels que des tracteurs, des charrues, des herses, des semoirs et des remorques, la remise de semences de maïs et d'engrais, et la formation des villageois au fonctionnement des machines agricoles et aux techniques de plantation de maïs et d’utilisation rationnel des engrais. 
 
Pour la SICOMINES S.A, ces projets pourront renforcer la motivation des agriculteurs de la communauté locale et augmenter la production agricole en vue de favoriser le développement agricole durable au sein de la communauté locale.
 
La formation sur l'usage des semences de maïs et des engrais bat également son plein, dit-elle en ajoutant qu'avec l'aide de la mécanisation agricole et le soutien des semences de maïs et des engrais, les communautés environnantes, à travers ses projet, auront certainement une bonne récolte de maïs, l'année prochaine.
 
À en croire ce document, la SICOMINES finance des formations au profit des populations locales environnantes sur l’utilisation des tracteurs, charrues, herses, engrais et semences dans le cadre du projet d’appui et d’accompagnement aux agriculteurs inscrits dans le cahier des charges.
 
Notons que DAP Iinvestment est le facilitateur choisi par SICOMINES pour la formation des agriculteurs et leur accompagnement tout au long de l’année culturale en vue d’un rendement optimisé.
 
La SICOMINES s’est engagée à travers le cahier de charge signé avec les communautés locales du Lualaba, de résoudre les problèmes des populations environnantes et au souci de promouvoir le développement de la communauté sous tous ses aspects, afin que les fruits du développement minier puissent profiter d’avantage et quotidiennement aux populations impactées par le projet.
 
Prince Mayiro



Des musiciens congolais ont promis, vendredi 16 septembre, d'accompagner la Commission électorale nationale et indépendante (CENI) dans l'organisation des élections, en sensibilisant les populations.

Ils l'ont fait savoir à l'issue d'un échange avec le président de la centrale électorale, Denis Kadima et son équipe à Kinshasa.

« C'est une première dans les annales et cela est la preuve de la considération que témoigne la CENI à l'endroit des musiciens. Notre institution nous a invités pour qu'on échange et qu'après, nous puissions sensibiliser nos compatriotes pour les élections à venir, de l'enrôlement jusqu'au vote... C'est la reconnaissance de notre rôle au sein de la société », a déclaré le porte-parole de circonstance de ces musiciens  Jossart Nyoka Longo.

La CENI dit compter sur l’implication de ces musiciens dans le processus électoral en cours.

Les musiciens présents à cet échange avec l’équipe dirigeante de la CENI sont entre autres :

Jeannot Bombenga, Jossart Nyoka Longo, Mbilia Bel, Ngiama Werrason, JB Mpiana, Félix Wazekwa, Reddy Amisi, Héritier Watanabe, Michel Bakenda, Rebo Tshulo et Trina Fukiau.

Par ailleurs, la CENI a acquis un nouvel espace devant servir d'entrepôt pour les matériels électoraux au quartier Kingabwa, commune de Limete (Kinshasa) d'une superficie de 25 865 m2.

Cela en prélude de l'arrivée des kits d'enrôlement des électeurs, des cartes d'électeurs et services connexes.

radiookapi.net/CC



L'association congolaise pour l'accès à la justice (ACAJ) recommande au Procureur près la cour de cassation d'ordonner une enquête judiciaire crédibles et exhaustive sur les faits à la base de la démission de Vidiye Tshimanga, ex conseiller stratégique du Chef de l'État.

L'ONG ACAJ demande par ailleurs au Directeur de Cabinet du Président de la République de mettre en place une politique de tolérance zéro en vue d'éliminer toutes les brebis galeuses qui seraient encore tapies dans les couloirs de la Présidence de la République et useraient de leur position pour exercer pression et / ou trafic d'influence pour satisfaire leurs intérêts égoïstes.

L'ACAJ estime que Vidiye TSHIMANGA est à féliciter parce qu'il est parmi les rares politiciens en poste qui décident de se retirer à la suite d'un scandale politico - financier porté à la connaissance du public . " Par ce fait , il administre la preuve qu'il est un homme d'état et républicain respectueux de la personne du Chef de l'Etat qu'il est appelé à servir , même en dehors des institutions" . 

Le constat qui se dégage de ce faisceau d'indices est que , loin d'être un fait anodin , les propos imputés à M. Vidiye sont susceptibles de revêtir le caractère pénal, rajoute Me Georges Kapiamba, président national de l'ACAJ.

Et de conclure : " La lutte contre la corruption , le trafic d'influence , le détournement et le blanchiment des capitaux , constitue le baromètre à travers lequel l'action des gouvernants est jaugée".

opinion-info/CC



La Cour de cassation a ordonné ce jeudi 15 septembre la mise en liberté provisoire du pasteur Daniel Ngoy Mulunda, arrêté depuis près de vingt mois à la prison de la Kasapa à Lubumbashi (Haut-Katanga). 

La Cour de cassation a accédé à la demande de liberté provisoire introduite par les avocats de Ngoy Mulunda. Pour l’instant, renseigne l’un de ces derniers, la procédure poursuit son cours normal, avant qu’il ne quitte cette maison carcérale.

Le pasteur Daniel Ngoy avait été condamné pour incitation à la haine tribale, propagation de faux bruits et atteinte à la sureté intérieure de l’Etat. 

D’après la justice, ces propos étaient tenus le 16 janvier 2021 devant les fidèles de la ''Nouvelle Eglise Méthodiste'' de Lubumbashi, dont il est le fondateur.

radiookapi.net/CC



Plusieurs sources confirment le décès, mercredi 14 septembre dernier à Kinshasa, de l’artiste chanteuse Henriette Fuamba des suites d’une courte maladie.

Henriette Fuamba est auteure-compositrice de plusieurs chants gospels parmi lesquels les titres « Sekele ya Motema », « Aponi ngai », « Le chemin du ciel », « Brise le moi » ou encore « L'amour ».

Elle était chrétienne du message du temps de la fin de William Branham. L’une de ses meilleures chansons reste « Brise le moi » pour la profondeur de ses paroles qui appellent à l’introspection. Ce morceau a aussi été interprété, en 2020, par Rhema Loseke pour un grand succès notamment sur les réseaux sociaux où il a été vu plus de 4 millions de fois sur YouTube.

Gabrielle Kasongo, stagiaire UCC

La panne sèche



La semaine passée, le Congo-Kinshasa a vécu au rythme de la pénurie des carburants. Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, des stations-services ont commencé à fermer, au début de septembre, faute de produits pétroliers. Stupeur et tremblements !

À la suite de la frénésie qui s’est emparée de la population, le gouvernement annonça que les stocks de carburants étaient certes au plus bas, mais une solution serait trouvée à la mi-septembre. Aussitôt, il y eut ruée sur les stations-services.  Une cohue indescriptible et du rififi s’en suivirent. 

Le 5 septembre, SEP Congo (Services des entreprises pétrolières congolaises) annonça urbi et orbi que les stocks étaient à zéro. Enfer et damnation !

Le pays était en panne sèche. Après les coupures d’eau et d’électricité, voilà qu’un autre fléau s’abattait sur la population. Un trio infernal en perspective. Le malheur des uns faisant toujours le bonheur des autres, le litre d’essence se négociait au marché parallèle à trois fois son prix normal. Saperlipopette ! 

La pénurie de carburants provient d’un retard de paiements des sociétés de distribution pétrolière par le gouvernement. Celles-ci affirment que l’Etat leur doit plus de 200 millions dollars depuis fin 2021.

C’est un manque à gagner résultant de la différence entre les prix réels et les prix pratiqués à la pompe imposés par le gouvernement.

Pour des raisons d’impératif social, l’Etat avait demandé de ne pas répercuter les hausses de prix enregistrées sur les marchés mondiaux. Ces subventions sont estimées à 400 millions de dollars par an. Une somme colossale.

Comme le gouvernement n’a pas respecté ses engagements, les sociétés pétrolières se sont retrouvées avec une trésorerie à sec. Elles ne savaient plus importer des carburants et renouveler leurs stocks.

D’après mon ami qui sait tout, le prix à la pompe résulte de la combinaison des paramètres rémunérant les sociétés pétrolières et la parafiscalité. Les sociétés pétrolières font face à des charges importantes de personnel et d’équipement. Elles ont opéré d’importants investissements en infrastructures de distribution.

Ce sont des sociétés commerciales qui poursuivent le profit. Ce n’est pas la première fois qu’il y a des bisbilles entre le gouvernement et les sociétés pétrolières.

En mai 1992, Nguz A Karl I Bond, alors Premier ministre, avait réquisitionné les stocks de carburants dans le but de geler les prix à la pompe.

En 2000, Mzee Laurent Kabila fit de même en plafonnant les prix. De ce fait, la pénurie des carburants fut engendrée et non pas créée.

Il fallait parfois dormir dans sa voiture à la station pour être sûr d’être en bonne place pour être servi.

La subvention des prix coûte beaucoup d’argent au trésor et ne règle rien. Il faut revenir à la vérité des prix.

Comme si cela ne suffisait pas, il y a l’affaire des salaires des parlementaires. Martin Fayulu, parlementaire depuis plusieurs années, a affirmé que les représentants du peuple touchaient 21.000 dollars yankee par mois. Sapristi ! 

Si un crocodile sort d’une rivière et vous dit qu’il y a plein de poissons dedans, vous n'avez aucune raison de ne pas le croire.

Selon mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, cette annonce a créé des troubles dans un pays où plus de 80% de la population vivent avec moins de 30 dollars par mois.

Un député national a eu à faire face à une association momentanée entre sa mère et sa femme. D’ordinaire elles ne s’entendent pas. Mais par l’odeur de l'argent alléchées, elles s’en prirent à lui pour qu’il leur dise où il dissimule son butin.

Son train de vie, l’aide au clan familial et l’argent de ménage ne reflétaient pas les 21.000 dollars.

En vérité, le salaire d’un député national avoisine les 7.000 dollars auxquels il faut ajouter diverses primes piquées dans les frais de fonctionnement qui peuvent atteindre 5.000 dollars. C’est toujours énorme.

On dit chez nous que si tu regardes une image très laide, vérifies que ce ne soit pas ton reflet.

GML



Le bataillon des Prévotés militaires (PM) a lancé, le lundi 12 septembre à Kinshasa, l’opération «Kin sans militaire en divagation». C’est-à-dire, tout militaire qui se promènerait désormais sans autorisation pendant les heures de service sera arrêté, rapporte la radio Okapi.

D’après le commandant bataillon PM, Colonel Henri Hamuli, cette patrouille diurne vise à restaurer la discipline et l’ordre dans la ville de Kinshasa.

À l’en croire, elle va se dérouler dans toutes les communes de la ville province de Kinshasa et dans les camps militaires de la capitale.

Il y a lieu de noter que le premier jour de cette opération, tous les militaires en divagation arrêtés ont été acheminés à l’état-major bataillon PM pour y être identifiés.

Au Nord-Kivu, cette opération de traque des militaires en divagation avait commencé le 8 septembre dernier dans le territoire de Walikale où sept (7) quartiers de la cité de Mubi à 36 km de Walikale-centre, sur la route de Kisangani étaient en bouclage.

Les militaires du 904è régiment —4è secteur, basés dans le territoire de Walikale ont appréhendé au moins 41 militaires en divagation.

Selon l’armée, il s’agit d’une deuxième opération en une semaine. Au moins 41 militaires en divagation ont été arrêtés, 22 armes individuelles AK 47 et 3 fusils de chasse —calibre 12 saisis.

Ce bouclage a permis à l’armée congolaise de récupérer divers effets militaires dans des maisons privées. Il a été effectué de 1 heure du matin jusqu’à 9 heures 30 locales et dans la foulée, onze (11) civils ont été interpelés.

Christian Okende

A Propos

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