Les habitants de la ville de Kinshasa font face à une situation des variations de prix des transports « spectaculaires » dues à la pénurie de carburant.
Dans certains coins de la capitale de la République démocratique du Congo, les Kinois déboursent jusqu'à 3.000 FC, voire 5.000 FC pour un seul trajet.
Sur le boulevard du 30 juin dans la commune de la Gombe par exemple, de la Gare centrale à l'arrêt Mandela, le prix d'un taxi est passé à 1000 FC, tandis que pour les usagers qui quittent ce même point de départ vers UPN, il faut débourser 2.500 FC.
Dans le district de la Tshangu, le système de demi terrain est de retour en force. De N’djili quartier 1 à Kingasani, les chauffeurs font payer 1.000 FC aux clients.
Les chauffeurs estiment que cette hausse des prix est causée par la pénurie de carburant que connaît la ville et son coût qui serait passé à 2485 Fc dans les stations-service. À cela, il faut ajouter les embouteillages qui accentuent la consommation.
« Il y a hausse de carburant dans les stations de la ville. Et pour avoir ce carburant, c'est un combat. Moi qui fait Kingasani-Zando, la consommation sur cet itinéraire est très élevée. Il faut au moins 8 litres d'essence. Aujourd'hui, à la station un littre se vend à 2485 francs congolais et chez les revendeurs “Kadafi”, c'est à peu près le double et à cela il faut ajouter les embouteillages qui accentuent aussi la consommation. Si le prix du carburant baisse, celui du transport aussi le fera. Personne ne peut accepter de rouler pour sa perte », estime John, un chauffeur de bus de communément appelé 207, interrogé ce jeudi par la presse.
Les Kinois, par contre, accusent les chauffeurs de « mauvaise foi » et se disent dépassés par « l'indifférence » des autorités.
« Nous vivons dans notre pays comme des étrangers, la vie est devenue très chère, tout est en hausse. On ne gagne pas grand-chose mais nous en dépensons autant et même au-delà de nos moyens. Les chauffeurs animés de mauvaise foi doublent et triplent les prix de transports sous les regards indifférents de nos autorités. Ce qui arrive dans ce pays, nous dépasse », déplore une cliente.
Signalons par ailleurs que pour ceux qui habitent UPN, il faut jusqu’à 5.000 FC pour se rendre en ville. Une situation qui suscite l’indignation dans le chef des usagers de la route.
Christian Dimanyayi, stagiaire
Olivier Mondonge Bogado, Directeur de Cabinet adjoint du Chef de l'État chargé du progrès social, a représenté Félix Tshisekedi mercredi 7 septembre à la cérémonie marquant le 25ème anniversaire de la disparition de Joseph Mobutu à Rabat. Les proches de l’ancien président se sont recueillis au cimetière chrétien de Rabat et ont assisté à la messe d’action de grâce qui s’est tenue à la résidence familiale autour de la veuve Bobi Ladawa.
Également présent à la commémoration, François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe, un des fils Mobutu, s’est réjoui de la présence d’un représentant de Félix Tshisekedi. « C’est un signe positif pour la famille. C’est un premier pas », a-t-il dit au micro de Top Congo FM. (…).
Il a également levé un coin du voile au sujet du rapatriement de la dépouille de son père.
« Très souvent, on nous dit que la famille est contre le rapatriement, mais absolument pas. Nous sommes même le premier à le souhaiter. C’est un devoir impérieux pour moi, mais il y a des principes ».
Et de préciser:
« Vous savez qu’à Gbadolite par exemple, il y a des sépultures de notre famille qui ont été détruites. Ce n’a échappé à personne (…). Il y a quand même des préalables. Comment voulez-vous que la famille soit rassurée? Ce n’est pas une décision à prendre seul. La famille, la veuve, la grande sœur du président. Comment voulez-vous rassurer la famille si pour la destruction des sépultures, rien n’est fait ».
La famille attend un geste de la part de l’actuel pouvoir.
« Dès que la famille sera contactée de manière officielle. J’imagine que la veuve sera officiellement contactée par les autorités, comme il se doit. C’est tout est processus. Le retour doit se faire de manière sereine. On doit respecter la personne du président ».
François-Joseph Mobutu Nzanga Ngbangawe s’est également montré reconnaissant vis-à-vis du Maroc: « Notre père repose dans un pays où il est un paix. Il est sur une terre amie, une terre africaine qui plus est. Il compte beaucoup d’amis ici ».
Le président de l'Union des démocrates mobutistes (UDEMO) a également parlé de son absence de la RDC depuis 11 ans: « J’y pense tous les jours. J’ai mes raisons, mais je suis en contact avec le pays ».
actualite.cd/CC
Le président de la République, Félix Tshisekedi, a nommé des nouveaux mandataires des quelques 22 entreprises publiques dont l'Agence congolaise de presse (ACP). Ces ordonnances présidentielles ont été lues par Tharcisse Kasongo Mwema à l'antenne de la RTNC samedi 3 septembre dernier.
C'est à cet effet que Monsieur Ali Kalonga a été nommé membre du Conseil d'Administration à l'ACP qui en compte cinq: Kasongo Mwema Yamba Yamba Tharcisse, Bakumunia Bienvenu, Liwiso Jean-Médard, Kalonga Ali et Kezamuku Musiri Jean.
Ancien PDG de l'organe officiel de la République (ACP) et ancien consultant en communication du Sénat, Kalonga est journaliste professionnel qui dirige la rédaction de Culturecongolaise.com
Comme nouvel Administrateur à l'ACP, Kalonga devra mettre son expertise pour permettre à l’ACP de redynamiser sa mission première d’agence de production quotidienne et de distribution d’informations. Ceci dans un contexte de rude compétition, où préfigurent les NTIC.
Le défi est de taille mais avec la nouvelle équipe des mandataires mises en place, l'espoir est permis.
CC
Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a nommé ce samedi 3 septembre, les mandataires de certains établissements publics. Ces ordonnances ont été lues à la télévision nationale par le porte-parole du chef de l’Etat, Tharcisse Kasongo Mwema.
Les personnes suivantes ont donc été nommées :
Office congolais de contrôle
Ndambo Fortunat: PCA
Tshimanga Étienne: directeur général
Christelle Muabilu: directeur général adjoint.
OGEFREM
Amisi Makutano : PCA
William Kazumba : directeur général
SOKIMO
Feza Motema : PCA
Bonongo Tokole : directeur général
Ligne maritime congolaise (LMC)
Lambert Mende : PCA
Mukendi Mbiya Mwenze Jean-Claude : directeur général
FPI
Vicky Katumwa Mukalay : PCA
Bertin Mulimu Tshisekedi : directeur général
Office des Routes
Tshingombe Kongolo: PCA
Kikangala Jeannot : directeur général
ACP
Tharcisse Kasongo Mwema : PCA
Bienvenu Bakumanya : directeur général
Conseil d'administration et de la direction générale de l'autorité de régulation et de contrôle de la couverture santé universelle
Ngoy Katayi : PCA
Hugues Fariyala : directeur général
Timothée Lunganga Mukendi : directeur général adjoint
Société nationale de loterie
Jean Claude Kalala : PCA
Claude Solange Tshibaka : directeur générale
Institut des musées nationaux du Congo
Mansoni Mansaka Christine : PCA
Bokolo Mpoka Jean Pierre : directeur général
Caisse nationale de péréquation
Izato Nzege : PCA
Coco Jacques Mulongo : directeur général
Fonds de promotion de la santé.
Patrick Badibanga : PCA
Marius Mika : directeur général
Fonds de solidarité de la santé
PCA: Mbungani Kabila
Directeur général : Anatole Mangala
Institut national de santé publique
PCA: André Tshisawu
Directeur général : Dieu donné Mwamba Kazadi.
Le Chef de l’Etat a aussi nommé Kahumbu Mandungu Bula, coordonnateur exécutif du bureau de coordination de suivi et de contrôle du projet du port de Banana.
Bestine Kazadi a été nommée représentante personnelle du Chef de l'Etat auprès de la Francophonie.
radiookapi.net/CC
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde encourage les parents à envoyer leurs enfants à l’école le lundi 05 septembre prochain, après avoir salué au cours de la réunion du Conseil des ministres du vendredi 02 septembre 2022, la réussite de la négociation conclue avec le ban syndical de l’Enseignement primaire, secondaire et technique.
Négociation qui permet, à en croire le porte-parole du gouvernement Patrick Muyaya, la rentrée scolaire apaisée le lundi 5 septembre 2022 tel que prévu dans le calendrier scolaire.
Dans ce sens, le Chef du gouvernement a exhorté ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, ainsi que tous les ministères sectoriels concernés à continuer de prendre toutes les dispositions nécessaires pour consolider et pérenniser les vertus de la gratuité.
« Cette mesure chère du Président de la République a permis à plus de 4 000 000 (quatre millions) d’enfants à retrouver le chemin de l’école », a révélé Sama Lukonde.
Au nom du peuple congolais et à celui du gouvernement de la République, il souhaite à tous les élèves une bonne et fructueuse année scolaire 2022-2023.
Pour rappel, le lancement officiellement de cette année scolaire 2022-2023 sera fait à Ngandajika (Lomami).
Dominique Malala
Douze (12) jeunes caricaturistes, avec 7 formateurs, exposent leurs caricatures jusqu’à ce samedi 3 septembre, au Musée national de la RDC. Ils s’attellent sur le thème qu’est « 30 ans après, que veut le peuple, la démocratie ou la dictature éclairée ? ». C’est la résultante d’environ deux (2) semaines de formation sur la caricature de presse, à Kinshasa.
Placées sur des backdrop, les œuvres de chacun des artistes dessinateurs se rapportent à une époque précise de l’histoire de la RDC depuis 1990, avec l’autorisation du multipartisme par le président Mobutu. La réflexion est de savoir si la démocratie vaut la peine pour le développement d’un pays comme la RDC ou bien la dictature dite éclairée.
Des sujets tels que la dictature, la démocratisation, le multipartisme, le débat national, la mort de Mzee, les élections, le dialogue inter congolais, l’accord de Saint Sylvestre, le procès 100 jours, la gratuité de l’enseignement, le retour des reliques de Lumumba ou encore la guerre contre le M23 sont évoqués en dessins caricaturés. Ces dessins sont également catalogués dans un livre qui a été distribué lors du vernissage.
Les dessinateurs qui prennent part à cette exposition sont Thembo Kash, Fortuna Muko, Amisi Ndrabu, Fidèle Kenda, Alber Luba, Corneille Kalamba, Emmanuel Nkwe, Rodrigue Muladika, Serge Mandinda, Valery Matensi, Patou Bomenga, Kalundende, Dick Essle, Merveid Pontshi, Claude Gwenia, Jean-Pierre Mwange, Sébastien Enga, Phillipe Mwabi.
Ce projet de formation des caricaturistes de presse est porté par l’Association des Dessinateurs de Presse (ADEP) que dirige Kash Thembo. La promotion de la caricature et des dessinateurs de presse est l’un des objectifs de cette formation qui en est à sa deuxième édition. Professionnaliser les dessinateurs permettra de susciter d’autres vocations, intéresser un grand nombre et participer positivement à la démocratie.
La démocratie, 30 ans après, n’a pas encore existé
Avant le vernissage de l’exposition, les invités ont dû passer un moment de conférence autour du même sujet entre la démocratie et la dictature éclairée, laquelle est le choix du peuple, mais aussi autour de la caricature en général. Kash Thembo, les professeurs Yoka Lye Mudaba et Emmanuel Kabongo, ainsi que le député national et doctorant Mfumu Toto sont intervenus.
Kash Thembo est brièvement revenu sur la différence entre la bande dessinée et le dessin de presse. La bande dessinée, dit-il, est une technique qui consiste à raconter une histoire par une succession d’images, on a suffisamment d’espace. Alors que la caricature, qui est un secteur du dessin de presse, est une expression satirique. Elle n’a généralement qu’une seule case et exprime beaucoup de choses.
Le doctorant en sciences politiques, Mfumu Toto, pense que 30 ans après la démocratisation, l’individu congolais n’est pas libre de penser, d’agir et de s’organiser sans nier les avancées de cette dernière décennie. La classe politique a fait autres choses que la politique, ajoute-t-il, au point que le Congo a le problème d’hommes, de culture et d’organisation politique.
« La démocratie, 30 ans après, n’a pas encore existé. Ayons le courage de le dire parce que la démocratie de la constitution est moins importante que celle de la culture. Nous n’en avons pas la culture. Si on a des démocrates, même sans la démocratie dans la constitution, le pays sera bien dirigé », a-t-il dit.
Le professeur émérite, Yoka Lye Mudaba, se référant au thème de l’exposition, a expliqué des rendez-vous que, selon lui, la RDC a manqué dans son histoire politique. De l’accession de Mobutu au pouvoir et la valeur élevée du cuivre à l’époque, dont le pays n’a pas profité ; à la prise du pouvoir de Laurent Désiré Kabila et la quête de la démocratie qu’il dit interminable jusqu’à ces jours
« Nous sommes rentrés dans la quête d’une démocratie introuvable. Une démocratie difficile à identifier. Il est temps de penser autrement, d’agir autrement, d’écrire autrement, de décider autrement, de chanter autrement, de vivre autrement. Les députés, les dessinateurs, professeurs, notre rôle, c’est de dire la vérité, rien que la vérité », a-t-il dit.
Emmanuel Kuzamba
Le ministère de l’Enseignement primaire, secondaire et technique (EPST) a maintenu la rentrée scolaire 2022-2023 au lundi 5 septembre. Cependant, il s’observe encore des divergences entre différents syndicats des enseignants à ce sujet. D’un côté, la Synergie des syndicats qui, lors de son assemblée générale du weekend dernier à Kinshasa a conditionné cette rentrée par la réponse aux revendications des enseignants. De l’autre côté, le Syndicat national des enseignants des écoles conventionnées catholiques (SYNECAT) confirme cette rentrée scolaire pour ce lundi et parle d’avancées sur les revendications des enseignants.
Pour la synergie des syndicats des enseignants du Congo, le gouvernement doit mobiliser des moyens pour répondre aux revendications des enseignants avant de confirmer la reprise scolaire pour le 5 septembre. Il faut aussi permettre au Parlement, dont la rentrée intervient bientôt, de voter une loi budgétaire en faveur des enseignants.
Hormis, le paiement des enseignants dits « Nouvelles unités », Jean-Bosco Puna, porte-parole de cette synergie donne d’autres revendications :
« Il y a également la revendication relative au paiement du troisième pallier de Bibwa à hauteur de 400 USD pour donner un contenu à la gratuité et supprimer les zones salariales. C’est une promesse depuis 2021. Il y a également la revendication relative à l’uniformatisation de la prime de gratuité au primaire, l’enseignant du primaire est littéralement démotivé, on lui impose d’aller payer les frais au niveau secondaire pour ses enfants au moment où lui a 30 000 francs congolais (15 USD). Figurez-vous ! »
Pour sa part, le SYNECAT appelle les enseignants à reprendre le chemin de l’école ce lundi tel que fixé par le gouvernement. Cet appel a été lancé au cours d’une réunion de restitution des travaux de Mbuela Lodge tenue dimanche dernier à Kinshasa. Victor-Aristote Engele, chargé de communication du SYNECAT parle d’avancées dans les négociations avec le gouvernement concernant les revendications des enseignants :
« Le SYNECAT note les avancées dans la matérialisation du réajustement effectif de la prime de la gratuité à hauteur de 67% ainsi que de 30 USD du deuxième pallier payés au cours de cet exercice budgétaire 2022. Par ailleurs, le SYNECAT réitère son soutien indéfectible aux camarades enseignants du secteur primaire, d’un suivi attentif et particulier de leur situation salariale en progression. »
De son côté, le ministère de l’EPST a promis de lancer officiellement l’année scolaire 2022-2023 ce lundi 5 septembre, à partir de Ngandajika (Lomami).
radiookapi.net/CC
Le Syndicat des Médecins du Congo (SYMECO), ont décidé, jeudi 1 et septembre, de mettre fin à la grève déclenchée depuis bientôt deux mois par plusieurs syndicats de la profession.
Les médecins, membres du SYMECO ont pris l'engagement de prester à nouveau, en dépit de la poursuite du mouvement de grève par d'autres médecins réunis au sein du Syndicat National des Médecins (SYNAMED).
Dans une communication jeudi 1er septembre aux médias, le secrétaire général du SYMECO a salué la concrétisation par le gouvernement d'un bon nombre de ses promesses en lien direct avec les revendications des médecins.
Par rapport à l'avenant à l'accord de 3 août 2021, il n'y a pas encore un motif valable qui justifierait une quelconque grève affirme, le secrétaire général du SYMECO, Dr Juvénal Muanda.
« L'ordonnance portant promotion au grade des médecins a été signée et publiée. Deuxièmement les recours de médecins bloqués ont été examinés et les médecins ont été débloqués. Troisièmement, la mécanisation de mille médecins est une réalité puisque, les mille ont été identifiés et leurs noms ont été envoyés au service compétent pour mécanisation effective en octobre 2022. L'alignement à la prime du risque de deux-mille médecins du régime général et deux-cents des régimes particuliers notamment les militaires et la police est effectif au 4eme trimestre. Les noms des intéressés ont été sélectionnés et envoyés au budget. Au moment où je vous parle il y a les listes de médecins à admettre sous statut qui sont en train d'être finalisées pour être envoyées à la fonction publique », a indiqué Dr Juvénal Muanda.
Il a ajouté que le gouvernement mène des actions concrètes aux revendications des médecins.
« Il s'agit donc des cinq actions concrètes qui sont en train de se réaliser et qui constituent un bilan concret que les médecins membres du SYMECO peuvent mettre dans leur sac en termes de réalisation concrète des engagements pris par le gouvernement de la République » a poursuivi le secrétaire général du SYMECO.
A leurs confrères en grève, Dr Juvénal Muanda propose "une lecture claire de la situation et de retrouver le cadre qui a été tracé entre le banc syndical des médecins et le banc gouvernemental".
« En dehors de ce cadre, nous risquons des continuer à gérer une crise qui pourrait peut-être avoir des conséquences non pas seulement évitable pour notre population mais aussi une désarticulation de nos propres activités et du propre combat pour la matérialisation des engagements pris par le gouvernement de la République qui, à un moment risque d'avoir l'impression que, nous avons des agendas autres que les revendications pour lesquelles le gouvernement est en train d’interagir pour l'instant », a-t-il conclu.
Le SYMECO espère qu' en cette période de finalisation du projet de budget 2023, le gouvernement va concrétiser les autres engagements non encore pris en compte jusque-là.
radiookapi.net/CC