Le leader de la France insoumise, Jean-Luc Mélenchon, a vivement condamné l'agression rwandaise sur le territoire congolais lors d'une déclaration à la suite de sa rencontre avec le Président de la République démocratique du Congo, Félix Tshisekedi, à Kinshasa ce jeudi.

"Avec le Président du premier pays francophone du monde. Son voisin rwandais cherche à déstabiliser le processus électoral qui va commencer. Fraternité, condamnation des ingérences et crimes de guerre, retour au cessez-le-feu", a déclaré Jean-Luc Mélenchon.

Ces propos ont été tenus dans un contexte de montée de tension entre Kinshasa et Kigali. La veille, le gouvernement congolais avait émis une mise en garde sévère à l'encontre du Rwanda, prévenant que toute attaque contre la ville de Goma déclencherait une réaction immédiate.

Mercredi, Jean-Pierre Bemba, Christophe Lutundula et Patrick Muyaya, éminents membres du gouvernement congolais, se sont réunis avec les ambassadeurs européens et américain pour présenter des preuves soutenant les allégations d'une nouvelle incursion de l'armée rwandaise sur le territoire congolais.

Jean-Luc Mélenchon est en visite en RDC depuis le 24 août, accompagné d'une délégation parlementaire française. Cette visite s'inscrit dans le cadre de la sortie de son livre intitulé "Faites Mieux! Vers la Révolution Citoyenne". L'essentiel de ses activités se déroulera à l'Université de Kinshasa, où une conférence est prévue pour le 30 octobre.

Dès son arrivée à Kinshasa, Jean-Luc Mélenchon avait appelé à l'humilité des Européens face au dynamisme du continent africain. Il a insisté sur le fait qu'il venait en tant qu'apprenant, et non en tant que conseiller politique.

Le leader de la France insoumise a précisé qu'il n'avait pas l'intention de s'immiscer dans les élections congolaises et que son séjour se poursuivrait jusqu'au 31 octobre, avec la délégation parlementaire française menant ses propres démarches et activités au cours de cette visite en RDC.

actualite.cd/CC



Un an après sa sortie, le titre « Science Fiction » de Fally Ipupa vient de franchir le cap symbolique des 10 millions de vues sur YouTube.

Ce premier épisode d’une ambitieuse trilogie amorcée par le artiste congolais rencontre un succès durable auprès des fans, qui plébiscitent la qualité de cette œuvre au long cours.

En effet, « Science Fiction » n’était que le début d’une exploration musicale et visuelle se poursuivant avec les clips « Seyo » puis « Garde du Cœur » en featuring avec la camerounaise Charlotte Dipanda.

Extraits comme « Science Fiction » de l’album « Formule 7 », les chansons de la trilogie ont tous dépassé le million de vues sur la plateforme, attestant de l’aura planétaire de Fally Ipupa.

Avec cette ambitieuse trilogie au scénario ciselé, il signe l’un de ses projets les plus aboutis, qui continue de séduire de nouveaux fans au fil du temps grâce à la richesse de ses univers.

La barre symbolique des 10 millions de vues pour « Science Fiction » souligne une fois de plus l’influence planétaire du roi de la rumba moderne.

mbote/CC



Ghandi Djuna mieux connu sous le nom de scène « Gims » séjourne à Kinshasa depuis quelques heures. Il n’est pas seul dans sa délégation, l’artiste musicien a emmené avec lui Hélène Mercier-Arnaut, épouse du milliardaire Bernard Arnault.

Avec la femme du patron de LVMH, Meugui ont foulé leurs pieds à Yolo (quartier d’enfance de la star ndlr) situé dans la commune de Kalamu, au cœur de Kinshasa.

Quid du voyage de l’interprète de « Bella » à Kinshasa accompagné de la pianiste Hélène Mercier-Arnaut ? Cette question qui fait la ronde de la toile.

On se rappellera qu’en début 2022 soit en Février, Gims, après avoir été nommé ambassadeur de la culture congolaise a déclaré avoir des projets de construction d’un studio professionnel et du lancement d’un festival hors du commun.

Devant la presse, le hitmaker congolais est resté taiseux sur le but de son voyage et n’a pas voulu en dire un mot avant de remercier les congolais pour leur accueil.

mbote/CC

 
 


Jean-Luc Mélenchon, leader de la France insoumise, est arrivé à Kinshasa le 24 août pour un séjour prévu jusqu'au 31 octobre. Il est accompagné d'une délégation composée de députés français, dont Carlos Martens Bilongo (originaire de la RDC), Nadege Abomangoli (originaire du Congo-Brazzaville) et Arnaud Le Gall (membre de la Commission des affaires étrangères à l'Assemblée nationale française).

La visite de Mélenchon en République Démocratique du Congo est liée à la sortie de son livre intitulé "Faites Mieux! Vers la Révolution Citoyenne". Au cours de son séjour, il prévoit de rencontrer le président Félix Tshisekedi ainsi que d'autres officiels congolais. Cependant, l'essentiel de ses activités se déroulera à l'Université de Kinshasa, où une conférence est programmée pour le 30 octobre. Il prévoit également de visiter le parc marin des mangroves à Muanda.

La délégation parlementaire française aura également des activités à l'Université protestante de Kinshasa et se rendra dans l'Est de la RDC au cours de leur séjour.

CC



Biographie du Général de Brigade Eddy KAPEND YRUNG

Né le 25/12/1964

Études :
- Licence en philosophie des sciences, études supérieures en logique mathématique, agrégé d'enseignement secondaire, études de droit (non accompli);
- École d'infanterie Tigre (Angola), Centre d'Instruction Kasapa, Centre Supérieur Militaire BEM, Académie de BURNO, Études des questions stratégiques en Défense en République TCHÈQUE, École de guerre KIM IL SUNG, Académie Militaire ABDER NASSER (Égypte);

Fonctions :
- S2 6e Bn Tigre ;
- Officier de liaison 1ère Région Militaire ;
- Cmd 2e Bn/21Bde d'infanterie ;
- Cmd 3e Bn AFDL ;
- Cmd 11e Bn Kikwit ;
- S2 Adj 50e Brigade Kinshasa ;
- Cmd 2nd CDTR-EMG ;
- Aide de camp et Chef d'Etat Major Particulier (Maison Militaire) du Chef de l'État ;
- Cmd 22ème Région Militaire

Analyse :

Avec cette nomination, Tshisekedi se révèle un grand stratège.

Il fait de la nomination d'EDDY KAPEND , d'une pierre trois coups:

1. TSHISEKEDI est entrain de purifier en douceur  l'armée Congolaise des infiltrés Rwandais.

Retenons que l'ancien colonel Eddy KAPEND  remplace à  ce poste un sujet infiltré Rwandais, impliqué dans l'affaire de vol d'un camion des minerais (cathode) au Katanga ;

2. Felix TSHISEKEDI, par cette nomination, lance un message très fort au GÉNÉRAL-CIVIL John NUMBI,qui croyait faire du KATANGA sa base arrière ;

3. Felix TSHISEKEDI sait très bien que Joseph KABILA qui a fuit KINGAKATI pour se réfugier à KASAMATA se verra enclaver dans un territoire administré militairement par le général EDDY KAPEND. En d'autres termes, l'ancien président Joseph KABILA se trouve dans une prison à ciel-ouvert dont il ne va plus respirer !

Conclusion :

Il faudra être Félix Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO pour opérer un tel choix en cette période où les ennemis de la paix étaient entrain de préparer un chao avant et après les élections.

Merci FATSHI pour la clairvoyance.


Me Auguy KUPITSHIK



Félix Tshisekedi a appelé le gouvernement à évaluer la situation sécuritaire dans les territoires de Masisi, Rutshuru et Kwamouth. Il souhaite ainsi déterminer la faisabilité d'organiser des élections dans ces régions.

Au cours d'une réunion du conseil des ministres tenue vendredi dernier, le Président a noté un apaisement significatif de la situation sécuritaire à Kwamouth et la libération progressive des territoires de Masisi et Rutshuru, autrefois sous l'emprise du groupe rebelle M23 soutenu par le Rwanda. Cette évolution l'a amené à exiger que le gouvernement et la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) évaluent la situation et prennent des mesures pour garantir la sécurité des électeurs dans ces régions.

Le Président a donné des instructions spécifiques au Vice-Premier Ministre, Ministre de l'Intérieur, de la Sécurité et des Affaires Coutumières, pour le déploiement et le renforcement de la Police Nationale Congolaise à Kwamouth. De plus, en collaboration avec le Vice-Premier Ministre, Ministre de la Défense et Anciens Combattants, il devra superviser le retour des populations déplacées dans les zones récemment libérées de Rutshuru et Masisi.

Le gouvernement doit également sécuriser les opérations de la CENI dans ces régions, notamment l'ouverture des centres d'inscription pour l'enrôlement de la population et la convocation du corps électoral pour les élections générales.

En septembre, la CENI avait déjà exprimé son souhait de disposer de garanties sécuritaires de la part du gouvernement pour lancer les opérations d'identification et d'enrôlement des électeurs dans ces territoires. La centrale électorale assure qu'elle est prête techniquement à réaliser les opérations, mais la sécurisation des zones reste un obstacle majeur. 

Le mois d'octobre est une période charnière pour ces opérations. En cas d'une absence d'amélioration sécuritaire, il sera difficile de recenser les populations de ces régions pour les élections à venir, prévues en décembre 2023. Le déroulement de ces élections dépendra largement des développements futurs en termes de sécurité.

actualite.cd/CC



Le pasteur congolais Joseph Mukungubila en exil et ses adeptes voient leurs lourdes peines annulées, pour leurs attaques en 2013 dans plusieurs villes du pays, après la suspension par le président Félix Tshisekedi des arrêts de la justice militaire à l’encontre de cet ancien candidat à la présidentielle et farouche opposant à Joseph Kabila.

Les jugements n’ont pas été revus, ni cassés par la haute cour militaire, mais suspendus par une ordonnance du président. Condamné à mort par contumace en 2015, une peine confirmée en appel en juin dernier, le pasteur congolais Joseph Mukungubila bénéficie avec ses adeptes d'un acte politique à deux mois des élections générales.

Exilé en Afrique du Sud, Joseph Mukungubila avait été condamné à mort, après avoir été considéré comme instigateur des attaques qui avaient fait plusieurs dizaines de morts dans les villes de Kinshasa, Lubumbashi et Kolwezi au 30 décembre 2013. De lourdes peines de prison avaient également été prononcées à l’endroit d’une trentaine de ses adeptes. Leur avocat Guy Mbuya espère qu'ils seront libérés après des formalités administratives.

Cette décrispation, selon ce dernier, est la suite des accords de la Saint-Sylvestre, conclus en 2017 entre le gouvernement et l’opposition sous la présidence de Joseph Kabila. Mais leur application était sélective : « Il est l’unique compatriote qui était resté en exil, tout le monde était rentré. Dans les accords de la Saint-Sylvestre par apport à la décrispation, c’était le général Munene, après c’était le prophète Joseph Mukungumbila, résume Guy Mbuya. La première des choses, l’ordonnance a été lue avant qu’on ne parle de celui qui est en exil, voyons d’abord la libération de ceux qui sont à Ndolo ».

Dans les milieux politiques, on considère que cette décision a été prise à des fins électorales, notamment pour la région du Katanga, fief de Joseph Mukungubila, connu pour ses diatribes contre le Rwanda. La région est aussi fief de l’ancien président Joseph Kabila et l’opposant Moïse Katumbi.

RFI/CC



La Cour constitutionnelle a été saisie, ce samedi 21 octobre, d’une requête de M. Junior Tshivuadi tendant à obtenir l’invalidation de la candidature de Moïse Katumbi.

D’après la fameuse requête lue par nouveaumedia.cd, le requérant veut l’annulation de la candidature de Katumbi pour notamment « défaut de nationalité congolaise d’origine ».

D’après Junior Tshivuadi, « La Cour constitutionnelle doit rejeter la candidature présidentielle de ce dernier et le retourner devant le parquet général près la cour d’appel du haut Katanga pour la continuité de la procédure pénale (tautologie avec la requête du 10 août et 23 août 2023) ».

En effet, l’auteur de la requête accuse Moïse Katumbi de corruption, détournements des mains d’œuvres, falsification des contrats des travailleurs, usages des faux, des numéros d’immatriculation, des dates d’engagement, au faux en écritures, à la banque route, à la participation de l’exploitation illégale des ressources congolaises dans le fait de transfert des minerais vers une autre destination…

La candidature de Moïse Katumbi comme celles de tous les autres postulants à la Présidence de la République ont été jugées recevable la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI).

actuRDC/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles