S’agissant de la rationalisation de l’action de la justice dans le renforcement de la gouvernance publique et de l’État de droit, le Président de la République a rappelé, lors de sa communication à la 72ème réunion du conseil des ministres, le rôle pivot reconnu à la justice dans l’architecture institutionnelle du pays. Dans la foulée, il a reconnu que la justice congolaise « va encore mal ».

« Il revient de constater que loin de se relever de ses faiblesses, pour l’instant notre justice va encore mal, s’invitant sur le banc des accusés à la grande incompréhension et désolation de notre peuple. Chaque jour, dans tous les coins du pays, le peuple assiste abasourdi scandaleusement à des actes ou des comportements de certaines acteurs judiciaires ainsi qu’à des actions ou décisions judiciaires à la limite du hasard et de la théâtralisation de celle-ci, creusant davantage, la méfiance le plus légendaire entre le peuple et la justice » a-t-il déploré.

Le Président de la République a indiqué qu’au regard du dysfonctionnement relevé tant pour ce qui concerne la justice pénale, la justice civile ou administrative qui sont la voie qui mène à la justice, est assimilée à tort ou à raison à un véritable chemin de la Croix, précisant que dans cet environnement, le conseil supérieur de la magistrature devrait se mobiliser pour relever efficacement les défis de la régulation administrative et disciplinaire de la magistrature.

« Le Président de la République attend aussi y veiller dans le cadre de ses prérogatives constitutionnelles, car face à une telle situation, c’est lui qui devient pour la population en danger et désespéré comptable ou coupable de cette inaction ou de l’action désarticulée de la justice » a-t-il renchéri.

Sans enfreindre à l’indépendance constitutionnelle du pouvoir judiciaire qui bien plus qu’un droit exclusif pour le magistrat, en est une garantie reconnue pour les justiciables d’avoir une justice impartiale , le Président de la République a chargé la ministre d’État, ministre de la Justice, garde des sceaux de travailler avec le Conseil supérieur de la magistrature en activant la passerelle légale du cadre de concertation prévue à l’article 17 du règlement intérieur du Conseil supérieur de la magistrature afin de proposer une série de pistes de solution rapide.

«D’autant que l’Inspection générale des services judiciaires et pénitentiaire comme instrument d’accompagnement du ministère de la Justice est appelée à jouer son rôle de manière efficace, il va sans dire que si le problème est structurel, une évaluation s’avère capitale afin de conduire à une révisitation des mécanismes légaux et même institutionnels pour insuffler à la justice un souffle nouveau », a-t-il dit.

Stéphie MUKINZI M



La chronique reste défrayée par l’audition, mardi 04 octobre 2022, de l’ancien Administrateur Général de l’Agence Nationale des Renseignements (ANR), Kalev Mutondo, par le Parquet près la Cour d’appel de Kinshasa/ Gombe.

À la surprise générale, Kalev Mutondo est rentré chez lui.

Il est à noter que si en République démocratique du Congo (RDC) Kalev Mutondo s’est tiré aussi facilement de l’affaire, il en est pas le cas au niveau international.

L’homme demeure sous sanctions américaines.

À en croire nos fins limiers, cette cour aurait posé certaines conditions à l’ancien patron des renseignements, sous l’ère Joseph Kabila, afin que son dossier soit classé.

Parmi ces conditions, indique nos sources, l’ex-chef de service des renseignements devrait faire amende honorable.C’est dans ce cadre qu’il a personnellement joint au téléphone le député honoraire, Jean-Bertrand Ewanga. «J’ai beaucoup aimé son sens d’humilité. Pardonné désormais le dossier doit être considéré comme définitivement classé», a déclaré un des plaignants Jean-Bertrand Ewanga.

opinion-info.cd/CC



Le spectacle de théâtre de marionnettes à table dénommé “Kuakidila Kua Mukulakaja” (l’hospitalité d’une vieille en Tshiluba) a été présenté en intégralité vendredi 30 septembre dernier à l’Institut national des arts (INA). Produit par la compagnie Théâtre de Marconte, le spectacle raconte la générosité et l'hospitalité léguées par les ancêtres, la spiritualité, l'école de la sagesse autour du feu, l'identité, l'unité africaine et le lien avec les ancêtres.

Le spectacle met en scène trois (3) comédiens qui manipulent les marionnettes dont l’aspect avoisine ceux des êtres humains pour mieux incarner et représenter les habitants du village dont il est question dans le spectacle. “Kuakidila kua Mukulakaja” est aussi un portrait d’une vieille dame bénéficiaire, héritière et propagatrice de la tradition et de la sagesse ancestrale, dénommée Kourpoko, qui résout les problèmes des villageois par ses pertinents conseils assortis de nombreux proverbes.

L’auteur de ce spectacle, Sunda Masampu alias S.Konde, indique vouloir remettre en avant-plan certaines valeurs traditionnelles qui, à l’heure actuelle, perdent leur place dans la société africaine. Également sensibiliser sur la sauvegarde des identités culturelles.

Dans le spectacle “Kuakidila kua Mukulakaja”, le jeu se joue dans un castelet unique sur une scène de 2 mètres de longueur, 1 mètre de largeur et 1 mètre de hauteur. L’auteur précise que la particularité de cette pièce est la manipulation des marionnettes qui se fait aux vues du public.

Cette présentation est consécutive à une tournée de ce spectacle dans son large format de près d’une heure. Le spectacle était déjà présenté en partie à l’Institut Français de Kinshasa, le 27 mai dernier lors d’une rencontre autour de la marionnette congolaise comme figure d’identité et d’entente. Il était alors en cours de création. Il a été présenté par la suite à la plate-forme contemporaine et au centre culturel Baya art.

Le texte est une œuvre écrite par Sunda Masampu alias S.Konde, directeur de la compagnie Théâtre de Marconte. En complicité avec d’autres comédiens dans une résidence de deux mois au Centre Culturel Baya Art dans la commune de N’djili à Kinshasa. Ils ont dû travailler le modelage, la céramique, les papiers mâchés, la ferraille, la sculpture en bois, l’anatomie du corps par les étoffes, la peinture et le montage.

L'artiste marionnettiste S.Konde est représentant de l'Union Internationale de la Marionnette (UNIMA) en RDC, depuis le 27 mai 2021. Il a un mandat de 2 ans et cette nomination vise à aider le travail de l’artiste qu’il est et de sa compagnie marquante pour les arts de la marionnette au Congo, pour la professionnalisation et la pérennisation des arts de la marionnette.

Emmanuel Kuzamba



La ministre congolaise de la culture, arts et patrimoines, Catherine Kathungu Furaha, a annoncé, depuis le Mexique en Amérique du Nord, l’engagement de son ministère pour de nouvelles orientations d’une culture inclusive qui impacte différents secteurs dont l’économie du pays ou l’intégration régionale. C’était dans le cadre d’une conférence mondiale sur la culture dite Mondiacult, tenue du 28 au 30 septembre dernier.

« À travers les nouvelles orientations d'une politique culturelle inclusive et efficace, mon pays s'engage à renforcer l'impact de la culture dans la diversification de l'économie, son rôle dans le rétablissement de la paix et la cohésion sociale, ainsi que sa place incontestable dans le processus de l'intégration régionale », a fait savoir Mme Kathungu lors de sa prise de parole au deuxième jour.

Elle a fait valoir, pour cela, la détermination de la RDC à améliorer l’accessibilité à la culture pour toutes les catégories de la population.

« Mon pays s'engage à promouvoir le droit d'accès à la culture en incluant toutes les générations et toutes les personnes vulnérables, c'est pour cela qu'une grande réflexion est en cours pour le développement des infrastructures culturelles et l'intégration des cultures fondamentales », annonce-t-elle.

Cette conférence mondiale de haute portée culturelle avait pour objectif de fixer les politiques culturelles des pays membres de l'Organisation des Nations unies pour l’éducation, la science et la culture (UNESCO). Cette année, elle s’est tenue à Mexico City au Mexique et plus de 150 pays du monde ont été représentés. Cela pour agir en faveur de la culture en tant que bien public mondial.

Les activités se sont déroulées en panels où plusieurs ministres sont intervenus pour présenter la situation du secteur culturel de leurs pays respectifs. Selon, un communiqué du ministère, la ministre congolaise a pour sa part mentionné des engagements fermes pris par son ministère pour garantir l'équilibre entre les générations dans l'accès à la culture.

En plus de l’amélioration du cadre juridique, elle a évoqué également l’amélioration des conditions des acteurs culturels.

« Mon ministère a entrepris une réflexion profonde sur l'amélioration du cadre juridique et politique culturelle au niveau national ainsi que pour la mise en œuvre effective des instruments juridiques internationaux auxquels mon pays fait partie. Il est inconcevable de développer des économies créatives et soutenir la croissance inclusive sans prendre en compte l'amélioration des conditions des acteurs culturels », a-t-elle souligné.

Et d’ajouter la volonté du gouvernement congolais à mettre en œuvre, à travers son ministère, des industries culturelles soutenues par une politique culturelle et un statut d'artiste qui doivent renforcer la protection et la gestion collective des droits d'auteur.

Une déclaration conjointe a été signée à l’issue de cette conférence pour partager notre vision de l’avenir des politiques culturelles et réaffirmer l’engagement global de la communauté internationale face aux défis contemporains urgents et complexes de nos sociétés multiculturelles. La déclaration intègre les priorités communes et définit les contours d’un programme tourné vers l’avenir qui tire le plein potentiel de l’impact transformateur de la culture pour le développement durable.

Dans une note de présentation datée du 1er septembre, signée par la ministre de la culture, Catherine Kathungu Furaha, il a été présenté une stratégie sectorielle de la culture, arts et patrimoines. Ces travaux s'inscrivent dans la matérialisation du plan national stratégique du développement 2019-2023 de la RDC, visant la promotion du secteur de la culture, arts et patrimoines.

Emmanuel Kuzamba



Eleza Masolo, une structure qui met en avant les cultures africaines à travers les contes, légendes, faits actuels et historiques sur l’Afrique et dans le monde, annonce la tenue de la deuxième édition de son événement dénommé “Y'Afrika Festival” le 14 et le 15 octobre prochain dans l'enceinte de l'Institut Français de Kinshasa. La nouvelle édition est placée sous le thème "Contes et légendes d'Afrique".

Au cours d'une conférence de presse tenue ce jeudi 6 octobre, la directrice d’Eleza Masolo, Myra Dunoyer Vahighene, accompagnée de ses collaborateurs, est revenue sur la particularité de cette deuxième édition, principalement centrée sur l'histoire africaine rapportée à travers les contes.

« Contrairement à la première édition, nous avons décidé de nous focaliser sur une seule thématique qui est les contes et légendes d'Afrique. Nous voulons montrer la diversité des contes et leurs connotations », a-t-elle déclaré à la presse.

Et d’ajouter :

« Nous aurons des spectacles avec des conteurs africains, la projection des films d'animation dont Ndata Nsangu et la jeune fille qui est un conte connu pour les enfants, une conférence débat pour parler de la véracité et de l'importance des contes », a ajouté Mme. Dunoyer.

Plusieurs autres activités sont au programme de cet événement festif ouvert au public de tout âge, de 9h à 22h. Il s’agit notamment de l'exposition des savoirs de la biodiversité, la création des murs à symboles africains, l'apprentissage de l'écriture éthiopienne pour les enfants, des stands à histoire ou encore des cosplayers déguisés en personnages emblématiques de l'Afrique.

Les activités sont gratuites pendant la journée, notamment celles réservées aux enfants, et dans la soirée elles sont payantes. Le premier jour, le 14 octobre, à 18h30, c’est la projection des films inspirés de contes et légendes d’Afrique, parmi lesquels “Malik, la légende d’Ankoro”. Le deuxième jour, le 15 octobre à la même heure, c’est le spectacle de conte avec 5 conteurs dont 2 venus du Burkina Faso et du Cameroun.

Y’Afrika festival est un événement qui vise à sensibiliser sur les cultures africaines par le biais de diverses activités touchant tant à l’art, à l’éducation et au divertissement. Sa première édition s’est tenue le 5 juin 2021 sous le nom de Masolo Y’Afrika (les histoires africaines) à l'académie des beaux-arts. Une troisième édition dont le thème sera « la danse traditionnelle africaine » est même déjà en préparation à en croire les organisateurs du festival.  

Gabrielle Kasongo et Patricia CIKOMOLA, stagiaires UCC



Patrick Muyaya, Porte-parole du gouvernement et ministre de la Communication et des Médias

En marge de la journée internationale de l’accès à l’information célébrée le 28 septembre de chaque année, le collectif 24 a tenue une activité le 5 octobre 2022, en mémoire de cette célébration. Prenant part à cette journée festive, le ministre de la communication et médias Patrick Muyaya a rassuré les professionnels des médias de son implication pour l’aboutissement de cette loi.

Lors de ces assises, Patrick Muyaya a réitéré la bonne volonté du gouvernement, de changer globalement le secteur d’exercice de la liberté de la presse d’une part, et de l’accès à l’information d’autre part. Selon lui, il était important de faire le point sur les avancées des résolutions des états généraux de la communication.

« Notre présence se justifie par le fait qu’il fallait faire le point sur les progrès obtenus depuis la tenue des états généraux. Par exemple, la nouvelle loi sur la presse, elle sera adoptée en Conseil des ministres cette semaine. Ce qui nous permettra de commencer le débat au niveau parlementaire dès que les députés pourront l’aligner à l’ordre du jour.

Pour ce qui concerne la loi d’accès à l’information, qui est suivie par l’honorable Moïse Nyarugabo, au niveau du gouvernement, nous allons nous rassurer que nous fassions un plaidoyer au niveau de l’assemblée nationale pour que cette loi puisse être aussi avalisée et adoptée au niveau du parlement. Le plus grand travail sera au niveau de sa compréhension auprès de nos administrations », a-t-il dit. Les partenaires techniques et financiers du secteur de médias ont à travers cette célébration, démontré l’importance de la loi sur l’accès à l’information.

Selon le directeur-pays d’interview, le principal partenaire qui accompagne le secteur de médias en Rd-Congo, son institution fournit un appui technique et financier aux médias et plus particulièrement au Collectif 24 dans ce plaidoyer. Également partenaire, l’ambassadeur de Suisse en Rd-Congo a insisté sur l’importance de la loi sur l’accès à l’information, qui, selon lui, favorise la promotion de la responsabilité démocratique. Pour l’ambassade des États-Unis, cette activité est aussi une occasion de faire le suivi des états généraux de la communication et médias ténus en janvier 2022.

À en croire le porteur de cette loi à l’assemblée nationale, elle a déjà été présentée au sénat, envoyée à l’assemblée nationale pour examen. Il restait juste, dit-il, que la commission paritaire harmonise.

mediascongo.net/CC



La deuxième édition du tournoi de Slam-Poésie de la ville de Kinshasa dénommé “Grand Slam de Kin” revient après 3 ans. L’appel à candidature lancé va jusqu’au 10 octobre pour les artistes poètes-slameurs désirant participer à l’aventure. Ils s’affronteront sur la scène selon les circonscriptions (communément appelées districts) de la capitale et un jury donnera des notes dont les 3 meilleures amèneront ceux qui l’obtiendraient en finale. 

Les candidats doivent être majeurs, c'est-à-dire avoir l’âge de 18 ans ou plus. Le dépôt de candidature se fait en envoyant deux textes slams par Whatsapp au +243 825 167 688 et de remplir le formulaire de renseignement disponible sur la page Facebook de Lipoposlam, la structure qui organise le tournoi.

La finale se déroulera à l’Institut Français de Kinshasa, le 29 octobre. Les 3 meilleurs de chaque circonscription s’affronteront en finale. Le vainqueur représentera la ville de Kinshasa à la Coupe nationale de Slam-Poésie dont la date reste à définir. Les scènes de sélection de ceux qui feront la finale se feront par district le 15, 16, 22 et 23 octobre.

Les scènes des éliminatoires comme celle de la finale du Grand Slam de Kin se déroulent dans les principes de Slam-Poésie tels qu’établis par son créateur Marc Smith, mais avec certaines adaptations pour répondre aux besoins spécifiques du public kinois. Les textes à déclamer doivent être uniquement en français. 

Par exemple, chaque poète déclame ses propres textes et chaque poème dure 3 minutes maximum. 5 juges notent les poètes, entre 0 et 10. En finale, les poètes s’affronteront en 2 manches, la 2ème manche étant consacrée au thème de la soirée qui sera donné. La première édition a été remportée par Shekinah d’Afrik, en 2019.

Emmanuel Kuzamba



Le Prix Pierre Castel édition 2022 s’est achevé en beauté par la remise des prix aux lauréats connus depuis le mois de juin. Au cours d’une cérémonie organisée fin septembre dernier au Chapiteau du Pullman Hôtel Kinshasa, les jeunes entrepreneurs de 6 pays africains, ayant été déclarés vainqueur de cette édition, ont reçu leurs récompenses.

Le Fonds de dotation Pierre Castel, en partenariat avec les filiales du Groupe Castel (Castel Algérie, BRAKINA, SABC, SOLIBRA, STAR et BRACONGO), ont remis ces prix à ces jeunes entrepreneurs africains pour la création de valeur dans leurs activités et leur impact social et économique. Ils viennent de l’Algérie, du Burkina Faso, du Cameroun, de la Côte d’Ivoire, du Madagascar et de la RDC.

En termes pécuniaires, les premiers lauréats de chaque pays empochent une somme élevée à 15 000 €, un programme de mentorat et de coaching personnalisé. Les deuxièmes lauréats bénéficient pour leur part, d'une dotation financière de 10 000 €, également d'un programme de coaching personnalisé.
 
Les entrepreneurs lauréats

Pour la RDC, Nadège Bula-Bula, première lauréate avec M.Y Success a proposé un projet de coopérative agro écologique qui produit des tisanes de bulukutu et de citronnelle. La deuxième lauréate, Sivi Malukisa, a fait le projet MANITECH Congo, axé sur la production de confitures, de pâtes d’arachides, de sauces et de miel.

Pour l’Algérie, Amestan Fellag a fini premier pour Domaine Amestan qui consiste à la production de fromages, yaourts, laits pasteurisés et fermentés. Saoussen Benmohamed et Adel Roua Israa ont fini à la deuxième position avec Aquayate consistant à la culture et la transformation de la spiruline.

Pour le Burkina Faso, Estelle Ouedraogo a remporté le premier prix avec Dania Délices : Production de farines infantiles, pour contribuer à lutter contre la malnutrition. Dorcas Ba Nadembega a fini deuxième lauréate avec Feuilles Fraîches et Clean : Production de feuilles et de légumes surgelés.

Pour le Cameroun, Idrissou Aboubakar  a remporté le prix pour le projet Cafadec : Production de farine panifiable de manioc sous la marque ''Les paniers de Bintou''. Pascaline Nenda est deuxième lauréate avec Lamana : Production de céréales infantiles instantanées et de purées de fruits.

Pour la Côte d’Ivoire, Mouahié Rose Kouassi a remporté le prix avec Agrikraft : Production de cosmétiques à base d’huile et de beurres. Marie Ange Ehounou vient deuxième position avec Pooyou : Production de céréales pour nourrissons.

Pour le Madagascar, Onjaniaina Rakotomalala est le premier lauréat avec Ecofarm : Laiterie et ferme de vache laitière structurée en coopérative paysanne. Et Hasina Rabenantoandro, deuxième lauréate avec Lycheeland : Production de fruits et de légumes séchés et en poudre.
 

Fonds Pierre Castel : agir avec l’Afrique

Institué en 2018, le Prix Pierre Castel soutient des initiatives portées par de jeunes entrepreneurs dans les domaines de l’agriculture et de l’agro-alimentaire, piliers de développement de l’économie africaine. A chaque édition, les entreprises accompagnées sont retenues pour leur résilience, leur capacité à préserver et valoriser les ressources, à favoriser l’autonomisation des jeunes et des femmes, et à contribuer au développement des systèmes alimentaires, en améliorant les productions et pratiques agricoles.

Par ces actions de soutien et d’accompagnement, le Fonds Pierre Castel souhaite promouvoir la solidarité, la confiance et le sens de l'initiative. Dans un communiqué qui est parvenu à notre rédaction, la BRACONGO SA et le Fonds Pierre Castel adressent ses vives et sincères félicitations à tous les lauréats de l’édition 2022 du Prix Pierre Castel.

Créé en 2017 par Pierre Castel et Pierre De Gaétan Njikam, le Fonds Pierre Castel soutient financièrement et par de la formation des projets initiés par de jeunes entrepreneurs africains dans les secteurs de l’agriculture et de l’agroalimentaire, filières à forte valeur ajoutée et facteurs de dynamique économique et sociale en Afrique.
 
actualite.cd/CC
 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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