Le lieutenant-Colonel Arsène Matata, commandant bataillon de la Garde Républicaine (GR), unité chargée notamment de la protection du Chef de l’Etat, arrêté depuis le 14 février, est introuvable. Selon les membres de sa famille, c’est le Général Major Christian Tshiwewe Songesha en personne qui avait ordonné son arrestation au camp Tshatshi, à Kinshasa. 

Selon le témoignage de son fils, Consacré Matata, il avait quitté sa résidence le 14 février vers 22 heures, après avoir reçu un appel du commandant de la GR lui demandant d’aller superviser une patrouille. C’est 40 minutes plus tard qu’il enverra un message à son épouse pour lui signifier son arrestation en précisant qu’il en ignorait la cause. 

Le lendemain matin, son épouse s’est rendue au camp Tshatshi et a pu échanger avec lui. 

« Papa a expliqué à maman qu’il a été arrêté sous prétexte qu’il aurait hébergé un malien et un togolais dans notre maison au camp Tshatshi au mois de février alors que nous avons quitté le camp Tshatshi il y a 4 ans. C’est vers 15 heures, le même 14 février, que des militaires étaient venus pour le récupérer au camp Tshatshi pour une destination inconnue jusqu’aujourd’hui ». 

Le nouveau lieu de sa détention reste inconnu.

« Le 18 février, maman s’est rendue auprès du commandant de la GR pour savoir où son mari a été arrêté. Le commandant lui a tout simplement dit qu’il était quelque part pour des interrogatoires sans plus de détails ».

Son fils appelle à l’aide et demande une intervention personnelle du Chef de l’Etat.

« Il a servi son pays pendant 22 ans avec loyauté. Il a suivi certaines formations spécialisées. Il représente le pays (…). Au mois d’octobre 2021, il avait déjà échappé à un attentat à son domicile où été commis un élément de la GR. Il y avait deux blessés (…). Nous supplions le chef de l’Etat pour qu’il s’implique dans cette affaire. Il doit nous aider à vivre l’Etat de droit et la justice ».

 
actualité.cd/CC


D’ici fin 2023, le Parlement va avoir un calendrier fort chargé. En ces temps compliqués, il y a ceux  qui rêvent de faire modifier la constitution avant les prochaines élections présidentielles et législatives. Enfer et damnation !

Chacun y va de son laïus. Ils exigent pêle-mêle de créer un poste de Vice-président de la République, de restaurer le septennat, de réserver certaines fonctions à des Congolais de père et de mère, d’introduire un deuxième tour aux élections présidentielles, de supprimer les institutions budgétivores dont le Sénat,  d’autoriser la double nationalité, d’exiger des diplômes universitaires aux candidats Présidents de la République, d’élire le Président de la République au suffrage indirect…. Sapristi ! Tout ça !

Il y a là même des matières qui ne peuvent pas faire l’objet d’aucune révision constitutionnelle. Comme si cela ne suffisait pas, le parlement doit encore voter la nouvelle loi électorale ! Stupeur et tremblements !

Si tous ces textes doivent être examinés dans le temps qui nous reste, parions qu’il sera difficile d’organiser dans les délais les élections présidentielles et législatives de 2023.

Chaque parlementaire cherchera à être vu et entendu comme les débats sont publics et télédiffusés. Chacun voudrait rivaliser avec Démosthène, le grand orateur de la Grèce antique. Les joutes oratoires vont donc prendre du temps. C’est chaque fois ainsi à l’approche des élections. On se précipite à réviser les lois. On veut tout changer dans la hâte. Rien ne sert de courir, il faut partir à point. Saperlipopette !

Décidément les chemins qui mènent à la démocratie sont aussi tortueux que les routes de Kinshasa la déglinguée. Bref, passons !

La constitution est la mère des lois. Elle est la loi des lois. D’après mon ami qui sait tout, chaque pays dispose normalement d’une constitution. Mais comme des exceptions ne manquent jamais, il existe des pays qui n’en ont pas pour des raisons qui leur sont propres. C’est le cas d’Israël, de la Nouvelle-Zélande et de la Grande-Bretagne.

Dans notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine, nous avons une constitution, celle du 18 février 2006 qui fut modifiée le 20 janvier 2011. Il fallait la mettre au goût de l’ex Raïs Joseph Kabila en prévision des élections.

D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, la constitution du 18 février 2006 fut concoctée par des Belges, des Français et des Sénégalais. On y trouve un peu de tout. Elle porte en elle les germes de plusieurs conflits. Heureusement qu’elle est rarement appliquée ! C’est peut-être ça sa force. In cauda venenum. Enfer et damnation !

Il faudra un jour l’expurger de toutes les incohérences ainsi que de tous les articles poussiéreux et sablonneux. Evidemment, la constitution peut être changée autant que faire se peut. La loi des lois doit coller aux réalités locales. La mère des lois doit apporter la stabilité.

Les champions toutes catégories en  matière de révision de la constitution sont les Togolais. A la suite du décès, le 5 février 2005, du Président Gnassingbé Eyadema, la constitution fut modifiée 3 fois en 24 heures afin de permettre à son fils Faure  Gnassingbé d’accéder à la magistrature suprême. Enfer et damnation !

On dit chez nous que la faute  humaine est une colline. Chacun grimpe sur la sienne pour observer celle de l’autre.

GML



La participation congolaise à l’Expo Dubai 2021 était le premier sujet abordé par Félix Tshisekedi lors de la réunion du conseil des ministres vendredi dernier. Le Chef de l’Etat attend d’ailleurs vendredi prochain un rapport détaillé sur l’état des préparatifs de la journée du 22 mars dédiée à la RDC. Il attend beaucoup de Jean-Lucien Busa, Ministre du Commerce Extérieur, qui est appelé à prendre toutes les dispositions nécessaires pour faire jouer à chaque partie prenante son rôle dans les meilleurs délais et conditions « afin que cet événement soit une réussite pour la République Démocratique du Congo », a dit Félix Tshisekedi.

L’Expo 2020 Dubai est la première Exposition universelle dans cette région du monde.  Le thème général choisi: « Connecter les Esprits, Construire le Futur ». Plus de 200 exposants sont prévus y compris des nations, des organisations multilatérales, des entreprises et des établissements d’enseignement. À ce jour, 192 nations du monde ont confirmé leur participation.

Pour Félix Tshisekedi, cette expérience est une opportunité pour « mettre en valeur les opportunités d’investissements viables et durables en RDC ». Le pays va se présenter en «Pays-Solution». L’expo devrait également servir de vitrine « pour le rayonnement de la culture congolaise.

Félix Tshisekedi « a recommandé vivement qu’une exposition retrace son histoire, suivie de la production scénique des artistes congolais qui font l’unanimité dans la promotion de la Rumba, ainsi que d’autres artistes congolais de renommée internationale », dit le compte-rendu du conseil des ministres.

Le thème choisi par le RDC pour cet évènement est: « Nous faisons battre le cœur de l’Afrique ». 

L’appel de la délégation congolaise est plus explicite: « Rencontrez le peuple congolais, dynamique, créatif et innovant, plongez dans une magnifique nature et explorez la musique en dansant au rythme de la République démocratique du Congo ».

actualite.cd/CC



« C’est depuis que j’ai compris qu’il était possible de reproduire un visage sur un support plat que j’aime dessiner ». 

Pour ce numéro du podcast de la culture, Emmanuel Kuzamba reçoit l’artiste dessinateur Richard Monsembola alias Monzari. Il est connu pour faire des dessins portraits qu’il a toujours présenté en noir et blanc. Il suffit d’un coup d’œil sur son œuvre pour se rendre compte d’un travail méticuleux.

Très sollicité, il a réalisé 154 portraits en 2019, deux de plus l’année suivante et 208 en 2021. Malgré cela, Monzari n’a pas du tout l’ambition de faire de gros chiffres, sa satisfaction est la satisfaction de son client. Il entreprend son talent mais veut aussi se transporter dans de grands projets de tableaux qui sortent dans l’image populaire que le public a de lui.

« Je réalise chaque portrait comme si c’était le dernier, je donne toute mon énergie et mon temps pour satisfaire les clients », nous dit-il dans ce podcast.

Monzari est également avocat au barreau de Maï-Ndombe. Il dit mettre ses connaissances juridiques au service de l’art et de la culture congolaise. Son autre combat est d’imposer le dessin portrait comme une spécialisation, d’où le sens de son atelier où il forme les jeunes sur son idéologie. 

« L’artiste est presque déifié sous d’autres cieux. C’est lui qui définit ce qui est à la mode ou pas. Comment expliquer que dans un pays où on a une telle multiplicité d’artistes que nous soyons en même temps méprisés ? », s’interroge-t-il.

 

 

 



La situation des congolais vivant en Ukraine était au cœur de la réunion du conseil des ministres vendredi 4 mars. Le Vice-premier ministre des affaires étrangères, Christophe Lutundula a informé que 533 congolais qui ont fui l’Ukraine sont arrivés en Pologne. 

"Près de 533 des compatriotes ont réussi à atteindre la Pologne qui, conformément aux recommandations de l'Union Européenne, accorde un séjour temporaire de 30 jours en attendant le retour dans leur pays respectif", dit le compte-rendu.

Ces congolais sont accueillis pour une durée de 30 jours. 

La situation de "12 de nos compatriotes étudiants répertoriés à l'université de Summit State située à 800 Kilomètres de la frontière Polonaise” est suivie, selon le gouvernement. 

Christophe Lutundula dit maintenir “le contact étroit avec les autorités académiques de cette université en vue d'être informé des possibilités d'évacuation en toute sécurité et pour éviter que nos compatriotes soient prises entre deux feux”.

L'Assemblée générale de l'ONU a adopté mercredi 02 mars dernier une résolution qui "exige que la Russie cesse immédiatement de recourir à la force contre l'Ukraine", lors d'un vote approuvé massivement par 141 pays, 5 s'y opposant, et 35 s'abstenant dont la Chine, sur les 193 membres que compte l'Organisation. 

La RDC a voté en faveur de cette résolution. Elle s’est démarquée de la position adoptée par certains pays africains qui se sont abstenus.

L’UA a condamné l'invasion russe en Ukraine et appelé à un "cessez-le-feu immédiat", estimant que la situation risquait de dégénérer en "un conflit planétaire". Les dirigeants de l'UA ont jugé que cette "situation très grave et dangereuse" devrait être résolue par des "négociations politiques" sous l'égide des Nations unies.

Patrick Muyaya a, pour sa part, aussi évoqué des similitudes avec le cas congolais: « Nous la RDC, nous avons déjà connu l’agression. La position de la RDC a été exprimée par le vote ».

Clément Muamba



Le 24 février, la Russie lance une « opération militaire spéciale » en Ukraine. Cette invasion se fait après la reconnaissance par Moscou, quelques jours plus tôt, de deux « républiques » autonomes en Ukraine, habitées par des russophones. La guerre, qui dure maintenant depuis neuf jours, est rapidement devenue une affaire mondiale. Quelles en sont les incidences pour la RDC ?

Bonjour !

Je m’appelle Joshua Walker. Je suis le directeur de programme du Groupe d’étude sur le Congo, centre de recherche indépendant basé à l’Université de New York. Vous écoutez le premier épisode de la saison 2 de Po na GEC, capsule audio du GEC et d’Ebuteli, son partenaire de recherche en RDC, qui tente de résumer et d’analyser les questions d’actualité en RDC.

L’impact de la guerre en Ukraine se fait sentir bien au-delà de ses frontières. Elle crée, entre autres, plus de 1,2 millions de réfugiés (3 mars 2022) qui ont fui le pays. Première préoccupation liée à cette guerre pour la RDC : le sort des citoyens congolais qui habitent l’Ukraine. Alors que les Ukrainiens fuyant la guerre sont vite accueillis par les pays voisins, de nombreux reportages font état de racisme dans le traitement des Africains, Asiatiques et Caribéens, souvent bloqués aux frontières. 

Selon une source diplomatique européenne, qui citait le ministère congolais des Affaires étrangères, il y avait 409 citoyens congolais en Ukraine au moment du déclenchement de la guerre, dont environ 200 ont déjà trouvé refuge en Pologne. Jusque-là, le gouvernement a sollicité l’aide de l’Organisation internationale des migrations pour ces réfugiés et a contacté le gouvernement russe pour la création d’un « corridor humanitaire ». Cependant, aucune communication officielle du gouvernement congolais n’a encore été faite à ce sujet, encore moins sur la guerre en Ukraine en général.

Autre conséquence de la guerre : la hausse des prix des produits énergétiques. Un reportage diffusé sur TV5 le 2 mars, par exemple, faisait état d’une pénurie d’essence dans la ville de Bukavu, dont le carburant est importé du Kenya, de la Tanzanie et, surtout, du Rwanda. Pourquoi ? Ces derniers préfèrent garder leurs stocks de pétrole, à cause de l’instabilité sur le marché mondial causée par la guerre en Ukraine. Ce qui entraîne un ralentissement sensible du taux d’affaires pour les importateurs de carburant de cette ville frontalière, habitués à s’approvisionner à partir du Rwanda. À cet effet, à l’issue d’une réunion du comité de conjoncture économique, le gouvernement congolais a annoncé le 2 mars, par le biais du ministre des Finances, Nicolas Kazadi, que la hausse des prix du carburant pourrait avoir des impacts « difficiles » pour l’économie congolaise. Il a précisé, cependant, que le comité avait discuté des « mesures à prendre en urgence » pour limiter cet impact. Pour le moment, ces mesures n’ont pas été rendues publiques.

Mais ce qui fait le plus débat au Congo, c’est la géopolitique. Pour les uns, la Russie n’est qu’un simple agresseur illégitime. Pour les autres, la mobilisation occidentale contre cette dernière, notamment à travers des sanctions, relève de l’hypocrisie. Combien de fois les pays occidentaux ont-ils envahi d’autres pays comme l’Irak, l’Afghanistan ou la Libye ? Serait-ce une question de deux poids, deux mesures ?

Le 2 mars toujours, l’Assemblée générale des Nations unies a adopté une résolution condamnant « l’agression » russe en Ukraine, tout en réaffirmant « son engagement envers la souveraineté, l’indépendance, l’unité et l’intégrité territoriale de l’Ukraine à l’intérieur de ses frontières internationalement reconnues ». Le résultat du vote : 141 voix pour, 5 contre, 35 abstentions et 12 absents. Parmi les pays ayant voté pour : la RDC. Choix logique pour un pays qui a déjà subi des agressions et l’occupation des parties de son territoire par des pays voisins, notamment le Rwanda et l’Ouganda. Et qui diffère de celui des pays comme le Mali ou la République centrafricaine, qui ont des contractants militaires russes sur leurs sols. 

Cependant, la position prise par la RDC pourrait aussi être la conséquence de son repositionnement sur l’échiquier politique mondial depuis l’arrivée de Félix Tshisekedi au pouvoir,qui s’est rapproché notamment des États-Unis et de l’Occident en général. Ces pays ont-ils exigé que la RDC adopte leur position ? Quelles pourraient en être les conséquences pour la relation entre la RDC et la Russie ? Dans tous les cas, ce vote ne fait que renforcer le parti pris de la RDC pour ses alliés occidentaux dans la configuration géopolitique mondiale actuelle.

CC



L’Université de Kinshasa se trouve fortement menacée par la vétusté de ses infrastructures et les têtes d’érosion exposent certains bâtiments à l’écroulement à la suite de fortes pluies. Le recteur de cette institution universitaire, Pr Jean-Marie Kayembe l’a déclaré lors de son échange mercredi 2 mars avec le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela.

« Je suis venu présenter quelques doléances pressantes au Sénat. Il s’agit notamment de la vétusté et la destruction très importante de la voirie à l’UNIKIN, qui risque de nous faire perdre une infrastructure acquise, il y a plus de 60 ans », a indiqué le Pr Kayembe.

Il déplore aussi les conditions des auditoires dans lesquels se donnent les cours.

« Nous voulons prévenir d’autres ‘’Matadi Kibala’’ [des morts enregistrés après avoir été électrocutés à la suite de la coupure d’un câble électrique dans le marché de Matadi Kibala à Kinshasa], notamment en pensant à reconstruire correctement l’infrastructure électrique et donner à nos enfants des conditions humaines d’encadrement et d’enseignement », a plaidé le recteur de l’UNIKIN.

Il se dit rassuré d’avoir frappé à la bonne porte, et dit être confiant « pour la suite et espère trouver très vite les solutions. »

radiookapi.net/CC



Le ministère public s'est exprimé ce mercredi 02 mars 2022 sur les accusations portées contre l'ex-président de la République Joseph Kabila comme étant l'auteur intellectuel du double assassinat des défenseurs des droits de l'Homme Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Le sénateur à vie a été cité par Paul Mwilambwe comme le commanditaire principal de ce forfait. 

L'auditeur général a estimé qu'aucun élément pouvant démontrer la responsabilité de J. Kabila n'a été brandi. 

« Paul Mwilambwe a affirmé que Christian Kenga Kenga lui avait dit que l'ordre est venu de Joseph Kabila. Cette allégation n'a pas été suffisamment appuyée par d'autres éléments ou moyens pour impliquer le sénateur à vie », a fait savoir le ministère public dans son réquisitoire. 

Pour l'auditeur général, il aurait fallu que la Haute cour militaire autorise la comparution des personnes citées par Mwilambwe pour la confrontation afin d'élucider cette question. 

« Le souhait aurait été que les personnes citées soient invitées par la Haute cour pour respecter le principe du contradictoire », a-t-il indiqué.

Dans sa narration des faits, le ministère public a par ailleurs chargé l'ancien inspecteur général de la police, le général John Numbi, d'avoir organisé ce double assassinat et d'en être l'auteur intellectuel. 

Lors de sa plaidoirie le 16 février dernier, Me Peter Ngomo, l'un des avocats des parties civiles, avait articulé son argumentaire sur la responsabilité de personnalités citées dans cette affaire. En premier lieu, il avait relevé l'implication de J. Kabila.

Il avait motivé sa position par la tenue d'une réunion sous la houlette de l'ancien chef de l'État au cours de laquelle l'idée d'éliminer Chebeya a été étudiée au préalable. 

«... Lors d'une rencontre présidée par l'ex-président Joseph Kabila, ce dernier a eu à faire part au général John Numbi des insomnies que Floribert Chebeya lui faisait subir. Ensemble, nous pensons qu'ils ont aussi décidé les moyens d'y mettre fin. D'où, les propos tenus par l'homme de Malemba Nkulu, le général John Numbi, lors d'une réunion qui avait suivi cette rencontre ayant connu la participation de Christian Ngoy Kenga Kenga et Daniel Mukalay, mais aussi la somme de 40.000 dollars américains donnée à Jean-Claude Yav. C'est pourquoi, nous plaçons Joseph Kabila Kabange au sommet de cette organisation comme auteur intellectuel du double assassinat de Floribert Chebeya et Fidèle Bazana. Il en est de même pour John Numbi, Daniel Mukalay, Christian Ngoy Kenga Kenga, etc. Les autres agissant tantôt comme co-auteurs ou complices », avait-il affirmé. 

Il sied de noter que la Haute cour militaire siégeant au second degré sur ce dossier, avait rejeté le 19 janvier dernier, la demande de comparution de J. Kabila. Cette requête avait été soumise par les parties civiles. 

Merveil Molo

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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