Les députés nationaux et sénateurs reprennent le chemin du Palais du peuple mardi 15 mars. De nombreux défis les attentent tant sur le plan législatif, sécuritaire que du contrôle parlementaire. Parmi les enjeux de cette session de mars, le député Jacques Djoli estime que la priorité devait être l’examen et le vote de la loi électorale.
« Nous serons obligés d’aborder la question et le vote de la loi électorale, ainsi que tous les autres instruments juridiques indispensables pour l’organisation des élections. C’est la principale attente pour cette session », souligne Jacques Djoli.
Pour sa part, Crispin Mbindule se dit convaincu que la session de mars 2022 sera d’un enjeu majeur ; au regard notamment de la situation sécuritaire dans l’Est du pays :
« Nous devons évaluer la mutualisation des forces entre les Forces armées de la RDC (FARDC) et l’UPDF de l’Ouganda ».
Plusieurs autres députés interrogés soutiennent que la préoccupation majeure de la session de mars devrait être accordée à la recherche des solutions de la précarité de vie de leurs électeurs rencontrés au cours des vacances parlementaires.
C’est le cas de la députée nationale Christel Vuanga, qui exige des explications du gouvernement sur plusieurs aspects dont les routes le registre des appareils mobiles (RAM) :
« La question des routes où on avait promis un projet ‘Kinshasa zéro trou’, qui n’a souffert qu’un effet d’annonce. Il y a également la question du RAM. Qu’est-ce qu’on a fait de tout cet argent récolté » ?
Les députés disent attendre beaucoup de cette session de mars pour faire avancer le pays sur le plan de sa pacification, de la consolidation de la démocratie, du développement mais aussi de la bonne gouvernance.
Pour la majorité de députés interrogés, le contrôle parlementaire au cours de cette session de mars devrait aboutir aux sanctions des membres du gouvernement ainsi que du bureau de la chambre parlementaire, mal évalués.
radiookapi.net/CC
Théâtre des diverses atrocités commises par des groupes armés depuis 2017, Djugu et ses environs se vident chaque jour de ses habitants qui affluent des régions jugées « sécurisées ». Depuis janvier 2022, au moins 16.000 personnes ont fui les dernières attaques de la milice CODECO et se sont déplacées vers le territoire de Watsa, dans le Haut-Uelé, province contiguë de l’Ituri.
Cette information est révélée, lundi 14 mars 2022 à la presse, par le sénateur congolais Jean-Pierre Batumoko, élu des élus dans la circonscription du territoire de Watsa. Selon lui, ces personnes déplacées, composées des hommes, femmes, enfants et parfois, des orphelins, proviennent surtout de la cité minière Mongwalu en Ituri. Sur place, aucune assistance humanitaire n’est faite à leurs faveurs.
« Ces personnes déplacées vivent dans des conditions très difficiles dans plusieurs villages des groupements Kubi et Andoga dans la chefferie Walesse nécessitant une assistance en vivres et non vivres », a fait savoir Jean-Pierre Batumoko.
Après avoir urgemment assisté, de sa part, ces déplacés des guerres qui manifestent d’énormes besoins, le sénateur Batumoko a interpellé le gouvernement congolais. « Nous appelons le gouvernement central à assister ces déplacés. Nous remercions ici le gouvernement provincial pour son assistance et l’hospitalité de la population locale dont ils bénéficient. Mais, le besoin reste énorme », a-t-il lancé, au cours d’un pont de presse organisé ce lundi 14 mars à Watsa.
Dans la foulée, renseigne le magazine en ligne Orientalinfo.net, Jean-Pierre Batumoko a, ainsi, plaidé pour le renforcement des mesures sécuritaires à la frontière avec cette province sous l’état de siège afin d’éviter l’élargissement de l’insécurité vers le Haut-Uele.
Il a tout de même exhorté ces déplacés à plus de responsabilité dans leurs comportement en dénonçant toute infiltration susceptible de troubler la quiétude et la sécurité dans les milieux d’accueil.
Serge SINDANI
Le ministre des affaires humanitaires Modeste Mutinga a remis, samedi 12 mars à Bunia, l’assistance humanitaire du gouvernement à des milliers des déplacés du territoire de Djugu et de Mahagi. Environ 170 familles des personnes tuées par la milice CODECO en début février denier ont également bénéficié d'un montant fourni par le gouvernement.
Cette assistance est composée notamment de farine de manioc, d' haricot et d'huile végétale ainsi que des casseroles et autres articles ménagers. Selon Modeste Mutinga, ce don est destiné aux déplacés de différents sites de déplacés dont Rhoe, Bule, Komanda dans les territoires de Djugu et Irumu.
Plus de 13 camions ont quitté samedi Bunia pour acheminer de l'aide à Djugu. D'autres devraient partir à Komanda.
En outre, 171 familles de personnes lâchement abattues par les miliciens de CODECO le 1er février ont reçu un fond de réconfort. Ces meurtres se sont déroulés entre autres aux villages de Rhoe, Bule,Bambou, Ezekere et Drodro. Le ministre a déclaré que le gouvernement a éprouvé une grande douleur pour ces personnes et toutes les victimes des atrocités de groupes armés en Ituri et au Nord-Kivu.
Un culte a été organisé au terrain de l'EPO en ville de Bunia pour compatir avec toutes ces personnes.
radiookapi.net/CC
Me Désire Takubajire, avocat au barreau de Kinshasa Matete, a été assassiné dans la nuit du vendredi 11 mars 2022 par des hommes armés en tenue civile. Les faits se sont déroulés à Mbudi, l'un des quartiers de la commune de Mont-Ngafula.
D'après un membre de sa famille joint par 7SUR7.CD ce samedi, Désiré Takubajire a été tué par deux personnes qui roulaient avec une moto et qui voulaient ravir le sac de sa femme. C'est en la défendant que l'un des malfrats a tiré sur lui.
"C'etait entre 19h et 20h. Il venait de récupérer sa femme à Pompage où elle a une boutique. En arrivant non loin de la paroisse Saint-Léonard, il y avait des embouteillages. Ils sont descendus pour avancer à pieds vu que c'était déjà non loin de la maison. A l'entrée de leur avenue, il y avait de l'obscurité. Une moto est arrivée subitement avec deux personnes à bord habillées comme des musulmans. L'un d'eux a sauté sur le sac de sa femme. C'est en voulant défendre sa femme que l'autre a tiré sur lui. Ces bandits ont ensuite tiré en l'air pour faire peur aux voisins et ils sont partis. Lorsque les gens sont arrivés quelques minutes après, il gisait au sol en train de saigner. Il a rendu l'âme en cours de route lorsqu'on l'amenait à l'hôpital de Kintambo. Le corps se trouve dans la morgue du même hôpital", a-t-il raconté
D'après la même source, l'infortuné laisse deux enfants. L'aîné a 8 ans et le cadet 6 ans.
Bienfait Luganywa
La journaliste Junie Ngbanzo, chef de service à la Rtnc Mbandaka a été arrêtée le lundi 07 mars au parquet de Mbandaka à partir de 15h00, avec un de ses confrères technicien, suite à une plainte de leur chef hiérarchique, la sous-directrice Etaka Bolumbu au motif que junie Ngbanzo l'aurait insultée au cours d'une discussion liée à la programmation des éditions du journal. Ce que les deux interpellés ne reconnaissent pas.
Ils ont été relâchés à 21h00 après avoir payé 300.000fc.
Vendredi, ils avaient comparu devant le procureur près le tribunal de paix de Mbandaka et l'examen du dossier doit se poursiivre lundi. Ce comportement de sa consœur Etaka Bolumbu est contraire à la déontologie de la presse qui recommande solidarité entre journalistes, regrettent beaucoup de leurs confrères.
« Comment un journaliste peut amener son confrère en justice pour des discussions au sein de la rédaction, comme les font les politiciens ? Bien plus, comment la hiérarchie de la Rtnc Mbandaka peut laisser deux journalistes se déchirer devant la justice pour une question qui peut être réglée par une procédure administrative ? Nous espérons que la Direction Générale de la Rtnc va se ressaisir à temps », ajoute un ajoute journaliste.
actualite.cd/CC
Le gouvernement de la RDC est, sur instruction du chef de l’Etat Felix Antoine Tshisekedi Tshilombo, déterminé à valoriser le site où a été inhumé le bienheureux Isidore Bakanja à Bokote dans la province de l’Equateur.
À en croire une dépêche de la Cellule de Communication du Ministère de l'Aménagement du Territoire, c'est dans ce cadre que le ministre d’Etat Guy Loando Mboyo, chargé du suivi des travaux, a présidé, ce vendredi 11 mars 2022, une importante séance de travail avec le chapelin du pape , Mgr Donatien Shole, l’Archevêque de Mbandaka-Bikoro, Mgr Ernest Ngbobe, et l’Evêque de Bukungu- Ikela, Mgr Toussaint Iluku.
Réunion intervenue trois jours après l'audience accordée aux évêques par le Premier Ministre, Chef du Gouvernement Jean Michel Sama Lukonde autour du même sujet.
Au cours de la séance de travail de ce vendredi, il était question de planifier la cérémonie de la pose de la première pierre, qui interviendra ce week-end à Bokote dans la province de l’Equateur, à plus de 1000 km de Kinshasa.
Occasion pour le ministre d’Etat de rassurer les évêques, du niveau d'engagement du Gouvernement congolais, qui a deja débloqué les fonds pour l'exécution de la première phase de ce projet.
"’Vous avez été témoins, le 8 mars dernier quand le Premier ministre avait reçu l’archevêque de Mbandaka et l’évêque de Bokungu -Ikela. il avait promis que le gouvernement allait s’investir pour la construction du sanctuaire de Bakanja. On est habitué à avoir les promesses de tous genres mais là, le ministre d’Etat, ministre en charge de l’Aménagement du Territoire a voulu recevoir cette délégation pour planifier la concrétisation de cette promesse. Dans un très bref délai, vous allez suivre la pose de la première pierre et pour cela il fallait une planification’’, a dit Mgr Shole.
Et d'ajouter : " La valorisation du lieu où a été enterré Isidore Bakanja est un motif de satisfaction aussi bien pour les catholiques que pour tout le pays, at-il ajouté. Elle s'inscrit dans le cadre de l'arrivée prochaine en Rdc de sa Sainteté le pape François".
Pour ce projet portant un intérêt religieux, économique, culturel et touristique, une bonne partie de matériaux seront acheminés de Kinshasa à Bokote et d’autres seront acquis localement.
"Le sanctuaire d'Isidore Bakanja sera de ce fait une source de financement du Budget de l’Etat à travers les revenus qui seront générés par le Tourisme et les différents pèlerinages à y effectuer.
Ce projet integrateur va creer plusieurs emplois directs et indirects. Il va aussi garantir l’électrification de ce coin et l’accès à l’eau potable", renseigne ce communiqué de presse.
Serge Mavungu
Après plus d’un mois de rupture de stock, le ministère des Affaires étrangères de la République démocratique du Congo reprend, vendredi 11 mars, la délivrance des passeports aux requérants. Le secrétaire général de ce ministère, Joska Kabongo Ngoy, a livré cette information dans une interview exclusive accordée à Radio Okapi.
Selon lui, le ministère des Affaires étrangères venait de recevoir la veille un premier lot de six rouleaux de laminant provenant des Etats-Unis et les autres vont suivre dans moins d’une semaine.
« Nous avons connu une carence de laminant, par le fait que le fabricant américain, à cause de la COVID-19 avait réduit la production. Ce n’est pas par le fait du gouvernement congolais ou du ministère des Affaires étrangères. Aujourd’hui, la solution est déjà trouvée. Nous pouvons désormais produire 9 000 passeports », a déclaré l’ambassadeur Joska Kabongo Ngoy.
A en croire le directeur chef de service de la chancellerie, l’ambassadeur Kalanda Romain, le lot de six rouleaux reçus jeudi 10 mars vont produire 9000 passeports, un autre lot de 64 rouleaux arrivent le 15 mars et un autre de 36 rouleaux arrivent le 23 mars prochain pour produire au total 100.000 passeport.
radiookapi.net/CC
L’ancien conseiller spécial du Président de la République en charge de la sécurité, devra être libéré ou transféré devant son juge, a plaidé vendredi 11 mars, l’Association congolaise pour l’accès à la justice (ACAJ). Dans une lettre adressée à l’administrateur général de l’Agence nationale de renseignements (ANR), le président de cette ONG, Georges Kapiamba, pense qu’après plus d’un mois de garde à vue, sa détention dans les geôles de l’ANR devient arbitraire.
« L’ACAJ a adressé une lettre à l’administrateur général de l’ANR pour lui exprimer sa désapprobation totale au regard du caractère arbitraire de la garde à vue de M. François Beya depuis plus d’un mois. Elle a attiré l’attention de l’administrateur général de l’ANR sur le fait que cet état de chose contraste gravement avec le discours porté par le Président de la République en ce qui concerne la promotion et la protection des droits de l’homme, et surtout le principe de l’Etat de droit », a déclaré Georges Kapiamba.
ACAJ recommande vivement à l’administrateur de l’ANR de prendre des dispositions pour le remettre en liberté ou le transférer devant le juge compétent « s’ils ont des raisons de croire que les faits pour lesquels il a été arrêté peuvent être des faits constitutifs d’atteinte à la sûreté de l’Etat. »
C’est depuis le 8 février que le Conseiller spécial du Chef de l'État en matière de sécurité a été arrêté par l'ANR sur fond de rumeurs de tentative d'un coup d'État.
Trois jours après son arrestation, le porte-parole du Président de la République avait fait part des accusations portées contre François Beya par l'ANR relatives à l'atteinte à la sûreté de l'État.
radiookapi.net/CC









