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Le premier coup de pédale de la 20ème édition du Grand Prix cycliste international Chantal Biya a été donné à Douala le 18 novembre 2020 et s’est achevée hier 22 novembre à Yaoundé, avec la victoire finale du Rwandais Moïse Mugishaâgéde22 ans.

Al’issue de cette compétition réussie, malgré la pandémie de Covid-19, le classement général se présente comme suit : le Rwandais Moïse Mugisha est 1er avec un temps de 16 heures 20 minutes et 47 secondes. Le Slovaque Kubis Lukas, vainqueur de la troisième étape, est 2ème avec 16 heures 21 minutes et 26 secondes. Clovis Kamzong Abossolo, premier Camerounais, occupe la 3ème place avec 16 heures 21 minutes et 32 secondes. Les autres Camerounais occupent les 10ème, 11ème, 12ème, 15ème, 16ème, 18ème, 19ème, 20ème, 23ème, 26ème et 28èmerangs.

Au classement général par équipes, le Rwanda occupe la première place avec un temps cumulé de 49 heures, 4 minutes et 38 secondes, suivi de la SNH Vélo Club avec 49 heures 5 minutes et 28 secondes. Le Burkina Faso, la RD Congo, la Slovaquie, le Mali, le Cameroun et la Côte d’Ivoire sont respectivement 3ème, 4ème, 5ème, 6ème, 7ème et 8ème.

Tableau des médailles: Moïse Mugisha remporte le maillot jaune (classement général) et le maillot blanc (meilleur jeune); Kubis Lukas, maillot vert (classement aux points); Samuel Mugisha, maillot blanc à pois rouges (meilleur grimpeur); et Clovis Kamzong Abossolo remporte le maillot bleu du meilleur Camerounais.

Il faut signaler que Moïse Mugisha est le premier Rwandais à remporter le Grand Prix Chantal Biya. Il succède ainsi à l’Algérien Azzedine Lagab, vainqueur en 2019.

Le rendez-vous a été pris pour le mois de mai 2021.

Afrik.com



 

Les premiers résultats sur l’efficacité de plusieurs vaccins anti-Covid-19, actuellement en phase de tests, laissent espérer l’arrivée prochaine sur le marché de produits performants. Mais dans les pays en développement, l'inquiétude de ne pas y avoir suffisamment accès est bien présente.

Lors d’une conférence de presse le 19 novembre, l’Organisation mondiale de la santé (OMS) a détaillé comment l’Afrique se préparait à l'arrivée d'un vaccin, notamment à travers la plateforme Covax, une initiative pilotée par la Coalition pour les innovations en matière de préparation aux épidémies (CEPI), l'Alliance pour les vaccins (Gavi) et l'OMS.

Selon les données officielles, le Covid-19 a contaminé plus de deux millions de personnes et fait plus de 48 000 morts sur le continent. Bien que les essais sur les potentiels futurs vaccins ne soient pas encore terminés, l’Afrique s'y prépare déjà.

Le continent a l’habitude d’organiser des campagnes de vaccination de grande ampleur. Le procédé est connu, les personnels formés et mobilisables. Mais il reste de nombreux défis à relever, selon l’OMS, que ce soit en termes de logistique pour pouvoir conserver ces vaccins à des températures très basses ou en matière de communication pour que les populations acceptent ces vaccins.

Deux milliards de doses

Mais la première difficulté, pour les pays en voie de développement, reste l’accès aux vaccins. Au total, 94 pays pauvres dans le monde, notamment en Afrique, comptent sur la plateforme Covax. Ils y mutualisent leurs ressources et les aides internationales pour être capables d’entrer en compétition avec les pays riches sur ce marché très disputé.

L’OMS affirme que des négociations sont déjà engagées avec le laboratoire Moderna. Des discussions avec Pfizer devraient également débuter pour obtenir des doses dès que les premiers vaccins seront commercialisés.

« Soyons réalistes, tempère la directrice de l’OMS Afrique, le docteur Matshidiso Moeti. Il n’y aura pas assez de doses pour tout le monde, l’objectif de l’OMS est donc de vacciner 20% de la population des pays à faibles revenus d’ici fin 2021. » Cela représente deux milliards de doses à acheter et à répartir en priorité aux personnels soignants, aux personnes à risque et éventuellement dans les secteurs essentiels à l’économie comme les transports ou le tourisme.

Pour acheter les vaccins et organiser les campagnes d’injection, 5,1 milliards de dollars ont déjà été récoltés au sein de la plateforme Covax. Il manque 4,2 milliards pour atteindre ces objectifs, selon le docteur Moeti.

Deuxième vague ?

Après des semaines de baisse, le nombre de cas de Covid-19 augmente à nouveau dans 19 pays d’Afrique depuis un mois, notamment dans les pays du Maghreb, au Kenya, au Ghana ou en Afrique du Sud, principalement dans les grands centres urbains. Selon le Centre de prévention et de contrôle des maladies, l’Africa CDC, de l’Union africaine, on a noté entre le 2 et le 8 novembre, une augmentation de 13% des cas sur l’ensemble du continent. 

Pour le docteur Matshidiso Moeti, s’il est encore trop tôt pour parler de deuxième vague, il faut quand même s’y préparer. « Dans certains cas, la hausse du nombre de cas est liée à la météo par exemple, quand l’hiver s’installe, explique-t-elle. Les gens se rassemblent en intérieur sans prendre de précautions, comme on l’a vu en Europe. C’est lié parfois à des événements spécifiques. Il y a une élection et les gens se réunissent dans des meetings ou alors il y a des pressions de la part de groupes religieux car les gens en ont assez de prier de manière isolée. »

« On doit donc anticiper dès maintenant ce qu’on peut appeler une deuxième vague car les économies s’ouvrent à nouveau, les gens circulent et en ont assez de cette distanciation sociale, poursuit Matshidiso Moeti. Et les fêtes de fin d’année pourraient exacerber cette situation. Avant tout, on doit pouvoir localiser les cas. Le dépistage est fondamental. On doit pouvoir agir de manière ciblée, localement et rapidement, et on doit remobiliser la population et l’informer pour contenir cette deuxième vague dans nos pays ».

RFI

 
 


 

Les troisième et quatrième journées des éliminatoires de la CAN 2021 se sont jouées du mercredi 11 au mardi 17 novembre. Les premiers qualifiés, comme les premiers éliminés sont connus. À deux journées de la fin, certaines équipes comme la RDC se sont aussi rassurées.

Qualifiés : le sans-faute du Sénégal

Quatre victoires en quatre journées et une qualification assurée à deux journées la fin, le Sénégal n’a pas perdu de temps dans ces éliminatoires. Comme lors de dernière CAN, les Lions affichent leur solidité défensive (un but encaissé) et leur réalisme offensif (neuf buts inscrits) sous la houlette de Sadio Mané double buteur et passeur lors de la double confrontation face à la Guinée Bissau (2-0 ; 1-0).

L’Algérie, tenante du titre, a aussi composté son billet pour le Cameroun malgré son match nul (2-2) face au Zimbabwe lors de la 4e journée. Match nul qualificatif également pour la Tunisie tenue en échec par la Tanzanie (1-1) mais qualifiée pour sa 15e phase finale consécutive.

Le quatrième qualifié, le Mali, a assuré une troisième victoire (2-1) en quatre journées face à la Namibie après un match inaugural devant la Guinée (2-2).

Eliminés : encore raté pour le Tchad

Après avoir raté la CAN 2019, le Togo, privé d’Emmanuel Adebayor (retraité) sera encore absent de l’édition 2021. Les Éperviers n’ont pris qu’un point en quatre journées et ont été condamnés par une dernière défaite (1-3) à domicile face à l’Égypte.

Le Tchad court derrière sa première qualification de la CAN, et ce ne sera pas encore pour cette fois. Les Sao sont déjà éliminés de la course après trois défaites et un match nul en quatre journées dans un groupe dominé par le Mali et la Guinée.

Pour Sao-Tome-et-Principe aussi, les qualifications se suivent et se ressemblent. Jamais qualifié à une CAN, les Verde-Amarelos (Les Vert et Jaune) ont du mal à exister (quatre défaites en quatre matches) dans la poule C avec le Ghana, l’Afrique du Sud et le Soudan.

Relancés : la RD Congo enfin !

Les supporters congolais ont certainement commencé à avoir peur après trois journées sans victoire des Léopards. C’est désormais de l’histoire ancienne avec un premier succès (1-0) décroché sur la pelouse de l’Angola lors de la quatrième journée. Les Congolais restent troisièmes de la poule D à un point de la Gambie et du Gabon.

Après trois journées, le Burundi n’avait inscrit qu’un seul point et était au bord de l’élimination. Une victoire (3-1) sur la Mauritanie plus tard et voilà les hirondelles relancées au point de prétendre à la deuxième place qualificative du groupe E dominé par le Maroc.

L’Éthiopie n’a pas dit non plus son dernier mot dans un groupe K dominé par la Côte d’Ivoire et Madagascar (7 points). Les Walya, six point après leur victoire face au Niger, comptent jouer les trouble-fêtes.

RFI



C'est au travers l'histoire noire de la situation sécuritaire de la ville de Goma et de la province du Nord-Kivu que la conscience d'un jeune ambitieux de la paix frappe à la porte.

Venant fraîchement d'embrasser la politique, juste à son premier mandat de député, Patrick Munyomo initie une voix de sortie de l'insécurité pour la ville de Goma en mettant en oeuvre une campagne de ramassage d'armes et effets militaires détenues illégalement afin de lutter contre l'insécurité urbaine récurrente dans la ville de Goma, une façon pour lui de contribuer à la recherche d'une paix durable et lutter contre l'insécurité qui gagne de l'espace dans la ville touristique de Goma 

A moins d'une année depuis la prise de fonction, ce député a réuni tous ses émoluments perçus comme salaire, et a mis à la portée de tous en guise d'encouragement pour tout celui ou celle déposera une arme ou effet militaire. 

Lancé ce mercredi 11 Novembre 2020, en présence des autorités locales, la presse locale, nationale et internationale, Patrick Munyomo rappelle que cette initiative est venue de la demande de la population de Goma lors de son meeting au stade des Volcans de Birere lors de ses récentes vacances parlementaires. 

Détenteur d'une fondation qui l'aide à canaliser l'opération et la mise en œuvre de cette initiative appuyée par le caucus des élus du Nord-Kivu, avait aussi constaté que la circulation des armes illégales reste parmi les éléments majeurs qui causent l'insécurité au Nord-Kivu.

Une initiative qui répond à la vision du chef de l'Etat, celle de pacifier l'Est de la RDC. 

C'est donc les initiatives dont la province du Nord-Kivu en a besoin pour mettre fin aux tueries, massacres kidnappings et toutes autres formes d’insécurité qui met à chaos la suite du développement de cette partie Est et importante de la république démocratique du Congo.

Plein succès à ce projet dont les objectifs restent en faveur du changement et de la paix durable. 

Dieudonné Mango



 

La Confédération africaine de football (CAF) procédait ce lundi au tirage au sort du tour préliminaire de l’édition 2020/21 de la Ligue des champions et de la Coupe de la Confédération.

En LDC, plusieurs têtes d’affiche ont été exemptées de ce premier tour en raison de leurs performances passées, comme Al Ahly et le Zamalek (qui s’affronteront en finale de l’édition actuelle le 27 novembre), le WAC Casablanca et le Raja Casablanca (Maroc), le TP Mazembe et Vita Club (RDC), l’Espérance Tunis (Tunisie), Horoya AC (Guinée), Mamelodi Sundowns (Afrique du Sud) et Primeiro de Agosto (Angola).

Des clubs comme le MC Alger (contre les Béninois du Buffles FC), le CS Sfaxien (contre Mlandege FC de Zanzibar) et les Kaizer Chiefs (face aux Camerounais de PWD Bamenda) devront en revanche en passer par le tour préliminaire dont la manche aller aura lieu du 27 au 29 novembre et le retour du 4 au 6 décembre.

Les affiches du tour préliminaire en LDC

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Le mode d’emploi est le même en CDC où plusieurs équipes ont également été exemptées du tour préliminaire, à commencer par le tenant du titre, la RS Berkane (Maroc), mais aussi l’ES Sétif et la JS Kabylie (Algérie), l’ESAE FC (Bénin), le FC San Pedro (Côte d’Ivoire), l’ES Sahel (Tunisie), Pyramids (Egypte), Al Ahli Tripoli (Libye), Hilal Obeid (Soudan), Orlando Pirates (Afrique du Sud), KCCA (Ouganda), UD Songo (Mozambique) et le DCMP (RDC). Rendez-vous du 27 au 29 novembre pour la manche aller et du 4 au 6 décembre pour le retour.

Les affiches du tour préliminaire en CDC

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Afrique foot

 

 



Pour une gestion de l'environnement et de la prévention de la santé des populations , Jacques Rivkine, Président du Groupement associatif pour le dévéloppement et la prevention par la gestion de la qualité de l'environnement " Global Hygiène System" adresse une lettre ouverte à Jean Pierre Elong Mbassi, secrétaire général des Cités et Gouvernements Locaux Unis d'Afrique ( CGLU-Afrique), à l'occasion de la journée internationale des villes. 

" J’aimerais rappeler que notre association « GROUPEMENT GLOBAL HYGIENE SYSTEM » (qui n’est constitué que de bénévoles) avec l’Académie ALGA, sa directrice Dr Zarrouk Najat et son équipe, nous nous sommes placés en promoteur et préconisateur de cette nécessité de vulgarisation des mesures de prévention et de précaution en matière de gestion de qualité de l’environnement et de la protection de santé des populations. 

Notre fondement et justificatif étant que ces mesures puissent être accessibles à tous et en particulier aux responsables de collectivités territoriales. 

Les codes, les normes ISO, les principes HACCP relatifs à l’eau, à l’air, à l’alimentation, les principes applicables à l’assainissement, aux élevages et la protection de la nature : ces règles ne peuvent pas rester du domaine exclusif de quelques spécialistes ou d’organisations. "

Lire l'intégralité du document ici



« Des informations recueillies par le CEPADHO font état de 19 civils massacrés dont 2 Femmes, 40 maisons incendiées (principalement des maisons de commerce) ainsi qu’une église chrétienne (des Kimbanguistes) mise en feu par les ADF. »

Le 28 octobre dernier, les rebelles des Forces démocratiques alliées (ADF) ont attaqué le village de Baeti dans la province du Nord-Kivu, en République Démocratique du Congo (RDC). Dix-neuf personnes ont été tuées, une église et 40 maisons ont été incendiées.

Kinos Katuho, président d’un groupe local de défense des droits civiques, parle d’une tuerie « atroce ». Masisa Mushogoro, chef d’un comité de développement à Baeti, évoque quant à lui « une panique totale dans le village » face à l’incertitude liée au retour ou non des rebelles.

Le Centre d’étude pour la promotion de la paix, la démocratie et le droit de l’homme (CEPADHO) a publié un communiqué, dénonçant un « terrorisme aveugle ».

« C’est à partir de 19h00, heure locale, le soir du mercredi 28 octobre courant que les Terroristes ADF ont débuté leur carnage à Baeti dans la localité des Babila-Bakaheku, Groupement Batangi-Mbau, en Secteur de Beni-Mbau, à 20km-ouest d’Oicha, le Chef-lieu du Territoire de Beni, dans la Province du Nord-Kivu. Des informations recueillies par le CEPADHO font état de 19 civils massacrés dont 2 Femmes, 40 maisons incendiées (principalement des maisons de commerce) ainsi qu’une église chrétienne (des Kimbanguistes) mise en feu par les ADF. »

Selon Kinos Kathuho, le chef de la société civile locale, « l’armée a été alertée mais n’est pas intervenue ».

L’agence Reuters déplore la recrudescence d’attaques de civils au cours de l’année.

Pour le docteur Denis Mukwege, la « justice internationale » doit « se saisir des crimes commis en RDC ».

source: infochretienne.com

 



La région africaine des Grands Lacs est sur la voie de la reprise grâce aux institutions multilatérales, blocs régionaux et communautés locales qui se sont engagés à faire face aux défis et aux menaces persistantes à la paix et à la stabilité et à consolider les acquis obtenus à ce jour, a déclaré samedi un responsable de l'ONU.

Xia Huang, envoyé spécial du secrétaire général des Nations Unies pour la région des Grands Lacs en Afrique, a indiqué que cette région suivait la trajectoire d'un rétablissement complet alors que les principales parties prenantes intensifient la recherche de la paix, de la cohésion et de l'intégration.

"Des mesures concrètes en faveur de la coopération et de l'intégration transfrontalières ont été prises par les parties prenantes à tous les niveaux, les femmes et les jeunes étant de plus en plus reconnus et impliqués comme des agents clés du changement", a assuré M. Xia dans un communiqué publié à Nairobi pour commémorer le 75e anniversaire des Nations Unies.

Il a affirmé que des étapes critiques avaient été franchies vers une plus grande stabilité dans la région des Grands Lacs malgré les défis posés par la pandémie de COVID-19.

M. Xia a souligné que le 75e anniversaire de l'ONU offre une opportunité de renforcer le multilatéralisme dans la quête d'une paix durable et d'une prospérité partagée dans la région riche en ressources des Grands Lacs.

Xinhua



(Agence Ecofin) - Au Rwanda, la Premier League (EPL) et l’UEFA ont gagné la bataille qui les oppose à Victory TV. Le 9 septembre 2020, le tribunal a ordonné à la chaîne de cesser toute diffusion illégale des compétitions interclubs de l’UEFA sous peine de voir sa licence de diffusion suspendue.

Au Rwanda, la Haute Cour commerciale a reconnu le 9 septembre dernier, à travers sa décision n° RCOM 00869/2019/, Victory TV coupable d’actes de piraterie après la plainte de l’UEFA et de l’EPL contre la chaîne.

En effet, la chaîne de télévision diffusait illégalement et sans autorisations, sur le territoire rwandais, les compétitions de football de l’EPL, de l’UEFA Champions League et de l’UEFA Europa League.

La réaction de la Rwanda Utilities Regulatory Authority (RURA), l’autorité de régulation rwandaise des services publics, ne sait pas faite attendre. Elle a intimé l’ordre à Victory TV de cesser toute activité de piratage, faute de quoi sa licence sera suspendue.

Les plaignants n’ont pas manqué de saluer cette décision de la justice rwandaise et de la RURA, qui entre dans le cadre de la lutte contre le piratage. « La mise à disposition des images de leurs compétitions respectives, sans autorisation, est une violation de leurs droits de propriété intellectuelle », ont-ils rappelé dans une note conjointe.

Bénédicta Vera-Cruz (stagiaire)



 

(Agence Ecofin) - Dans la lutte contre la covid-19 en Afrique, les pays ayant adopté des mesures restrictives plus ou moins souples ont étonnamment obtenu de meilleurs résultats que ceux qui ont mis en œuvre des mesures plus rigoureuses, selon une récente étude sur l’impact des stratégies contre la pandémie.

Une récente étude sur l’impact des stratégies de lutte contre la pandémie de covid-19 en Afrique a permis de démontrer qu’il n’existe pas forcément de corrélation entre les mesures de restriction adoptées par les Etats du continent et les résultats attendus.

Intitulée « 6 mois de covid-19 en Afrique - Bilan global et pays des stratégies de lutte » et réalisée par le cabinet VIZEUM Management Consulting avec la participation du Pr Francine NTOUMI de la Fondation congolaise pour la recherche médicale (FCRM), cette étude établit un classement des pays africains sur la base de plusieurs critères, notamment les stratégies de restriction collective sur l’économie et les taux de décès par habitant de chaque pays au 31 août 2020.

Au-delà des mesures conventionnelles communes et des mesures génériques de santé publique, le rapport identifie 6 catégories de stratégies adoptées par les Etats africains. Il s’agit des mesures de confinement du pays adoptées dans 16 Etats ; le confinement des grandes villes ou des épicentres mis en œuvre dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres avec couvre-feu effectué dans 8 pays ; l’isolation des grandes villes ou des épicentres sans couvre-feu dans 3 pays ; le couvre-feu nocturne adopté dans 7 pays ; et l’absence de mesures de confinement et de couvre-feu dans 7 autres pays.

L’étude attribue par ailleurs à chaque stratégie, une note d’impact sur le PIB du pays, afin de mieux apprécier l’impact des mesures de confinement.

L’observation des scores (de 0 - le pire score à 100 - meilleur score) montre que les pays qui ont opté au début de l’épidémie pour un confinement du territoire ou pour le confinement des grandes villes et épicentres ont obtenu les pires scores. A l’opposé, les pays qui ont imposé les restrictions les plus souples telles que l’absence de confinement et de couvre-feu ont obtenu de bien meilleurs scores.

Il semble qu’en Afrique plus qu’ailleurs, la corrélation entre la rigueur des mesures restrictives et les résultats attendus soit difficile à démontrer. Les résultats tendent même vers une corrélation négative puisque les pays appartenant aux trois catégories de mesures les plus souples obtiennent en moyenne les 3 meilleurs scores.

Cette absence de corrélation est également illustrée par le fait que parmi les pays qui ont pratiqué le confinement, deux ont obtenu les meilleurs scores (Erythrée et Seychelles) tandis que deux autres figurent aux deux dernières places du classement (Djibouti et Afrique du Sud). En revanche, 6 des 7 pays qui n’ont pas du tout opté pour le confinement sont dans la première moitié du classement.

De façon plus générale, l’étude du cabinet VIZEUM confirme que les prévisions élaborées le plus souvent à l’international sur la covid-19 en Afrique qui prévoyaient que celle-ci serait le continent le plus touché en raison de sa vulnérabilité économique, sociale et sanitaire ne sont pas vérifiées.

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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