Avant même l’ouverture du dépôt des dossiers, un premier pays a annoncé sa candidature pour l’organisation de la CAN 2029.

En marge de la 46e assemblée générale de la Confédération africaine de football (CAF) à Addis-Abeba ce mardi, le premier ministre éthiopien Abiy Ahmed a annoncé la candidature de son pays pour accueillir la CAN 2029. Et ce, alors même que les dates de soumission des candidatures n’ont pas encore été communiquées.

Motsepe encense l’Ethiopie

Accusant réception de ladite proposition, Patrice Motsepe, le président de la CAF, en a profité pour encenser l’État d’Afrique de l’Est. « L’Éthiopie est un beau pays. Le président Taye Selassie s’est engagé à améliorer le football et ses infrastructures. C’est l’un des membres fondateurs de la CAF. Nous examinerons leurs propositions au moment opportun. Nous les remercions de nous avoir accueillis dans de bonnes condition », a déclaré le dirigeant sud-africain.

Jusqu’au bout de sa logique…

L’Ethiopie est une grande habituée de l’organisation de la grand-messe du football africain pour en avoir déjà l’hôte à trois reprises, en 1962, 1968 et 1976. En prenant les devants dans la course à l’organisation, elle va ainsi au bout de sa logique, là où le Sénégal s’est rétracté il y a quelques jours. La semaine dernière en effet, la ministre des Sports Khady Diène Gaye a annoncé le renoncement des champions d’Afrique en titre, alors que la tendance était plutôt positive un an plus tôt. 

« Le Sénégal, depuis 1992, n’arrive pas à organiser une Coupe d’Afrique des nations de football malgré notre notoriété, nos techniciens et les joueurs dont nous disposons dans le monde. Nous y pensons et si ça ne tient qu’à nous, le Sénégal allait candidater pour l’organisation de la CAN 2029. Ce n’est pas une promesse mais c’est dans nos esprits. Mais à l’heure actuelle, ce n’est pas possible », a-t-elle affirmé.

Prudence Ahanogbe


Le Fonds Spécial pour la Promotion, l’Entrepreneuriat et l’emploi des Jeunes (FSPEEJ), en partenariat avec Africa Digital Academy, a organisé, ce lundi 21 octobre, le premier Forum sur les compétences numériques et l’emploi des jeunes. 

Devant les acteurs clés du secteur du numérique,  la ministre de la Jeunesse et de l’Éveil patriotique, Noëlla Ayeganagato, a souligné l’importance de maîtriser les outils numériques pour s’insérer sur le marché du travail.

« Nous avons besoin d’une jeunesse qualifiée et compétente pour relever les défis de notre temps. Le numérique est un levier essentiel pour y parvenir », a déclaré la ministre.

Elle a également indiqué que cette initiative s’inscrit dans la vision du président Félix Tshisekedi et de la Première ministre Judith Suminwa, qui veulent  voir émerger la politique nationale en faveur du développement  de la jeunesse. 

A cette occasion, il a également été dressé un état des lieux des défis et opportunités liés au développement des compétences numériques en RDC. 

Joseph Mbuyi Mukendi, Directeur général du FSPEEJ a, quant à lui, insisté sur la nécessité d’une approche coordonnée et inclusive pour développer les compétences numériques des jeunes à l’échelle nationale. 

Pour illustrer les avancées concrètes réalisées, 37 jeunes ont reçu leur certification en digital et metaverse, fruit d’une formation dispensée par le FSPEEJ en partenariat avec Africa Digital Academy.

Bruno Nsaka



Jean Bamanisa Saidi, sénateur de la Tshopo et ancien gouverneur de la province Orientale, a exprimé des critiques sur l'état actuel du présidium de l'Union sacrée de la Nation, coalition politique de l'actuel Chef de l'État. Il l’a fait lors d'un point de presse tenu lundi 21 octobre à Kisangani. 

« Le présidium de l'Union sacrée n'existe plus », lance-t-il. Kamerhe, Mboso, Sama, Bemba, A. Kabuya et Lukwebo composent le présidium. Et actuellement, ils sont soit députés nationaux, soit ministres, ou sénateurs. Ainsi, pour Bamanisa, « le nouveau présidium de l'Union Sacrée doit être redéfini ».

La direction ci-haut citée, avait été mise en place avant les élections du 20 décembre 2023 avec pour ambition « d’accompagner la candidature du Chef de l'État ». Une mission réussie pour l'Union sacrée, car Félix Tshisekedi a été majoritairement élu. Cette même direction a imposé au MLC de changer sa candidature au bureau définitif du sénat. 

« Ce n'est pas 4 ou 5 personnes qui ont déjà leurs postes qui vont toujours décider pour la vie des autres [...] Nous risquons de revivre des histoires que nous avons déjà connues », déclare le dernier Gouverneur de l'Ituri avant l'état de siège et membre du MLC. 

Jean Bamanisa Saidi a également abordé la question de la multiplicité des partis politiques au sein de la coalition politique de Félix Tshisekedi. 

« Quand on a mis l'USN en place, j'étais là, c'était dans l'esprit de ne pas multiplier les partis politiques jusqu'à 1200. C'était dans l'idée d'avoir des grandes forces politiques. Aujourd'hui, on est un papier, ce n'est pas bien, ce n'est pas très efficace », soutient-il.  

Aspirant au poste Rapporteur du sénat, Jean Bamanisa Saidi avait été remplacé à la dernière minute. Le présidium de l'Union Sacrée avait demandé au MLC de désigner une candidate au poste précité. Bemba Françoise, la candidate proposée, avait été battue aussi. 

Gaston MUKENDI, à Kisangani



Dans une initiative ambitieuse visant à répondre aux défis de l'urbanisation galopante, le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba, et China State Construction Engineering unissent leurs forces pour redessiner l'avenir de la capitale congolaise. Les dirigeants de cette entreprise qui doit exécuter les travaux ont été reçus en audience par l’autorité urbaine, ce lundi 21 octobre.

Cette rencontre marque une étape décisive dans la réalisation d'un projet colossal, celui de l'extension de la ville de Kinshasa sur une superficie de 486 km². Ce vaste territoire, équivalent à 5% de la superficie actuelle de la capitale, sera dédié à la construction d'une nouvelle cité, appelée à désengorger le centre-ville et à améliorer significativement les conditions de vie des Kinois.

Le choix de China State Construction Engineering s'est porté sur cette entreprise chinoise en raison de son expertise reconnue mondialement. L'Algérie, où elle a réalisé des projets d'envergure tels que la nouvelle ville universitaire de Constantine et l'aérogare internationale d'Alger, témoigne de son savoir-faire.

À l'hôtel de ville de Kinshasa, l'optimisme règne. La conjugaison de la volonté politique du gouverneur et de l'expertise technique de China State Construction Engineering est perçue comme un gage de succès. Ce partenariat promet de transformer en profondeur le visage de la capitale, offrant ainsi aux Kinois une nouvelle perspective d'avenir.

Les enjeux de ce projet sont, entre autres, le désengorgement de Kinshasa, ce qui permettra de réduire la pression sur le centre-ville et d'améliorer la mobilité urbaine ; l’amélioration des conditions de vie, avec de nouveaux logements, des infrastructures modernes et des espaces verts seront créés ; et le développement économique car le projet générera de nombreux emplois et stimulera l'économie locale.

Ce projet d'extension de Kinshasa s'inscrit dans une dynamique de modernisation et de développement durable. Il marque une étape importante dans l'histoire de la capitale congolaise et témoigne de l'ambition du gouvernement provincial de faire de Kinshasa une ville moderne et attractive.

Kuzamba Mbuangu 



Les Léopards de boxe ont une fois de plus connu une excellente journée lors des affrontements des quarts de finale de la 21e édition des championnats d'Afrique de boxe disputés ce lundi 22 octobre au Gymnase jumelé du stade des Martyrs à Kinshasa.

Alors que la fin de cette compétition africaine de boxe approche à grands pas, les pugilistes congolais, déterminés, continuent de batailler dur pour terminer ce tournoi dans le top 3 avec plus de médailles. Quatre des sept boxeurs congolais qui sont montés sur le ring ont réussi à gagner.

Merveille Bisambu, la pugiliste congolaise, a décroché la première victoire des Congolais dans la catégorie des femmes de moins de 54 kg. Elle, qui participe pour la première fois à ce championnat d'Afrique, a triomphé avec succès contre la Tanzanie Yusufu Zulfa Macho et sera présente au second tour.

Les autres performances de la journée ont été réalisées par Nathan Nlandu Mbeli chez les hommes de 80 kg, qui a battu Odzoua Reche du Congo Brazzaville par l'arrêt de l'arbitre au 2e round. Et Landry Matete Kankonde, vice capitaine des Léopards a été vainqueur par points devant le camerounais Janvier Tamba Kwahou. Tandis que Doudou Ilunga Kabange a remporté le combat par points devant Miguel Kembo de l’Angola chez les hommes de 51kg.

Par contre, le Congolais Badibanga Badianyama a été battu aux points chez les hommes de moins 57 kg devant Mwale Mwengo de la Zambie. Anderson Manzongo n’a pu prendre le dessus sur le kenyen Mainia Boniface Mogunde, Et sur la décision de l'arbitre, Boniface Zengala Malenga a perdu le combat, marquant ainsi la troisième défaite des Congolais dans cette compétition.

Les combats des quarts de finale se poursuivront ce mardi 22 octobre dans diverses catégories des deux versions.

Fiston MOKILI



Depuis ce matin, les conseillers communaux de la ville de Kisangani ont entamé un sit-in de trois jours et trois nuits au Gouvernorat de la Tshopo pour exiger leur prise en charge par le trésor public comme d'autres élus. Ils sont au total 38, sur les 50 élus. En RDC, les conseillers communaux élus pour la première fois le 20 décembre 2023 ne n'ont pas de cadre de travail et ne perçoivent pas d'émoluments. 

Par leur action, ils espèrent attirer l'attention sur leur situation. C’est une action qui survient pendant que le Chef de l’Etat est annoncé pour l’inauguration de l'aéroport de Bangkboka et d’autres infrastructures publiques construites ou réhabilitées.

“Nous avons demandé l'audience 7 fois successivement mais le Gouverneur ne nous a jamais reçus”, déplore Comète Maboko, président du conseil municipal de Makiso. 

Il était 9 heures du matin, lorsqu’ils ont assiégé le gouvernorat de province. Matelas et moustiquaires installés, les conseillers communaux veulent attirer l'attention du gouverneur Paulin Lendongolia. 

Ces élus locaux réclament l'application du télégramme du ministre de l'intérieur qui a instruit les gouverneurs de différentes provinces à faciliter le cadre de travail aux conseillers communaux. Dans la province voisine du Bas-Uele par exemple, le Gouverneur  Mike Mokeni a trouvé un bureau pour les conseillers communaux de Buta. Pour la Tshopo, Paulin Lendongolia traine les pas. 

“Nous demandons au gouvernorat le respect du télégramme du VPM. Chaque Gouverneur doit prendre en charge les conseillers communaux de sa province. Le cadre de travail signifie la collaboration avec les Bourgmestres mais aussi le fonctionnement des différents bureaux des conseils communaux”, explique à son tour le conseiller Kambale Mabanzo. 

Ce rassemblement devant le gouvernorat a lieu à quelques heures de l'arrivée du Président Félix Tshisekedi, prévue pour ce mercredi 23 octobre à Kisangani. Le Vice-Ministre et Ministre de l'intérieur va aussi séjourner à Kisangani. Les Conseillers Communaux attendent encore une audience auprès de lui, cependant ils insistent : “Notre souci est que le Gouverneur nous reçoive et qu'il nous explique la situation”, dit le conseiller communal Makanza. 

Pendant ce temps, les aspirants maires, maires-adjoints, bourgmestres et bourgmestres adjoints mettent la pression. Dans une déclaration politique, ils ont demandé au gouvernement d'achever les élections. 

Gaston MUKENDI, à Kisangani



Le vice-capitaine des Léopards de la RDC, Landry Balo Matete a livré, le lundi 21 octobre 2024, au gymnase du stade des Martyrs un combat épique pour arracher sa place en demi-finales des Championnats d’Afrique de Boxe. Opposé au Camerounais Janvier Tamba, un redoutable adversaire, Matete a dû puiser dans ses dernières réserves pour s’imposer aux points dans chez les -92 kg.

Le duel, marqué par une intensité exceptionnelle, a vu Matete, centuple champion du Congo, faire face à l’un des boxeurs les plus expérimentés du tournoi. Janvier Tamba, professionnel venu renforcer les rangs camerounais, a mis le Congolais à rude épreuve. « C’était un combat très dur. L’adversaire n’est pas un petit»,  a confié à ACTUALITÉ.CD Landry Balo Matete à l’issue du combat.

Un combat stratégique et mentalement exigeant

Sur le ring, le combat a pris une tournure très stratégique. Balo a dû avoir des tripes pour s’en tirer immaculé devant un Temba endiablé, déterminé de lui mettre au sol par un K.O au dernier round. La fatigue mêlée à la forte pression du public, on fait que Balo puisse gérer avec délicatesse les derniers instants du sparing malgré qu’en face le lion indomptable n’abdiquait dans la succession de ses crochets et uppercuts. « Moi et mes coachs, avons senti qu’il était plus puissant que moi, alors on a décidé de jouer avec les points”, a expliqué Matete.

Tenez que, Balo dès le premier round, a pris l’avantage, recevant « des consignes de son coach pour capitaliser sur ses points et gérer son énergie. » Après avoir mené 5-0 dans le premier round, il a ensuite remporté le deuxième round avec 4 juges sur 5. La fatigue s’est fait sentir dans le dernier round, mais Matete a su tenir mentalement jusqu’au bout pour sécuriser sa victoire et se hisser en demi-finale. “Je ferai tout jusqu’à la dernière sueur pour empocher une médaille d’or”, a-t-il promis le poids lourd.

Une moisson historique pour la RDC en vue

La performance de Matete s’inscrit dans une dynamique plus large pour la RDC, qui vise un record historique aux 21e Championnats d’Afrique de Boxe. Avec déjà l’assurance de remporter 20 médailles, la RDC va dépasser sans ambages son précédent record de 15 médailles décroché à Yaoundé en 2023. Parmi les autres boxeurs congolais ayant validé leur ticket pour les demi-finales le lundi, on décompte : Nathan Mbeli (-80 kg), Doudou Ilunga (-51 kg) et Merveille Bisambu (-54 kg, chez les dames). La RDC, désormais en duel avec le Maroc pour la tête du classement général des médailles, a toutes les chances de briller.

Malgré  ces  succès, 3 autres pugilistes congolais ont été mis hors course : Badibanga Badianyama (-57 kg), Boniface Nzengala (-63.5 kg) et Mazongo Anderson (-71 kg). Ce qui porte quatre le nombre des éliminés sur les 25 alignés.

Jenovic Lumbuenadio



La coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a dénoncé le non respect des engagements pris par le banc gouvernemental dans les accords signés en 2021 et en 2022.

Dans une déclaration parvenue à 7 SUR 7. CD, ce vendredi 18 octobre 2024, cette structure médicale a déploré l'absence d'un dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré  plusieurs sollicitations.

« Nous, syndicats des cadres et agents des services publics de l'État du secteur de la santé, réunis en intersyndical du secteur santé, avons fait les constats malheureux ci-dessous :Non-respect des engagements pris par le banc gouvernemental, dans le cadre des accords du 03/08/2021 et du 20 janvier 2022 et leurs avenants ; l'absence du dialogue direct avec le banc gouvernemental malgré plusieurs sollicitations et l'appel lancé hier au gouvernement de la République pour le début du dialogue afin de résoudre les problèmes des agents ainsi que le manque de considération et abandon des partenaires sociaux du gouvernement au village Venus de Bibwa depuis 72 heures dans un silence sépulcral », lit-on dans cette déclaration.

Dans cette position, la coordination syndicale des cadres et agents du secteur public de la santé a donné un ultimatum de 48 heures au banc gouvernemental  sur « les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises ».

« En conséquence, nous prenons à témoin l'opinion tant nationale qu'internationale sur les conséquences fâcheuses des décisions qui risquent d'être prises par les cadres et agents du secteur de la santé au cours de leurs assemblées générales d'évaluation devant être tenues dans les 48 heures pour la suite à réserver au mouvement. Cette décision ne doit souffrir d'aucune exception et doit s'appliquer sur toute l'étendue du territoire national, sauf dans les provinces sous état de siège », a-t-elle déclaré.

Ainsi, les cadres et agents du secteur de la santé ont lancé un « vibrant » appel à la Première ministre, Judith Suminwa, pour qu'elle s'implique personnellement « pour des solutions idoines à la crise qui prévaut dans le secteur ».

Raphaël Kwazi



Le Gouverneur de la ville-province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a institué la commission ad hoc chargée de lancer les activités de sensibilisation et délocalisation des marchés pirates sur les cinq artères autour du grand marché, où seront entrepris les travaux en vue de leur modernisation. Instituée au terme de la réunion que l'autorité urbaine avait tenue le 16 octobre 2024, avec les bourgmestres concernés et les syndicats des vendeurs, cette commission ad-hoc est sous la présidence du ministre provincial des Infrastructures et Travaux publics. C'est dans ce cadre que ladite commission s'est réunie ce vendredi 18 septembre 2024, à Kinshasa.

D'après une dépêche du ministère provincial des Infrastructures et travaux publics, avec l'implication des bourgmestres de la Gombe, de Kinshasa, de Barumbu et de Lingwala, près de 10 sites ont été identifiés pour accueillir temporairement les vendeurs à délocaliser.

À l'issue de cette réunion dirigée par Alain Tshibanda, conseiller en communication du ministre provincial des ITP, le bourgmestres de la commune de Kinshasa a indiqué, dans sa restitution, que les travaux démarrent dès ce samedi 24 octobre 2024.

"La réunion d'aujourd'hui fait suite à celle du 16 octobre, tenue par son Excellence Monsieur le Gouverneur. Nous sommes venus dans le cadre de la Commission, pour matérialiser effectivement les directives communiquées par Monsieur le Gouverneur. Nous devons retenir que la Commission doit commencer déjà demain [samedi 19 octobre 2024] la descente sur les sites qui seront utilisés, pour relocaliser et installer provisoirement les vendeurs, qui partiront de ces marchés là. Et le lendemain, Son Excellence va passer pour lancer les travaux", a fait savoir le premier citoyen de la municipalité de Kinshasa.

Les cinq artères concernées -avenues du Plateau, du Marché, de l'École, Rwakading et du Marais- représentent un linéaire de 4, 88 Km. 

À cette occasion, les bourgmestres ont lancé un message pressant aux vendeurs qui y ont érigées des marchés pirates, mais aussi les riverains. 

"Tout ce que je peux dire à ces vendeurs, c'est de s'impliquer et d'entrer dans la vision de Son Excellence Monsieur le Président de la République, qui est en train d'être matérialisée par le Gouvernement de la ville de Kinshasa, parce que nous voyons d'autres pays qui ont pris le courage de moderniser leurs infrastructures, pourquoi pas nous ? Lorsqu'il va être question de quitter, qu'ils quittent sans problème, parce qu'il va de l'intérêt de notre pays d'avoir des infrastructures modernisées", ont-ils déclaré.

Il importe de signaler que ces travaux sont un préalable à la mise en service du marché central de Kinshasa, dont les travaux de construction tendent déjà à leur fin.

L'objectif visé ici, c'est également d'éliminer tous les marchés pirates aux alentours du marché central, pour fluidifier la circulation et permettre l'accès à ce grand centre de négoce.

Serge Mavungu



La 21ème édition du Championnat d'Afrique de Boxe va débuter, ce samedi 19 octobre 2024, au Gymnase jumelé du stade des Martyrs de Kinshasa. La cérémonie d'ouverture est prévue à 15h00, heure locale.

La RDC -République démocratique du Congo- va aligner 25 athlètes, dont 12 dames lors de ce tournoi. Parmi ces boxeurs, Pita Kabeji et Brigitte Mbabi ont exprimé leurs désirs de remporter des médailles.

Âgée de 22 ans, la boxeuse Brigitte Mbadi veut confirmer son pseudonyme de "The Queen", après avoir participé aux Jeux Olympiques de Paris, tandis que son compatriote Pita Kabeji s'est dit heureux d'être la tête d'affiche de ce grand champion de boxe.

D'après le 2ème Vice-président de la Confédération Africaine de Boxe, la RDC organise ce tournoi pour ne pas perdre. Tous les combats seront retransmis sur la RTNC -Radio Télévision Nationale Congolaise-, chaîne nationale. 

 

Voici la team de la RDC :

CHEZ LES DAMES

1. Bénédicte IYOKA : Minimum 

2. KELANI : Mi-mouche

3. Gisèle NYEMBO : Mouche 

4. Merveille MISAMBU : Coq

5. YAMFU : Plume 

6. Modestine ZALIA : Légèr

 

7. MBALAYI : Super Léger 

8. Brigitte MBABI : Welter

9. Sarah ENDUWA : Super Welter

10. TSHIMBALA : Moyen 

11. Marie Joëlle : Mi-Lourd

12. SILA : Lourd

CHEZ LES MESSIEURS

1. TULEMBEKWA : Mi-mouche

2. ILUNGA KABANGE : Mouche 

3. KAKOLONGO : Coq

4. BADIBANGA : Plume 

5. MUJINGA : Léger

6. ZENGALA : Super Leger

7. MUSUASUA : Welter

8. MAZONGO : Super Welter 

9. David TSHAMA : Moyen

10. Nathan MBELI : Mi-Lourd 

11. PITA KABEJI : Lourd Léger 

12. Landry BALO : Lourd

13. Reagan ANYISHA : Super Lourd.

Gratis Makabi

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