La liberté provisoire accordée à l’opposant Jacky Ndala par le Tribunal de grande instance de Kinkole de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo est conforme aux dispositions légales en la matière, s’est félicité samedi le ministre d’État en charge de la Justice, Guillaume Ngefa, auprès de l’ACP.

Le Garde des sceaux précise cependant qu’il ne s’agit pas d’une libération conditionnelle qui relève exclusivement de la compétence du ministre de la Justice.

Après l’annonce de la décision judiciaire accordant la liberté provisoire, une polémique a été entretenue dans les réseaux sociaux suggérant qu’il s’agissait d’une libération conditionnelle que le ministre d’État ne lui avait pas accordée parce que « qu’il ne remplissait pas toutes les conditions requises « , avait expliqué le Garde des sceaux.

Le Ministre d’État Ngefa annonce  d’ailleurs qu’il examinera « dans les prochaines semaines les dossiers des détenus afin d’accorder la libération conditionnelle à ceux qui remplissent les conditions légales« .

Suivant le mot d’ordre du président de la République, le ministre d’État Ngefa « respecte scrupuleusement » l’indépendance de la Justice, a indiqué un Conseiller.

L’ancien journaliste devenu opposant, Ndala, avait été détenu depuis le 28 novembre 2024 pour « propagation de faux bruits« . A l’époque, il avait, dénoncé des mauvais traitements qu’il aurait subis lors de sa détention en 2021 dans les locaux des services.

En décembre 2024, la Justice l’avait condamné à deux ans et six mois de servitude pénale.

Auparavant, l’opposant était condamné à deux ans de prison.

ACP/C.L./CC



L'opposant Jacky Ndala a quitté la prison de Makala samedi 20 septembre à 16h00 (15h00 GMT) en application d'une décision du Tribunal de grande instance de Kinkole à Kinshasa, capitale de la République Démocratique du Congo, qui lui a accordé une liberté provisoire, une décision privilégiée par le ministre, Guillaume Ngefa, at-on informé de source judiciaire.

Pour des raisons de dégradation de sa santé, la justice avait décidé son transfert au Sanatorium de Makala avant que cette décision ne tombe.

Détenu depuis le 28 novembre 2024, l'opposant était condamné à 2 ans et 6 mois pour propagation de faux bruits.

ACP/CC



Des bousculades ont éclaté ce vendredi 19 septembre dans la matinée au centre d’obtention des permis de conduire, situé sur le site de la Gombe, près du rond-point SOCIMAT à Kinshasa. Une forte affluence de demandeurs a provoqué une cohue parmi les requérants venus passer le test écrit ou pratique, ou effectuer la capture biométrique.

Certains affirment avoir attendu jusqu’à deux jours sans être pris en charge, ce qui suscite colère et indignation. Des requérants, énervés et agacés, ont forcé le portail du site, provoquant une confusion à l’intérieur du centre.

Plus d’une centaine de personnes, arrivées dès 6 heures du matin, se sont vu refuser l’accès à l’enceinte du centre par les agents chargés de la sécurité. Ces derniers tentaient d’organiser une entrée coordonnée et ordonnée afin de préserver l’ordre et d’éviter des troubles.

Cependant, cette procédure n’a pas fait l’unanimité parmi les requérants. Pris de colère, plusieurs d’entre eux, dont des femmes, ont forcé l’entrée, se heurtant aux gardiens, ce qui a entraîné des bousculades pendant un certain temps.

Entre impatience et colère

Certains requérants rapportent avoir passé 48 heures au centre sans être servis, alimentant colère et frustration. D’autres précisent avoir réussi à passer les tests écrit et pratique, sans toutefois pouvoir effectuer la capture biométrique, dernière étape indispensable pour obtenir le permis.

Ainsi, ceux ayant patienté plusieurs jours souhaitaient être prioritaires, mais les nouveaux arrivants ont contesté, estimant que les premiers venus devaient être les premiers servis.

La police a été déployée pour rétablir l’ordre et maîtriser les manifestants, mais jusqu’en début d’après-midi, la tension restait perceptible, selon des témoins.

L’accès au formulaire d’identité, un casse-tête

La colère des manifestants est également alimentée par des accusations de corruption. Certains agents seraient soupçonnés de demander des sommes importantes aux requérants pour leur garantir un traitement prioritaire.

Cette situation est aggravée par la difficulté à se procurer la fiche d’identité, préalable au processus d’obtention du permis de conduire. Cette fiche n’est désormais disponible que dans les agences de la Raw Bank, selon les témoignages des requérants. Auparavant, ce document pouvait s’obtenir directement au guichet de la banque situé à l’intérieur du centre.

Liza, une requérante, confie avoir attendu 48 heures à la Raw Bank pour enfin obtenir cette fiche. « Pendant que j’attendais, un agent de sécurité commis à la banque m’a informée que si je donnais 150 dollars à un membre du personnel, je pourrais obtenir rapidement la fiche. Cela m’a encore plus énervée », rapporte la jeune femme.

La récente annonce d’un contrôle du nouveau permis biométrique à Kinshasa par les autorités expliquerait cet engouement soudain dans les centres de délivrance.

radiookapi.net/CC



L’artiste congolais Gally Garvey poursuit son ascension et confirme son ambition de marquer la rumba congolaise. Connu jusqu’ici comme un talent de la scène urbaine, il s’apprête à franchir une nouvelle étape avec la sortie de son prochain single intitulé “Sorcellerie”, prévue pour le 26 septembre.

Depuis quelque temps, Gally a exprimé ouvertement son désir de se positionner dans ce style musical emblématique. Déjà, son titre “Amour” en collaboration avec Koffi Olomidé avait marqué un tournant dans sa carrière, révélant son potentiel à embrasser les sonorités de la rumba. Avec “Sorcellerie”, il entend pousser encore plus loin ses limites et affirmer son identité dans ce registre légendaire.

Porté par une voix envoûtante et un sens aigu de la mélodie, Gally Garvey veut prouver qu’il peut jongler avec les styles tout en restant fidèle à ses racines musicales. Pour lui, ce nouveau single représente plus qu’une sortie : c’est un pari artistique et une déclaration d’intention face au public.

Alors que la rumba continue de séduire les nouvelles générat.ions tout en gardant son prestige historique, Gally Garvey semble déterminé à y inscrire son nom parmi les figures montantes. Le rendez-vous du 26 septembre s’annonce donc comme un moment décisif dans sa carrière.

Ordi Mande



La Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) a officiellement annoncé l'ouverture de la période de dépôt des candidatures pour les postes de son comité exécutif. Cette décision marque la fin du mandat de l'équipe de Sylvestre Montayo, élu pour la dernière fois en 2014.

Selon le communiqué, signé par le vice-président Rachidi Kongolo et le secrétaire général par intérim Jean Claude Kongolo, « la Fédération Congolaise de Cyclisme (Fecocy) demande à toute personne désireuse de diriger cette entité sportive de bien vouloir déposer sa candidature auprès du bureau de la Commission ad hoc située au siège de la Fecocy ».

Les dossiers de candidature doivent être déposés au siège de la fédération, à Kinshasa, et incluent les documents suivants :

- Une lettre manuscrite de candidature ;
- Une fiche d’identité complète ;
- Un certificat de résidence ;
- D'autres pièces administratives, pour un total d’environ douze documents.

Le communiqué ne précise pas les dates du calendrier électoral ni la durée de la période de dépôt des candidatures. Il indique simplement que « tous les postes sont à pourvoir ».

Cette annonce intervient alors que la Fecocy n’a pas organisé de nouveau cycle électoral depuis l’élection de Sylvestre Montayo en 2014. Ce dernier réside actuellement aux États-Unis.

D’après des sources internes, le renouvellement des instances dirigeantes est jugé nécessaire pour relancer le cyclisme congolais.

La commission ad hoc, responsable de la réception et du traitement des candidatures, devrait communiquer les prochaines étapes du processus dans les jours à venir.

Bob Bondo



L’organisation Médecins Sans Frontières (MSF) alerte sur la gravité de la situation sanitaire dans les provinces du Grand Katanga dont le Lualaba, le Tanganyika, le Haut-Lomami et le Haut-Katanga, où des milliers de cas de rougeole et de choléra ont été pris en charge depuis le début de l’année.

Dans un point de presse tenu ce vendredi 19 septembre 2025 à Lubumbashi, la responsable du projet MSF dans la région, Milena Bretou Klein, a insisté sur l’importance de renforcer les activités de prévention et de vaccination.

« Le message de MSF aujourd'hui, c'est qu'il faut absolument continuer à financer les activités de prévention de différentes maladies, notamment choléra et rougeole », a-t-elle déclaré au micro de 7SUR7.CD.

Depuis janvier 2025, le MSF dit avoir mené dix interventions d’urgence dans plusieurs zones du Grand Katanga, en appui aux autorités sanitaires locales. Ces opérations, poursuit Milena Bretou, ont permis de vacciner des milliers d'enfants.

« Depuis le début de l'année 2025, MSF a mené 10 interventions d'urgence dans les territoires de l'ex-Grand Katanga. Au cours de ces 10 interventions, MSF a appuyé les autorités sanitaires dans la vaccination de 523.114 enfants âgés de 2 à 59 mois. Nous avons également, pendant ces interventions, pris en charge plus de 10.000 patients, petits patients atteints de rougeole et en parallèle, pris en charge à peu près 9.000 patients touchés par le choléra principalement à Lubumbashi en début d'année », a-t-elle expliqué à 7SUR7.CD.

Face à cette situation, l’organisation insiste sur l’importance d’investir davantage dans les mécanismes de prévention. Concernant la rougeole, MSF rappelle qu’une couverture vaccinale de 95% est nécessaire pour protéger efficacement les enfants.

« Face à ces années épidémiques, il faut vraiment, comme je le disais au début, continuer à investir dans les plans de prévention qui existent déjà au niveau du ministère de la Santé publique. Il faut continuer à garantir l'accès à la vaccination de routine du plan essentiel. Une bonne couverture qui protégera tous les enfants, c'est une couverture de 95%. Donc, il faut vraiment continuer à essayer de donner accès à toutes et tous, même dans les zones les plus reculées, même dans les zones les plus difficiles d'accès », a insisté Milena Bretou Klein ajoutant que cette exigence vaut aussi pour d’autres maladies évitables par la vaccination, telles que la poliomyélite.

Pour le choléra, MSF appelle à une approche intersectorielle impliquant non seulement les autorités sanitaires, mais aussi celles en charge des infrastructures, de l’eau et de l’assainissement.

« Pour ce qui est du choléra, c'est une réponse beaucoup plus transversale qui doit se faire à la fois avec les autorités de santé, évidemment, mais également avec les autorités impliquées dans les infrastructures, dans l'accès à l'eau, le traitement des déchets et l'accès à l'hygiène de manière générale », -t-elle martelé.

Avec près de 19.000 cas de maladies recensés en moins d’un an, l’appel de MSF apparaît comme un signal d’alarme pour éviter de nouvelles flambées épidémiques dans la région. Le docteur Alain Ngamba, responsable médical de MSF dans le grand Katanga a accompagné Milena Bretou dans ce tête-à-tête avec les médias. 

Patient Lukusa, à Lubumbashi



Des constructions établies sur l'emprise de l'avenue Bypass dans la commune de Makala à Kinshasa ont été démolies, ont constaté vendredi 19 septembre des reporters de Radio Okapi.

Toutes les maisons d'habitation et de commerce construites le long de l'école Armée du Salut ont été détruites. Conséquence, plusieurs familles n'ont plus d'abris.

Certaines salles de classe ont perdu des pans des murs. Les élèves sont momentanément délocalisés vers d'autres locaux.

Sur place, des meubles, des briques et autres matériaux de construction jonchent le sol. Une aubaine pour les amateurs du recyclage.

De nombreuses familles sont en larmes. Elles ont perdu soit leur abri ou soit leur gagne-pain.

Selon les témoins, les occupants ont été avertis deux semaines plus tôt par les services de la ville. Cependant, certains y sont restés, ne sachant où aller.

Des avis sont partagés à propos de cette opération sous l'égide du ministère provincial de l'environnement. Des habitants saluent cette décision. Pour eux, « les gens doivent avoir des limites sur les propriétés de l'État  ».

D'autres dénoncent une injustice dans cette démolition, affirmant que certains commerces des expatriés ont été épargnés. Ils réclament un traitement équitable pour tous.

D'après des sources locales,  ces démolitions  qui ont commencé samedi dernier, vont continuer pour dégager cette avenue.

radiookapi.net/CC



Le président de l’Assemblée nationale, Vital Kamerhe, a été auditionné ce vendredi 19 septembre par la Commission spéciale et temporaire mise en place pour examiner les pétitions déposées contre cinq membres du bureau de la Chambre basse du Parlement. Cette commission, présidée par le député Peter Kazadi, a entamé ses travaux deux jours plus tôt.

Après avoir entendu les députés pétitionnaires exposer leurs griefs, la commission a convoqué les membres du bureau concernés. Pour cette première journée, Vital Kamerhe et le rapporteur Jacques Djoli ont été entendus à huis clos.

Les pétitionnaires reprochent aux membres du bureau une mauvaise gestion administrative et financière de l’Assemblée nationale, sans que les détails des accusations ne soient rendus publics pour l’instant.

Les conclusions de la commission spéciale sont très attendues, car elles pourraient déboucher sur des sanctions ou des réaménagements au sein du bureau.

radiookapi.net/CC



Les avocats des parties civiles, représentant notamment la République, l’Ituri, le Nord-Kivu et le Sud-Kivu, ont soutenu que Joseph Kabila serait de nationalité rwandaise, citant les déclarations de plusieurs personnalités politiques telles que Jean-Pierre Bemba, Moïse Katumbi, Willy Mishiki, feu Ngoy Mukena, ainsi que l’écrivain Va Lengi Ngemi.

« Il n’y a aucun doute que Kabila est un Rwandais et qu’il a gouverné le pays comme espion », a affirmé Me Jean-Marie Kabengela, plaidant pour la requalification de l’infraction de trahison en espionnage.

Témoins absents, sécurité en cause

Les témoins annoncés par les parties civiles n’ont pas pu comparaître, invoquant des contraintes sécuritaires majeures. Malgré cette absence, les avocats ont maintenu leurs demandes : une indemnisation de 33 milliards de dollars pour les préjudices causés par la rébellion de la coalition AFC/M23, et la confiscation des biens de l’ancien chef de l’État.

Le ministère public, quant à lui, a réitéré son réquisitoire, sollicitant la condamnation à la peine de mort pour Joseph Kabila, accusé de complicité avec les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda.

Le verdict de la Haute Cour militaire est attendu dans dix jours.

radiookapi.net/CC



Dans une déclaration solennelle lue ce vendredi 19 septembre par le porte-parole des Forces armées de la République démocratique du Congo (FARDC), le général Sylvain Ekenge, l’armée nationale a lancé un appel pressant aux militaires ayant fait allégeance à la rébellion AFC/M23 : quitter les rangs de l’ennemi et regagner les forces loyalistes.

S’adressant aux soldats portés disparus ou capturés à Goma et Bukavu, le général Ekenge a rappelé que leur statut de militaires de la République reste intact :

« Vous avez été formés pour servir la République et défendre la Patrie jusqu’au sacrifice suprême. N’accordez aucun crédit aux promesses de ceux qui veulent vous utiliser comme esclaves contre vos propres frères. »

Il a exhorté les militaires à ne pas trahir leur serment envers la nation, qualifiant tout acte de collaboration avec l’ennemi de sacrilège impardonnable.

Patriotisme et loyauté réaffirmés

Le général Ekenge a insisté sur la nécessité de retourner les armes contre les rebelles, en s’inspirant des soldats exfiltrés par le CICR depuis les installations de la MONUSCO à Goma, ou de ceux ayant déjà fui les rangs de l’AFC/M23.

« À la moindre occasion, faites tout pour tourner les canons contre l'ennemi, quitter ses rangs et rejoindre les FARDC.  Vos places dans les rangs des FARDC restent intactes et nous continuons à vous prendre en compte dans la base des données de l'armée. Nous vous encourageons à regagner par tous les moyens possibles les camps de la patrie », a-t-il conclu.

Contexte sécuritaire tendu

Cet appel intervient dans un contexte de fortes tensions dans l’Est de la RDC, où les combats entre les FARDC et les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda continuent de faire rage.

Il intervient alors que la rébellion AFC/M23 a récemment présenté publiquement des militaires FARDC ayant terminé une formation et intégré ses rangs. Cette mise en scène vise à démontrer la capacité du mouvement à rallier des éléments de l’armée régulière, ce que les FARDC dénoncent comme une stratégie de manipulation et de division.

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