À l’instar d’autres artistes congolais , le chanteur Robinio Mundibu vient de sortir un titre en soutien au président Félix Tshisekedi.
Intitulée « Aza Nanu », cette chanson invite les électeurs à voter à nouveau pour le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, le 20 décembre
prochain date des élections.
Dans son style dansant qui a fait son succès avec des chansons telles que « Misu Na Misu », papa chic appelle les Congolais à renouveler leur confiance au président sortant.
Tout comme JB Mpiana, Blaise Bula et d’autres avant lui, El généralissimo apporte ainsi son appui musical à la candidature de Félix Tshisekedi pour le scrutin à venir.
A travers ce nouveau titre « Aza Nanu », il entend mobiliser les électeurs en faveur de la réélection du président de la République démocratique du Congo.
mbote/CC
Les fans de Fally Ipupa envahissent une photo d’aigle sur les réseaux, pensant à tort que c’était une référence à leur idole.
Sur les réseaux sociaux congolais, une simple photo d’un aigle a suscité l’emballement des fans de Fally Ipupa. Une publication Facebook montrant un rapace tenant un sifflet dans ses serres a été submergée de commentaires faisant référence à la star de la rumba.
Pourtant, la photo en question avait été publiée par la page de la Ligue de Champions, et faisait référence au retour imminent de la compétition européenne de football. Cependant, de nombreux admirateurs de Fally Ipupa, surnommé « l’Aigle » en raison de sa prestance sur scène, n’ont pas vérifié la source et ont à tort identifié ce volatile comme étant leur idole.
Preuve de l’immense ferveur qu’il continue de susciter des années après ses débuts, Fally Ipupa s’est ainsi retrouvé au centre de discussions sur les réseaux sociaux congolais, générant l’un des buzz les plus importants du jour, alors que la photo ne le concernait pas directement.
Ce n’est pas la première fois que de simples images d’aigle déclenchent l’enthousiasme de ses aficionados, qui projettent régulièrement leur passion pour la star sur les réseaux, même sans confirmation d’un retour musical. Leur espoir de le voir à nouveau sur scène demeure vif.
Lors d'un meeting animé le mardi 28 novembre 2023 à Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, le président de la République et candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle du 20 décembre, a appelé les communautés locales à se réconcilier et à cultiver l'amour mutuel.
Alors que l'Ituri a été secouée par des conflits communautaires par le passé, Félix Tshisekedi a salué les progrès réalisés dans le rétablissement de la paix et a encouragé toutes les communautés à travailler main dans la main pour construire une nation unie et prospère.
Dans son discours, il a souligné l'importance de la paix pour le développement du pays.
« J'ai constaté que les affrontements qui se déroulaient ici commencent à prendre fin. Sans paix, il est impossible de construire notre nation. Je tiens à remercier les Ituriens d'avoir choisi la voie de la paix. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.
Le candidat numéro 20 à l'élection présidentielle a insisté sur le fait que toutes les communautés de l'Ituri doivent se considérer comme faisant partie de la même famille, le Congo, et doivent œuvrer ensemble pour maintenir l'unité nationale.
« Réconciliez-vous et aimez-vous les uns les autres, car vous faites partie de la même famille, le Congo. Nous ne pouvons pas nous diviser, nous devons cultiver la paix et l'amour », a-t-il ajouté.
L'Ituri, une province riche en ressources naturelles, a été le théâtre de violences intercommunautaires qui ont engendré des souffrances et des déplacements massifs de population. Cependant, les efforts déployés pour rétablir la stabilité et promouvoir la réconciliation semblent porter leurs fruits, comme l'a souligné le président Tshisekedi lors de son discours.
Merveil Molo
D’après des sources proches de l’enquête à 7SUR7.CD ce mercredi 29 novembre 2023 dans la matinée, les experts internationaux (belge et sud-africain notamment) ont rendu leurs rapports dans le dossier du meurtre de l’opposant Chérubin Okende.
Il s’agit de l’autopsie, du rapport toxicologique, du rapport balistique et du rapport sur l’itinéraire du véhicule.
Notre source affirme qu’il ne reste plus que ces différents rapports soient rendus publics.
C’est le 13 juillet dernier que le corps criblé de balles de Chérubin Okende a été découvert dans son véhicule, stationné le long de l’avenue des Poids-lourds, à Kinshasa. La veille, son parti, Ensemble pour la République, dirigé par l’opposant Moïse Katumbi, s’était inquiété de sa disparition et avait dénoncé un probable « enlèvement ».
Ainsi, des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges ont prêté assistance aux enquêteurs congolais.
Alphonse Muderwa
Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne (UE) a annulé sa Mission d’observation électorale (MOE).
D’après les mêmes sources, la MOE n’a pas obtenu les autorisations des autorités congolaises pour acquérir et déployer du matériel de communication. Il s’agit essentiellement des valises satellitaires pour assurer la liaison entre les observateurs déployés dans le Congo profond et l’équipe de coordination à Kinshasa.
Pour rappel, l’UE avait déployé le 6 novembre dernier une MOE. C’est la 3è depuis 2006. A terme, la MOE allait comprendre 13 analystes et 100 observateurs dont certains devaient se déployer dans 17 des 26 provinces. La MOE était conduite par la suédoise Malin Björk.
GMM
L'Argentier rd-congolais s'est livré à l'exercice de redevabilité. Le ministre des Finances était devant le peuple via la presse. Nicolas Kazadi a présenté le "bilan économique chiffré" de l'action gouvernementale du tandem Tshisekedi-Sama, assorti des perspectives pour les années à venir. En gros, un bilan largement positif. Les chiffres en témoignent. Malgré le contexte de morosité due à la cohabitation, à la pandémie de Covid-19 et à la guerre en Ukraine, le Gouvernement a réalisé des performances économiques indélébiles. Tenez, partie de 5,8% en 2018, la croissance a atteint 6,2% en 2023. Le taux d'inflation, qui était à 7,23% en 2018, s'est établi à 22,6% en 2023, dans un contexte de haute inflation importée. Toutefois, malgré ce contexte, le pic d'inflation de la période 2019-2023, situé à 22%, est meilleur comparé à celui de la période 2012-2018, ayant atteint 54,75%. La dépréciation monétaire a été plus ou moins maîtrisée, les réserves de change, elles, passées de 819 millions USD en 2018, à 4 milliards 721 millions USD. Sans parler du Budget qui est resté en constante augmentation. Autant des performances du cadre macro-économique qui nécessitent d'être préservées en termes des acquis, pour continuer sur la même lancée durant le prochain quinquennat, dans l'optique de l'émergence du Congo de Lumumba. Quoi de plus normal que le souverain primaire renouvelle sa confiance à l'administration Tshisekedi. Car, on ne change pas l'équipe qui gagne, dit-on.
Le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, et celui de la Communication et Médias, Patrick Muyaya, ont, face à la presse, présenté, mardi 28 novembre 2023, le bilan chiffré de l'action du Gouvernement Sama Lukonde, sous le thème "Bilan économique et perspectives".
Dès l'entame de son intervention, le ministre des Finances, Nicolas Kazadi, a présenté les principales évolutions du cadre macro-économique.
Au sujet de la croissance économique, Nicolas Kazadi a insisté sur la résilience dont a fait preuve l'économie du pays, durant ces cinq ans du mandat du Chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Cinq années dont deux étaient marquées par la cohabitation, une année par la pandémie de Covid- 19.
De 2018 à 2023, a dit Nicolas Kazadi, la croissance est partie de 5,8% à 6,2% en 2023.
Ici, il faut noter les efforts de préservation du pouvoir d'achat, dans un contexte de hausse inflation importée, avec les conséquences de la guerre en Ukraine et la Russie.
" Si en 2018, le taux d'inflation était à 7,23%, il s'est établi à 22,6% en 2023", a-t-il ajouté.
Nicolas Kazadi a, au cours de cet exercice de redevabilité, comparé le pic d'inflation entre le précédent régime et celui du Président Tshisekedi.
De cette comparaison, il importe de noter que pour la période de 2012-2018, le pic a atteint 54,75%, alors que durant la période allant de 2019 à 2023, le pic est à 22%.
Quant au taux de change, le ministre des Finances
Nicolas Kazadi a souligné que la dépréciation monétaire est plus ou moins stabilisée, en dépit de quelques soubresauts en 2023, dans un contexte de prix élevé du dollar et de hausse d'inflation au niveau international.
Au sujet de réserves de change, Nicolas Kazadi a souligné "qu un record historique jamais réalisé depuis l'accession du pays à l'indépendance. En effet, parties en 2018 à 879 millions USD, les réserves de change sont à 4 milliards 721 millions USD".
Et d'ajouter: " le budget est en constante augmentation en milliards de dollars américains. S'il était à 5,7 milliards USD, le projet de budget 2024 est chiffré à 16,1 milliard USD".
La pression fiscale, a-t-il conclu, est partie de 9,0% en 2018 pour une projection de 13,2 en 2024.
Serge Mavungu
La CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante- a dénoncé, par un communiqué rendu public ce mardi 28 novembre, les déclarations du cardinal Fridolin Ambongo face aux jeunes catholiques au sujet de l'organisation des élections attendues le 20 décembre.
Cette institution d'appui à la démocratie juge “incendiaires, inopportunes et non constructives " les allégations du cardinal Fridolin Ambongo.
D'après la CENI, le cardinal Ambongo vise à démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage.
Pour rappel, le cardinal Fridolin Ambongo a déclaré, dimanche dernier que l'église catholique n'a pas des preuves qu'il y aura élections le 20 décembre comme prévu et que même si elles se tenaient, il n'y aucune certitude qu'elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence.
Il a, en outre, par la même occasion, appelé les jeunes catholiques à la prudence sur le risque des désordres dans le pays.
Fadi Lendo
Le VC La Loi de la RDC a remporté, mardi 28 novembre, la IXè édition du Championnat d’Afrique des clubs champions (CHACC) de volley-ball de la zone IV, en version féminine, en battant le VC DCMP de la RDC par 3 sets 1 soit (25-21, 25-23, 22-25, 25-12).
Chez les messieurs, le trophée de ce tournoi a été enlevé par le VC Espoir (RDC) qui a eu raison du VC Interclub de Brazzaville (République Congo) sur le score de 3 sets à 1 ( 25-20, 22-25, 25-20, 25-22 ).
En match de classement pour la 3 et 4è place chez les messieurs : Green Team a dominé Bythiah sur la marque de 3 sets 0 (25-13, 25-18, 25-23).
Ces rencontres se sont jouées au gymnase de la Police nationale congolaise (PNC) dans la commune de Lingwala à Kinshasa.
Au mois, 17 clubs de 5 différents pays ont pris part à ce championnat de volley-ball à savoir : le Cameroun, la République du Congo, le Tchad, la RCA, et la RDC, pays hôte.
radiookapi.net/CC
Des éléments de la police nationale congolaise ont tiré, ce mardi 28 novembre, des coups de feu pour disperser des jeunes qui jetaient des projectiles sur le cortège du candidat Moïse Katumbi, à Kindu (Maniema). Une personne a été tuée et d’autres blessées dans la débandade provoquée après ces tirs, a confirmé le maire de Kindu.
Le cortège du président du parti politique Ensemble pour la République a tout de même poursuivi sa marche vers le lieu du meeting, selon des sources locales, malgré ce désordre.
Le candidat numéro 3 à la présidentielle a réussi à tenir son meeting devant une foule immense venue l'écouter. Moïse Katumbi Chapwe a notamment informé le public du désistement de Salomon Idi Kalonda (détenu à la prison de Ndolo à Kinshasa) à la députation nationale en faveur de Matata Ponyo et du désistement de ce dernier à la députation provinciale au profit de Salomon Idi.
Accusations contre accusations
Bien avant l’arrivée de Moïse Katumbi, son parti a accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir déchiré les effigies de leur leader.
Ensemble pour la République a aussi accusé le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa, d'avoir envoyé les forces de l'ordre pour arrêter leurs équipes de campagne.
Ce dernier rejeté ces accusations, indiquant, à son tour, que des patrouilleurs avaient surpris les partisans de Moïse Katumbi en train de déchirer les effigies du chef de l'État sortant, candidat à sa propre succession.
C’est le premier incident grave rapporté depuis le début, le 19 novembre, de la campagne pour les élections générales du 20 décembre 2023, voulues paisibles, inclusives et transparentes.
radiookapi.net/CC
Se rapprocher des familles et des travailleurs pour faciliter la vaccination des enfants non et sous-vaccinés.
Un vendredi matin normal, Sylvie aurait été occupée à vendre de la nourriture dans la zone minière de Shabara, située dans l'aire de santé de Kawama de la province du Lualaba, un village ou la plupart des habitants travaillent dans les mines de cobalt, à 300 km de la ville de Kolwezi. « Il y a trois ans, nous vivions à Kasumaba Luilu dans le Haut-Lomami. Nous sommes venues ici pour vendre des produits aux travailleurs des mines », explique-t-elle.
Mais, une fois n'est pas coutume, à court d'argent pour renouveler son stock, la jeune femme et sa fille de trois ans, Okala, de retour à la maison, déçues, ont croisé la route d’une équipe du programme élargi de vaccination (PEV) en train d’administrer des vaccins aux enfants de Shabara.
« Ma fille n'a jamais été vaccinée : elle est née dans la maison de notre prophète et n'a jamais été malade », confie Sylvie. Pourtant, la présence des vaccinateurs a eu raison de ses hésitations et Okala a pu recevoir son premier vaccin. Avec cette première injection, elle est désormais moins à risque de contracter une maladie potentiellement mortelle comme la rougeole ou la polio.
Avec plus de trois millions d'habitants et 14 zones de santé couvertes par deux de ses antennes, le PEV au Lualaba estime devoir vacciner environ 121 000 enfants âgés de 0 à 11 mois. Selon les résultats de l’enquête de 2022, la couverture vaccinale complète a atteint 44,2% dans la province, contre 45% au niveau national, en-dessous des objectifs de 75% que s’est fixée la RDC pour 2027.
Pour vacciner chaque enfant, il est désormais capital de renforcer les soins de santé primaires et de fournir au personnel de première ligne les ressources et le soutien dont il a besoin. Cela est d’autant plus important dans les provinces ou les services de vaccination sont difficiles d'accès pour une population peu éduquée et sous-informée, qui dispose de moyens limités pour se rendre dans les centres de santé. Les services de base tels que l'eau, l'assainissement et l'éducation sont rares, et l’alimentation reste la priorité des familles.
Des stratégies de vaccination mobiles pour atteindre une population en constant déplacement
Dans un village comme Shabara, les familles viennent de toutes les provinces à la recherche d'une vie meilleure ; les travailleurs se déplacent sans cesse à la recherche de travail dans les sites d’où ils pourront extraire le précieux minerai qui, une fois monétisé, nourrira leurs enfants. Ces mouvements incontrôlés des populations compliquent la tâche des services de vaccination. « Pour atteindre les enfants en déplacement, nous devons mener des activités de proximité quotidiennes », explique Apollinaire, infirmier titulaire au centre de santé Kawama.
Le Lualaba déploie désormais des équipes mobiles pour atteindre ces enfants, notamment à Nguba, Tenke et Manika, des lieux de regroupement des véhicules et de leurs passagers venus chercher du travail dans les carrières minières.
« Nous mettons en place des stratégies communautaires pour essayer de retrouver ces enfants, notamment en milieu urbain et aux carrefours, y compris à l'arrêt de Nguba, qui reçoit entre 50 à 100 camions par jour venant de tout le pays », détaille le docteur Patrick Tshinawej, médecin coordonnateur du PEV au Lualaba. « Parmi les voyageurs, il arrive que nous ayons plus de 300 enfants éligibles à la vaccination chaque jour. »
On estime qu'au moins 2,5 millions d'enfants seraient sous-vaccinés en RDC (ils n'auraient reçu qu'une partie des vaccins du calendrier de routine) ou non-vaccinés (ils n'auraient reçu aucun des vaccins du calendrier de routine).
Comme Okala, la majorité de ces enfants sont nés dans des familles pauvres et en difficulté. Quand les structures de santé existent, elles ne sont pas connues par ces communautés, qui les fréquentent peu. Pour ces familles, l’utilisation des services de vaccination de routine est une option, pas une priorité : s’y rendre demande du temps et de l’argent, un coût supplémentaire qui grève leurs maigres ressources.
« Pour nous permettre de répondre aux besoins de ces populations, il nous faut davantage de financements afin de développer l’offre de santé pour les soins primaires dans les quartiers d’habitation, afin que l’accès soit facilité », explique Apollinaire.
Des protocoles d’accord en faveur du renforcement de la vaccination de routine et de l’éradication de la poliomyélite
Depuis la signature du protocole d'accord entre la Fondation Bill & Melinda Gates (BMGF) et les autorités provinciales, des progrès significatifs ont été réalisés en termes de récupération des enfants n’ayant reçu aucune dose des vaccins indispensables à leur survie. La couverture du vaccin Penta 3, antigène indicateur pour estimer la performance du système de vaccination de routine, a ainsi atteint dans le Lualaba, contre 51% dans le Tanganyika par exemple.
« Nous avons constaté une nette amélioration depuis la signature du protocole d'accord en ce qui concerne la récupération des enfants n'ayant reçu aucune dose et des enfants sous-vaccinés », constate le docteur Jacques Mukaba, médecin-chef de la zone de santé de Fungurume. « Les activités de vaccination se déroulent normalement, conformément à la politique du pays. Nous avons le devoir d'atteindre tous les enfants éligibles à la vaccination, où qu'ils soient et à tout moment », ajoute-t-il, louant les efforts des infirmiers et des vaccinateurs, en première ligne dans la lutte contre les maladies infantiles mortelles.
En octobre 2018, BMGF et les provinces du Tanganyika et du Haut-Lomami signaient des protocoles d'accord pour renforcer la vaccination de routine et arrêter les épidémies de poliomyélite. Elles ont été rejointes par le Lualaba en juin 2021. Les trois provinces présentaient un même profil épidémiologique : un taux de mortalité infantile supérieure à 40 pour 1 000 ; une couverture vaccinale complète de moins de 50 %, plus de 10 % d’enfants non-vaccinés (‘zéro-dose’) et un risque élevé d’épidémies.
Alors que Lualaba ne comptait que 21 % d'enfants complètement vaccinés en 2017 et 2018, ils sont désormais près de 45% à l’être, selon les résultats de la dernière enquête menée en 2022. Entre janvier et septembre 2023, la province de Lualaba a réduit de moitié le nombre d'enfants zéro-dose, de 18 000 à 8 154, auxquels s’ajoutent 5 462 enfants sous-vaccinés qui n'ont pas encore achevé leur calendrier de vaccination. Mieux : en 2021 et 2022, la province du Lualaba a été en mesure de contribuer au montant total prévu pour les activités de vaccination, soit 300 000 et 400 000 USD !
Compte tenu des excellents résultats obtenus par l’accord conclu avec la Fondation Gates, l’agence américaine pour le développement international, USAID, et l’Alliance pour le vaccin, GAVI, ont à leur tour rejoint le mouvement et ont adhéré au protocole d'accord en juin 2023 : cela représente pour le Lualaba de nouvelles opportunités de financement, qui lui permettront d’améliorer ses services de vaccination et atteindre les communautés les plus vulnérables.
Yves Ndjadi, responsable de la communication de PATH détaché au PEV