Le nouveau visage de l'Hôpital général de Kinshasa, anciennement connu sous le nom de Mama Yemo, sera dévoilé et opérationnel d'ici à la semaine suivante. Cette annonce a été faite par le Dr Roger Kamba, ministre de la Santé publique, de l'Hygiène et de la Prévention, lors de sa visite d'inspection effectuée dans cet établissement de soins le vendredi 8 novembre 2023.

"Nous devons rendre cet hôpital fonctionnel très rapidement, même avant la mise en place du premier lit. Ma visite aujourd'hui avait pour but de m'assurer de l'avancée des travaux. Cet hôpital sera opérationnel en deux phases : d'abord, une ouverture officielle où l'État en reprend la gestion, puis une transition vers une pleine fonctionnalité avec l'accueil des patients et la mise en place de l'administration", a déclaré le Dr Roger Kamba.

Il a ajouté :

"Nous prévoyons d'ouvrir l'hôpital la semaine prochaine, conformément à notre engagement de le rendre opérationnel avant les élections. Les détails concernant l'accueil des patients seront communiqués par le directeur de l'hôpital. C'est le premier hôpital que nous construisons depuis l'indépendance, et bien qu'il reste beaucoup à accomplir, c'est une étape cruciale."

Le Dr Eugène Yala Kondi, responsable du bureau d'études Yambo et chargé du suivi des travaux, a partagé des détails sur les différentes phases du projet :

"Pour la première phase, nous avons prévu un bâtiment d'hospitalisation avec 540 lits, des bureaux pour les consultations, des blocs opératoires, des salles d'urgence et une morgue pouvant accueillir 120 personnes. La deuxième phase, qui concerne les travaux de finition, est terminée pour les gros œuvres. La troisième phase, la plus significative, inclura toutes les spécialités médicales, avec la dialyse, le scanner, l'IRM, une grande pharmacie, la stérilisation, la mammographie, entre autres. Nous prévoyons de déplacer les patients vers ce nouveau bâtiment pour continuer les travaux. La deuxième phase débutera en janvier ou février 2024."

Ces efforts de modernisation ne se limitent pas à Kinshasa. Des initiatives similaires sont en cours à l'hôpital Sendwe à Lubumbashi et à l'hôpital Muya à Mbuji Mayi, preuves des investissements continus du gouvernement congolais dans le secteur de la santé.

Le gouvernement avait annoncé la réhabilitation de l'Hôpital général de Kinshasa (ex-Mama Yemo), financée par le Bureau central de coordination (BCECO), à qui le ministère de la Santé a confié le projet de reconstruction, de réhabilitation et de modernisation de cette institution médicale publique.

Grâce Guka



Selon des sources proches de son équipe de campagne électorale, le candidat à sa propre succession, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo sera à Goma, chef-lieu de la province du Nord Kivu, ce dimanche 10 décembre 2023. Cela, après avoir conquis la province du Sud Kivu, dont le terrain était déjà préparé par Vital Kamerhe. Après Goma, le candidat Président de la République n°20 est attendu, le même dimanche, à Beni, l'une des villes commerciales et économiques du Nord Kivu. Et, c'est le lundi 11 décembre prochain, qu'il ira à l'assaut de Butembo, fief de "Mzee" Antipas Mbusa Nyamwisi, coordonnateur de campagne du candidat Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo au Nord Kivu

Bukavu conquis

Arrivé à Bukavu, vendredi dernier, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a déjoué tous les pronostics. Il a conquis le chef-lieu du Sud Kivu. Certains analystes objectifs parlent même du candidat n°20 à la prochaine présidentielle, comme le seul candidat qui, jusqu'ici, a fait tomber la province du Sud Kivu. Cela, grâce au travail abattu par le précurseur Vital Kamerhe. 

En effet, en homme de l'équipe d'avance, Vital Kamerhe, le "chouchou" des Sud Kivutiens, avait déjà déblayé le terrain, dans le cadre de l'opération "effacer le tableau", pour aplanir la voie au profit de son candidat, le Président sortant, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

Walungu, chez les Nyakeru, acquis à sa cause

Outre Bukavu, Walungu compte parmi les endroits où, dans la province du Sud Kivu, le candidat à sa propre succession a séjourné, dans le cadre de sa campagne électorale. Ici, le candidat n°20 a passé toute une demi-journée de ce samedi 09 décembre, chez sa belle-famille. 

Chez les Nyakeru, à Walungu, Tshisekedi a tenu un discours, dans lequel il a demandé à ses belles-sœurs et beaux-frères de lui renouveler la confiance, le 20 décembre 2023.

Compatissant, Tshisekedi Tshilombo s'est recueilli devant la mémoire des victimes de Makobola, siège de la résistance sud-kivutienne. Non sans promettre la justice à tous les survivants, et les familles de victimes.

Goma dans l'effervescence

Après avoir conquis le Sud Kivu, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo entend aussi s'emparer du Nord Kivu, province où Antipas Mbusa Nyamwisi est coordonnateur de sa campagne électorale.

Considéré lui-même comme leader incontesté et incontournable de cette province, Antipas Mbusa Nyamwisi avait déjà, dès son arrivée jeudi, tard dans la soirée, à Goma, déclaré que "le Nord Kivu est acquis à la cause du candidat n°20", Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.

C'est donc ce dimanche 10 décembre, que, sauf changement de dernière minute, le Président sortant et candidat à sa propre succession foule le sol gomatracien. Un meeting y est prévu, selon les sources proches de son équipe de campagne électorale, qui, par ailleurs, confirme l'ébullition dans laquelle se trouve la ville de Goma en ce moment. Une effervescence qui a commencé, d'ailleurs, depuis le jeudi dernier, par les cadres et militants du RCD/KML et de l'Union sacrée de la Nation, qui attendaient depuis la journée l'arrivée annoncée de Antipas Mbusa Nyamwisi, pour préparer le terrain au profit de son candidat.

Beni le même jour

Au vu du temps serré qui reste, l'agenda de campagne électorale de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo prévoit, selon les mêmes sources, qu'il arrive à Beni le même dimanche.

Ici, Tshisekedi ne manquera pas de tenir un meeting, pour bien communier avec cette population qu'il a eu à visiter plus d'une fois, depuis sa campagne électorale de 2018.

FATSHI à Butembo lundi

Le candidat n°20 à l'élection présidentielle prochaine pourrait boucler sa tournée nord-kivutienne à Butembo, fief de "Mzee" Antipas Mbusa Nyamwisi, coordonnateur de sa campagne électorale au Nord Kivu.

Comme à Goma et Beni, renseigne-t-on, le candidat à sa propre succession s'adressera à la population, pour solliciter un second mandat, afin de consolider les acquis, et mettre définitivement un terme à la guerre qui a trop duré dans cette partie orientale du pays.

Vital Kamerhe au Sud Kivu et Antipas Mbusa Nyamwisi au Nord Kivu, l'élection de Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo semble remportée d'avance. Avec comme probabilité de gagner haut la main toute la présidentielle du 20 décembre 2023. Car, depuis 2006, il est constaté que celui qui rafle beaucoup de voix dans le Nord Kivu, remporte la présidentielle en RDC, a expliqué un expert électoral.

Bijou NDJODJI BATEKO

 


Kinshasa et Luanda ont décidé de déployer la flotte aérienne angolaise pour déployer les fiches des procès-verbaux et des bulletins de vote des élections du 20 décembre à travers la République démocratique du Congo, rapporte l’Agence congolaise de presse (ACP).

La Commission électorale nationale indépendante (CENI) avait sollicité depuis mardi 5 décembre au Gouvernement, un appui logistique en vue de l’acheminement du matériel électoral sur toute l’étendue du territoire national.

« La flotte aérienne angolaise viendra en appui aux dispositifs mis en place par la RDC. Elle est constituée d’avions de transport et d’hélicoptères », note l’ACP.

Après des discussions entre les deux capitales, des avions et des hélicoptères angolais seront déployés dans le ciel congolais pour déposer du matériel électoral sensible à savoir les bulletins de vote, les fiches sur lesquelles seront rédigés les procès-verbaux des résultats des scrutins, explique la dépêche de l’ACP.

« En situation normale, on allait utiliser les bateaux et d’autres moyens ordinaires. Tout ce que nous importons aujourd’hui ne peut venir par la mer. Cela doit venir nécessairement par avion et ce sont des coûts énormes. Et même ici au pays, car une fois que ces items sont arrivés, il faut là aussi des moyens plus rapides. C’est vraiment une course contre-la-montre », avait fait savoir Denis Kadima, président de la CENI.

Dans sa lettre du 5 décembre, Denis Kadima affirmait avoir urgemment besoin de 4 Antonov 26 et de 10 hélicoptères afin d’être capable de déployer le matériel dans les délais.

radiookapi.net/CC



C'est un pari gagné pour Fally Ipupa, qui a réussi à livrer son concert tant attendu, ce vendredi 08 décembre 2023, à OVO Arena Wembley de Londres, devant près de 12.000 spectateurs. Il entre ainsi dans l'histoire. Car, il est, désormais, le premier artiste rd-congolais et de l'Afrique francophone à relever le défi de la deuxième plus grande salle fermée de Londres. Après ce succès, Fally Ipupa est déjà annoncé pour le samedi prochain, à ING Arena Bruxelles, en Belgique. 

L'artiste musicien, Fally Ipupa a livré un concert exceptionnel, dans la soirée du vendredi 08 décembre 2023, à OVO Arena Wembley de Londres, au Royaume-Uni.

Le chanteur rd-congolais et son groupe musical ont mis du feu devant près de 12.000 personnes venues de différents coins de la capitale anglaise, avec des morceaux tels que Mayday, Afsana, SL, Amore, Libre parcours, Liputa et Orgasy.

Fally Ipupa devient donc le premier artiste congolais et de l'Afrique francophone à relever le défi de la deuxième plus grande salle fermée de Londres. Deux semaines plus tôt, il avait raflé une plaque de mérite pour avoir réuni 40.000 spectateurs à Paris La Défense Arena, qui est la plus grande salle fermée d'Europe.

L'ancien protégé de Koffi Olomide se prépare déjà, pour livrer un autre grand spectacle, le samedi 16 décembre prochain, à ING Arena Bruxelles, en Belgique.

Il est à noter que le Wembley Arena est une célèbre salle de spectacle, située dans le quartier de Wembley, à Londres. Le bâtiment se trouve en face du Wembley Stadium. Il fut construit pour les Jeux de l'Empire britannique de 1934, et abritait, à l'origine, une piscine. D'où son nom d'Empire Pool jusqu'en 1978. Le nombre maximal de sièges est de 12.300 pour les concerts. Ce n'est donc pas la plus grande capacité à Londres (par exemple le Earls Court est plus grande).

Gratis Makabi



Des scènes de liesse, des concerts de klaxon, des embouteillages, … le soleil, la pluie, le vent et même l’arc en ciel. Même la nature dans ce qu’elle a de plus beau s’est mêlé à la communion entre le Peuple du Grand Katanga et son Président, son élu FélixAntoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

La vague qui souffle sur le pays et qui a déjà conquis le Kongo Central, la Grande Orientale, le Grand Équateur, le Maniema a déferlé sur le Grand Katanga. 

La réalité a dépassé tout entendement. Chacune des étapes a été marquée différemment à la fois par le discours que par la réaction du Peuple mobilisé et automobilisé pour marquer le passage de celui qu’il appelle affectueusement « Fatshi Béton.»

LUBUMBASHI, LE SACRE…

Le périple commence à Lubumbashi le mardi 05 décembre 2023 à 19h19 lorsque le jet qui conduit l’homme du Peuple atterrit à l’aéroport de la Luano. La sécurité est tout de suite débordée. De la sortie de l’avion à la sortie des installations aéroportuaires, le couple présidentiel a fait une procession sous une tonnerre des cris de joie.

Le cortège qui a pris la route de la ville a été très ralenti par le nombre des véhicules, des motards, des passants qui pour certains étaient déjà massés sur les rues aux premières heures de la journée.

À l’arrivée, plus d’une heure plus tard, au point de chute à la place de la Poste, des cris de joie, un spectacle son et lumière inédit couvre le ciel de Lubumbashi. Tel un orchestre, le public crie, à l’apparition, le nom du Président brandissant son effigie et le signe historique de victoire héritée du Patriarche Etienne Tshisekedi d’heureuse mémoire.

Quand il a pris la parole, presqu’en transe, tel une rockstar après avoir été introduit par le Premier Ministre, il a électrisé la foule. Ici à Lubumbashi, il fallait passer des messages clairs au regard des attentes énormes et légitimes de la population. Mais avant tout : « Çasuffit ! » Pour tous ceux qui ont pris l’habitude de semer la terreur à l’Est, cette fois ils l’auront en face. Ensuite, il a fait le bilan du mandat, le succès de la gratuité, la promesse de sa consolidation au secondaire, l’agriculture, les mines…

« Ne jamais trahir le Congo », le Président a fait référence à Mzee pour exprimer sa fermeté à la fois le front militaire que la défensdes intérêts économiques de la République Démocratique du Congo.Comme depuis le début de la campagne, il martèle etdénonce un candidat incapable de pointer du doigt l’ennemi rwandais ni de critiquer son agression mondialement reconnu et soutenu et défendu publiquement par des trolls rwandais sur qui il mise pour arriver au pouvoir et perpétuer la tradition des massacres et autres drames dans l’Est du pays.

Un appel à la cohabitation pacifique, au rejet du tribalisme et à tout discours séparatiste a été lancé pour que cesse le déchirement entre frères d’une même mère, la République Démocratique du Congo. Et comme c’est devenue habituelle, la très distinguée Première Dame a clôturé ce moment intense de communion. 

LIKASI, LA COMMUNION PARFAITE…

Parti autour de 11 heures de Lubumbashi ce mercredi 06 décembre 2023, c’est vers 13 heures que le cortège du numéro 20 arrive à Likasi. Un stop à la place de l’Unité puis une procession jusqu’au point de chute, à la Gare centrale. Ici comme à Lubumbashi et ailleurs, le peuple est en furie. La communion est totale.

Avant ses premiers après-mots, une chanson en chœur : « Comment ne pas te voter #Fatshibeton ? »

Dans cette belle ville de Likasi, le Président est revenu sur les grandes actions de son mandat notamment la gratuité de l’enseignement qui sera consolidée, la couverture

santé universelle avec la gratuité de la maternité qui va atteindre Likasi bientôt ainsi que l’exécution du Programme Local des 145 territoires.

Comme à Lubumbashi, il est revenu sur la coexistence pacifique entre les différentes communautés avec cette formule : « Quand tu arrives quelque part et que tu trouves les gens qui dansent sur un pied, fait aussi comme eux danses sur un pied ». A lui d’insister : « le vivre ensemble ne peut se faire que par la tolérance et l’amour du prochain ».

FUNGURUME AUREOLE LE COUPLE PRESIDENTIEL…

Sur la route vers Kolwezi, le mercredi 06 décembre 2023 à 15 heures, le convoi est stoppé aux abords de Fungurume. La population en masse offre un accueil délirant au couple présidentiel. En allant au point de ralliement, c’était le débordement, des chants et des cris de joie de toutes parts.

Dans son discours, ici le Président, a dénoncé le mauvais traitement dont nos compatriotes sont l’objet de la part des exploitants miniers expatriés avant de revenir sur le travail que fait l’ARSP pour s’assurer que les Petites et Moyennes Entreprises Congolaises deviennent des vrais acteurs du secteur minier grâce à la sous-traitance.

KOLWEZI, C’EST FATSHI OU RIEN

C’est au crépuscule de ce mercredi 06 décembre 2023 que le Président est arrivé à Kolwezi. Comme à Likasi, une procession l’a conduit jusqu’au lieu du meeting dans une ambiance électrique. À son arrivée, un podium spécialement érigé. A côté, le célèbre chantre du Seigneur, Moïse Mbiye, est aux commandes. « Echouer. Banguna ba échouer », un moment d’adoration et de louange spontanée avec le Président très chrétien.

Ici, il s’est principalement adressé aux jeunes qu’il retrouve après son passage d’il y a quelques semaines. 

Après avoir présenté les grandes lignes de son bilan, il a eu ces mots : « Nous devons davantage travailler ensemble ». « Jeunes, comptez sur moi ! » Et ce, avant d’égrener la série d’actions menées, à son initiative, pour permettre aux jeunes d’avoir accès à l’emploi à travers l’agriculture et le Programme de Développement Local des 145 territoires. Il est aussi revenu sur le travail qui est fait pour promouvoir la soustraitance.

Une pluie torrentielle a succédé au ciel nuageux. Mais personne ne voulait quitter le lieu sans avoir fini d’écouter la prêche du numéro 20. Avant de conclure, il a vivement

interpellé les jeunes de l’UDPS et de l’UNAFEC sur l’obligation de fraterniser en rappelant les derniers mots du Patriarche Kyungu wa Kumwanza, à savoir : « Pas de place pour le discours de haine ou des relents tribaux ».

KAMINA PORTE FATSHI 20

Après 55 minutes de vol, nous sommes à la base militaire de Kamina. Cette ville, sous un ciel nuageux, est le chef-lieu de la province du Haut-Lomami, chez l’Ambassadeur Dany Banza Maloba.

Le temps de la procession vers l’avenue de l’église où se trouve une statue de Laurent Désiré Kabila, le torrent se déverse sur le Président et sa suite. Mais personne ne pense à un parapluie, ni même à remonter dans les véhicules. Historique événement car, personne ne veut louper le passage du numéro 20.

Sur la voie, le Président a marqué un moment d’arrêt autour d’une jeune fille vendeuse de mangue. L’instant est beau, même très beau. 

Au lieu du meeting, le Président est introduit par Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge, Premier Ministre, sous un concert de cris de joie. Prenant la parole, il a dit merci, pour le grand accueil, pour avoir bravé la pluie et pour avoir pris rendez-vous avec lui et pour lui au 20 décembre prochain.

Des engins sont enfin arrivés. Les travaux de désenclavement ont commencé à la grande satisfaction de la population qui attend d’autres réponses urgentes à ses multiples préoccupations qu’elle a bien présentées au Président.

A Kamina aussi, le Président est revenu sur la question de la sécurité, de la nécessité pour les jeunes de s’enrôler dans l’Armée et dans la Police pour assurer la défense du territoire national. Il a également insisté sur l’importance de barrer la route aux candidats des étrangers.

Il a terminé son speech en donnant la parole à la Première Dame qui connaît bien Kamina pour y avoir passé quelques années de son enfance. Elle a appelé au vote du numéro 20 pour lui permettre de poursuivre le travail qu’il a commencé et qui a pris rendez-vous, dans les prochains mois, avec la population d’ici.

C’est sous une pluie battante, non sans frayeur, que le Président est remonté dans le petit porteur, au départ de l’aérodrome de Kamina, pour retourner à la base de Kamina avant de prendre la destination de Kalemie.

KALEMIE ARBORE LE 20/20

Sur le ciel surplombant une beauté absolue du paysage de cette partie du pays apparaît un arc-en-ciel qui, avec ses couleurs, illumine le passage de l’avion qui transporte le Président.

Le lac, la plage, le paysage à couper le souffle doublé des milliers et des milliers de Congolais réservant un accueil délirant au Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO.

Sur des kilomètres de l’avenue Lumumba, ils sont agrippés sur des poteaux, debout sur des camions, d’autres quittent les embarcations sur le lac et accourent pour la procession. 

Kalemie a reçu son héros chantant, dansant et poussant des cris de joie. Après plus d’un kilomètre de marche, sous un soleil bien en place, le Président arrive dans un débordement total sur le lieu du meeting. Plus de 50.000 personnes l’accompagnent.

« Je n’ai jamais vu ça », s’écrie un compatriote.

Dans son mot, le Président est revenu sur le retard que connaît l’exécution du Programme de Développement Local de 145 territoires et les projets en cours avec des partenaires chinois. Il est interrompu par des cris et des chants d’allégresse.

Il a proposé son nouveau contrat pour une République avec plus d’emplois et plus d’opportunités. Sa proposition a été acceptée avec un déferlement de joie. Et comme de tradition, c’est la Première Dame qui a conclu l’exercice.

Kalemie a été la boucle de la conquête du Grand Katanga et cette étape a été d’un grand succès, après une préparation minutieuse du Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge qui a, partout à travers l’espace katangais, introduit le Président Félix-Antoine TSHISEKEDI TSHILOMBO, et de l’Ambassadeur

itinérant Dany Banza Maloba. Ils ont été à la manette de la préparation de cette étape de la marche historique vers le renouvellement du mandat du Président.

20 est le numéro pour lequel des millions des compatriotes de cette partie du pays se déplaceront pour exercer leur devoir civique et patriotique. Ses mots forts sur la nécessité de préserver l’unité nationale, de combattre le discours de haine et le séparatisme ont été bien compris. Son engagement pour le retour de la paix dans l’Est, pour le développement et les actions posées font de lui le candidat du cœur.

Correspondance Particulière

 
 


Le DCMP -Daring Club Motema Pembe- a battu l'AC Rangers (2-1), ce jeudi 07 décembre 2023, au stade Tata Raphaël de la Kethule, en match comptant pour la 13ème journée de Vodacom Ligue 1, division d'élite congolaise.

Mydo Yallet a ouvert le score pour les immaculés dès la 9ème minute de jeu, sur penalty, avant que Alain Longanyo ne corse l'addition à la 32ème minute. Les Académiciens réduisent la marque à la 44ème minute, grâce à Molia Lihozasia. Et le score ne bougera pas jusqu'au coup de sifflet final.

Grâce à ce succès, le DCMP prend la deuxième place du groupe B, avec 24 points, juste derrière l'AS Maniema Union, qui en compte 31. L'AC Rangers reste 9ème ou avant-dernière au classement, avec 11 unités.

Gratis Makabi

 



La fin du mandat de la force de la Communauté des États d’Afrique de l’Est (EAC) en République Démocratique du Congo (RDC) le 8 décembre dernier marque la transition vers de nouvelles perspectives sécuritaires. L'exode a déjà commencé avec le départ d'un contingent initial de soldats kényans de l'aéroport de Goma en direction de Nairobi, suivi par le rapatriement d'un autre groupe de militaires sud-soudanais cette semaine.

Cette décision intervient suite à la résolution prise lors d'un sommet extraordinaire de la Communauté des États de l'Afrique de l'Est (EAC) à Arusha, en Tanzanie, le 24 novembre dernier, où la RDC avait affirmé sa volonté de ne pas prolonger le mandat de la Force Régionale de la Communauté d'Afrique de l'Est (EACRF) au-delà du 8 décembre 2023.

Toutefois, malgré la présence de la force régionale de l'EAC, les affrontements se sont intensifiés dans la région, opposant notamment le groupe M23 aux Wazalendo, générant des violences sur plusieurs axes routiers. Ces événements ont éveillé des doutes quant à l'efficacité et à la réelle mission de la présence de cette force dans la région, comme l'a souligné le président Félix Tshisekedi fin août 2023.

L’accord de déploiement de cette force avait suscité un débat au sein de l’opinion publique quant à son mandat effectif et à la durée de son intervention. Des interrogations ont été soulevées, notamment par des représentants politiques tels que le député national Lubaya Claudel André et le député national Juvénal Munubo, concernant les objectifs et l'impact réel des troupes déployées sur le sol congolais.

Du côté du gouvernement, finalement, des critiques ont été adressées à la lenteur de l'action des forces de l'EAC, accusées de ne pas avoir suffisamment agi pour soutenir les Forces Armées de la RDC (FARDC) dans la région, malgré les violences persistantes et la présence active du M23. Le vice-premier ministre, ministre des Affaires étrangères Christophe Lutundula Apala, avait finalement exprimé une certaine déception quant aux résultats obtenus.

« Est-ce que les troupes de l’EAC ont échoué? C’est simple, elles n’ont pas donné les résultats escomptés. Je parle sans langue de bois. C’est clair comme l’eau claire dans un verre clair. Autrement, on n’aurait plus parlé du M23. Ça ne demande pas une démonstration particulière », avait-il déclaré en mai 2023, répondant à une question de la presse.

En parallèle, une réflexion s'engage désormais autour du déploiement annoncé des troupes de la Communauté de développement de l'Afrique australe (SADC), marquant une nouvelle étape dans la stratégie sécuritaire de la RDC.

actualite.cd/CC



Comme annoncé, Héritier Watanabe a sorti dans la nuit de jeudi à vendredi son nouveau single « Opona ngai ». Le titre est disponible sur toutes les plateformes de streaming et de téléchargement depuis minuit pile.

Avec ce morceau, la star congolaise renoue avec ses fans après plusieurs mois d’absence. Contrairement à ses précédents hits, « Opona ngai » marque un tournant dans la carrière de Goga avec un titre à dominante gospel.

Dans une ambiance rumba minimaliste, Héritier Watanabe livre un texte où il expose sa foi en Dieu et ses prières. « Seigneur fais de moi un instrument de ta paix », chante-t-il notamment.

Le clip qui accompagne le single dévoile l’artiste en mode prière, les mains jointes et le regard suppliant. Une image qui illustre parfaitement la tonalité spirituelle de cette nouvelle chanson.

Très bien accueilli par les fans, « Opona ngai » confirme le retour d’Héritier Watanabe sur le devant de la scène musicale après plusieurs mois marqués par l’accident mortel de ses musiciens. Avec ce titre gospel affichant sa foi, Tototina signe une production intimiste qui devrait toucher ses nombreux admirateurs.

mbote/CC

 


C’est depuis le 04 décembre dernier que la Commission électorale nationale indépendante (CENI) a officiellement lancé la campagne électorale pour l’élection des conseillers communaux uniquement aux chefs-lieux des provinces et dans les 24 communes de la ville de Kinshasa.

Tout en indiquant que ladite campagne va se clôturer le lundi 18 décembre prochain, la CENI a insisté sur le fait que les rassemblements électoraux, au cours de la campagne électorale, doivent se dérouler conformément aux dispositions légales relatives aux manifestations publiques.

« Seuls sont habilités à organiser des réunions électorales, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou leurs délégués. Les réunions électorales se tiennent librement. Les organisateurs des manifestations et rassemblements électoraux veillent à leur bon déroulement, notamment en ce qui concerne el maintien de l’ordre public et le respect de la loi », peut-on lire dans ce document consulté par POLITICO.CD.

Dans le même registre, la centrale électorale a précisé qu’en cas échéant, les partis politiques, les regroupements politiques et les candidats indépendants ou leurs délégués peuvent demander l’assistance des agents de la Police nationale congolaise.

La CENI a, par ailleurs, martelé sur l’interdiction aux candidats de tenir des propos « injurieux, diffamatoires ou susceptibles d’inciter au mépris envers les tiers, à la haine, au racisme, au tribalisme ou à tout autre fait répréhensible par les lois de la République ; mais également toute incitation à quiconque de commettre des actes de nature à entraîner des violences, des menaces ou à priver d’autres personnes de l’exercice de leurs droits ou libertés constitutionnellement garantis ».

En outre, chaque candidat indépendant, parti ou regroupement politique ne peut installer, à ses frais, à proximité du centre de vote qu’un seul panneau d’affichage et tout affichage est interdit sur les édifices publics, a renchéri la commission électorale.

Près de 72 heures après le lancement, la campagne électorale des conseillers municipaux se déroule dans le calme à travers toutes les 24 communes de la ville de Kinshasa.

Monge Junior Diama

 


En plein meeting de campagne difficile à Lodja, dans un terrain vide de monde, et alors que ses équipes trafiquaient déjà les images pour faire croire, comme à leur habitude, à une foule immense, Moïse Katumbi n’a eu d’autres choix que de se lancer dans une énième litanie des promesses. Et celles d’aujourd’hui vont jusqu’à promettre de « supprimer  le poste » de la Première dame une fois élu. Problème : le Congo n’a pas de poste de Première dame ! La RDC est plutôt moralement attachée à l’épouse de son Président, depuis son indépendance, non pas par obligation, mais par moral et tradition.

Je l’ai toujours dit : quand on mène une campagne sans principes ni plan, encore moins un programme ; quand on est inculte et qu’on est incapable de pondre un raisonnement intellectuel logique, on se met à promettre tout et n’importe quoi : Matadi deviendra Monaco, Bukavu Los Angeles, Lubumbashi Johannesburg… et maintenant, Moïse Katumbi veut supprimer le « poste » de la Première dame!

Quand je m’opposais à sa candidature, on me traitait de tout! Pour autant, cette campagne électorale me donne amplement raison. Comment un tel personnage qui manque totalement de profondeur, de hauteur et de capacité de réflexion pour les problèmes les plus sérieux de notre pays peut-il vraiment devenir notre Président. Déjà que le « poste » de la Première dame n’existe pas! C’est un héritage moral que nous avons constitué en institution morale qui amène un peu de douceur dans l’exercice des fonctions du Président et qui a permis d’obtenir des avancées dans des domaines où nous sommes tous d’accord, malgré nos divergences : assistance sociale, lutte contre les violences et les maladies incurables, aide à l’éducation aux plus démunies, etc.

Les premières dames sont l’essence et le ciment qui maintiennent la Nation unie pendant que les politiques s’opposent. L’histoire de notre pays a démontré leur utilité et même bien au-delà. Nos divergences ne pourront pas nous pousser à prétendre que Maman Orthense Kasa-Vubu,  Maman Marie-Antoinette Mobutu, Maman Bobi Ladawa, Maman Olive Lembe et aujourd’hui Maman Denise Nyakeru n’ont servi à rien dans ce pays. Ne m’obligez pas à vous citer : le Centre Féminin Maman Mobutu, Les écoles Canetons, La multitudes d’œuvres de Fondation Maman Olive Lembe ou encore la loi sur les violences sexuelles votées cette année ou même la Bourse Excellentia de Maman Denise Nyakeru… comme quelques exemples à peine fouillés.

Les divergences électoralistes sont tolérables à partir du moment où elles rivalisent autour des idées qui fédèrent la nation. Le populisme par contre, tue la Nation en portant des inculques à sa tête. Ce n’est pas parce que Moïse Katumbi n’aime pas sa femme au point de refuser d’en faire une Première dame que la Nation congolaise doit remettre en cause l’existence, le rôle et les réalisations de ces Grandes dames dans une Nation qui se bat encore pour rendre justice au genre féminin, toujours opprimé par le masculin réducteur. Et la tentative d’orienter cette question sur les dépenses publique aurait eu son sens si le poste de « Première dame » existait réellement et était pris en charge en tant que tel par le Trésor public.

Derière cette sortie populiste, Moïse Katumbi laisse échappé sa peur que le Congo ne lui pose des questions sur les origines de son épouse. Laquelle n’a pu se joindre à sa campagne, devenant un poids plutôt qu’un atout, pendant que les autres candidats y trouvent fierté et réconfort de s’afficher aux côtés de leurs moitiés. Et donc, si Katumbi trouve que son épouse ne mérite pas d’être Première dame de la RDC, qu’il divorce et qu’il en choisisse une qui vient réellement du Congo au lieu de pousser un débat totalement inutile et puéril qui orienterait notre pays à gommer son histoire autour de l’apport vital de ses dignes Filles dans son développement.

De ce débat, tirons un ultime exemple qui prouve qu’à ce jour, cet homme d’un esprit matois, corrupteur et surtout populiste, ne peut en aucun cas prétendre à diriger ce pays. Auquel cas, rien que pour cette réflexion machiste, les Femmes de notre pays pourront se retrouver avec un président à sa tête qui estimera alors que le rôle des Grandes dames serait celui de lui servir son café.

Le Fondé.
Litsani Choukran.

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

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