Les travaux de la table ronde sur l'Etat de siège ont été lancés ce lundi 14 août 2023 à Kinshasa par le président de la République Félix Tshisekedi Tshilombo.

Le chef de l'Etat a, dans son allocution, reconnu que cette mesure exceptionnelle « qui n'a pas vocation à 's’éterniser » ne fait pas l'unanimité dans le chef de la population, au regard de ces effets deux années après.

Il a, pour ce faire, invité les participants à ces travaux de 3 jours à une réflexion approfondie à propos de l'état de siège instauré dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu.

« Je vous exhorte donc chers compatriotes, chers participants, dans un esprit d'unité de cohésion, et de tolérance mutuelle, à consacrer ces 3 journées au développement d'une réflexion approfondie sur l'état de siège et de sa gouvernance actuelle. Cet exercice consiste à pacifier définitivement les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu. Je ne saurai clore mon propos sans lancer un appel patriotique à ces congolais qui sont encore malheureusement engagés dans la poursuite d'action subversive contre la mère patrie », a-t-il affirmé.

Et à lui de poursuivre : « Je tiens à rassurer la nation que le gouvernement de la République s'est engagé de bonne foi à offrir une dernière chance de sortie pacifique aux groupes rebelles encore présents dans le territoire national à travers le programme de Désarmement, Démobilisation, Relèvement communautaire et Stabilisation (PDD-RS). En vous souhaitant les fructueux échanges, je déclare ouverte la table ronde sur l'Etat de siège ».

Notons que l'état de siège dans les provinces de l'Ituri et du Nord-Kivu a été instauré en juin 2021 à la suite à l’insécurité causée par les groupes armés dont l’ADF. Cette mesure exceptionnelle a pour objectif de pacifier cette partie Est de la République démocratique du Congo.

Christel Insiwe



En République démocratique du Congo, la machine électorale est déjà en marche. Après l’opération d’identification couplée à l’enrôlement des électeurs sur la grande partie du territoire national et la publication du fichier électoral, la commission électorale nationale indépendante a rendu publiques les listes des candidatures retenues pour les élections législatives nationales du 20 décembre prochain.

Malgré l’absence remarquée de la famille politique de l’ancien président Joseph Kabila et de l’opposant Martin Fayulu, arrivé deuxième à la présidentielle de 2018, qui exigent entre autres la révision de la loi électorale, la recomposition de la Cour constitutionnelle ou même l’audit externe du fichier électoral, la commission électorale nationale indépendante (CENI) a réceptionné 28 791 candidatures à la fermeture des centres de réception des candidatures et 3. 796 sont déclarées non conformes alors que 24 995 sont déclarées conformes dont 23 653 recevables.

A la différence des législatives nationales de 2018 où le total des candidatures était estimé à 19.698, cette année un peu plus de 24000 candidats seront en lice pour 500 sièges à la chambre basse du parlement de la RDC.

Les « éternels » candidats…

A Kinshasa, capitale de la RDC, les circonscriptions électorales sont réparties par rapport aux districts qui constituent la mégapole. Il s’agit notamment de Mont Amba, Tshungu, Funa et Lukunga.

Pour ce qui est particulièrement du district de Lukunga qui regroupe en son sein les communes de Barumbu, de la Gombe, de Kinshasa, de Kintambo, de Lingwala, de Ngaliema et de Mont Ngafula, quatorze (14) sièges sont à pourvoir.
Sur les listes provisoires, en attendant les recours introduits à la Cour Constitutionnelle, au moins 8000 candidats ont été jusqu’ici retenus pour 14 sièges. Quelques figures de proue de l’arène politique de la RDC vont (de nouveau) essayer de conserver leur siège pour certains et pour d’autres, se faire élire pour la toute première fois.

Il s’agit notamment de Kayumba Shikilwe Bernard, Ntambwe Mposhi Charmant Eliezer, Mayobo Mpwene Godefroid, Te Litho Tenge Didier Nswal Kangu Yves, Kambinga Katomba Germain, Moleka Nsolo Wivine, Masumbuku Nyenyezi Solange, Diongo Shamba Franck, Bussa Obambule Gaël, Mukebayi Nkodo Hugues-Mike.

Des ministres à la défensive

Toujours en fonction, quelques membres du gouvernement central veulent également s’assurer d’un siège à l’assemblée nationale. Sur cette liste figure l’actuelle ministre des mines N‘samba Kalambayi Antoinette qui a postulé pour le compte du parti politique, Union pour la Démocratie et le Progrès Social, UDPS/Tshisekedi, le ministre des Sports et Loisirs, Kabulo Mwana Kabulo François Claude, pour le compte des Forces Politiques Alliés à l’UDPS. Dans ce registre figure notamment, Moleka Nsolo Wivine, deux fois élue députée nationale pour la législature de 2006 et 2011. Renommée « impératrice » à Kinshasa, c’est seulement en 2018 que la « très députée nationale » sera déboutée. Cependant, lors du deuxième remaniement du gouvernement Sama, Wivine Moleka a été nommée vice-ministre des Hydrocarbures.

Des activistes aussi sur le ring

Quelques acteurs de la société civile mieux connus du grand public ont visiblement opté pour la politique active. Particulièrement à Lukunga, le célèbre avocat qui a également évolué aux côtés du Conseil de l’Apostolat des laïcs catholiques (CALCC) et le ministère des laïcs protestants (MILAPRO), Hervé Diakiese Kyungu et Gloria Senga, charismatique militante du mouvement citoyen « LUCHA », ont déposé leurs candidatures. L’ex militante de la LUCHA, passant brièvement par le parti politique de Matata Ponyo, a finalement postulé pour le compte d’Envol de Delly Sesanga.

Un candidat à la présidentielle de 2018 en course

À l’absence de Martin Fayulu, candidat à la présidentielle de 2018 qui a été élu député national dans la circonscription électorale de Lukunga, Mokia Mandembo Gabriel, lui aussi candidat président au même scrutin, est cette fois-ci en course pour un siège à l’assemblée nationale. Natif de Bumba, Mokia a postulé pour le compte de la formation politique « À Nous de Bâtir le Congo ».

Des nouveaux visages

Comme chaque année électorale, quelques nouvelles figurent se sont présentées pour tenter de conquérir à ces jeux démocratiques. Il s’agit des professionnels des médias et même des hommes d’églises. Kibambi Shintwa Jean-Pierre, Lokala Lokala Patrick, Nyakeru Madenge Mike, Nyakeru Ntali Christian et le prophète Denis Lessie font partie de cette liste à la quête de 14 sièges à pourvoir.

Les candidatures à la députation nationale enregistrées, Denis Kazadi et la commission électorale nationale indépendante (CENI) ont réitéré leur détermination à organiser les élections dans le délai constitutionnel.

Carmel NDEO



Revue de presse du mardi 15 août 2023

Les travaux de la Table ronde sur l’évaluation de l’état de siège au Nord-Kivu et en Ituri intéressent les journaux parus mardi 15 août à Kinshasa.

Le Président Félix Tshisekedi a procédé, ce lundi au Palais du peuple, à l’ouverture de la table ronde sur l’état de siège en vigueur dans les provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu, informe L’Avenir, précisant que les participants auront à choisir entre le maintien, la requalification et la levée de ce régime d’exception.

« Conscient de ce que ce régime voulu exceptionnel par le constituant, n’a pas vocation à s’éterniser, il a demandé aux participants de bien vouloir prendre la mesure, la vraie de la situation, car il en va de la survie de la nation toute entière », poursuit le journal.

Trois commissions sont formées à l’issue de l’ouverture de cette table ronde. « La première commission travaille sur l’assertion du maintien (de l’état de siège) ; la deuxième sur l’hypothèse de la requalification ; et la troisième sur la levée de l’état de siège. Les recommandations à ces trois assertions devront tenir compte, selon le Premier ministre, du ‘contexte sociopolitique et sécuritaire à la veille des élections’ », détaille Le Potentiel.

La Tempête des Tropiques explique que les recommandations et résolutions qui découleront de cette table ronde de trois jours seront soumises à l'autorité du Président de la République, afin de prendre une décision. « Et si le président de la République venait à mettre fin à cet état d'urgence, les gouverneurs civils en postes avant l'état de siège reprendront leurs postes, pour le reste de la législature », selon le quotidien.

La Prospérité insiste sur le fait que cette évaluation est lancée plus de deux ans après l’instauration de ce régime d’exception. « J’avais activé ce dispositif constitutionnel avec l’engagement et la détermination d’endiguer des menaces graves et de sécuriser les populations et leurs biens, dans le seul but de rétablir une paix qui soit durable », a déclaré le Chef de l’Etat Félix Tshisekedi, cité par le tabloïd.

Bien avant le Président de la République, signale le quotidien Le Journal, le Premier ministre Jean Michel Sama Lukonde a rappelé que son gouvernement n'a pas lésiné sur les moyens pour mettre un terme à l'insécurité. Il a ainsi organisé quatre missions d'itinérance dans ces deux provinces et récolté les désidératas des populations locales.

radiookapi.net/CC



Buteur ce dimanche contre Metz (5-1) à l’occasion de la 1ère journée de Ligue 1, l’attaquant de Rennes, Arnaud Kalimuendo (21 ans), s’est récemment exprimé sur son futur choix de sélection entre les Léopards de la RDC et l’équipe de France.

Présent lors de l’Euro Espoirs 2023 avec la France, Arnaud Kalimuendo (22 sélections, 5 buts avec les U21) n’a pas encore fait son choix pour la sélection A. Disposant de deux nationalités, l’ex-titi du PSG peut jouer pour l’équipe de France ou la sélection de la RDC. Pendant ses vacances en RD Congo, le pays de ses origines, au mois de juillet, le natif de Suresnes a été questionné sur son possible choix de porter les couleurs congolaises. « C’est la première fois que je viens au Congo [RDC], pour l’instant je suis ici pour profiter de mes vacances. Jouer pour les Léopards ? C’est une décision qui se prend du jour au lendemain…au feeling. Mais je me sens en même temps bien avec les Bleus », a notamment répondu l’avant-centre rennais au micro de Top Congo. Des propos qui ressemblent à une déclaration d’amour pour les Bleus, même si l’intéressé n’a pas totalement fermé la porte de l’équipe de Sébastien Desabre.

Un cap à franchir

Formé au PSG puis prêté à deux reprises au RC Lens (2020, 2021), Arnaud Kalimuendo n’a jamais pu s’imposer avec l’équipe première des Rouge et Bleu. L’été dernier, il a été transféré à Rennes contre la coquette somme de 20M€. Avec les Rouge et Noir, le droitier d’1,75m sort d’une saison correcte. En effet, en 30 matches de championnat, l’attaquant a inscrit 7 buts et distillera 5 passes décisives. Il aura été l’un des joueurs en vue du Stade Rennais qui a fini au pied du podium de Ligue 1 la saison passée.

afrikfoot/CC



Depuis un temps, le Pasteur Dénis Lessie de l'église l'Arche de Noé touche un peu à tout. De la chaire à la musique, en passant par le Cinéma, ce Pasteur congolais veut cette fois-ci occuper un siège à l'Assemblée nationale de la République démocratique du Congo (RDC), grâce aux voix des habitants de Lukunga. 

Candidat sur la liste de l'Alliance pour la Réforme de la République, Dénis Lessie a pris résolument l'option de suivre les pas de l'Évangéliste Jean Oscar Kiziamina Kibila quand bien même ce dernier avait visiblement perdu tout son ora juste après son passage à la chambre basse. 

Rappelons que sur un total de 28.791 candidatures reçues, 4.496 ont été déclarées non conformes. 24.295 déclarées conformes dont 23.653 recevables et 642 irrecevables. Pour les candidatures recevables, il y a 19.698 hommes, soit 83% et 3.955 femmes, soit 17%. De ces candidatures, il y a 155 candidats indépendants et 3.785 candidats présentés par les partis politiques et 19.713 présentés par les regroupements politiques.

Ben Dongoko 



L'artiste musicien, Félix Wazekwa a livré un méga concert, le samedi 12 août 2023, au stade des martyrs de Kinshasa. Celui qu'on appelle affectueusement "Mokuwa Bongo" et son groupe musical ont tenu en haleine, pendant près de deux heures, plusieurs fans venus de plusieurs horizons de la capitale congolaise.

Le patron de l'orchestre Villanova, Fabregas était l'invité spécial de la soirée. 25 bus ont été mis à la disposition des habitants de Matete et d'autres communes de Mont-Amba pour faciliter le déplacement vers stade des martyrs.

Félix Wazekwa devient ainsi le 10ème artiste musicien à se produire dans cette grande infrastructure sportive de Kinshasa, après King Kester, JB Mpiana, Werrason, Koffi Olomide, Papa Wemba, Bébé Tshanda, Fally Ipupa, Héritier Watanabe et Ferré Gola.

Depuis le début de sa carrière en solo, le natif de la commune de Matete compte une dizaine d'albums à succès. Il s'agit de «Tetragramme, Pauvres, mais, Bonjour Monsieur, Signature, Yo nani ?, Et après, Faux mutu moko boye, la chèvre de monsieur Seguin, Que demande le peuple?, Mémoire ya Nzambe, Adamu na Eva, I love you et Article 23».

Il a remporté le prix de meilleur artiste masculin d'Afrique centrale au Kora Awards en 2004, et il a livré un concert historique à l'Olympia de Paris, en 2009.

Gratis Makabi



Fally Ipupa est l’idole de plusieurs musiciens à travers l’Afrique et le monde au jour d’aujourd’hui. D’après Dadju, l’intensité de la carrière musicale de Dicap la Merveille force le respect de l’environnement tant national que international.

Dadju idylle Fally Ipupa pour plusieurs raisons dont notamment le talent et la longévité. La capacité à se réinventer et à se bonifier au fur des années place l’Aigle au sommet de l’art. « Je dirais Fally Ipupa. Un artiste que j’admire beaucoup pour son talent et sa longévité. C’est le capitaine du Congo aujourd’hui, et il porte haut les couleurs congolaises que ce soit en Afrique ou ailleurs », a déclaré Dadju.

Dadju et Fally Ipupa, c’est trois collaborations et une entente parfaite en tant que grand frère et petit frère. Les deux musiciens aujourd’hui au sommet de leur art sont une référence pour la nouvelle génération, notamment en terme de notoriété.

Gaël Hombo



Papa Wemba est une icône de la musique congolaise et africaine, et ce n’est pas à Dadju d’en dire le contraire. D’après le musicien français d’origine congolaise, Papa Wemba est le maître incontestable du développement de la musique congolaise sur le plan international. Ses traces sont visibles, dit-il.

Dadju reconnaît en Papa Wemba, au-delà de la belle voix et de la maîtrise de son art, un sens d’entrepreneuriat hors norme. Le patron de Viva la Musica reste pour lui, l’un des meilleurs musiciens congolais ayant ouvert les portes occidentales à la nouvelle génération.

« Papa Wemba, pour moi, il était en avance sur son temps et a beaucoup contribué à faire connaître la richesse de notre patrimoine ; il a notamment été l’un des premiers artistes congolais à faire des collaborations à l’international et se produire dans les grosses salles en France. C’était un précurseur et l’ambassadeur, et l’ambassadeur de la sapologie. Raisons pour lesquelles j’admire beaucoup cet homme », a dit Dadju.

Mort en 2016, Papa Wemba reste une source d’inspiration pour plusieurs musiciens à travers du monde. Sa carrière musicale hors paire restera à jamais dans l’histoire de la musique africaine et mondiale.

Gaël Hombo



De nombreux fidèles sont déjà au Stade des Martyrs pour la veillée de prière avec le Pasteur Kabundi Walesa. Mais le stade n'est pas rempli.

Les images du Stade des Martyrs envahissent les réseaux sociaux. On voit de milliers des fidèles assis dans des gradins, sur une bonne partie du Stade.

Cette veillée intervient à la veille du concert de Felix Wazekwa dans ce même Stade. Ce qui pousse de nombreuses personnes à se demander si cette veillée ne va pas étouffer l’événement du Monstre d’amour.

Le concert commencera ce samedi 12 Août 2023 à 15h, selon l’artiste. Ce dernier promet du grand spectacle et s’est donné l’objectif de dépasser Michael Jackson.

mbote.cd/CC



En matière électorale, les églises de la République démocratique du Congo ne parviennent pas accorder les violons. Alors que les catholiques et protestants souhaitent un audit dit « citoyen » du fichier électoral, la plateforme des confessions religieuses qui regroupe en son sein 9 confessions religieuses dont l’Église de réveil du Congo (ERC), l’Église Kimbanguiste, l’Armée du salut, l’Église orthodoxe, la Communauté islamique en RDC (COMICO), l’Union des églises indépendantes, Liloba na Nzambe et l’Église traditionnelle autochtones dénonce un agenda « caché ».

« La Conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO) et l’Église du Christ au Congo (ECC) ne cherchent pas à auditer le fichier électoral de la CENI. Elles ont un agenda caché que je dénonce. Elles veulent tout simplement bafouer ce qui a été déjà fait. Nous n’accepterons pas cela », a déclaré le président cette plateforme le prophète Dodo Kamba.

Sur la radio kinoise Top Congo, Dodo Kamba a révélé que la République démocratique du Congo est « menacée » par ceux qui, à en croire sa déclaration, veulent jeter les troubles. « Nous devons ouvrir l’œil. J’en appelle aussi à la conscience de bons catholiques et les bons protestants, loyaux aux écrits et à la parole de Dieu. Il ne faut pas que quelques personnes sèment les troubles au pays », a-t-il argué pour qui, la demande de la CENCO-ECC violerait l’indépendance de la CENI.

L’audit du fichier électoral est également la pomme de discorde entre la commission électorale nationale indépendante (CENI), le bloc CENCO-ECC et l’Engagement pour la Citoyenneté et le Développement (ECiDé), parti politique de Martin Fayulu qui le considère d’ailleurs comme condition sine qua non pour la tenue des élections « fiables » en décembre.

Récemment, la mission d’observation électorale de la CENCO et l’Eglise du Christ au Congo s’est proposée pour mener l’audit citoyen du fichier électoral en vue « de rassurer toutes les parties prenantes afin d’avoir des élections honnêtes et pacifiques dans le délai constitutionnel ». Concrètement, il s’agit de mener cet audit avec l’appui de la centrale électorale elle-même.

« Actuellement, le fichier électoral divise certains acteurs politiques et la Commission électorale nationale indépendante (CENI). En effet, pour n’avoir pas invité un organisme international indépendant pour l’audit externe du fichier électoral, la CENI n’a pas favorisé la perception par le public d’une vérification indépendante et transparente. Ainsi, en vue de décrisper cette crise autour du fichier électoral, la MOE CENCO-ECC entend mener un audit citoyen dudit fichier », suggérait ce tandem.

Sans surprise, la Commission électorale nationale indépendante avait récusé cette proposition, dénonçant une demande de cogestion du processus électoral.

« C’est une aberration. Nous ne pouvons absolument pas prêter l’oreille à leur demande d’audit citoyen », avait pesté, Didi Manara, le deuxième vice-président de la CENI.

Carmel NDEO

A Propos

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Ali Kalonga

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