Les audiences du procès de l'ex patron du conseil national de sécurité, ( CNS), François Beya, reprennent, ce mercredi 09 août 2023, à Haute Cour militaire.

L'ancien conseiller spécial en matière de sécurité du président de la République Félix Tshisekedi est poursuivi notamment pour complot contre le chef de l'État , offense à celui-ci , incitation des militaires à commettre des actes contraires à la discipline et violation des consignes.

Le collectif " Free François Beya" estime qu'il est temps de mettre fin à ce procès et de libérer les co-accusés de François Beya à la prison militaire de Ndolo.

Il importe de souligner que la Haute Cour militaire avait accordé à cet ancien proche collaborateur du chef d'État une liberté liberté provisoire en raison de son état de santé.

Fadi Lendo

 


Pablo Longoria, président de l’Olympique de Marseille et le défenseur central Chancel Mbemba sont d’accord quant à une prolongation du joueur congolais. D’après les informations recueillies par ActuRDC, le joueur convoité par tous les grands clubs du vieux continent restera à Marseille pour une année supplémentaire.

« Quelques clubs étaient intéressés en juillet pour Mbemba, mais après avoir discuté avec lui, on a tous pris la décision de continuer ensemble », a déclaré Pablo Longoria.

Chancel Mbemba a participé à la pré-saison des phocéens malgré plusieurs offres des grandes écuries européennes et même du golfe. Le défenseur auteur d’une saison dernière XXL serait un atout majeur pour le club marseillais.

Gaël Hombo



Revue de presse du mercredi 9 août 2023

Les journaux parus à Kinshasa mercredi 9 août se penchent sur les enjeux du au Sommet des chefs d’Etat signataires du Pacte de l’Amazonie, auquel participe aussi le Congolais Félix Tshisekedi.

« Après des années de déforestation, le président brésilien réunit depuis mardi 8 août ses voisins pour un sommet majeur sur l’Amazonie, à Belém, cette ville brésilienne située sur l’embouchure du fleuve Amazone. C’est dire que l’heure est bien à la concentration sur la conservation de cet écosystème », informe Le Potentiel.

Et comme Lula au Brésil, poursuit le journal, Félix Tshisekedi en RDC présente, avec arguments à l’appui, son pays comme « pays-solution » à la crise climatique. D’où son rôle de défenseur acharné du bassin du Congo qui représente 17% de la surface forestière primaire mondiale, deuxième plus grande couverture forestière tropicale restante au monde.

Le président Lula, dont le pays abrite 60% de la forêt amazonienne, renchérit La Prospérité, est entouré à Belem de ses homologues de la Bolivie, de la Colombie et du Pérou, tandis que l’Equateur, le Guyana et le Suriname y sont représentés par des ministres.

L’Avenir parle d’un rendez-vous de tous les enjeux, évoquant notamment le discours d’ouverture prononcé par Luiz Inacio Lula da Silva. Ce dernier a souligné que «la lutte contre la déforestation était fondamentale pour faire face à l’aggravation sévère des changements climatiques».

« La lutte contre la déforestation illégale, la préservation de la biodiversité, la création d'un agenda commun... Autant des points essentiels qui seront traités au cours de ces assises axées sur les changements climatiques », détaille La Tempête des Tropiques.

A la tête du pays-leader du Bassin du Congo, poursuit le quotidien, le Président Tshisekedi a été invité à ce Sommet de Belém, afin de rejoindre les deux autres pays-leaders des plus grands bassins forestiers de la planète ; à savoir : le Brésil, avec l'Amazonie, l'Indonésie, et Bornéo-Mekong.

Dans cette optique, Forum des As estime que le « G3 climatique » se dessine à l’horizon, avec une rencontre au sommet RDC-Brésil-Indonésie preuve fin aout à Kinshasa. Ces pays vont se retrouver dans la capitale congolaise pour le premier sommet sur les grandes forêts tropicales.

CC



La journée internationale des peuples autochtones est célébrée ce mercredi 9 août sous le thème : « La jeunesse autochtone en tant qu'agent de changement pour l'autodétermination ».

Les peuples autochtones représentent 476 millions de personnes réparties dans 90 pays. Bien qu’ils ne représentent que 5 % de la population mondiale, ils constituent aujourd’hui 15 % des individus les plus marginalisés de la planète, affirme l’ONU.

Ils sont les héritiers d’une grande diversité linguistique et culturelle, ainsi que de coutumes et de traditions ancestrales. Ils ne comptent pas moins de 5 000 cultures différentes et parlent la vaste majorité des quelque 7 000 langues de la planète.

Des points et défis communs

Malgré leur diversité, la plupart des peuples autochtones partagent d'importants points communs, notamment les liens qu’ils entretiennent avec leurs terres ancestrales et leur environnement, de même que la volonté de préserver leur mode d’organisation, leurs valeurs culturelles, sociales et économiques, qui varient souvent des normes dominant dans les sociétés dans lesquelles ils vivent.

Bien que pluriels, les peuples autochtones partagent donc des défis similaires liés à la reconnaissance et à la protection de leurs droits les plus fondamentaux. Depuis des décennies, les peuples autochtones demandent la reconnaissance de leur identité, de leur mode de vie, de leurs terres, territoires et ressources naturelles mais, malgré leurs efforts, ils continuent d’être victimes de discriminations et d’injustices.

Afin de sensibiliser le public aux besoins de cette partie de la population, le monde célèbre, le 9 août de chaque année, la Journée internationale des peuples autochtones. La date a été choisie pour rappeler la première réunion du Groupe de travail des Nations Unies sur les populations autochtones, tenue à Genève en 1982.

Une loi en RDC pour protéger les peuples autochtones

En République démocratique du Congo, la loi n°22/030 du 15 juillet 2022 portant protection et promotion des droits des peuples autochtones pygmées a été promulguée.

Cette loi met fin à la marginalisation et aux discriminations dont les peuples autochtones pygmées étaient victimes.  Parmi les innovations de cette loi, figure l’accès gratuit à l’enseignement primaire, secondaire et technique, l’accès gratuit à la justice et la valorisation de la pharmacopée autochtone.

radiookapi.net/CC



La publication des résultats de l’Examen d’Etat session 2023 interviendra à partir du 18 aout prochain. C’est le ministre de l’Enseignement primaire, secondaire et technique, Tony Mwaba qui l’a annoncé ce mardi 8 août dans un communiqué.

Tony Mwaba précise que cette publication aura lieu après la séance de délibération prévue pour le mercredi 16 aout.

Cela étant entendu, dit-il, que les difficultés d’ordre technique et financier qui ont émaillé les différentes opérations des épreuves auront été surmontées. 

En effet, des prestataires de l’examen d’Etat, édition 2022, principalement ceux chargés de la correction, réclament le paiement de leurs primes.

Ils avaient fait remarquer que le retard mis pour payer leur dû affectera la publication des résultats de l’examen d’Etat 2023.

C’est depuis l’année dernière qu’ils auraient dû percevoir leur argent. Mais une édition plus tard, aucune somme n’est mise à leur disposition.

« Rien que des promesses », regrettait Jonathan Kalambayi, vice-président de la délégation des correcteurs de l’examens d’Etat.

L’inspecteur général de l’EPST, Odia Musungayi, avait jugé légitime leur revendication. Mais pour lui, le dossier se trouvait au niveau des ministères du Budget et des Finances.

« Ces derniers affirment que leur cas est en cours de traitement. Nous attendons », avait affirmé Odia Musungayi.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait déjà appelé, le 31 mai, le Gouvernement à payer les primes de tous les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales.

Jean-Bosco Puna, coordonnateur de cette structure, avait soutenu que la prise en charge des organisateurs de l’ENAFEP, du TENASOSP et de l’examen d’Etat devrait crédibiliser ces épreuves et éviter la fraude et la démotivation.

Il avait fait remarquer que depuis 2020, le Gouvernement fait travailler les intervenants dans le processus de l’organisation des épreuves certificatives nationales [composition, correction, passation et publication des résultats des épreuves] bénévolement.

La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC avait, par la suite, appelé, le 20 juin, le Gouvernement à reporter la session ordinaire de l’examen d’Etat, pour améliorer l’organisation de cette épreuve certificative nationale qui connaissait quelques couacs, notamment le non-paiement des primes intervenant dans l’organisation de cet examen et la fermeture du Centre national de la correction, dont les agents sont en grève.

radiookapi.net/CC



Les IXes Jeux de la Francophonie ont eu lieu du 26 juillet au 6 août à Kinshasa.  La République Démocratique du Congo, pays hôte de ces évènements a remporté 34 médailles dont 10, détenues par les femmes, dont l'une remportée par une équipe 100% féminine.  

Dans la catégorie de l’athlétisme et Para athlétisme, C. Asifiwe Nzabava a remporté la médaille de Bronze dans le 3000 m steeple-Femmes. G. Ladisa Munzeza a également remporté une médaille de Bronze dans la catégorie des 20 Km marche pour femmes. Pour le saut en longueur T13 femmes, B. Shimirayi a obtenu une médaille de bronze, tandis que R. Mulambavu Tiba a remporté une bronze pour lancer le javelot et Y. Mokoka pour lancer des disques. Dans les 100 m T11-12 femmes, R. Mwamini Bahezire a remporté une médaille de bronze.

Dans la lutte libre, 62 Kg, 55 Kg et 50 Kg, Mbemba D.M. et Madumu M.P. ont reçu deux médailles d’argent  tandis que Gomba Chancelvie a reçu une médaille de bronze.  

Dans la catégorie Lutte Africaine, une équipe féminine composée de D. Boenga Eyale, N. Kiengi, P. Madunu, M. Mbala ainsi que R. Tabora ont remporté une médaille de bronze. 

Pour les compétitions en lien avec la culture, les femmes  étaient à 3 sur 5 membres du groupe qui a gagné la médaille d’argent au concours de danse de création. 

Il faut noter que la RDC s’est distinguée en obtenant plus de médailles lors de ces IXèmes Jeux de la Francophonie grâce à la lutte libre et olympique qui a raflé neufs (9) médailles (2 or, 4 argent et 3 bronze), à l’athlétisme et para athlétisme 11 médailles  (3 argent et 8 bronze),  au judo 3 médailles (1 argent et deux bronze), lutte africaine 2 médailles dont 1 argent et 1 bronze, et tennis de table qui n’a réussi à arracher qu’une seule médaille de bronze. C’est donc pour la toute première fois de l’histoire sportive que la RDC atteint ce nombre des médailles. 

Il est à noter que lors de la dernière édition organisée par la Côte-d’Ivoire en 2017, la RDC n’avait remporté que 3 médailles : 1 d’or et 2 de bronze.

Prisca Lokale

 



Le pasteur Moïse Mbiye a livré une prestation « inédite » le dimanche 6 août 2023 à l’esplanade du Palais du peuple, dans le cadre des nuits de la Francophonie.

Face à « une marée humaine », celui qu’on appelle affectueusement « la réserve de l’éternel », a offert un spectacle haut en couleurs selon ses fans, lequel lui a valu le surnom de « Poutine 2 » de la musique gospel de la République démocratique du Congo.

« Il est surnommé Poutine de la musique. Le Pasteur Moïse Mbiye a fait une excellente prestation ce soir… Ses chansons chantées à l’unissons », a déclaré l’un de ses fans qui a pris part à l’événement, juste à la fin de la prestation de l’artiste. 

Notons que la prestation du pasteur Moïse Mbiye a été salué par le public Kinois rencontré au Palais du peuple. 

Jephté Kitsita



Le célèbre chanteur congolais Ferre Gola a charmé le public de Kinshasa lors de sa prestation à la clôture des Nuits de la Francophonie le 6 août dernier après son bref passage, en "play back", au stade des martyrs.

Lors de sa prestation à l'esplanade du Palais du Peuple, aux cris du public « O leki Fally » (tu es plus que Fally) n’ont pas laissé indifférent l’artiste Ferre qui a répondu avec plaisir « Si, si, le plus grand reste le plus… ça c’est vrai »

Ferre Gola, icône de la rumba congolaise, a manifesté son enthousiasme face à l’amour que lui témoignaient les spectateurs.

« O leki Fally » est une expression en langue Lingala qui signifie littéralement « tu es plus que Fally » en référence à Fally Ipupa, une autre grande star de la rumba congolaise. Le public voulait ainsi exprimer que Ferre Gola est la référence et le plus grand artiste de rumba.

Ce concert à l’Esplanade du Palais du Peuple venait tout juste après sa performance à la cérémonie de clôture des 9èmes Jeux de la Francophonie au stade des Martyrs.

Ferre Gola a su conquérir comme à son habitude le cœur du public congolais qui l’acclame et le célèbre depuis plusieurs décennies.
mbote.cd/CC


Les lampions de la 9ème édition des jeux de la francophonie à Kinshasa se sont éteints, ce dimanche 6 août au Stade des Martyrs. La République Démocratique du Congo vient de terminer 9ème au classement général de ces jeux avec 34 médailles dont 5 en or, 11 en argent et 18 en bronze à l’issue de la 10ème journée du tournoi sportif et culturel.

Les congolais de la RDC ont raflé 9 médailles en lutte libre parmi lesquelles 2 en or 4 en argent. Dans le Judo, la RDC n’a gagné que 3 médailles dont 2 en bronze et une médaille d’argent. En basket-ball, elle a été éliminée en quarts de finale. Les trois médailles d’or ont été glanées dans les concours culturels, en littérature et en Hip hop.

Selon les statistiques des 9èmes jeux, au total 378 médailles ont été remportées par 30 pays sur 37 qui prennent part à cette grand-messe sportive des pays francophones.

Dans l’ensemble, le Royaume du Maroc finit en tête du classement avec 58 médailles dont 23 en or, 16 en argent et 19 en bronze, suivi de la Roumanie avec 38 médailles dont 17 en or, 9 en argent et 12 en bronze.

Le Cameroun s’affiche à la 3ème position avec 40 médailles dont 13 en or, 13 en argent et 14 en bronze.

La France se classe à la 6ème position avec 15 médailles parmi lesquelles 7 en or.

La Guinée équatoriale et le Vietnam clôturent le tableau du classement général des médailles avec respectivement une en bronze, aucune médaille d’argent et d’or.

Christian Okende



Les Jeux de la Francophonie à Kinshasa ont pris fin, laissant derrière eux un palmarès riche en records. Il conviens de revenir sur les performances exceptionnelles qui ont marqué cette édition historique.

Chez les hommes, le Camerounais Emmanuel Alobwede Eseme s'est distingué aux 100 mètres en établissant un nouveau record de 10s03, pulvérisant ainsi les 10s07 de Jean-Olivier Zirignon. Le Sénégalais Louis François Mendy entre également dans l’histoire des Jeux avec son record de 13s38, surpassant le temps record de 13s56 réalisé par le Canadien Jared Macleod à Beyrouth en 2009. Au lancer du javelot, le Roumain Alexandru Mihaita Novac marque sa participation en inscrivant un nouveau record de 84,64 mètres, dépassant largement les 78m62 du Polonais Grzeszczuk Aukasz en 2013 à Nice.

Du côté des dames, la Française Marie-José Perec, jusque-là imbattable avec son chrono exceptionnel de 22s60 réalisé à Rabat en 1989, a été dépassée par l’Ivoirienne Jessika Lauren Gbai et ses 22s43. La Burkinabè Marthe Christian s'est illustrée au saut en longueur avec ses 6,94 mètres.

Les Jeux ont également vu trois records consécutifs être battus pendant la course de 5 000 mètres par trois Marocains.

« Ces démonstrations d’excellence et d’esprit sportif ont été une véritable source d’inspiration et ont établi des normes élevées pour les futures éditions », a déclaré Zeina Mina, Directrice du Comité International des Jeux de la Francophonie (CIJF).

La cérémonie de clôture s’est tenue dimanche 6 août 2023, mettant fin ainsi à cette édition mémorable des Jeux de la Francophonie à Kinshasa. L’édition a rassemblé 37 Etats et gouvernements. Près de 3535 participants dont 1429 sportifs et 389 artistes.

actualité.cd/CC

 

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Ali Kalonga

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