Les artistes musiciens congolais ont été invités, à travers un message de la ministre de la Culture, à l’occasion de la journée internationale de la musique, célébrée le 21 juin de chaque année, à mettre en valeur l’éthique et la morale dans leurs œuvres musicales.
« Pour ce 21 juin 2023, je vous invite à vous associer encore une fois à moi, en suivant la feuille de route du gouvernement, dans les charges nous confiées par le Premier Ministre, afin d’élever la musique dans sa classe de l’éthique nationale. Travaillons ensemble pour le projet ‘’Miziki lolenge mosusu’’ que j’ai lancé le 22 mai de l’année en cours avec des artistes. Travaillons sur la perfection des textes et paroles musicales qui sont les valeurs de la Rumba. Recherchons encore les notes et accords appropriés comme le faisaient nos aînés et pères en musique Fariala Franck Lassan, Adou Elenga, Bowane, Wendo, Simaro Masiya, et tous les paroliers et compositeurs des grands noms », déclaré, dans son message, la ministre de la Culture, art et patrimoines, Catherine Kathungu.
Et d’ajouter : « C’est avec l’Ethique et la morale que nous devons maintenant purifier notre patrimoine scientifique pour la paix que tout le monde cherche à travers les cinq Continents. Il y a trois ans, j’avais lancé une idée- programme, d’élever notre musique au niveau d’un patrimoine scientifique pour la Paix. Aujourd’hui pour cette journée internationale de la musique célébrée depuis 1982, je m’adresse à vous avec satisfaction.
Le programme des six mois que j’avais lancé pour réfléchir, étudier et projeter nos actions sur la Rumba, ont accouché du plus grand succès de placer cette Rumba Congolaise sur la liste représentative du ‘’Patrimoine culturel immatériel de l’humanité le mardi 14 Décembre 2021’’.
Catherine Kathungu a saisi l’occasion pour rendre un hommage au Président de la République, Félix Tshisekedi, pour s’être investi dans le programme, avant d’inviter les artistes musicien congolais à persévérer et à accompagner le programme du gouvernement dans son volet culturel « Je vais encore prendre rendez-vous avec vous, afin que ce programme entamé en 2021 prenne une autre forme. Nous avons certes, réussi à placer la Rumba à son niveau scientifique, mais nous avons encore du bon chemin à parcourir. Travaillons autrement notre musique. Rendons saines et potables les animations des ‘‘Atalaku’’. Privilégions la paix et l’unité dans nos textes. Racontons l’histoire glorieuse de notre pays, de nos familles, de nos expériences, de nos sentiments avec poésie, en restant originellement congolais dans ce monde des mixtures et évolutions musicales.
Nous savons le faire mieux que quiconque, car notre musique se diversifie à travers des thèmes inspirants avec un impact qui dépasse le seul du divertissement et de l’art. Nos sonorités expriment notre vécu quotidien, les émotions que nous éprouvons dans notre vie. Voilà pourquoi nous devons protéger notre musique et la jouer en première partout avant toute, autre musique et lui donner plus d’espace dans nos programmations », a-t-elle conclu.
La première fête de la musique fut lancée le 21 juin 1982, par Maurice fleuret de nationalité française, directeur de la musique et de la danse. Il fut nommé par Jack Lang, alors ministre de la Culture française. Cette fête de la musique a commencé à s’exporter en 1985 à l’occasion de l’année européenne de la musique, et se développe dorénavant dans le cadre d’une charte. Cette fête est aussi porteuse de nouvelles tendances musicales, elle favorise ainsi naturellement la visibilité et l’accès à la pratique artistique et culturelle.
ACP/CL/CC