Les Léopards de la République Démocratique du Congo (RDC) croisent ce dimanche 18 juin les Panthères du Gabon en match comptant pour la 5ème journée des éliminatoires de la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), Côte d’Ivoire 2023.

Les Fauves Congolais sont au vert depuis presque une semaine à Douala au Cameroun pour affûter les griffes en vue de cette importante rencontre qui va déterminer de la suite de leur participation à cette compétition et les soutiens arrivent de partout notamment celui de Jean-Florent Ibenge Ikwange, l’ancien sélectionneur.

« Nous devons être à fond derrière cette équipe pour qu’elle nous ramène les trois points», a-t-il confié à FOOT.CD.

La situation est simple pour les protégés de Sébastien Desabre qui doit l’emporter pour continuer à espérer pour une possible qualification pour la grande messe du football continentale. Un autre résultat autre que la victoire écartera les Congolais à la course à cette CAN.

Michel TOBO



Barbe grisonnante, sourire aux lèvres, Joseph Kabila semble détendu quand il salue ce vendredi les caciques, ceux qui sont restés fidèles après les nombreux départs que lui, son parti et son regroupement politique ont subis. La rencontre se déroule au Mont Ndeke, à Kingakati. 

Les accolades et les photos terminées, en chef de file, il prend place devant ses proches et adopte un ton ferme. Comme il l’avait déjà répété aux rares personnes qui l’avaient précédemment rencontrées, il a dressé un tableau sombre du pays, un pays en crise, a-t-il décrit. Selon les participants contactés par ACTUALITE.CD, il a parlé de la nécessité pour la RDC de survivre, mais n’a pas donné clairement sa position sur les élections. Il a laissé entendre qu’il n’a pas pris sa retraite politique et a promis de s’adresser incessamment à la population.

C’est depuis le début de l’année qu’il hésite à prendre la parole publiquement. Il avait annoncé une rencontre avec quelques journalistes triés sur le volet, le rendez-vous était prévu pour le premier trimestre, mais il ne s’est pas concrétisé.

Les questions qui se posent aujourd’hui au sujet du sénateur à vie semblent simples: quel avenir politique pour l’ancien président ? Va t-il rejoindre la rue comme les autres opposants ? La poignée de mains entre lui et Moïse Katumbi en juin 2022, à Lubumbashi, avait fait le tour du web congolais. Certains voyaient en cette accolade, le signe d’un rapprochement, d’une réconciliation. Cependant, les deux hommes ont gardé leur distance, selon leur entourage. Le Parti du peuple pour la reconstruction et la démocratie (PPRD), la formation politique dirigée par Joseph Kabila n’a pas rejoint la dynamique de Lubumbashi. Il n’a même pas participé aux opérations d’enrôlement des électeurs. Quand bien il partage les mêmes critiques contre la Commission électorale, il n’est pas loin d’un schéma du boycott.

« Ceux qui se sont réunis à Lubumbashi sont dans une démarche interne au processus électoral. Ils sont dans un bateau qui a quitté le quai. Nous sommes restés sur la terre ferme. Nous ne sommes pas partie prenante à ce processus électoral », a expliqué à ACTUALITE.CD un cadre du PPRD présent à la rencontre de Kingakati dans les conditions actuelles décriée par le FCC.

actualite.cd/CC

 

 

 
 


Elle a commencé son combat pour les droits des filles à l’âge de 13 ans. Blessing Kasasi voudrait mettre en place un centre qui va axer ses activités sur l’éducation et la promotion des droits et devoirs de ces dernières.  Ce 15 juin, elle s’est entretenue avec le Desk Femme d’Actualité.cd

Bonjour  Blessing Kasasi et merci de nous accorder de votre temps. Pouvez-vous nous parler de votre parcours et vos activités ?

Blessing Kasasi : cela va faire deux ans que je me suis engagée dans la lutte pour la défense et la promotion des droits des enfants en général et en particulier pour l’éducation des jeunes filles et leur leadership dès le bas âge. Je suis élève en deuxième humanité Littéraire au Lycée Tobongisa (Commune de Ngaliema). Je projette de m’inscrire en communication des organisations et des entreprises après mon diplôme d’Etat.  

Défenseure des droits des filles à 15 ans, qu'est-ce qui vous a motivé à intégrer ce secteur ?

Blessing Kasasi : ma motivation est venue d’un constat. En RDC, de nombreuses filles n'ont pas accès à l’éducation malgré les textes juridiques qui existent et garantissent ce droit. Et celles qui avaient l’opportunité d’étudier ont moins de chances d’aller plus loin avec leurs études par manque de moyens et de soutien au niveau de la société. Il y a deux ans, j’ai pris l’initiative de sensibiliser, d’interpeller, de questionner les autorités, les parents et les filles autour des questions de bien-être et des droits des enfants. Les jours avançaient et je me suis rendue compte d’énormes obstacles pour les filles. C’est ce qui m’a permis de définir clairement mon engagement. J’ai également participé à de nombreuses conférences, tables ou ateliers en lien avec les droits des femmes, chose qui a apporté un plus à la définition de mon combat. 

Pouvez-vous revenir sur vos réalisations?

Blessing Kasasi : Je participe aux débats télévisés, aux interviews, aux émissions sur différentes plateformes médiatiques. Les dernières en date sont les émissions enregistrées à l’occasion de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme. J’ai partagé ma propre expérience, celle d’avoir une peau différente, j’ai parlé de mes compétences et de mes réalisations et nous avons également eu des échanges sur le rôle de la société dans l’éducation des filles dans un monde numérique.  Je suis initiatrice d’un mouvement dénommé Akhetu-A-Ndando (femme de valeurs en langue Pende de l’ex Grand Bandundu). L’année dernière, nous avons organisé une journée portes ouvertes sur les droits des enfants et devoirs des parents. Dans les prochaines semaines, nous allons organiser une matinée de sensibilisation autour de l’hygiène menstruelle. Je dispose aussi d’une chaîne YouTube Blessing KBL TV où je poste des vidéos de motivation à l’égard des enfants et des jeunes filles. 

Quelles sont vos sources d'inspiration ?

Blessing Kasasi : deux femmes leaders m’inspirent. La pilote congolaise Mamitsho Pontshi (par sa détermination à toujours donner le meilleur d’elle-même, sa communication positive et son coaching) et la Reine Elizabeth II (qui est décédée l’année dernière.  J’ai été marqué par son sens du pouvoir).  

Comment vous imaginez-vous dans les 10 prochaines années, comment comptez-vous vous y prendre pour réaliser vos ambitions ?

Blessing Kasasi : en ce moment j’investis dans la communication de mes ambitions et mes objectifs. Je travaille pour faire connaître les droits des filles à ceux qui  les ignorent encore. Et je sais que des actions à grand impact vont suivre. J’utilise les canaux médiatiques et je prévois des activités de terrain. Dans 10 ans, je me vois en tant qu'une femme  qui aura impacté sa société et continue à le faire dans le monde. Je me vois également en tant qu’accompagnatrices des jeunes filles et des enfants vers l’accomplissement de leurs rêves. Pour y arriver, grâce à Dieu, je compte créer des clubs et un grand centre dans les milieux moins développés de la RDC et qui offriront des formations dans l’entrepreneuriat, l’art oratoire (pour encourager les filles à s’exprimer librement sur leurs ambitions), l’élaboration des projets. Mon public cible, ce sont les enfants et les jeunes filles vulnérables en situation de handicap.  

Un dernier mot ?

Blessing Kasasi : je voudrais encourager chaque acteur et actrice œuvrant pour la justice sociale à poursuivre ce combat avec l’espérance que nos efforts seront couronnés. Je voudrais dire aux filles de ne jamais se sous-estimer, ne jamais donner de la place à la médiocrité, au manque de confiance car nous sommes capables de rêver grand et de réaliser ces rêves. Aux autorités, pour réaliser nos objectifs, nous avons besoin de votre soutien, votre accompagnement sans lequel rien ne marchera. Soutenez les filles pour que soit assuré l’avenir de la RDC. 

Propos recueillis par Prisca Lokale

 


Les cadres de santé du Maniema et leurs partenaires procèdent depuis le jeudi 15 juin à Kindu, à l'évaluation de la campagne de vaccination contre la poliomyélite menée du 1er au 3 juin dernier.

Selon le médecin coordonnateur du Programme élargi de vaccination (PEV) Kindu, Dr Mulumba Omari, cette rencontre permettra de vaincre les forces et faiblesses constatées afin d'améliorer les prochaines campagnes :

« Dans cette salle, nous sommes réunis pour évaluer la campagne contre la polio qui était organisée sur toute l'étendue de la province au début du mois de juin. Nous allons passer en revue les activités telles qu'elles ont été proposées avant la campagne d'abord, pendant et après la campagne. Et chaque zone de santé devra nous présenter les forces c'est-à-dire ce qui a concouru à l'obtention des résultats, les faiblesses c'est-à-dire les choses qui n'ont pas marché pour qu'ensemble nous pouvoir voir ce qui n'a pas marché et puis essayer un peu de trouver des pistes de solutions pour améliorer les prochaines campagnes ».

Selon lui, un plan de redressement, tenant compte de toutes les faiblesses constatées lors de la mise en œuvre de cette campagne, sera élaborée.

Ce plan de redressement servira de feuille de route qui va être mise en œuvre en interface pour améliorer la prochaine phase de la campagne de vaccination contre la poliomyélite, a conclu le Dr Mulumba.

radiookapi.net/CC



Plus de mille cinq cents cas de rougeole ont été notifiés en l’espace de quatre mois dans la zone de santé de Nia-Nia, à environ 300 kilomètres de la ville de Bunia, dans le territoire de Mambasa (Ituri).

Selon le médecin chef de zone de cette entité, cinquante personnes dont 46 enfants sont déjà décédés faute d’une prise en charge correcte face à cette maladie.

Selon plusieurs sources locales, chaque semaine,  la zone de sante de Nia Nia enregistre au moins quatre ou six morts dus à la rougeole dans plusieurs structures sanitaires.

C’est par exemple Afia, Alimasi, Bafwabango, Badengaido,et Bafwamikengele.

Les structures sanitaires notamment à Badengaido sont débordées de malades.La plupart sont des enfants de deux mois à 15 ans.

D’autres centres de santé et hôpitaux qui se trouvent aux alentours de ce centre de négoce reçoivent également de nombreux patients affectés par cette pathologie.

Selon le médecin chef de zone, 1 500 malades sont déjà identifiés dont 46 enfants décédés le mois de février.

« Tous ces cas sont des cas suivis. A part ces cas, il y a d’autres qui sont dans la communauté, soumis à l’automédication. La prise en charge se fait au niveau des structures sanitaires. Mais chacun fait comme il veut parce qu’on n’a pas même de kits de traitement. Le message c’est le plaidoyer pour qu’on puisse envoyer un appui à l’équipe de traitement », indique le Dr Joseph Pemanakuwe.

La population demande aux autorités sanitaires et leurs partenaires d'initier des campagnes de vaccination porte à porte pour réduire les cas de mortalité infantile dans la zone.

radiookapi.net/CC



L’Assemblée nationale et le Sénat vont clôturer ce jeudi 15 juin la session ordinaire de mars. Au total, 90 matières avaient été retenues pour examen dans le calendrier des travaux adopté par les députés lors de la séance de mardi 21 mars. A la clôture de cette session, seuls 20 textes de loi ont été examinés, soit 22% des matières programmées.

Le calendrier de la session de mars adopté à l’Assemblée nationale avait prévu neuf matières non-législatives, trois textes de loi transmis au Sénat pour examen, 57 arriérées législatifs et 20 nouvelles matières.

Au cours de ces trois dernières mois, l’Assemblée nationale a tenu 32 séances plénières :

  • 4 en mars
  • 11 en avril
  • 9 en mai
  • 8 en juin.

Une vingtaine des matières ont été examinés sur les 90 programmées. Il y a notamment l’examen et adoption de 8 projets de loi de ratification en exécution de la loi d’habilitation du Gouvernement.

La loi Tshiani et Pululu dite « de père et de mère », ayant défrayé la chronique, n’a pas été soumise à l’examen.

Au chapitre du contrôle parlementaire, la revisitation du contrat chinois annoncée avec pompe par le président de l’Assemblée nationale, Christophe Mboso, lors de l’ouverture de cette session, n’a pas été faite de manière attendue.

Seule l’interpellation d’un mandataire public, le directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL), a été débattue jusqu’à la déchéance de Fabrice Lusinde, qui n’avait passé que trois mois de gestion à la tête de la SNEL.

radiookapi.net/CC



Dans le cadre de la journée internationale de sensibilisation à l’albinisme, l’ONG IPAS a organisé, en collaboration avec la Fondation Mwimba Texas, une rencontre d’échanges intergénérationnel sur cette maladie ainsi que les droits en santé sexuelle et reproductive des femmes albinos. L’activité a eu lieu à Kinshasa, le 13 juin. 

« Au-delà d’une célébration, nous avons organisé cette rencontre pour sensibiliser les personnes atteintes par cette maladie à s’accepter. Il leur sera difficile d’évoluer et d'émerger dans la société tant qu’elles n’auront pas dépassé cette barrière. (…) nous avons aussi fait un constat, la plupart des femmes albinos sont mères. Elles ont contracté des grossesses, soit par viol ou par abus sexuels. Elles se retrouvent souvent dans l'incapacité à se prendre en charge ainsi que leurs enfants. Aujourd’hui, nous avons également parlé du protocole de Maputo qui leur offre l’accès à un avortement sécurisé », a expliqué Gloire Mwimba Makiese, coordonnateur de la Fondation.

En effet, explique IPAS, pour l’Afrique subsaharienne où cette condition est plus répandue, les estimations de l’ONU oscillent entre 1 cas sur 5 000 et 1 cas sur 15 000. Pour des raisons à la fois physiologiques et sociales, les questions de santé et de droits sexuels et reproductifs affectent les femmes plus que les hommes albinos aussi. 

La famille, un endroit crucial pour favoriser l’épanouissement des personnes albinos

Parmi les intervenants, Marie-Thérèse Matayo, femme albinos et présidente d’une ONG dénommé « Un pas ensemble » a martelé sur le rôle combien important que jouent la famille et autres proches des personnes albinos. Elle a confié être née dans une famille qui compte 5 enfants albinos et trois noirs. Cependant, le fait qu’elle ait bénéficié d’un même traitement que ses autres frères l’a encouragé à s’épanouir dans la société et à s’affirmer en tant que femme.

« La famille est le premier endroit qui accueille des enfants albinos. Pour se sentir bien dans leur peau, tout doit commencer par le traitement dont ils bénéficient. Aujourd'hui, je voudrais lancer un message à toutes les personnes atteintes d'albinisme, sachez que vous êtes des humains à part entière. Rien ne devrait faire obstruction à vos ambitions. Aux parents des enfants albinos, soyez fiers d’avoir des enfants particuliers », a-t-elle affirmé. 

Ce témoignage a ouvert le champ aux échanges. Demande de test ADN, rejet familial, foyers brisés, empoisonnement ou enfant de chance, amour fraternel, soutien au niveau des associations, plus de dix personnes albinos ou proches de personnes atteintes d’albinisme ont pu partager leurs expériences sur place.

  « Moi, j’ai eu 8 enfants avec mon époux. C’est uniquement le huitième qui est albinos. Dès sa naissance, il a été accepté par mon époux. J’ai reçu des personnes qui me proposaient de l’échanger contre des moyens financiers. Il est le plus beau de tous mes enfants et nous l’aimons beaucoup », a témoigné une femme.

A une autre d’ajouter, « Mon époux m’avait aimé sincèrement malgré la couleur de ma peau. Nous sommes allés vivre en province où se trouvaient ses activités et sa famille. Après la naissance de notre premier enfant qui est aussi albinos, j’ai commencé à recevoir des attaques psychologiques et physiques jusqu’à ce que le cœur de mon époux se soit détourné de moi. J’ai été empoisonnée par ma belle-famille. Sur place, une dame m’a offert une cure de désintoxication. En fin de compte, j’ai dû quitter mon foyer et retourner à Kinshasa (…) Je suis fière que cette activité m’ait permis de faire ce témoignage. Je vais me battre pour mon avenir ». 

« Quand on évolue seul, dans une communauté à forte dominance noire, on a l’impression d’être isolé. Ces rencontres nous permettent de savoir que nous ne sommes pas seul.e.s, qu’il existe d’autres personnes atteintes d’albinisme qui réussissent aussi leurs vies. Les discriminations, les moqueries m’importent peu. Mon rêve est de devenir avocate. Je vais le poursuivre jusqu’au bout », a confié Clarisse Nendaka, une jeune femme albinos. 

Patience Lisika, représentante de l’ONG IPAS, a également rappelé les objectifs de la journée. Notamment, sensibiliser la communauté albinos et non albinos sur le droit de la santé sexuelle et reproductive, lever toutes les barrières autour l’albinisme, conscientiser les albinos à ne pas céder à la discrimination, encourager les albinos à aller au-delà de leur handicap, faciliter l’accès au service de soins d’avortement sécurisé pour les albinos.

Prisca Lokale



L'auditorat près le tribunal militaire de garnison poursuit l’audition du conseiller spécial de Moïse Katumbi, Salomon Kalonda Idi. Les auditions se tiennent à la prison militaire de Ndolo où M. Kalonda est détenu. La dernière édition remonte à mardi. Des sources judiciaires proches du dossier confirment à ACTUALITE.CD que l'auditeur l’accuse "de détention d’armes de guerre, d’incitation des militaires à commettre des actes contraires au devoir et d'être en intelligence avec l’ennemi".

La même source précise que Salomon Kalonda dément toutes les accusations du parquet.

Le conseiller de Moïse Katumbi, habillé en tenue de prisonnier, est assisté de plusieurs de ses avocats conseils.  A ce stade l'affaire est encore " sous secret de l’instruction ", et devra être fixée au tribunal militaire de garnison pour connaître la suite de la décision de justice en l'endroit Salomon Kalonda.

Contexte

Arrêté le 30 mai, il est accusé de port illégal d'armes et de préparation d’un coup d’Etat. De plus, l’arme dont il est question dans les éléments présentés par les services des renseignements militaires appartiendrait au garde du corps d’Augustin Matata Ponyo, selon les témoignages de l'ancien premier ministre aujourd’hui dans l’opposition. 

Sa résidence et celle de sa mère ont été perquisitionnées jeudi à Lubumbashi comme la propriété de Moïse Katumbi à Kinshasa. Les avocats de Moïse Katumbi et de son bras droit ainsi que des membres de son parti dénoncent, je cite, « des perquisitions irrégulières » effectuées sans la présence des concernés ou encore de leurs conseils.

Il s’agit d’une instrumentalisation des services de l’État pour des fins politiques, dénonce Dieudonné Bolengetenge, secrétaire général d’Ensemble pour la République: « Il s’agit d'un harcèlement qui ne vise qu’à museler l’opposition et voiler les insuffisances du pouvoir en place. Nous appelons le régime de Monsieur Félix Tshisekedi Tshilombo d’arrêter cette provocation qui ternit l’image de notre pays et risque de conduire notre pays à son embrasement ».

Ces évènements se déroulent dans un contexte politique tendu. L’opposition a programmé en juin deux nouvelles manifestations dans la capitale congolaise.

Ivan Kasongo

 


La ville de Kinshasa ne va plus accueillir la 2ème édition du Festival Africain des arts Martiaux (FADAM) prévue, du samedi 17 au samedi 24 juin 2023, au stade des martyrs de la Pentecôte.

Dans un communiqué rendu public, ce mercredi 14 juin, les organisateurs de ce grand événement se sont dits incapables de tenir ce festival à Kinshasa, en raison de quelques conditions qui ne sont pas réunies.

"Nous sommes au grand regret de vous faire part du communiqué ci-joint portant sur l'annulation du FADAM en RDC. Vous qui nous suivez depuis les débuts du FADAM, vous savez que nous avons tout mis en œuvre pour que le FADAM 2023 ait lieu en RDC et qu'il soit une réussite totale pour la jeunesse africaine et en particulier celle de la République démocratique du congolaise, mais malheureusement les conditions ne sont pas réunies pour nous permettre de réaliser ce grand événement en RDC" , ont-ils déclaré.

Et les organisateurs d'ajouter : "Nous vous remercions pour votre soutien sans faille et vous tenons informés de la suite réservée à cette douloureuse décision. Soyez sûrs que le FADAM sera toujours là pour porter haut les talents de l'Afrique, les valeurs des arts martiaux et la richesse de la culture africaine".

Cette grande organisation internationale réunit 5000 athlètes pour 30 disciplines, et 1000 artistes de plus de 60 pays. Il se déroule tous les deux ans, et a pour objectif de promouvoir la diversité des arts martiaux.

Il est à noter que, deux grands acteurs des films d'action, Jackie Chan et Jean-Claude Van Damme prendront part à cette 2ème édition du FADAM.

Gratis Makabi

 


Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, a effectué une ronde, ce mercredi 14 juin 2023, sur les sites devant abriter les IX èmes jeux de la Francophonie, à savoir le Stade des Martyrs et le Stade Tata Raphaël.

Sur place, le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a palpé du doigt l'avancement des travaux des infrastructures y relatives qui en principe doivent doivent être remises aux organisateurs de l'OIF, en fin juin courant.

Il convient de signaler que, les entreprises sélectionnées dans ces chantiers s'emploient afin de donner les résultats attendus.

Si visiblement les grosses œuvres sont en phase terminale, renseigne une dépêche de la presse présidentielle, la finition nécessite beaucoup d'exigences afin de répondre aux normes sportives de la francophonie.

Concernant les terrains des jeux et les dortoirs, l'on note qu'il subissent encore quelques travaux avant leur remise.

Le Président Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a rappelé aux ouvriers trouver sur place son vœu de vouloir organiser ces jeux dans des infrastructures complètement achevées.

Serge Mavungu 

 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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