À l'issue de la 60ème réunion du conseil des ministres présidée par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi, le vendredi 01 juillet dernier, le gouvernement a approuvé la tenue des assises des États Généraux des sports et loisirs prévues au mois d'août prochain à Kisantu, au Kongo Central.

En effet, selon le compte-rendu dudit conseil, le ministre des Sports et Loisirs, Serge Nkonde Chembo, a présenté le rapport sur l’état d’avancement des travaux préparatoires des états généraux, conformément à l’instruction du président de la République.

À en croire ce document signé par Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement, c'est suite aux contre-performances sportives enregistrées ces derniers temps, notamment dans le domaine du football, que le ministre des Sports et Loisirs a fait comprendre à ses homologues la nécessité de prendre de manière "holistique" les sports de la RDC, afin de dégager les vrais problèmes et envisager les solutions idoines. 

« ...Au regard de ce qui précède, les Etats Généraux permettront à notre pays de faire un diagnostic sans complaisance sur l’état du sport national et proposer une thérapie appropriée pour son émergence au niveau tant national que mondial », lit-on dans le compte rendu du conseil des ministres.

Cependant, Serge Nkonde a présenté une ébauche du programme ainsi que les thèmes qui seront débattus durant ces états généraux prévus du 20 au 31 août prochain à Mbuela Lodge à Kisantu, avant que le Gouvernement ne prenne acte de ce rapport.

Pour rappel, les derniers États Généraux des sports et loisirs ont abouti à une élaboration de la loi sportive, laquelle a été promulguée par l'ancien président Joseph Kabila en 2011. Cette loi souffre d'application depuis de nombreuses années.

Gede Luiz Kupa



La 21ème session ordinaire de la conférence des chefs d’État et des gouvernements des Etats membres de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC) se tiendra à Kinshasa, capitale de la RDC, le 25 juillet de l'année en cours. Cette annonce a été faite lors de la 60e réunion du conseil des ministres par le ministre de l’Intégration régionale et francophonie, Didier Mazenga.

D'après le compte rendu de la réunion, cette rencontre de haut niveau, qui se tiendra en présentiel à Kinshasa, sera précédée, à partir du 20 juillet, de plusieurs réunions techniques préparatoires impliquant les experts des différents États membres.

" Il sied de noter que cette rencontre se tiendra dans un contexte régional marqué par plusieurs menaces à la paix, la sécurité et la stabilité parmi lesquelles la flambée des prix des produits de première nécessité consécutivement à la crise russo-ukrainienne, la persistance de l'activisme des groupes armés, des groupes terroristes et autres forces négatives dans la région, l'agression de la République Démocratique du Congo par le Rwanda sous couvert du M23 ", précise Patrick Muyaya, porte-parole du gouvernement.

Fin janvier de l'année en cours, le Président de la République Félix Tshisekedi avait pris le flambeau de la Communauté économique des Etats de l’Afrique centrale (CEEAC), lors de la cérémonie de passation du pouvoir avec son homologue de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, organisée en présentiel à Brazzaville, à l’ouverture de  la 20ème  session de la conférence des Chefs d’Etat et des gouvernements de la CEEAC.

Le thème de cette mandature à la CEEAC est : « l’éducation,  la santé et la culture ». Il y a un sous-thème : « former pour rendre autonome » en s’appuyant sur l’agenda 2063 de l’Union Africaine.

Une cellule d'appui à la mandature du Président de la République à la présidence de la CEEAC pour l'exercice 2022-2023 a été créée à l'issue d'une ordonnance présidentielle le vendredi 24 juin 2022 sur la chaîne nationale RTNC.

Clément Muamba 



Prévue à l’été 2023 en Côte d’Ivoire, la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023 se jouera en 2024. Ce dimanche 3 juillet, la Confédération africaine de football (CAF) a décidé de reporter à janvier-février 2024 la Coupe d’Afrique des Nations (CAN), initialement prévue du 23 juin au 23 juillet 2023 en Côte d’Ivoire.

Le président de la CAF, Patrice Motsepe a annoncé cette décision à l’issue de la réunion du comité exécutif de l’instance africaine tenu à Rabat, en marge de la Coupe d’Afrique des nations féminine (Maroc-2022), ouverte samedi.

« Je dois vous dire que je suis tellement fier du bon travail réalisé par la Côte d’Ivoire, avec d’excellents progrès. Le principal problème ici est fondamentalement la pluie, le climat. C’est la seule et unique raison pour laquelle le Comité exécutif de la CAF a décidé de déplacer la CAN en Côte d’Ivoire en janvier/février 2024« , a-t-il dit lors d’une conférence de presse.
 
Si le président de l’instance sportive n’apporte pas plus de précisions, les pluies diluviennes qui se sont abattues sur Abidjan pendant la saison d’hivernage constituent une première explication. Fin juin dernier, au moins cinq personnes, dont quatre enfants, sont mortes dans des inondations à Abidjan après de fortes précipitations dans plusieurs quartiers de la capitale économique de la Côte d’Ivoire.

Initialement prévue en juillet 2023, la CAN devait coïncider avec la saison des pluies en Côte d’Ivoire. Pour éviter que la CAN 2023 ne se joue pendant cette période d’intense saison des pluies, la CAF a préféré acter le report de la compétition qui se jouera en janvier, hors saison pluvieuse.

TELQUEL/CC



Le procès de François Beya, l’ancien « monsieur sécurité » du chef de l’Etat a repris vendredi à la prison centrale de Makala, avec le démarrage des comparutions des accusés. Les juges tentent de comprendre les accusations portées contre les François Beya poursuivi notamment pour « complot » et « offense » contre le président Félix Tshisekedi, ainsi que 4 co-accusés dont son assistant, deux colonels de l’armée et une commissaire supérieure de la police. Le débat était houleux entre le procureur et le colonel David Cikapa, chef de protocole de François Beya. Cet homme est accusé d’avoir commandé des tenues militaires en Belgique. 

Pour le colonel David Cikapa Mokili, c’est une affaire montée de toute pièce.  Il a déclaré n’avoir jamais commandé ni acheté les trois tenues militaires en Belgique. Il s’est voulu ferme en affirmant qu’il n’a jamais reçu d'ordre de la part de François Beya pour ce faire. « C’est un cadeau d’un ami qui habite en France », a-t-il indiqué.

Il a même dévoilé à la cour les coordonnées de son ami et s’est dit prêt à le faire témoigner. L’officier accusé - qui n’avait jusqu’à ce jour pas reçu son colis - a mis au défi le procureur militaire de prouver le contraire, en produisant le bon de commande et la facture. Un bémol : aucun procès-verbal n’avait été établi lors de la saisie depuis plusieurs mois, ce qui crée un doute du côté de la Défense.

C’est donc devant la haute cour que le procureur militaire qui maintient toujours ses charges, a dévoilé les effets saisis auprès de l’agence de fret constitué de 5 uniformes, alors que dans l'acte d'accusation, il faisait état de « 3 uniformes, trois gilets dont un  pare - balles, un sac à dos, un polo militaire, une paire de bottines et deux ceinturons ».

Pour les avocats et après vérification sur le banc, ce sont de simples vêtements vendus dans tous les commerces et n’ayant aucune marque ni ressemblance avec les tenues des forces de sécurité congolaises. Ils ont aussi fustigé le travail du procureur qui de leur avis est bâclé, puisque l’instruction ajoutent-ils, a porté sur des suppositions invraisemblables.

François Beya n’a pas été entendu. Il a néanmoins cité plusieurs personnes devant comparaître comme témoins pour son cas. Il s’agit entre autres du chef de l’agence nationale des renseignements (ANR), du patron des migrations, celui de l’aviation civile, une femme d’affaires et trois hauts gradés de la police nationale. L’audience a été renvoyée à mardi.

Pascal Mulegwa



Dans l’est de la RDC, les combats qui opposent l’armée congolaise et les insurgés du M23 continuent dans la province du Nord-Kivu, frontalière avec le Rwanda. Ce pays est accusé par les autorités de Kinshasa de soutenir le groupe armé rebelle. Ce que Kigali continue de nier. Pour le président congolais, il y a à l’est de son pays une « guerre économique pour la bataille des ressources ». L’est de la RDC est en effet riche en matières premières et les intérêts rwandais dans la zone semblent être largement miniers.

À cause de la tension entre les deux voisins, les autorités de Kinshasa ont demandé la suspension de tous les accords bilatéraux conclus entre la RDC et le Rwanda, y compris celui sur l’or. Extrait côté congolais, le minerai devait être raffiné côté rwandais. L’objectif était de mieux tracer l’or congolais afin de priver les groupes armés de revenus issus de cette filière. 

Car le secteur minier congolais est gangréné par la fraude et la contrebande. Le voisin rwandais, petit producteur minier, est souvent accusé, dans différents rapports des Nations unies et/ou d’ONG d’encourager cette filière de contrebande, pour l’or, mais aussi pour le coltan, l’étain, le tantale, juteux matériaux utilisés dans la fabrication de téléphones portables ou ordinateurs.  

Selon un acteur minier cité dans un rapport de Global Witness d’avril 2022, « 90% des minerais exportés par le Rwanda ont été introduits illégalement à partir de la RDC ». 

Mais au-delà du secteur minier, les échanges entre la RDC et le Rwanda sont énormes, à la fois dans le domaine agricole, commercial ou de service, parfois à sens unique, rappelle Daddy Saleh, expert congolais en économie et développement interrogé par la Radio France Internationale (RFI).

RFI/CC/opinion-info



Le Pape François est très préoccupé par la situation que traverse la République Démocratique du Congo et le Sud du Soudan. À la veille de la célébration d’une messe avec la communauté Congolaise de Rome, le Saint-Père a, dans un message vidéo adressé aux Congolais et aux Sud-Soudanais ce 02 juillet 2022, demandé à ces deux peuples à ne pas laissez voler leur espérance.

Pape François a, par la même occasion, réitéré son regret pour le report de son pèlerinage de paix et de réconciliation sur leurs terres respectives.

"Chers frères et sœurs de la République Démocratique du Congo et du Soudan du Sud, bonjour ! Comme vous le savez, j’aurais dû partir aujourd’hui pour un pèlerinage de paix et de réconciliation vers vos terres. Le Seigneur sait combien mon regret est grand d’avoir été contraint de reporter cette visite tant désirée et attendue", a-t-il déclaré.

Et d'ajouter: "Je vous porte plus que jamais dans mon cœur. Mais ne perdons pas confiance et espérons nous retrouver au plus vite, dès que possible".

Les Souverain Pontife a rassuré les peuples Congolais et Sud-soudanais de sa proximité spirituelle et de son affection. 

Au sujet de la  RDC, le Pape François pense  à la violence et à l’insécurité que le pays endure, particulièrement dans sa partie l’Est, où les affrontements armés se poursuivent, causant des souffrances innombrables et dramatiques, exacerbées par l’indifférence et la complaisance de beaucoup.

Serge Mavungu

 


Prêté à Al Taawoun d'Arabie Saoudite, en janvier dernier, l'international congolais Christian Luyindama vient de regagner Galatasaray SK, club où il est engagé jusqu'en 2024.

Le défenseur central de l'équipe nationale de la République Démocratique du Congo n'a pas prolongé son aventure dans le golfe. L'option d'achat lié à son prêt n'a pas été levée par le club saoudien.

L'ancien sociétaire du TP Mazembe a une nouvelle chance pour s'imposer au club turc après les moments difficiles passés avant son prêt en Arabie Saoudite.

Al Taawoun a fini en 11è position du championnat saoudien avec 34 points. Luyindama a inscrit 1 but en 12 matchs disputés.

 Gratis Makabi



La naissance, le mariage et la mort constituent les trois événements majeurs dans la vie d’une personne. Un seul cependant – le mariage – relève d’un choix. Pourtant, en RDC plus particulièrement dans les milieux ruraux, des jeunes filles sont envoyées précocement dans le mariage.

Dans ce contexte, le Chef de l’État Félix Tshisekedi s’opposant à cette pratique, a chargé, lors de la 60ème réunion du Conseil des ministres vendredi 1er juillet, la ministre d’Etat de la Justice de prendre les dispositions idoines pour faire respecter les lois en matière du mariage précoce sur toute l’étendue du territoire national.

« Il est important qu’une politique de vulgarisation sur cette thématique soit élaborée et réalisée, plus particulièrement dans les milieux ruraux », a fait remarquer le président de la République, rapporté par le porte-parole du gouvernement.

Pour Félix Tshisekedi, le mariage précoce est défini comme un phénomène social qui a des ramifications sociologique et culturelle, signalant qu’il découle d’une conception de la société qui attribue à la femme un rôle social qui se limite souvent à la procréation ou aux corvées domestiques.

En dépit des lois et instruments internationaux de protection de droit de l’enfant que la RDC a respectivement promulgués et ratifiés tels que la Convention internationale de droit de protection des enfants ainsi que les lois y afférentes, a-t-il ajouté, il s’observe une recrudescence de phénomène de mariage précoce des jeunes filles, dans certains cas les petites filles, sont offertes au mariage en compensation des dettes de leurs parents, ce qui constitue une forme d’esclavagisme.

« Toutes ces pratiques se font en violation totale des lois y afférentes, certaines mesures urgentes doivent être prises pour stopper ce fléau qui gangrène notre société et compromet l’avenir de nos enfants », a indiqué compte-rendu de cette réunion.

Ainsi, le vice-Premier ministre en charge de l’Intérieur, sécurité, décentralisation et affaires coutumières, le ministre d’Etat en charge du Budget, le ministre des Finances et le ministre des Affaires sociales, la ministre du Genre, famille et enfant, sont chargés chacun en ce qui le concerne d’agir avec célérité sur ce phénomène.

Dominique Malala



Un collectif d'intellectuels réunissant des professeurs des universités, des avocats, chefs d'entreprises et responsables d'églises, appelle le docteur Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, à se présenter comme candidat Président de la République lors des prochaines élections de 2023 en RDC.

Il l'a fait savoir dans une déclaration lui adressée et publiée jeudi 30 juin 2022, jour de la commémoration de l'indépendance de la RDC.

Ce collectif d'intellectuels indique que le pays est dans le chaos et il faut un leadership capable pour le sortir du bourbier.

« Nous en avons assez d'être conduits par des parvenus ou des personnes qui, n'ayant rien réalisé dans leur propre parcours de vie, recherchent le pouvoir pour obtenir, par la corruption, le vol, la ruse et la violence, ce qu'elles n'ont pas réussi à avoir par le travail et par les études. Aujourd'hui, il est incontestablement établi que vous êtes (Mukugwe, ndlr) l'homme qu'il nous faut à la fonction de président de la République Démocratique du Congo », lit-on dans cette déclaration.

Les signataires estiment que c'est avec le docteur Mukwege que les congolais « pourraient retrouver la splendeur du pays, rétablir son lustre et son prestige, assurer la paix et recouvrer sa souveraineté ».

« Levez-vous pour prendre la tête de ce peuple meurtri. Présentez vous à l'election présidentielle de 2023 que vous emporterez haut la main, parce que notre peuple qui vous appelle est celui qui vous élira », l'exhortent-ils.

Ces derniers montrent que c'est le moment décisif pour accomplir sa mission de sauver le Congo.

Il sied de signaler que parmi les signataires, il y a les professeurs Alphonse Maindo, Jean Claude Maswana, Bily Bolakonga, Michel Bisa et Fraternel-Divin Amuri.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



"Mémoires", livre autobiographique qui retrace "les plus belles années de la vie" de Chantal Kanyimbo, a été porté sur les fonts baptismaux le mardi 28 juin 2022 à Kinshasa par le professeur Isidore Ndaywel.

Plusieurs invités de marque, notamment des professeurs d'universités, des ministres honoraires, des députés et sénateurs et aussi des journalistes, ont rehaussé de leur présence à cette cérémonie qui s'est déroulée dans un hôtel de la commune de la Gombe.

Ouvrage de 495 pages, subdivisé en 51 chapitres et publié aux Editions L'Harmattan à Paris, il est un ensemble de réminiscences qui, visiblement, ont fondé la personnalité et la carrière de l'auteure. Chantal Kanyimbo y raconte donc, non seulement les plus bons souvenirs de sa vie, mais aussi ceux qui l'ont fait pleurer à certains moments.

C'est dans ce cadre que celle que les journalistes appellent "Dada" (grande soeur) a agrémenté ses "Mémoires" des photos d'archives, évocatrices et nostalgiques, retraçant son parcours.

En se référant au résumé succinct tiré dans la préface du professeur et premier ministre honoraire Sylvestre Ilunkamba, la success story de l'ancienne animatrice de l'émission "Deux Sons de cloche" se décline en trois instances : au niveau individuel, au niveau de son entreprise qui était l'OZRT, devenue RTNC depuis 1997, et enfin au niveau du secteur de l'information.

Sur le plan individuel, ce que Chantal Kanyimbo narre dans ses Mémoires montre qu'elle avait "réalisé son rêve d'enfance et est devenue une star de la télévision publique congolaise (...). Au niveau de l'OZRT/RTNC, elle a "contribué à promouvoir l'expression des opinions pluralistes après la CNS". Au niveau du secteur de l'information, enfin, Chantal Kanyimbo "s'est engagée dans la lutte pour la refondation de la presse congolaise, combat qu'elle continue sous d'autres formes dans le cadre de la régulation au CSAC", note le préfacier des Mémoires de l'ancienne célèbre journaliste.

Bien que ce n'est pas repris par Sylvestre Ilunkamba, Chantal évoque également dans ses Mémoires son ascension au comité directeur de l'Union nationale de la presse du Congo (UNPC) comme étant l'un des plus beaux souvenirs de sa vie. Elue vice-présidente de cette corporation en 2004, elle en deviendra présidente deux ans après suite à la démission de son titulaire. Les journalistes lui renouvelèrent leur confiance en 2008 avant de rejoindre le CSAC en 2011.

Les moments désagréables de "Dada" Chantal 

De son adolescence en transitant par son cursus académique à l'ISTI, devenu IFASIC, jusqu'aujourd'hui, celle qui était surnommée "Anne Sinclair" de Télé Zaïre a également connu des temps désagréables.

Avec des touches de sincérité et même de pudeur, elle revient dans ses mémoires sur les tribulations de sa vie de couple et de son de divorce. Elle effleure même son premier baiser, "tentative maladroite d'un soupirant et prince charmant précoce".

Elle est également revenue sur certaines dénonciations dont elle a été victime injustement de la part de certains ministres et PDG et certains "ciseaux d'or" (la censure interne avant la diffusion d’une séquence enregistrée) que son émission "Deux sons de cloche" a subi.

Mais les événements qui semblent l'avoir beaucoup affectés sont les décès de certains de ses proches, notamment celui de son père, celui de sa mère et enfin celui de son frère Christian.

D'après le professeur Yoka Lye Mudaba, qui a fait l'économie de ce livre au public présent à cette cérémonie, "l'allure de narration de Chantal Kanyimbo n'a rien d'une chronologie linéaire. Elle est agréablement rythmée tantôt par des digressions de sourire et de tendresse, tantôt par des chocs affectifs, tantôt par des anti-chocs de résilience, tantôt par des méditations sur les thèmes vitaux de la vie et de la politique"

Avec sa propre plume, a ajouté l'ancien DG de l'INA, "Chantal Kanyimbo a révélé implicitement ou explicitement qu'elle est une dame ambitieuse, une journaliste engagée, une femme de coeur et d'esprit, une chrétienne catholique pratiquante, une battante aux initiatives entrepreneuriales fertiles"

"Sur le plan métaphorique et métonymique, les Mémoires de Chantal Kanyimbo est un cocktail de témoignages, de plaidoyers, de compte-rendu, de profession de foi", a conclu le professeur Yoka Lye Mudaba.

Bienfait Luganywa

A Propos

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