Le nouveau pain fabriqué à base de la farine de manioc est désormais produit en République démocratique du Congo. Cela a été rendu possible par la mise en œuvre des actions à court terme de l’Agenda de la transformation agricole du Congo-Kinshasa (ATA-RDC).

Il s’agit d’une initiative du Président de la République, Félix Tshisekedi, qui bénéficie de l’appui de l’Institut international d’agriculture tropicale (IITA) en tant que partenaire technique. Après sa visite, le premier des Congolais a affirmé que ce nouveau pain est beau et permettra de réduire le coût de l’importation du blé.

« Le nouveau pain est là, c’est beau, avec la farine panifiable de manioc. Cela va réduire le coût de l’importation du blé en RDC. C’est une grande joie, merci à l’IITA », a déclaré le chef de l’État congolais.

En effet, la guerre Russie – Ukraine avec ses conséquences économiques néfastes dans le monde pousse les nations du monde à agir vite au profit des populations qui ne savent à quel saint se vouer face notamment à la pénurie de la farine de blé. C’est dans cette optique que la République démocratique du Congo se tourne désormais vers la production et la transformation du manioc panifiable dans le but de réduire l’importation de la farine de blé.

Cette initiative consiste donc à associer la farine de manioc dans la fabrication du pain. Et elle est soutenue par plusieurs autres partenaires du Gouvernement congolais en plus de l’IITA.

Il y a par exemple la Banque africaine de développement (BAD), qui soutient la RDC à travers l’appui au développement de la filière manioc à travers la promotion de la farine panifiable. Mais aussi dans l’amélioration du portefeuille des projets que la BAD finance déjà en RD Congo dans le secteur agricole et rural.

CC



L’ancien défenseur des Léopards de la RDC ,Herita Ilunga Nkongolo a été nommé au sein du Comité technique et de développement du football de la CAF.

La Confédération africaine de football a procédé à la nomination de plusieurs gloires du foot africain au sein du comité technique et de développement du football africain. Parmi ces légendes, on retrouve l’emblématique capitaine des Léopards, Herita Ilunga. L’ancien stéphanois représente la FIFPRO.

Passé par Saint Étienne, FC Toulouse, West ham United…le congolais travaillera de commun accord avec plusieurs autres anciennes gloires dont les camerounais Joseph Antoine Bell et Geremi Njitap. Le sud-africain Carlos Radebe, le malien Mohamed Magassouba, le togolais Emmanuel Adebayor et le sénégalais Khalilou Fadiga sont également membres de ce comité.

Acturdc.com/CC



L'ancien international Français d'origine Congolaise, Claude Makelele met un terme à  la polémique sur son choix pour  l'équipe de la France au détriment de celle de la République Démocratique du Congo pendant la montée en puissance de sa carrière de footballeur au début des années nonante.

Au micro de l'émission "90% football " tournée en Lingala, Claude Makelele a révélé les circonstances qui l'ont conduit de porter le maillot des Bleus.

"Vous savez, avant de critiquer, il faut connaître l'histoire. Les Congolais n'ont pas chercher à savoir les raisons qui m'ont poussé à ne pas jouer au sein de l'équipe de la RDC. Lorsque j'avais 16-17 ans, mon père est venu faire part au sélectionneur des Léopards et au ministre des sports de l'époque que son fils ( Claude Makelele) évoluait déjà en pro à Nantes, et  il serait mieux de le prendre.  Malheureusement ces derniers ont refusé de m'intégrer aux Léopards vu mon âge.  Deux mois après, a-t-il ajouté, il sera convoqué en équipe de France U20.

À l'époque lorsque vous portez le maillot d'une sélection, vous ne pouvez plus revenir à votre décision ", a-t-il dit.

Bien avant cette émission, l'actuel conseiller technique de Chelsea FC a exprimé sa volonté de prendre les commandes des Léopards, qui sont en passe de se séparer de leur sélectionneur Hector Cúper, après deux défaites enregistrées lors de deux premières journées des éliminatoires de la Coupe d'Afrique des Nations (CAN) Côte d'Ivoire 2013.

Rappelons que, Claude Makelele a été sélectionné pour la première fois en équipe de France U20 en 1993, avant d'évoluer chez les espoirs jusqu'en 1996. Il a disputé 71 matchs avec l'équipe A de 1995 à 2008.

En club, il a évolué tour à tour au FC Nantes, à l'Olympique de Marseille, au Celta Vigo, au Real Madrid, à Chelsea FC et au Paris Saint-Germain (PSG), avant d'entamer la carrière d'entraîneur.

Il a eu sa première expérience en tant qu'adjoint en 2011 au sein du Paris Saint-Germain, avant de passer titulaire au SC Bastia en 2014. 

Par la suite, Makelele s'est engagé avec Swansea City comme entraîneur adjoint en 2017.

Claude Makelele a entraîné le club Belge de KAS Eupen entre 2017 et 2019, avant de devenir actuellement conseiller technique chez les Blues de London.



Le Daring club motema pembe (DCMP) a été sacré champion de la 57e édition de la Coupe du Congo de football ce mardi 28 juin, après avoir battu l'athlétique club Rangers (1-0), en finale disputée au stade des martyrs.

L'unique but des Immaculés est l'oeuvre de Bayindula (90+3). Rangers ont joué à 10 pendant la bonne partie de la deuxième période, après l'expulsion de Muimba Isala (57').

DCMP reussi ainsi son pari de retourner en Afrique, après avoir abandonné le championnat national de la LINAFOOT au profit de la coupe du Congo.

radiookapi.net/CC



La dépouille de l’ancien premier ministre Patrice Emery Lumumba est arrivée ce mercredi 29 juin 2022 au Palais de la Nation situé dans la commune de la Gombe à Kinshasa.

Sur place, une cérémonie d’hommages au héros national de la République démocratique du Congo est prévue .

Plusieurs personnalités sont déjà présentes au Palais de la Nation, à l’instar du premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde, des présidents de deux chambres du Parlement et du président du Mouvement de Libération du Congo (MLC), Jean-Pierre Bemba Gombo.

Cette cérémonie va se dérouler en présence du chef de l’État Félix Tshisekedi et de ses invités. À noter qu’après le Palais de la Nation, la dépouille de Lumumba prendra la direction de la Primature.

Jephté Kitsita



Dans le cadre du soutien au concert de réconciliation de Wenge Musica BCBG 4X4 Tout terrain, l'Asbl Bana Kin a organisé une réception en l'honneur des leaders de cet orchestre, le samedi 25 juin 2022, dans son siège situé à Kalamu au quartier Matonge.

JB Mpiana, Werrason, Didier Masela, Blaise Bula, Adolphe Dominguez accompagné du producteur de cet événement Amadou Diaby, ont répondu présent à cette cérémonie. Ces leaders de Wenge Musica ont partagé un repas et un verre ensemble, symbole de l'unité et de réconciliation.

"Merci à nos grands frères de Bana Kin pour votre soutien. Nous vous attendons le 30 juin au Stade", a dit Adolphe Dominguez.

Pour Godard Motemona, président de l'Asbl Bana Kin, la réunification de Wenge Musica BCBG 4X4 Tout terrain est un bel exemple à suivre et une occasion pour rapprocher davantage les Kinois qui déjà cohabitent aisément dans un brassage culturel sans aucune considération tribale. 

"La réunification de Wenge est le symbole de la réconciliation nationale. Ces jeunes gens nous ont donné une leçon de l'unité nationale. Nous devons s'entendre entre nous. Le pays doit évoluer dans l'unité. Le tribalisme doit être banni. Le pays est attaqué, nous devons être unis pour chasser l'énemi. Bana Kin va acheter des billets de ce concert dont 40 % de ces fonds seront alloués aux FARDC. 

Pour matérialiser l'accompagnement de l'Asbl Bana Kin au concert prévu le 30 juin 2022, Godard Motemona et les sociétaires de cette association qui défend les intérêts des Kinois ont acheté au total 10.000 billets qui seront offerts à certains Kinois en vue d'y prendre part. La remise des billets aux Kinois se déroulera le mercredi 29 juin 2022, au siège de l'Asbl Bana Kin, situé à Matonge.

Selon l'opérateur culturel et producteur de ce concert, une partie de recettes (40%) que va générer le concert de Wenge Musica 4x4 tout terrain prévu le 30 juin prochain au stade des Martyrs de Kinshasa sera déversée comme soutien aux Forces armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) engagées aux fronts contre les groupes armés à l’origine de l’insécurité dans la partie est du pays notamment les rebelles du M23 soutenus par le Rwanda. 

Jordan MAYENIKINI



La rumba congolaise fait l’objet d’une exposition de 58 artistes plasticiens de Kinshasa, Lubumbashi et Bukavu, au Centre Wallonie-Bruxelles de Kinshasa, dans l’exposition dénommée “Rumb’art”. Peinture, sculpture, installation, cuivre ou design mobilier, ces artistes se sont exprimés sur ce style de musique caractéristique de la RDC et du Congo Brazzaville.

Portée par la structure RDCongo Terre d’artistes, du peintre et enseignant à l’académie des beaux-arts, Franck Dikisongele, l’exposition rassemble environ une centaine d’œuvres. Cela pour la promotion de cette rumba, inscrite depuis décembre 2021, dans la liste représentative des patrimoines culturels immatériels de l’humanité par l’UNESCO.

« Ce qui m’a motivé, c’est la rumba. La rumba devenue patrimoine immatériel de l’humanité, devenue un truc qui nous échappe mais qui nous appartient en même temps. Ça m’inspire et me motive puisque le patrimoine, c’est quelque chose qui est fluide mais il faut le fructifier », a indiqué Franck Dikisongele, lors du vernissage.

L’exposition “Rumb’art” reste ouverte et gratuite au public, et se déroule dans la période qui court entre le 23 juin jusqu’à la fin du mois de juillet. Elle montre la rumba, prise comme un concept, comme un état d’esprit ou comme une vie, une manière de fructifier la rumba de manière plastique.

Hormis le peintre Franck Dikisongele, cette exposition réunit des artistes tels que Doudou Mbemba, Jean-Jacques Tankwey, Guy Lema, Socrate Lomboto, Catherine Mukamba, Francine Mava, Emmanuel Kashando, Jean-Alain Masela, Bennie Kapesa, Maguy Djuma Yohari, Judith Osiong, Benoît Bafiba, et bien d’autres.

Pour le professeur Henri Kalama, directeur général de l’académie des beaux-arts,  cette exposition peut se classer parmi les meilleures organisées sous le thème de la musique. Il s’est dit ébloui par la richesse artistique sur place.

« Je suis ébloui par la couleur, ébloui par le rythme qui se dégage dans toutes ces œuvres, par la richesse de ces artistes. La richesse de l’art, c’est savoir que chaque personne est libre d’aborder un aspect de cette rumba. C’est peut-être l’aspect historique, l’aspect musicalité de la rumba, exprimée par la couleur ou par le rythme », a-t-il dit.

Sur les murs, des tableaux de différentes tailles, représentant des icônes de la rumba telle que Grand Kallé, Papa Wemba, Tabu Ley ou Fally Ipupa ; des instruments de musique, des gens qui dansent, qui sapent ; rappelant l’histoire de ce style de musique ou mettant en exergue sa particularité.

Un festival de rumba dans les arts plastiques

Le promoteur de l’exposition, le peintre Franck Dikisongele, a fait savoir son envie de rendre cette activité un grand festival. Dans l’idée, il devra réunir tous les pays qui chantent la rumba, en Afrique et ailleurs dont Cuba.

« Notre souci est que ça découle à un grand festival avec tous les pays d’Afrique qui chantent “indépendance chacha”. En ce moment, on n’invitera pas que les musiciens mais aussi des artistes de ces pays-là, savoir ce qu’ils pensent de la rumba parce qu’elle ne se danse pas qu’ici au Congo », a-t-il affirmé.

Et d’ajouter :

« Nous voulons, à partir de ce festival, voir aussi des cubains qui viennent ici en tant que plasticiens, hommes de théâtre, qui viennent participer à un festival de la rumba organisé à Kinshasa. C’est une possibilité, d’une manière, de faire de la RDC une destination touristique à travers la rumba ».

La rumba congolaise, inscrite dans la liste des patrimoines culturels immatériels de l’humanité a déjà fait l’objet de nombreuses activités entre concerts, réflexions, film ou exposition. Le festival ivoirien de musique urbaine d’Anoumabo (Femua) avait saisi l’occasion en mai dernier pour mettre la RDC au centre de sa programmation.

Emmanuel Kuzamba



Cinq artistes peintres engagés pour la cause de l'environnement ont sensibilisé, le 27 juin , la population de Goma, chef-lieu de province du Nord-Kivu sur l'importance de préserver le Parc national des Virunga contre l'exploitation du pétrole. Ces activités s'inscrivent dans le cadre de la campagne "Fossil Free Virunga"

Plus d'une cinquantaine des personnes (femmes, jeunes et hommes) ont été sensibilisés avec un seul message : "Nous disons non au pétrole chez nous, nous vivons de l'agriculture, de la pêche et de l' élevage ,laissez nous vivre".

Selon les organisateurs, cette activité est aussi une occasion de lancer un message fort au Président de la République et à son gouvernement.

"Ils doivent retirer les licences d'exploitation du pétrole dans le Parc des Virunga et retirer l'appel d'offres aux enchères des entreprises des fossiles en RDC", a expliqué Justin Mutabesha, militant de la campagne Fossil Free Virunga.

Pour rappel, la Campagne Fossil Free Virunga est lancée depuis plusieurs années en RDC pour  lutter et de démanteler l’économie des combustibles fossiles, de demander des comptes à ceux à qui profite la cupidité des entreprises de combustibles fossiles, et de bâtir un monde où le bien-être de la planète et l’intérêt général passent avant toute chose.

En claire, cette campagne demande au gouvernement de la RDC d’arrêter immédiatement les activités d’exploitation pétrolière dans le Parc des Virunga en annulant tous les permis d’exploitation délivrés en 2005 et de protéger les écosystèmes fragiles tout en dénonçant les violations des droits de l’homme, et en répondant aux préoccupations liées aux changements climatiques.

Auguy Mudiayi



Pour la neuvième fois, le Festival International de Cinéma de Kinshasa (Fickin) offrira son hospitalité aux cinéphiles, acteurs du secteur et autres curieux. Le programme, tablé sur huit jours, du 2 au 9 juillet, prévoit en plus des projections des films, des ateliers, des colloques et des prestations musicales.

Il se tiendra à l’académie des beaux-arts le 2 et le 3 juillet puis à l’Institut Français de Kinshasa du 5 au 9 juillet entre 10h et 22h. Quelques activités sont également prévues à la plateforme contemporaine. Septante-quatre (74) films ont été retenus par le comité de sélection pour cette édition sur plus de 270 soumis. 

Les films retenus sont répartis entre 45 de fiction, longs et courts-métrages ; 17 films documentaires, longs et courts-métrages ; et 12 films d’animation. Ils proviennent de 34 pays dont la RDC qui compte 15 films. Les colloques tourneront autour du thème : « Pour qui produire ? », une remise en question qui interpelle les auteurs et producteurs des films congolais.  

Les ateliers seront des moments pédagogiques qui seront centrés sur la formation en direction photos, sur les films d’animation, sur le jeu d’acteur et sur l’écriture d’un scénario. Des prestations musicales qui se joindront au festival seront données par Gally Garvey, El Georges ou encore Fred Kabeya.

Parrain de cette édition, le Directeur Général de l’académie des beaux-arts, le professeur Henri Kalama Akulez, a relevé lors d’une conférence de presse, la nécessité d’utiliser le cinéma pour communiquer sur l’image du pays.

« Le cinéma, qui est une partie des productions culturelles, nous permet de nous définir, de nous vendre de manière positive, de montrer ce qu’on voudrait que les gens retiennent de nous. C’est ce que les Sud-africains, les Ghanéens, les Nigérians essaient de nous vendre, c’est ce que nous essayons à travers ce Fickin, de créer cette culture de l’image ». 

Pour qui produire ?

Le constat fait par les cinéastes et autres analystes du secteur, est que les productions cinématographiques des Congolais sont très peu consommées par les Congolais et beaucoup plus ailleurs. C’est sur base de cela que les organisateurs ont choisi de réfléchir dans les colloques de cette édition, sur cette thématique.

Le directeur du Fickin, Ephraïm Buyikana, a indiqué que la thématique remet en question tout le secteur du cinéma qui peine sur plusieurs angles.

« Le cinéma congolais souffre de beaucoup de problèmes. On doit se mettre autour d’une table et réfléchir sur pourquoi, pour qui on produit, pourquoi doit-on produire un film et à qui cela est destiné. Ça sera une tribune de remise en question sur notre façon de produire des films », a-t-il dit.

L’initiateur du festival, Tshoper Kabambi, indique que ces rencontres serviront à conscientiser les cinéastes congolais à produire pour un public congolais dans un premier temps.

« La plupart de jeunes africains produisent pour l’étranger, raison pour laquelle le marché ne se crée même pas. Si nous savons pour qui nous produisons, nous allons créer des mécanismes pour la consommation », affirme-t-il.

Il ajoute que les participants à ces assises partent sur base de nombreux problèmes. Le développement du secteur cinématographique passe par la résolution de certains problèmes dont la distribution :

« On part sur base de plusieurs problèmes, notamment le problème de financement que nous allons évoquer, le problème de distribution, on va parler de problèmes de matériels pour la fabrication même du film. A tous les niveaux de l’industrie du cinéma en RDC, il y a des problèmes que nous allons évoquer ».

A ces propos, le professeur Henri Kalama pense que les premiers consommateurs du cinéma congolais devraient être des Congolais parce qu’ils en sont propriétaires du contenu, en comparaison avec les films nigérians qui sont beaucoup consommés localement.

Emmanuel Kuzamba

   



Vital Kamerhe va parler. Il l’a promis. Il va entrer en détails du programme de 100 jours et du procès qui s’en est suivi. Il a une fois de plus clamé sa fidélité à Félix Tshisekedi, mais l’acquittement ne suffit pas. Il faut une bonne communication pour assurer davantage sa place sur la scène politique congolaise.

« On va continuer ce mandat ensemble. Le projet de 100 jours a fait couler beaucoup d’encre. Il est temps que Monsieur Kamerhe qui ne pouvait pas parler parce qu’il était prisonnier, parce qu’il a une certaine éthique et parce qui l’a réservé la primeur au président de la République, de parler. Nous allons parler de ce projet pour montrer que depuis 1960, il y a aucun programme conçu en 15 jours et qui a laissé des traces indélébiles en 9 mois. Cela n’existe pas », a t-il expliqué au sortir de l’audience lui accordée mardi par Félix Tshisekedi.

Il a levé un pan du voile du début de son long chemin de la croix: « Il a fallu 32 ans pour le président Mobutu et 18 ans pour le président Kabila. Nous étions sur la voie. Dans un conseil des ministres malheureux, ce jour-là, j’avais la malaria, le premier ministre de l’époque va dire qu’on a payé 77 millions au lieu de 7 millions de dollars ». 

Il semble comprendre également la position de Félix Tshisekedi: « Mettez-vous à la place du président de la République. Il a sursauté sur sa chaise. Le ministre de la justice a directement dit qu’il se saisissait du dossier. Comme je n’avais pas peur, je suis allé au parquet de Matete et c’était le chemin de Makala. Aujourd’hui, me voici à la Cité de l’Union africaine. Quelle que soit la longueur de la nuit, le soleil finit par se lever ».

actualite.cd/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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