La première édition du Festival du Rap et du Slam (FESTIRAS) sera organisée à Bukavu (Sud-Kivu) du 23 au 24 juillet 2022.

Ce festival qui connaîtra notamment la participation du rappeur français Youssoupha et du rappeur tanzanien Stamina, vise à contribuer à la consolidation de la paix, la cohabitation pacifique et la protection de l'environnement.

Dans une adresse à la presse ce vendredi 24 juin 2022, Yvette Mushigo, l'un des membres du comité directoire de ce festival, cette activité culturelle est une occasion de valoriser ces deux filières artistiques et stimuler les jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu.

« Les filières artistiques du rap et du slam constituent des canaux par excellence pour une expression de l'engagement à défendre les valeurs humaines, à dénoncer le mal social. Et, ces deux filières sont mobilisatrices des jeunes à être des acteurs de changement dans leur milieu. Ce festival est organisé non pas pour danser seulement mais surtout pour passer le message de la paix, de la cohabitation pacifique, du rôle des jeunes dans la gouvernance locale et comment ils doivent lutter contre le discours de haine et la destruction de l'environnement », a-t-elle déclaré.

Elle indique que ce festival se tiendra au collège Alfajiri à Bukavu.

Le comité directoire du FESTIRAS renseigne que plusieurs rappeurs et slameurs locaux ont été sélectionnés et d'autres venus de Goma, Uvira mais aussi des pays étrangers de la région seront de la partie.

Il appelle d'autres partenaires, les autorités et les opérateurs économiques à appuyer cette activité pour la promotion des talents des jeunes rappeurs et slameurs.

Déogratias Cubaka, à Bukavu



L'ancien directeur de cabinet du chef de l'État, Vital Kamerhe, est acquitté en cassation dans l'affaire de détournement des fonds liés à l'exécution du programme de 100 jours volets infrastructures, qui l'opposait au ministère public. 

L'information est confirmée par un de ses avocats, maître Jean-Marie Kabengela. 

Pour rappel, condamné, en appel, la peine du président de l'Union pour la nation congolaise (UNC) a été réduite à 13 ans des travaux forcés.

Prince Mayiro



Le président de la Fédération nationale de la jeunesse de l'Union pour la nation congolaise (FNJ-UNC), Yves N'swal, s'est exprimé à l'occasion de l'acquittement du président national de l'UNC, Vital Kamerhe, ce jeudi 23 juin. Pour M. Nswal, l'acquittement de l'ex-directeur de cabinet de Félix Tshisekedi est une victoire de la justice congolaise car, soutient-il, l'état de droit, c'est aussi acquitté les innocents.  

" Aujourd'hui le monde entier a pu comprendre où était la vérité. Nous avons toujours clamé l'innocence de notre président national. Deux ans durant nous étions là en train de nous battre, et aujourd'hui, on a eu gain de cause. Ce que je peux seulement dire, c'est la justice qui a gagné, il n'y a pas un perdant ni un gagnant, mais c'est la justice qui a gagné. Je remercie le chef de l'Etat en tant que magistrat suprême. Nous avons toujours exigé l'indépendance de la justice ", a déclaré Yves Nswal à la presse. 

Et d'ajouter : 

“ Vital Kamerhe, c'est la réserve de la République. Le Congo attend beaucoup de lui. D'ailleurs, le chef de l'Etat avait dit que Vital Kamerhe jouera un grand rôle dans ce pays. L'Etat de droit, c'est aussi acquitter les innocents. Nous croyons toujours à l'accord de Nairobi et j'insiste que Kamerhe jouera un grand rôle dans ce pays ”. 

Vital Kamerhe, ancien directeur de cabinet et allié du président de la République, Félix Tshisekedi, condamné à 20 ans de prison pour détournement de près de 50 millions de dollars, a été "totalement acquitté" ce jeudi 23 Juin par la Cour d'appel de Gombe.

Pour rappel, il s'était désisté lors des élections présidentielles de décembre 2018 en faveur de Félix Tshisekedi. Il s'était coalisé au sein d'un regroupement dénommé cap pour le changement (Cach), qui a porté Tshisekedi à la présidence de la République. Malgré son arrestation, Vital Kamerhe était toujours allié du chef de l’Etat au sein d'une nouvelle coalition dénommée Union sacrée de la Nation où quelques-uns de ses membres occupent des postes au sein du gouvernement.

Ivan Kasongo 

 


Le nouveau gouvernement provincial du Kasaï Central a été rendu public ce jeudi 23 juin. Le gouverneur John Kabeya Shikayi a nommé dix (10) ministres dans ce gouvernement dont deux femmes,  l'une à l'enseignement et l'autre à la santé.

L'Udps/Tshisekedi, formation politique d'origine du gouverneur, décroche trois ministères notamment ceux des mines avec Zacharie Kayembe, des finances avec Jim Mukenge et de l'intérieur avec Antoine Kalulambi, aiguisé en son temps par l'ancien ministre provincial de la santé, Me Nicolas Kanyonga sous Alex Kande quand il avait occupé les fonctions de directeur de cabinet.

Deux autres ministres en l'occurrence Emmanuel Mwela de la justice et Stéphane Muanda du plan viennent des rangs du FCC/USN. L'Envol de Delly Sesanga obtient un ministère et l'UNC un autre. Non alignées, les ministres de l'enseignement Mme Marie Jeanne Tudimuene qui a été proposée par l'archevêque de Kananga et Dr Rose Nkashama recommandée par les députés provinciaux de Demba.

Sur le plan de l'équilibre territorial, le nouveau gouvernement provincial fait la part belle au territoire de Dibaya qui, en plus du gouverneur, se voit attribuer quatre ministères tandis que les territoires de Luiza, Kazumba, Dimbelenge n'ont qu'un ministre chacun et Demba deux postes. Ce qui fait déjà problème dans l'opinion publique à Kananga.

Selon les sources d'ACTUALITE.CD, ce gouvernement provincial sera investi ce vendredi en milieu de journée.

Sosthène Kambidi à Kananga



Après le village natal où il a passé deux jours, le cortège accompagnant en République démocratique du Congo le cercueil de Patrice Lumumba doit poursuivre vendredi son pèlerinage mémoriel à Kisangani, ville du nord-est du pays où le héros de l'indépendance prit son envol politique.

Comme mercredi à Onalua, village du Sankuru (centre) qui a vu naître Patrice Lumumba en 1925, podium, autorités, danseurs et tam-tams attendent dans l'ancienne Stanleyville la dépouille dont il ne reste qu'une dent, relique restituée lundi par la Belgique à la RDC et désormais gardée dans un cercueil ouvragé.

Sur le fleuve Congo, dans la province de la Tshopo, la cité d'environ un million et demi d'habitants s'est faite aussi belle que possible pour célébrer le héros dont le deuil, 61 ans après, commence enfin.

Mais le délabrement de la ville autrefois prospère ne s'efface pas d'un rapide coup de peinture.

Au 1er niveau du bâtiment de briques dit "1925", dans le centre de Kisangani, se trouve une petite pièce, garnie d'étagères chargées de registres et d'ouvrages de l'administration coloniale. "Codes et lois du Congo, 1954". "Les palmeraies dans leurs rapports avec l'ethnologie". "Revue juridique du Congo belge"...

Patrice Emery Lumumba travaillait ici comme bibliothécaire de l'Administration indigène pour les mains d’œuvre (AIMO). En même temps, il était chargé des courriers à la Poste. "Les gens défilent ici avec l'idée de transformer cette maison en site touristique, mais rien de concret", regrette Joseph Lifaefi, chef d'un bureau provincial de documentation qui veille sur l'endroit.

"Je protège la table et la chaise de Lumumba, les écrits avec sa signature, ses revendications", déclare-t-il à l'AFP, en montrant une chaise en bois, une vieille table grise. "Cela me fait honte, ici on devrait avoir un musée", souffle-t-il, en s'inquiétant pour les vieux ouvrages, certains datant du 19e siècle, précieux documents qu'il faudrait numériser avant qu'il ne soit trop tard.

- Mythique et délabrée -

Le jeune Patrice Lumumba avait 20 ans quand il est arrivé à Stanleyville. Fonctionnaire, il était nommé aux chèques postaux. Plus tard, il deviendra directeur commercial d'une grande brasserie.

"Mon père a été le premier à l'accueillir", raconte Pauline Kimbulu, fille de Paul Kimbulu, l'un des rares infirmiers diplômés de l'époque coloniale. "Il venait manger ici", montre cette femme assise devant la petite maison au toit de tôle et aux murs de ciment gris. "Qu'on nous réhabilite cette maison!", demande-t-elle.

Au fil des ans, Lumumba a pris de l'assurance, doué d'éloquence", de "force de conviction", de "charme et d'aisance" et animé d'une "extrême ambition", raconte l'écrivain journaliste belge David Van Reybrouck dans son ouvrage de référence "Congo, une histoire", publié en 2014.

Chef d'une antenne syndicale, président de l'association des "évolués" de Stanleyville, écrivant analyses politiques et articles de presse, jusqu'à lancer en 1958 un parti politique nationaliste, le Mouvement national congolais (MNC).

Il tenait des meetings au "Cercle d'Etat de Mangobo". Aujourd'hui, la mythique salle sert de dépôt de meubles et de cercueils proposés à la vente. Ses portes et fenêtres menacent ruine.

Dans la même commune, au "quartier commercial 5", dans une rue où subsiste un peu de macadam, se trouve une maison basse à la clôture effondrée. Patrice Lumumba aurait habité ici à la fin des années 50.

Un voisin, Blaise Trésor Badjoko, raconte que son père est venu y vivre après son assassinat, qu'il est lui-même mort dans cette maison. Selon lui, la dépouille du héros national devrait reposer ici plutôt qu'à Kinshasa. Même si cela fait deux ans que le quartier n'a pas d'électricité.

Après Kisangani, le cercueil sera dimanche dans le Haut-Katanga (sud-est), où le premier Premier ministre de l'ex-Congo belge a été supplicié le 17 janvier 1961. Avant la capitale Kinshasa, lundi, où les hommages s'achèveront avec une cérémonie d'inhumation le 30 juin, jour de la fête de l'Indépendance.

AFP avec CC/ACTUALITE.CD

 


L'ONG " Ma Famille en or" (MFOr) est venue aide au Centre de Médecine Mixte d'Anémie SS (CMMASS) appelé communément " Centre Mabanga", à Yolo Sud dans la commune de Kalamu, en réhabilitant sa salle d'urgence afin de permettre aux malades d'être pris en charge dans de bonnes conditions d'hébergement.

La remise de ce don est intervenue récemment dans le cadre de la journée mondiale de lutte7 contre la drépanocytose. C'était en présence des responsables du centre et de quelques membres de cette ASBL.

Pour Mireille Kumbazi, cette réhabilitation a consisté au renouvellement de la toiture, des plafonds, de la peinture, à l'élargissement de la salle pour éviter la promiscuité et au cloisonnement pour assurer l'intimité entre malades lors de l’administration des soins.

Au nom des membres de la structure, elle s'est dite heureuse de poser cet acte pour redonner encore le sourire aux malades, avant de promettre de revenir prochainement pour répondre à d'autres besoins qui touchent cette structure médicale.

Réjouis par ce geste, le médecin directeur adjoint du CMMASS, Docteur Bobo Misengele a, au nom du directeur général de cet hôpital, remercié l’ong MFOr, soulignant que cette réhabilitation vient à point nommé, car le centre accueille beaucoup de malades qui désormais vont vivre dans des bonnes conditions.

Il a indiqué, par ailleurs, que le CMMASS est un département du ministère de la Recherche Scientifique et c'est l'unique structure publique qui traite les drépanocytaires, tout en estimant heureux de constater qu'avec la prise en charge des malades dans cet hôpital, la vie est garantie.

Il sied de rappeler que "Ma Famille en or", qui est à sa deuxième année d'existence, n'est pas à sa première action sociale, elle est venue déjà en rescousse à plusieurs orphelinats notamment l’orphelinat c’est mon secret, la compassion, Bana aya Kivuvu où les membres ont posé des gestes de cœur pour soulager des nécessiteux.



La dépouille du tout premier Premier ministre de la République Démocratique du Congo (RDC), Patrice Emery Lumumba est arrivée, ce mercredi 22 juin dans la matinée,  à Kinshasa par l'aéroport de N'djili, embarquée dans l'avion de Congo Airways portant le nom du Héros national. 

À la tête d'une forte délégation dépêchée à Bruxelles, par le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour le rapatriement de la dépouille de Patrice Emery Lumumba, le Premier Ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a accompagné les restes de Patrice Emery Lumumba depuis l'aérport militaire de Melsbroeck à Bruxelles jusqu'à N'djili, au côté des membres du Gouvernement, des membres de la famille biologique de l'illustre disparu ainsi que des journalistes de différents médias internationaux.

Après les honneurs des militaires belges, bien avant l'embarquement de la dépouille dans l'avion à l'aérport militaire de Melsbroeck en Belgique, le Premier Ministre Sama Lukonde a, au nom du peuple Congolais et à celui du Président de la République, adressé symboliquement la parole à Patrice Emery Lumumba l'invitant à prendre place à bord de l'avion pour un voyage historique et mémorable, six décennies après, en vue de regagner sa terre natale, le pays de ses ancêtres, la RDC. 

"Excellence Monsieur le Premier Ministre de notre pays, la République Démocratique du Congo, mon très illustre précurseur et prédécesseur, notre Héros national, au nom du peuple congolais, au nom de Monsieur le Président de la République démocratique du Congo, chef de l’Etat, son Excellence Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo, au nom du Gouvernement que j’ai l’honneur de diriger, je vous invite maintenant à prendre place, avec nous, à bord de l’avion de votre pays, un appareil de notre compagnie nationale, Congo Airways, appareil qui porte votre illustre Nom. Nous allons donc prendre les airs et rentrer chez nous, chez vous, Pays que vous aviez quitté, il y a 61 ans. Avec impatience, le peuple congolais vous attend pour vous rendre hommage et démarrer le deuil national jamais tenu sur la terre de vos aïeux", a déclaré affectueusement le Chef du Gouvernement Congolais.

Il sied de noter que ce même mercredi, une délégation conduite par le Président de l’Assemblée Nationale accompagnera, la dépouille vers la province du Sankuru, province d'origine de l'illustre disparu où des hommages lui seront rendus coutumièrement. Après l'étape de Sankuru interviendra celle de la Tshopo puis du Haut-Katanga. C'est en début de la semaine prochaine que la dépouille reviendra à Kinshasa pour des ultimes hommages avant l'hunimation le jeudi 30 juin au mausaulé construit à la Place de l'échangeur dans la commune de Limeté.

opinion-info/CC

 


L'international congolais, Jonathan Bolingi Mpangi a fini en tête du classement des meilleurs buteurs des Léopards en club de la saison 2021-2022.

Le sociétaire de Buriram United a inscrit 16 buts cette saison, et termine devant Jackson Muleka qui en a marqué 15 sous les couleurs de Kasimpasa FK de la Turquie.

Arrivé l'été 2021 à Buriram United, Jonathan Bolingi a remporté le championnat et la coupe de Thaïlande.

Le natif de Kinshasa a découvert son 4ème championnat avec succès, depuis son départ du TP Mazembe, en 2017, après ceux de Belgique, Turquie et Suisse.

Bolingi a joué dans quatre clubs en Belgique, entre autres Standard de Liège, Mouscron, Royal Antwerp et KAS Eupen ; en Turquie il a évolué à Ankaragücü, et puis Lausanne-Sport, en Suisse.

Gratis Makabi



Le Daring club Motema Pembe annonce quitter la course à la Vodacom ligue 1.

Dans sa correspondance qui vient de tomber à la ligue nationale de football organisatrice de ce championnat, la Team vert et blanc de Kinshasa se dit être dans l'incapacité de cumuler celle-ci à la coupe du Congo où elle prend part.

Le Dcmp devait affronter, ce mercredi 22 juin, le TP Mazembe qui a pourtant fait le déplacement de Kinshasa ce match.

Le Daring Club Motema Pembe s'est qualifié en 1/4 des finales de la coupe du Congo en remportant largement devant Ligne Maritime Congolaise (LMC) 10 buts à 0, au stade des Martyrs, le lundi dernier.

Bob Toko/CP



Le président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo a eu une discussion téléphonique ce mardi 21 juin 2022, avec le secrétaire général des Nations Unies, António Guterres, sur la situation sécuritaire qui prévaut dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.

24 heures avant cet échange entre le Chef d’Etat congolais et le SG de l’ONU, la situation sécuritaire de la RDC a fait objet d’une réunion entre les dirigeants de pays membres de la Communauté de l’Afrique de l’Est à Nairobi, au Kenya.

A l’issue de ce conclave, les chefs d’État de la Communauté de l’Afrique de l’Est (EAC), ont ordonné la cessation immédiate de toutes les hostilités et le retrait des positions récemment occupées par les terroristes, notamment du Mouvement du 23 Mars -M23 qui contrôlent plusieurs entités dont la cité frontalière de Bunagana.

Les dirigeants ont invité tous les groupes armés, étrangers et locaux, à déposer les armes immédiatement et sans condition, et à s’engager également au processus politique.

Ces chefs d’Etats ont aussi recommandé l’intensification du processus politique par toutes les parties pour permettre aux citoyens de la RDC de se sentir non seulement en sécurité mais aussi de pouvoir reprendre et poursuivre leurs activités sociales, culturelles et économiques respectives.

Engagés à trouver une solution rapide et durable au conflit en RDC, notamment au Nord-Kivu, Sud-Kivu et l’Ituri, les chefs d’Etats de l’EAC se sont accordés sur le déploiement immédiat d’une Force régionale d’Afrique de l’Est et ce, dans l’objectif de stabiliser ces provinces et imposer la paix au soutien aux forces loyalistes. Selon la présidence congolaise, le Rwanda ne devrait pas faire partir de cette force militaire.

Par ailleurs, le conclave a demandé à toutes les parties d’arrêter et de décourager tout langage offensif, tout discours de haine, les menaces de génocide et autres langages politiques incitant à la haine.

Christian Malele

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles