Accompagner les Organisations non Gouvernementales et les sociétés à la valorisation des déchets en matière première, de la collecte au recyclage, c’est entre autre le leitmotiv de la Vice-primature, Ministère de l’Environnement et Développement durable, Ève Bazaiba Masudi.
Le Conseiller en charge de l’assainissement a rappelé cet objectif, vendredi 24 Juin 2022, lors du lancement de la 1ère édition du salon des initiatives locales dédiées à la gestion des déchets qui a connu la participation des ONGS et sociétés œuvrant dans les initiatives locales de la gestion des déchets.
Après l’ouverture de ce salon par Jules Ngondili, confient les services de communication de la vice-primature, une réflexion débat a été organisée entre les participants et les panelistes de ce salon.
Jules Ngondili, profitant de cette 1ère édition, a invité ces ONGs et sociétés œuvrant dans le secteur de l’assainissement à s’identifier à la vice primature, ministère de l’environnement et du développement durable pour formaliser leur démarche de partenariat avec le Gouvernement.
Satisfaite de la réussite de cette 1ère édition, la coordonatrice de Cowest meeting, Mputu Shikay Benett, a, à travers l’accompagnement de la vice primature, ministère de l’environnement et du développement, invité les ONGs, les sociétés et jeunes du secteur des initiatives à la gestion des déchets à se faire connaître pour assainir l’environnement congolais.
Après cette ouverture, s’en est suivie la visite des différents stands érigés au jardin Botanique où ces ONGs ont exposé leurs produits recyclés à travers des déchets. Le conseiller en assainissement Jules Ngondili a sillonné tous ces stands avec des explications suffisantes des propriétaires des produits recyclés.
Pendant trois jours soit du 24 au 26 juin, les produits recyclés à base des déchets plastiques ont été exposés au travers de ce salon au jardin Botanique.
Il sied d’indiquer que plusieurs structures, institutions ont pris part à cette 1ère édition du salon des initiatives locales dédiées à la gestion des déchets entre autres, la VPM-EDD, l’ANAPI, le Ministère de l’Industrie, L’hôte de ville
serge SINDANI
Preben Kabamb, (19 ans) grand espoir de l’athlétisme congolais, se prépare pour participer aux prochains Championnats du monde aux États-Unis (du 15 au 24 juillet). Fin mai, il a pris part aux Championnats africains en Ile Maurice, où malgré sa blessure, il a couru les 100 mètres en 11 secondes. Il s’est ouvert à ActuRDC sur sa préparation et ses rêves.
À l’approche des Championnats du monde, comment te prépares-tu ?*
Tout a changé, j’étais à un autre niveau de préparation et tout à coup boom ! (il lève la main vers le ciel) Je suis conscient du niveau devant moi, c’est le niveau sénior et ce n’est pas n’importe qui y participe.
J’étais surpris quand j’ai appris la nouvelle de ma sélection, mais avec l’aide du Coach Makok, ma préparation se déroule très bien. Le matin je suis en salle et le soir je m’entraine sur la piste. C’est un rythme que je n’avais pas avant, aujourd’hui, j’adapte mon corps du mieux possible.
Est-ce que tu rêves à tes débuts de disputer cette compétition dans ta carrière ?
Non ! J’ai commencé par les Jeux salésiens, ensuite l’entente d’athlétisme. En voyant les réalités d’entrainements et de compétition, j’avais perdu espoir. Quand M. Gabriele Salmi (sponsor et fondateur de Nyota Athletic Club) est arrivé, nous avons retrouvé de l’espoir. Il a d’abord créé Nyota où les athlètes évoluaient dans de bonnes conditions. À l’époque j’étais dans un club, qui n’existe plus aujourd’hui, où il arrivait que nous ayons une compétition vendredi et jeudi nous ne savions pas si nous allions participer, même quand j’étais devenu détenteur du chrono provincial. Depuis que je suis à Nyota, la préparation se passe bien et je me sens en pleine évolution.
Comment t’es-tu orienté vers l’athlétisme, alors que les jeunes vont souvent vers le foot ?
(Rires). Je viens du foot aussi ! J’y ai joué aux Jeux salésiens et c’est lors de ces mêmes compétitions que j’ai été repéré. On m’a proposé de participer à l’athlétisme, en 2016, et je m’y suis mis. Au début, je ne courrais pas, je faisais des sauts en longueur. Une fois, je me suis frotté au champion et je l’ai battu deux fois ! Les gens qui l’ont vu sont partis raconter au coach que j’avais battu le champion à deux reprises et il a demandé ç me voir. J’ai participé aux Jeux où j’ai obtenu deux médailles d’or et l’année suivante je suis monté en équipe nationale.
Quelles sont tes performances au niveau national ?
Dès ma première année, j’ai été sélectionné pour les Championnats nationaux d’athlétisme. À Kinshasa, je devais courir les 100 et les 200 et parce que j’étais arrivé avec un retard, je n’ai fait que les 200M ou j’ai fini troisième national. J’ai participé à mes deuxièmes Championnats nationaux où j’ai fait le saut en longueur, obtenant une médaille d’argent (deuxième).
Quelle est la relation entre le coach Makok et toi ?
Déjà je le considère comme un père. C’est avec lui que j’ai commencé aux jeux salésiens. Il a montré ses photos lors de ses participations aux Jeux olympiques d’Athènes, ses compétitions à Paris, pour moi c’est un modèle à suivre.
T’es-tu senti motivé en voyant ces images ?
Je dois dépasser mon coach (rires)
Comment organises-tu ta vie en dehors des entrainements
Pour les questions de diététique, Coach Makok en sait beaucoup. Il m’oriente et me fixe les règles, surtout le respect de l’heure. Et quand tu as comme objectif les Championnats du monde, tu ne peux que suivre ces instructions avec discipline. Je dors tôt, au plus tard à 21h, je suis à la salle à 8h jusqu’à 11h. Je rentre à la maison pour me reposer, manger et revenir à la piste à 15h jusqu’à 17h.
Tu es encore jeune, que dirais-tu aux athlètes qui hésitent à vous rejoindre ?
Je voudrais surtout les inviter à venir. Ils vont adorer ce sport, j’en ai entendu, je suis venu et aujourd’hui j’ai en tête les Championnats du monde.
Coach Makok, vous le voyez vous dépasser ?
Coach Makok : avec la modernisation dans le sport, il va me dépasser.
Quels sont ses records ?
Aux 100m, il est à 10,50 secs aux 200 il est à 21 secondes. Ce n’est pas donné à tout le monde d’arriver à ce niveau de performance. En saut en longueur, il est à 7 mètres.
Que lui faut-il encore pour qu’il exploite son potentiel pleinement ?
Le problème c’est la discipline pour chaque athlète en suivant mes orientations, de ses parents et de ceux qui nous soutiennent. S’il est attentif à cela, je le vois aller très loin. C’est la première fois que depuis nos débuts en athlétisme une personne veut de son propre gré nous soutenir et ça fait trois ans qu’il le fait maintenant.
Parlez-nous aussi de filles et l’athlétisme
J’ai découvert beaucoup de talents parce qu’à part le coaching, je suis aussi responsable de sport scolaire donc je découvre des élèves, filles ou garçons qui ont l’avenir, mais le problème c’est l’encadrement, c’est un problème qui touche tout le Congo. Le gouvernement ne s’intéresse pas à l’athlétisme, seulement au football.
Vous occupez aussi des fonctions dans l’athlétisme national
Je suis directeur technique national adjoint de la RDC et entraineur national fédéral chargé de l’Est, le grand Katanga, Kasaï, Maniema. Mais à part Lubumbashi, Likasi et Kolwezi, partout ailleurs il n’y a pas d’athlétisme.
Quel travail doit être fait pour structurer ce sport et découvrir d’autres talents ?
La République doit songer à former des encadreurs. Au Kenya, où j’ai été plusieurs fois, il y a des endroits où il n’y a même pas de piste, mais les enfants s’entrainent dans la forêt ou dans la savane, mais deux ou quatre mois après quand ils vont aux championnats du monde, ils ramènent des médailles pour leur pays. Il faut structurer l’encadrement pas seulement dans le football. Les dirigeants peuvent nous aider l’athlétisme à grandir. Un athlète peut apporter deux ou quatre médailles, seul, mais au football, une équipe ne ramène qu’une seule !
Propos recueillis par Iragi Elisha
De mi-juillet à mi-août, notre pays convoité par tous les pays voisins et la Chine sera confronté à une vague de froid. Ce sont des scientifiques congolais qui le disent. Il paraît qu'ils seraient réconfortés par des calculs de la NASA. Sapristi !
La température pourrait descendre jusqu’à 10° Celsius à Kinshasa et à 5° à Lubumbashi. Ça va donc cailler. Stupeur et tremblements !
D’après mon ami qui sait ce qui se passe dans tous les coins et recoins de Kinshasa la déglinguée, il y aura alors des morts s’il fait un froid de canard. La plupart des maisons sont construites pour protéger de la chaleur et non du froid. Nos fringues sont taillées pour un climat chaud. Le malheur des uns faisant parfois le bonheur des autres, nous serons au moins débarrassés de la plupart des moustiques qui nous empêchent de dormir comme des loirs. En fait, le monde fait face à des changements climatiques.
Ceci expliquant cela, à la mi-juin, l’Europe de l’Ouest a été confrontée à une vague de chaleur sans précédent. La température est montée jusqu’à 40 degrés dans certaines contrées. Saperlipopette !
Ailleurs ce sont les inondations et les sécheresses qui tracassent les paisibles citoyens.
D’après mon ami qui sait tout, ces changements climatiques sont provoqués par des gaz à effet de serre. Le pétrole, le gaz naturel et le charbon sont les principaux facteurs du réchauffement de la planète.
Suivant des scientifiques, les effets des changements climatiques seront bien moindres si la température mondiale augmente de 1,5° C plutôt que de 2° C. Fort de cela, l’Accord de Paris de décembre 2015, avait recommandé de maintenir l’augmentation de la température moyenne mondiale à un niveau inférieur à 2° C par rapport aux niveaux préindustriels.
A la Conférence sur les changements climatiques qui s'est tenue du 1ᵉʳ au 13 novembre 2021 à Glasgow, en Écosse, il a été convenu après moult discussions, de réduire progressivement l’électricité produite à partir du charbon.
Comme on le sait après l’invasion de l’Ukraine, le 24 février, par la Russie ou l’opération militaire spéciale, les pays de l’OTAN et de l’Union européenne ont pris moult sanctions contre les Russes pour les affaiblir et les pousser à lâcher la proie. Il n’y a plus que l’air respiré par les Russes qui n’a pas encore été sanctionné ! Toute action appelle réaction !
C’est la troisième loi de Newton autrement appelée aussi « Principe des actions réciproques ». Ce qui ne devait pas arriver, arriva. Les Russes imposèrent aussi des contre-sanctions. Il y eut un effet de boomerang.
Aujourd’hui, il y a pénurie alimentaire, hausse des prix de l’énergie et inflation mondiale. C’est le monde entier qui souffre. Enfer et damnation !
Ceci expliquant cela, des revendications sociales ont pris naissance en Europe depuis le mois de juin. Que nous réserve donc juillet ? A noter que beaucoup de révolutions dans les pays occidentaux se sont déroulées en juillet.
C’est le cas du 4 juillet aux USA, du 14 juillet en France, du 21 juillet en Belgique etc. Fort heureusement, on n’en est pas encore là. Comme si cela ne suffisait pas, les livraisons de gaz russe vers les pays occidentaux (France, Italie, Allemagne, Pays-Bas notamment) sont tombées de 40% de leur volume habituel.
Suivant l’Union européenne et les Yankees, c’est une volonté délibérée des Popov de perturber le marché et d’augmenter les prix. D’après les Russes, la réduction des livraisons de gaz est une autre conséquence des sanctions. Une turbine de gaz fabriquée par la société allemande Siemens est en panne sur le gazoduc Nord Stream. Une autre turbine à gaz qui avait été envoyée en maintenance au Canada se trouve bloquée là-bas à cause des sanctions prises contre la Russie. Saperlipopette !
En conséquence, pour ne pas se priver d’énergie, l’Allemagne et les Pays-Bas ainsi que plusieurs pays européens ont décidé de reprendre la fabrication de l’électricité à partir du charbon. Quid alors du réchauffement climatique ?
On dit chez nous que les problèmes ne cherchent pas les gens, ce sont les gens qui cherchent les problèmes.
GML
Le président de la République, Félix Tshisekedi a, à travers une ordonnance dévoilée sur les antennes de la Radio Télévision Nationale Congolaise-RTNC, créé au sein de son cabinet, une cellule chargée d’appuyer sa mandature à la présidence de la Communauté Economique des États de l’Afrique Centrale (CEEAC) pour l’exercice 2022-2023.
Les membres de la Cellule sont tenus à la déontologie des membres du Président de la République et du respect du règlement intérieur de la cellule qui sera établi par décision du directeur de cabinet du Chef de l’État sur proposition de son coordonnateur. La Cellule comprend un bureau dirigé par un Coordonnateur ayant rang du conseiller principal nommé et révoqué le cas échéant par le Président de la République, le coordonnateur représente la Cellule dans son rapport avec le président de la République, la Direction du cabinet ainsi qu’avec les autres instances inter agissantes avec la cellule, le Coordonnateur a droit à l’assistant , un garde du corps, un chauffeur, en plus du coordonnateur, le bureau de la cellule comprend 4 experts ayant rang des Conseillers, d’un opérateur de saisie, un chargé des courriers, un chauffeur, le règlement intérieur visé dans l’article 3 détermine dans le délai le rôle de chaque membre de la cellule et les modalités de fonctionnement de celle-ci.
Les membres de la cellule autres que le coordonnateur sont nommés par décision du directeur de cabinet du président de la République sur proposition du coordonnateur de la cellule en tenant compte de la technicité que revêt les missions de la cellule, la cellule collabore étroitement avec la direction du cabinet du Chef de l’État qui reçoit régulièrement rapport de ses activités. Elle travaille également en synergie avec les ministères sectoriels dont les activités entrent dans le champ des compétences de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale ainsi qu’avec les ambassades de la République Démocratique du Congo.
La Cellule a pour mission d’assister le Président de la République dans l’implémentation de sa vision et de son plan d’actions pendant son mandat à la Présidence de la Communauté des États de l’Afrique Centrale. Elle devra aussi contribuer à l’analyse, à la rédaction et à la préparation de prises de positions sous régionales du Chef de l’État et assurer la préparation des dossiers de sa participation aux forums internationaux en qualité de représentant de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale, assurer avec les instances gouvernementales compétentes le suivi fonctionnel, administratif,et financier des activités de la Présidence de la communauté économique des États de l’Afrique Centrale exercée par le Président de la République, assumer toutes autres missions qu’elle aura lui confiées par le Président de la République en rapport avec la présidence de la Communauté Économique des Etats de l’Afrique Centrale
Le Président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a pris la présidence tournante de la Communauté Economique des Etats de l’Afrique Centrale (CEEAC) lors de la cérémonie de passation du pouvoir avec son devancier de la République du Congo, Denis Sassou Nguesso, organisée en présentiel à Brazzaville, à l’ouverture de la 20ème session de la conférence des Chefs d’état et de gouvernement de la CEEAC en janvier 2022 pour une durée d’une année.
Dans son discours d’acceptation, il avait promis de contribuer au progrès du continent africain, de réaliser l’autonomie collective et la stabilité économique, de faire de l’Afrique centrale une région réellement autonome et de transformer positivement la société africaine.
Créée en 1983, sur les cendres de l’Union économique et douanière des Etats de l’Afrique centrale (UDEAC), la CEEAC compte 11 pays membres à savoir : le Congo, la RDC, la RCA , l’Angola, le Burundi, le Rwanda, la Guinée équatoriale, le Cameroun, Sao Tomé-et-Principe, le Gabon et le Tchad.
La CEEAC a pour objectif d’assurer l’autonomie collective, de relever le niveau de vie de ses populations et de maintenir la stabilité économique grâce à une coopération harmonieuse. Elle a pour objectif final la création d’un marché commun pour l’Afrique centrale.
Carmel NDEO
Réunifiés 25 ans après leur séparation, les sociétaires du Wenge Musica BCBG 4x4 sont déterminés à revivre aux amoureux de la bonne musique leur belle épopée des années 80 et 90, le jeudi 30 juin 2022, au stade des martyrs de Kinshasa.
Invités sur le plateau de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC), dans la soirée du samedi 25 juin, les administrateurs du clan Wenge ont affirmé que 40 % des recettes de ce concert seront alloués aux Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC) et à la population de la partie est du pays, suite à l'incursion rwandaise.
Ils ont, en outre, demandé aux personnes qui prendront part à ce rendez-vous de s'habiller en blanc, pour exiger la paix dans cette partie de la République.
Jusqu'après le grand rendez-vous du 30 juin, le clan Wenge livrera un concert VIP, le samedi 09 juillet prochain, autour de la piscine du Pullman hôtel, ex Grand hôtel de Kinshasa.
Rappelons que l'Armée Congolaise accuse les forces Rwandaises d’appuyer les rebelles du M23. Elle dit même détenir des vidéos prises à partir des drones qui montreraient la présence sur le sol congolais des soldats Rwandais.
Gratis Makabi
Contre-performances, jeu décousu et insuffisance des résultats. Ce mix dangereux a eu raison du mariage entre les Léopards de la RDC et Hector Cùper. Après avertissement du ministre des Sports, le technicien argentin a, contre toute attente, fait manger la poussière aux Léopards, perdant les deux premières rencontres des éliminatoires de la CAN 2023. Ainsi, il a sérieusement compromis les chances de la RDC de se qualifier à la prochaine CAN.
Ces deux défaites ont scellé le sort de Cùper et dressé le lit de son limogeage, qui a d'ores-et-déjà été tranché, selon Serge Nkonde, ministre des Sports. Ce dernier, à la faveur du Conseil des ministres du vendredi 24 juin 2022, a informé le Gouvernement de sa décision de résilier le contrat du technicien argentin avec la RDC. En plus, il a rassuré "de respecter les clauses contractuelles relatives à résiliation". Le glas a ainsi sonné pour l'expérience congolaise d'Hector Cùper.
Devant l'Exécutif national, le ministre Serge Nkonde a accusé l'ancien sélectionneur des Pharaons d'Égypte de "légèreté dans les choix techniques et tactiques". Cette légèreté, de son avis, est l'un des facteurs à la base de la "déconfiture" des Léopards ces derniers mois.
Serge Nkonde a aussi pointé du doigt la Fédération congolaise de football (FECOFA), faisant part au Gouvernement des "relations tumultueuses" entretenues par la Fédé vis-à-vis de la CAF et de la FIFA. "La fédération est polluée", a-t-il confié. A cette pollution s'ajoute "l'exclusion de certains des membres influents" de la FECOFA.
Pour remédier à cette situation, avant qu'elle ne soit explosive, le ministre des Sports, Serge Nkonde, a fait savoir qu'il "envisage mettre autour d’une table la FECOFA, la Direction technique nationale, les joueurs et les entraineurs congolais en vue de réfléchir sur l’avenir de notre sélection nationale".
Gabin K.
Beaucoup de Congolais ont mal accueilli l’accord de Nairobi. Dans les rues, on accuse pratiquement le chef de l’État de ”trahison”. La réunion du Kenya n’ayant fait aucune mention du Rwanda comme pays agresseur et le M23 comme mouvement terroriste, les Congolais se sentent floués. Les Congolais ont également une perception négative au sujet de cette force multinationale projetée. La présence des Ougandais considérée comme ”complice” du Rwanda, notamment dans la prise de Bunagana le 13 juin, provoque colère et indignation aux 4 coins de la RDC. Une blague en vogue sur les réseaux sociaux dits « Ya FATSHI, sala ndenge osalaki na Genève.Yebisa bango que oboyi ba accords wana”. Traduction : Grand frère FATSHI, fais comme tu avais fait à Genève. Dis leur que tu refuses cet accord. Allusion faite au retrait de la signature de Félix Tshisekedi des accords ee l’opposition congolaise à Genève sur la candidature unique à la dernière présidentielle.
Dans les milieux d’affaires du Nord-Kivu, il se dit que l’armée congolaise a pris le contrôle de plusieurs pistes d’aviation par lesquels s’envolaient des petits porteurs remplis de terres rares, d’or et d’autres matières premières vers le Rwanda. À cause de cela, les exportations de Coltan de ce pays aurait chuté près de 70 pourcent. La RDC aurait ainsi touché aux intérêts économiques vitaux du Rwanda qui vivrait en partie de l’assistance financière occidentale et qui tirerait grand profit du trafic en partie légal, en partie illicite avec l’Est de la RDC.
Tous ces éléments réunis auraient donc poussé le Rwanda à l’action. Ce faisant, il serait entré dans un piège tendu par Kinshasa dont l’objectif est d’en finir une fois pour toute avec les rebellions de l’Est en bénéficiant de l’appui et de l’accompagnement de la Communauté des États de l’Afrique de l’Est, notamment les deux poids lourds que sont le Kenya et l’Ouganda. Le fait est que ces deux pays trouvent dans la République démocratique du Congo un vaste marché pour leurs produits. Sur le moyen et long terme, si le Rwanda ne change pas de fusil d’épaule, il pourrait bien être sacrifié sur l’autel d’immenses intérêts économiques, la RDC valant bien son pesant d’or. Dans ce sens, on peut bien dire que Félix Tshisekedi a bel et bien donné un coup de pied dans la fourmilière, comme le pensent les conseillers du président congolais.
mediascongo.net/CC
Les députés provinciaux du Tanganyika ont élu les 5 membres du bureau de l'Assemblée provinciale, au cours d'une plénière tenue le samedi 25 juin 2022 à Kalemie.
Sur 24 députés provinciaux qui composent cet organe délibérant, 15 élus présents à cette séance plénière ont voté pour l'élection de ces membres alors que 10 autres ont brillé par leur absence.
À en croire le procès verbal lu par le député Dominique Ilunga, le nouveau bureau sera dirigé par Vincent Kibombo de l'Alliance des forces démocratiques du Congo et alliés (AFDC-A) de Modeste Bahati Lukwebo.
Il sera secondé par Alvard Lubuli, élu vice-président. Jean-Py Nyembo est quant à lui élu rapporteur alors que Astrid Kyomba est élue rapporteure adjoint. Kalinde Jean-Pierre occupera pour sa part, le poste de questeur de l'Assemblée provinciale.
Rappelons que l'ancien bureau dirigé par Virginie Nemba a été destitué le jeudi 23 juin dernier, pour détournement des fonds de l'Assemblée provinciale.
Marcelo Mfumu
Les négociations engagées durant 8 jours à Bibwa, agglomération située dans la ville de Kinshasa, entre les représentants des médecins, infirmiers et autre professionnel de la santé avec le gouvernement de la RD Congo se sont clôturés, ce samedi, sur une note de satisfaction.
Les parties prenantes ont, en effet, signé des avenants aux accords signés. Et cela, en présence du ministre de la Fonction publique, Jean-Pierre Lihau.
Dans son discours, le ministre de la Santé publique, hygiène et prévention, le docteur Jean-Jacques Mbungani, accompagné par la vice-ministre Véronique Kalumba, a affirmé que les travaux de Bibwa aideront à ouvrir de nombreux chantiers dans les semaines et les mois à venir, "conformément aux ambitions du gouvernement dans le cadre de l'accélération de la mise en place de la couverture santé universelle".
Pour rappel, les travaux de la Commission interministérielle Santé, Fonction publique, Finances et Budget ainsi que le banc syndical du secteur de la santé qui se sont tenus à Bibwa étaient centrés sur l'harmonisation de l'enveloppe salariale et l'alignement de la prime des risques des médecins, infirmiers et autres professionnels de la santé œuvrant dans les services publics de l'État.
Prince Mayiro
Le Juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été investi officiellement président de la Cour Constitutionnelle de la République Démocratique du Congo. L'ordonnance portant son investiture a été lue vendredi 24 juin 2022 sur la chaîne nationale conformément à l’article 158 de la Constitution du 18 février 2006 telle que révisée et complétée à ce jour.
Le juge Dieudonné Kamuleta Badibanga a été élu mardi 21 juin 2022 par ses pairs pour un mandat de trois ans, renouvelable une fois. Il succède ainsi à Dieudonné Kaluba, qui a quitté la Cour lors d’un tirage au sort avec le juge Prince Funga Molima et Polycarpe Mongulu décédé au mois d'avril dernier.
Bien avant, trois juges nouvellement nommés avaient prêté serment le 15 juin devant le Chef de l'État Félix Tshisekedi. Il s’agit des juges Christian Bahati Yuma, Sylvain Lumu Mbaya et Mandza Andia Dieudonné. Ces trois nouveaux membres rejoignent les 6 qui sont en fonction à savoir : Wasenda N'songo Corneille ; Mavungu Jean-Pierre ; Nkulu Kilomba Norbert ; Bokona Wiipa Bondjali ; Kalume Asengo Cheusi Alphonsine et Kamuleta Badibanga Dieudonné.
La Cour constitutionnelle est chargée du contrôle de la constitutionnalité des lois et des actes ayant force de loi.
actualite.cd/CC