Siégeant en matière d’inconstitutionnalité dans l’affaire Richard Muyej contre la résolution de sa mise en accusation par l’Assemblée Provinciale du Lualaba, la Cour constitutionnelle s’est déclarée incompétente à connaître cette requête.

Dans son arrêt rendu public ce mardi 30 novembre 2021, la haute Cour s’est réservée d’annuler la décision de mise en accusation du Gouverneur du Lualaba, que l’Assemblée Provinciale a accusé de détournement des derniers publics.

Ayant pris connaissance de l’arrêt de la haute Cour, la cellule de communication de Richard Muyej, dit informer « les filles et fils de la Province du Lualaba qu’elle prend acte de la décision de la Cour Constitutionnelle qui était saisie à la suite de la décision inique prise en violation des droits de la défense garantis par la Constitution de la République. »

Et d’ajouter : « sans chercher à polémiquer sur le pourquoi de ce revirement jurisprudentiel, le Gouverneur Richard Muyej exhorte toute la population du Lualaba à accepter cette décision, car les arrêts de la Cour constitutionnelle sont obligatoires et s’imposent à tous. »

Se fondant sur les conclusions des observations de l’Inspection Générale des Finances (IGF) après sa mission de contrôle, l’Assemblée Provinciale du Lualaba avait décidé en date du 10 septembre 2021, de mettre en accusation le Gouverneur Richard Muyej. Il lui est reproché le détournement decplus de 369 millions de dollars américains, fonds décaissés sans justificatifs.

Junior Ngandu



En séjour à Kinshasa, Fifi Masuka Saini, Gouverneur ad intérim de la province du Lualaba, a été reçue par le Ministre de la communication et Médias, porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya.

Les deux personnalités ont passé en revue le contour de l’effectivité de la Station locale de la RTNC Lualaba, qui devra disposer des infrastructures et équipements modernes.

« Nous avons une représentation de la RTNC au niveau du Lualaba. Nous voulons avoir une grande direction digne de la province, et qui peut commencer à relayer les informations à travers toute la province du Lualaba », a rapporté Fifi Masuka au sortir de l’audience.

« Il [le Ministre Muyaya] a été d’une oreille attentive. Il a promis qu’une équipe va descendre au Lualaba pour travailler avec le gouvernement provincial, en vue d’une suite à nos préoccupations », a souligné Fifi Masuka.

Junior Ngandu



La bande dessinée dénommée « Non = Non » a vu le jour samedi 27 novembre dernier à Kinshasa. Elle vient ajouter une pierre à l’édifice à propos de la lutte contre le harcèlement sexuel dont sont victimes les femmes à tous les niveaux : scolaire, académique ou professionnel. C’est déjà le combat de l’ONG « Mille et un espoirs », qui a organisé l’événement, et qui est membre du mouvement « Ekoki, Inatosha », dirigé par Marie-José Ifoku.

L’unique femme candidate Président de la République aux élections de 2018 en RDC a indiqué que la bande dessinée va contribuer à faire comprendre aux jeunes filles ce qu’elles sont.

« C’est un combat que nous menons tous, peut-être sans oser s’exposer. Mais nous sentons de plus en plus que les femmes se lèvent et que ça les concerne, ça concerne leurs jeunes filles et nous ne pouvons pas continuer à nous taire, raison pour laquelle nous devons dénoncer. Et c’est ainsi qu’en écrivant cette bande dessinée qui peut sensibiliser les jeunes filles à comprendre qui elles sont, à comprendre leurs droits et à pouvoir dénoncer, c’est pourquoi nous sommes venus encourager cette activité parce que ça concerne la jeune fille, nous avons déjà commencé le combat contre la violence faite à la femme », a-t-elle dit.

L’œuvre produite, réalisée et scénarisée par Bob Moussa, raconte trois histoires différentes. Trois exemples illustrés des conséquences qui adviendraient sur les femmes si elles acceptaient ou si elles refusaient de succomber aux harcèlements. La première est celle d’une jeune écolière qui est harcelée par son professeur qui avait l’habitude de le faire avec d’autres enfants également, cette fois-là, il est tombé sur une jeune fille qui était naïve, mineure, prête à y aller mais sans se rendre compte du piège qui était tendu. Le réceptionniste de l’hôtel, remarquant qu’il s’agissait d’une mineure, a contacté la police.

La deuxième histoire est celle d’une jeune employée amie avec son collègue qui a été licencié par son patron parce que dérangé par cette amitié, le patron voulant la jeune employée. La troisième histoire est celle d’une jeune étudiante harcelée par son professeur et qui a cédé mais pour une suite renversante.

Caroline Pindi, Présidente de l’ONG « Mille et un espoir », a affirmé avoir été, elle-même, victime de harcèlement sexuel dans son cursus scolaire, académique ou professionnel. Et qu’elle s’est forgée pour aller au-delà de cela, d’être plus forte. Elle encourage aussi la lutte pour cette cause que la lecture de la bande dessinée.

« Pour moi, la bande dessinée, c’est une façon de militer pour cette cause là, mais aussi pour édifier les jeunes à la lecture parce qu’aujourd’hui avec l’avènement des réseaux sociaux, beaucoup de jeunes sont dans leurs téléphones, les jeunes sont dans le digital. Très peu lisent encore. Moi, je pense qu’un esprit qui ne lit pas, c’est comme un corps qui ne mange pas, il faut lire pour nourrir son esprit », a-t-elle dit.

Elle a reconnu que la bande dessinée n’est pas suffisante parce que ces déviances se sont installées mais elle se dit qu’avec les actions qu’en cours tous les jours, c’est le début d’une longue série, c’est un moyen utilisé pour sensibiliser la population sur cette question.

« Non = Non » est consacrée aux harcèlements sexuels mais il y a d’autres œuvres qui seront publiées et qui aborderont la question des femmes dans d’autres compartiments. Une BD est notamment en cours pour vulgariser les accords de Maputo sur la santé reproductive de la femme. Plusieurs séries de bande dessinée sont en train d’être aménagées pour dire haut ce que beaucoup ont caché pendant longtemps. Une femme sur 3 a abusée dans le monde, a en croire certains chiffres. Ce sera donc pour dénoncer, faire comprendre, accompagner, aider les jeunes surtout à propos de cette situation.

Emmanuel Kuzamba



Après avoir passé 3 années au club chinois, le Beijing Goan, l'attaquant international congolais Cédric Bakambu va finalement quitter l'équipe, étant fin contrat. 

L'annonce a été officiellement faite ce mardi par Beijing Goan à travers son site internet,  annonçant le départ du meilleur buteur de l'histoire du club, arrivé en Chine en janvier 2018.

Débarqué en Chine pour un contrat de 74 millions d'euros, faisant de lui le joueur africain le plus cher de l'époque, Cédric Bakambu a marqué 58 buts en 87 matchs livrés sous les  couleurs de Beijing Goan. 

Aussi, il a remporté la coupe de Chine avec son club en 2018, alors qu'il avait été toujours convoité par des clubs européens.

Le contrat de Bakambu prend officiellement fin le 31 décembre de l'année en cours, et le buteur congolais de 30 ans sera libre de signer où il voudra.

Lors d'un entretien accordé au magazine "Talents d'Afrique" de Canal +,  Bakambu avait fait savoir qu'il envisageait un retour en Europe rapidement et précisément en Espagne pour se relancer.

Gede Luiz Kupa



La SICOMINES est très mal vue par les autorités Congalaises qui l’accusent de profiter des minerais de la RDC sans en faire profiter à l’Etat et à sa population.

Après les critiques de l’ITIE-RDC, c’est autour de la gouverneur a.i. du Lualaba, province où opère cette société minière, de se plaindre.

Fifi Masuka et les dirigeants de Sicomines se sont rendus ce mardi 30 novembre dans les locaux du président du Senat,  Modeste Modeste Bahati LUkwebo pour trouver un compromis. 

La gouverneure a.i du Lualaba a accusé SICOMINES de ne pas payer ses impôts et taxes à la province du Luluaba.

De son coté, Sicomines a rappelé qu’elle bénéficie des exonérations, se basant sur la convention signée entre la RDC et la Chine.

"A ce jour , comme nous l'avons dit au président du sénat, nous ne voyons pas l'apport de la société SICOMiNES au niveau de la province du Lualaba. Bien qu'au niveau du pays, la société SICOMINES est en train d'intervenir. Mais on ne peut pas servir le reste de la République et oublier totalement la province du Lualaba", a dit à la presse Fifi Masuka.

La gouverneure ad interim du Lualaba assure par ailleurs que les deux parties ont décidé, grâce à la médiation du président du sénat, de se mettre à  table durant deux ou trois jours pour trouver des projets favorables à la province. 

"Nous avons échangé nos avis là-dessus et nous avons trouvé des compromis de bonne marche de deux parties... pour pouvoir nous mettre ensemble, essayer de chercher des projets sociaux qui vont donner aussi des avantages à la population du Lualaba. Nous allons travailler pendant, peut-être, deux ou trois jours pour que nous puissions sortir avec des projets favorables à la province du Lualaba", a-t-elle poursuivi.

Sicomines est une coentreprise issue du partenariat entre la RDC, à travers la Gecamines, et un groupe d’entreprises Chinoise.

Le partenariat a été conclu en 2009. Contre des minerais, les entreprises chinoises devaient mobiliser 6.2 milliards $. 3 milliards pour les infrastructures et 3.2 pour développer une mine de cuivre au Lualaba.

En plus de 10 ans, près de 1 milliard $ seulement ont été mobilisés dans le volet infrastructures. Et son affection est dénoncée par la société civile. 

Bien que la mine soit déjà en production, sa gestion et son dimensionnement suscitent de vives critiques de la part de la société civile. Le président Tshisekedi a demandé à ce qu’il y ait un rééquilibrage de ce contrat.

Dans ce contrat des "ressources naturelles contre infrastructures", la RDC via la Gecamines a 32% des parts contre 68% pour quatre entreprises chinoises, signataires du contrat.

Moïse Dianyishayi



Le sénateur Augustin Matata Ponyo n'a toujours pas recouvré ses immunités parlementaires en dépit de la décision de la Cour constitutionnelle qui s'est déclarée incompétente de le juger. Au cours d'un point de presse lundi 29 novembre à Kinshasa, l'ancien Premier ministre a dénoncé « plus de 7 mois de prison à ciel ouvert dans son propre pays puis que privé des droits de se déplacer à l'intérieur et à l'extérieur du pays ».

Il qualifie toutes les procédures judiciaires contre lui notamment dans les affaires indemnisation des victimes de la zaïrianisation et Bukanga-Lonzo de machination politique contre sa personne et d'instrumentalisation du procureur général près la Cour constitutionnelle et l'Inspection générale des finances.

« Ayant échoué d’obtenir la levée mes immunités dans l’affaire Bukanga-Lonzo, un dossier fictif a été ouvert et instruit en toute irrégularité. Le procureur général a reconnu personnellement qu’en principe je devrais rentrer en toute liberté à la résidence parce que mon dossier était vide et que c’est pour tenir compte de la pression politique qu’il était obligé, malgré lui, de me mettre en résidence surveillée. Il l’a dit en présence de mon avocat », a révélé Augustin Matata.

Il dénonce un acharnement politique à travers l’instruction de ces dossiers.

"Selon certaines informations, le procureur général près la Cour constitutionnelle aurait transmis le dossier au parquet général près de la Cour de cassation pour une instruction nouvelle, confirmant la thèse d’un acharnement politique. Si le parquet général près la Cour de cassation s’était déclaré incompétent, il y a cinq mois, pour traiter le dossier judicaire d’un premier ministre honoraire, comment le serait-il aujourd’hui, alors que la constitution et les lois du pays n’ont pas changé », s’interroge Augustin Matata Ponyo".

radiookapi.net/CC



L’église catholique n’a pas complétement tourné le dos à Dénis Kadima. Contrairement à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui a affirmé ne pas être prêtre au stade actuel de collaborer avec la nouvelle équipe dirigeante de la commission électorale nationale indépendante, l’église catholique, bien que opposée à la tête de Kadima, n’exclut pas la possibilité de travailler avec lui.

L’église catholique n’a pas complétement tourné le dos à Dénis Kadima. Contrairement à l’Eglise du Christ au Congo (ECC) qui a affirmé ne pas être prêtre au stade actuel de collaborer avec la nouvelle équipe dirigeante de la commission électorale nationale indépendante, l’église catholique, bien que opposée à la tête de Kadima, n’exclut pas la possibilité de travailler avec lui.

Lors d’une conférence de presse animée ce lundi 29 novembre, le secrétaire général de la conférence épiscopale nationale du Congo (CENCO), Abbé Donatien Nsole a indiqué que si les recommandations que la CENCO a faites aux autorités compétentes sont acceptées, il y a lieu de trouver un consensus, notamment sur les réformes de la loi électorale.

« Et si dans ce consensus on pense qu’on peut avancer avec le candidat Dénis Kadima et que c’est possible, on avancera. La CENCO ne s’impose pas la-dessus. Ce sont des évêques. Ils parlent comme pasteurs », a-t-il fait savoir.

Faisant part de leur mémorandum remis au Chef de l’État vendredi dernier, l’abbé Donatien Nsole explique que « les évêques ne se sont pas seulement contentés de déplorer la méfiance et de dénoncer le danger, mais ils ont fait des propositions concrètes dont la plus importante est d’opérer des réformes consensuelles sur la loi électorale ».

« Donc si dans le cadre de ces réformes consensuelles souhaitées par la CENCO les gens sont rassurés, avec ou sans Kadima, le problème serait résolu », a-t-il renchéri.

En outre, ajoute l’abbé Nsole, la deuxième proposition des évêques catholiques au président de la République « c’est de certifier, d’avoir la garantie d’accréditation pour les missions d’observation capables de rassurer la population. Ce n’est pas n’importe quelle mission d’observation qui va rassurer la population »

« Nous sommes déjà contents que le Chef de l’État entrevoit les choses dans cette direction. Dans son discours, il a annoncé l’ouverture à la mission d’observation internationale. Mais, nous savons que cette mission d’observation internationale a des limites qui peuvent être complétées par des missions nationales », a-t-il argué.

Au regard de cette nouvelle sortie médiatique, tout porte à croire que l’Église Catholique et le régime Tshisekedi, se sont engagés à fumer le calumet puisqu’à l’issue de la rencontre du vendredi entre le Chef de l’État Félix Tshisekedi et les évêques de la CENCO, Monseigneur Marcel Utembi, président de cette structure avait reconnu qu’il y a une étape qui a déjà été franchie, faisant allusion à l’investiture de Denis Kadima Kazadi comme président de la CENI.

« Le processus électoral est une dynamique. Il y a une étape qui a déjà été franchie. Il y a un temps pour tout. Un temps pour réfléchir; Un temps pour se quereller, Un temps pour se concerter; Un temps pour être réaliste et prendre des décisions. L’important, c’est d’aller de l’avant », disait-il.

Néanmoins, l’Église Catholique n’a pas l’intention de laisser au régime Tshisekedi le champ libre, dans la gestion du processus électoral. Elle prévoit notamment de renforcer le mécanisme de suivi du processus par les missions d’observation électorale.

Carmel NDEO



L'Eglise catholique suspend sa participation dans la plateforme des confessions religieuses. C'est le Comité Permanent de la Conférence Épiscopale Nationale du Congo (CENCO) qui l'a annoncé au cours d'une conférence de presse, ce lundi 29 novembre 2021.

"Avec la désignation des animateurs de la CENI, les évêques se sont rendus compte de la diversité de doctrines et de perception des valeurs éthiques avec certaines confessions religieuses. C'est pourquoi ils ont décidé de suspendre la participation de l'Eglise catholique dans la plateforme des confessions religieuses", indique le communiqué de presse.

Parlant du processus électoral, les évêques catholiques ont déploré ce qu'ils ont qualifié de politisation de la CENI. Ils estiment que cette politisation engendre un climat de méfiance susceptible de conduire aux élections contestées d'avance et qui, par conséquent, porteraient sérieusement atteinte à la cohésion nationale et à la paix sociale.

Plusieurs autres sujets ont été abordés par les prêtres catholiques au cours de ce face-à-face avec la presse. Parlant de la situation sécuritaire en Ituri et au Nord-Kivu, les prêtres catholiques affirment avoir analysé la situation et aligné quelques recommandations allant dans le sens de la requalification de l'état de siège en vue de lui donner plus d'efficacité.

Dans le volet éducation, la CENCO rapporte avoir échangé avec le ministre de l'EPST sur la politique de la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement de base et sur celle de lutte contre les antivaleurs qui minent ce secteur.
 
A en croire le communiqué de presse, les évêques catholiques ont, à cette occasion, exprimé leurs préoccupations sur ce secteur, tout en rassurant du soutien de la CENCO à la mise en œuvre de la gratuité de l'enseignement de base.

Dans sa conclusion, la CENCO encourage les laïcs catholiques à prendre leur responsabilité citoyenne pour l'avènement d'un  Congo plus beau qu'avant.

Orly-Darel Ngiambukulu



Plusieurs sources diplomatiques ont confirmée la semaine dernière, qu’ils avaient été informées de l’accord donné à Yoweri Museveni pour d’éventuelles interventions de l’armée de son pays sur le territoire congolais. Ce lundi, Patrick Muyaya, ministre de la communication et porte-parole du gouvernement, a apporté quelques nuances. Selon lui, il n’existe aucune présence de l’Armée ougandaise sur le sol congolais, mais plutôt des échanges d’informations entre les deux parties. Par rapport à la nature de la menace et à l’évolution de la situation, il a bien choisi les mots et a évité « opérations conjointes ».

« Il y a plusieurs mécanismes conjoints qui nous relient aux Ougandais. Aujourd’hui, nous faisons face à une menace commune. Ils frappent chez nous et frappent chez eux. Nous faisons les renseignements et les échangeons avec eux pour avoir des actions guidées sur le terrain. Par rapport à la menace qui s’accroît, nos armées envisagent des actions ciblées », a t-il dit laissant entendre à la possibilité d’aller au-delà du type de collaboration actuelle. 

Des frappes en Ouganda et en RDC envisagées.

« Les terroristes bougent. Si on les repère dans la partie ougandaise et que les ougandais peuvent intervenir ou si nous pouvons intervenir plus rapidement, on prévient la partie ougandaise et on intervient. C’est clair. Aujourd’hui, le processus qui nous relie dans le cadre des mécanismes des renseignements va monter d’un cran. On échange les informations dès qu’on repère la menace, on partage avec nos amis ougandais, nous les poursuivons. On va mutualiser les informations, on va mutualiser les actions ciblées en fonction des menaces telles que repérées ». 

Aucune autre indication n’a été donnée sur le déroulement des opérations ciblées, mais le ministre a parlé d’un cadre plus normé: « C’est des choses structurées, organisées. La MONUSCO est au courant de la collaboration qui existe entre nos armées (…). Même alors, si on décide des actions ciblées nous viendrons en parler ».

actualite.cd/CC


Six mille quatre cent-quatorze cas de violences basées sur le genre ont été répertoriés dans la province du Maniema au cours de l'année 2020. Ces statistiques ont été publiées samedi 27 novembre par la cheffe de division du Genre, famille et enfant, Kapunga Sifayao, à l'occasion du lancement officiel de la campagne de 16 jours d'activisme et séance de plaidoyer contre les violences faites à la femme. 

Selon elle, la campagne de 16 jours d’activisme est une occasion d'exprimer les peines qui les accablent et de demander à ceux qui ont la facilité de s'impliquer pour son éradication. 

Parmi les facteurs qui expliquent la persistance de ces phénomènes des violences au Maniema, Kapunga Sifayao évoque l'impunité des auteurs qui occupent la première place pour la violence sexuelle. 

« Malgré la loi, la majorité de cas n'ont jamais trouvé une solution dans les juridictions compétentes de la place. Quant aux violences domestiques, c’est l'un des plus grands freins à l'émancipation de la femme et de la société n'ont aucun soubassement », a déploré Kapunga Sifayao. 

Présent à la cérémonie, la présidente de l'assemblée provinciale, Gertrude Kitembo, promet « de réfléchir afin de proposer un édit sur cette question. » 

« Ces statistiques sont accablantes, si vous connaissez la population de notre province qui est une population qui ne pas très dense, s'il y a ces chiffres là des viols, des violences faites à la femme, bien sûr ça interpelle tous Maniemiens, mais surtout nous la classe dirigeante. C'est une interpellation pour nous les députés provinciaux pour aider dans les efforts que nous devons faire, nous devons réfléchir très rapidement concernant un édit qui va nous aider à aller rapidement vers l'éradication de toutes sortes des violences », a affirmé Mme Kitembo. 

radiookapi.net/CC

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles