Les Plantations et Huileries du Congo (PHC) célèbrent ce 11 mai 2023 leur 112e année de production d’huile de palme en République Démocratique du Congo. Fondées en 1911, les PHC sont aujourd’hui la plus grande entreprise de production industrielle d’huile de palme de la RDC et jouent un rôle clé dans l’économie congolaise en fournissant plus de 7 500 emplois dans les zones rurales du pays.

Plus d’un siècle après sa création, l’entreprise a renforcé sa position dans le secteur grâce à une transformation organisationnelle initiée en 2021 par un leadership congolais, favorisant l’adoption de nouvelles approches innovantes et le recrutement d’une main-d’œuvre diversifiée et qualifiée.

Sous la nouvelle direction de Madame Monique Gieskes, les PHC réinventent leur approche opérationnelle, en mettant l’accent sur la valeur des employés et en s’engageant à leur fournir des conditions de travail sûres et saines, garantissant à la fois le succès des employés et celui de l’entreprise. En 2022, les PHC ont célébré la production de plus de 60 000 tonnes d’huile de palme, soit une augmentation de 35 % en deux ans.

Au-delà des avancées managériales, le 112e anniversaire de la société souligne également l’engagement des PHC envers les communautés locales dans les provinces de la Tshopo, de la Mongala et de l’Équateur où elles opèrent. Conformément à sa vision de créer une prospérité partagée grâce à l’agrobusiness, la société a déjà construit 19 écoles, 9 centres de santé, et plus de 70 forages au profit des communautés locales. En outre, la société fournit des soins médicaux de qualité à plus de 150 000 personnes grâce à ses installations médicales privées, dont 4 hôpitaux, 3 centres de santé et 18 dispensaires.

En célébrant ses 112 ans, la société se réjouit de poursuivre ses efforts en vue de réaliser le potentiel du secteur agro-industriel congolais et de concrétiser la revanche du sol sur le sous-sol.

« La nouvelle vision de l’entreprise donne lieu à…un recadrage et un recentrage qui place l’intérêt des fils et des filles du Congo au centre des intérêts de l’entreprise. C’est-à-dire produire au Congo, pour le Congo et par les Congolais ».

Monique Gieskes, Directeur Général des PHC

 



Le prix du litre d'essence est passé de 5.000 à 10.000 FC, soit près de 5 dollars américains à Salamabila en territoire de Kabambare au sud de la province du Maniema.

Le président de la société civile de Salamabila, Saidi Vumba, qui s'est confié à la presse locale le jeudi 27 avril 2023, affirme que cette hausse drastique du prix d'essence dans cette partie du pays est due au mauvais état de la route qui relie la province du Maniema à celle du Sud-Kivu. 

« Un litre d'essence qui se vendait à Salamabila à 5000 FC revient aujourd'hui à 10000 FC. Cette hausse de prix est justifiée par l'état de délabrement avancé de la route qui mène vers Uvira parce qu'il faut que je signale l'opinion que c'est Uvira qui est la source d'approvisionnement de carburant. Maintenant la route Uvira-Salamabila est devenue impraticable, nos routes se sont détériorées, il n'y a plus de routes chez nous », a-t-il déploré. 

Il rapporte également que le prix de tous les produits en provenance de la province voisine du Sud-Kivu a galopé.

« Dans le marché, le prix de tous les produits cosmétiques a galopé. Il ne reste qu'un seul moyen d'approvisionnement, c'est la voie aérienne », a-t-il expliqué.

Il convient de rappeler que le tronçon routier Salamabila-Uvira était régulièrement entretenu par la société minière Banro. Ce qui facilitait des échanges commerciaux entre ces deux cités. Il y a moins de 5 ans, la cité minière de Salamabila était, à son tour, la principale source d'approvisionnement en carburant pour Kasongo et parfois la ville de Kindu, chef-lieu de la province du Maniema.

Morisho Tambwe, à Kindu



La province du Haut-Katanga est frappée depuis plus de deux mois par une hausse vertigineuse du prix de la farine de maïs sur le marché faisant ainsi passer de 10 à 50 dollars américains le prix d'un sac de 25 kilogrammes.

Après trois ans de maîtrise de la situation, cette année 2023 n'a pas permis au gouvernement provincial du Haut-Katanga d'endiguer le problème de manque de cet aliment de base, dans différents lieux de négoce suite à la loi de l'offre et de la demande, explique le professeur Lucien Nyembo Kimuni, enseignant à la faculté des sciences agronomiques de l'Université de Lubumbashi.

Dans une interview accordée à 7SUR7.CD le samedi 22 avril 2023, cet expert estime qu'après 2020, 2021 et 2022, grâce au programme mis en place lors de la table ronde organisée à Lubumbashi sur l'autosuffisance alimentaire, la province du Haut-Katanga avait réussi à mettre en place des stratégies pour maîtriser la situation.

Il indique que cette entité a besoin de 800.000 tonnes de farine de maïs, par an, pour couvrir tous les besoins chaque année.

« Pourquoi maintenant il y a augmentation, parce que dans le programme de 2019, pour arriver à couvrir tous les besoins en maïs avec la production locale, la province devrait produire 800 mille tonnes. Selon les études, pour y arriver, il fallait embraser 167 mille hectares et c'est un programme qui s'élevait à plus de 177 millions de dollars. La province n'a pas tout ce moyen », a-t-il regretté.

Compte tenu des rumeurs sur le prétendu refus de la Zambie de vendre ses maïs dans le Haut-Katanga, cet expert en sciences agronomiques pense que c'est une période où le gouvernement provincial devrait utiliser ses réserves stratégiques pour approvisionner les marchés en farine de maïs.

« C'est pendant ce moment ici que le gouvernement provincial doit ouvrier ses réserves stratégiques parce que dans le programme, nous avons établi qu'il était important d'accorder un crédit intrant aux producteurs agricoles, d'assurer le remboursement de ces crédits par les maïs et de constituer des stocks stratégiques. Et cela est à activer lorsqu'il y a crise comme aujourd'hui », a-t-il suggéré.

Que faire pour une solution durable ?

Malgré l'installation de divers points de vente de la farine de maïs « made in Haut-Katanga » dans toutes les 7 communes de Lubumbashi par le gouvernement provincial, il s'observe dans le chef de la population l'insuffisance de cet aliment de base.

Certains commerçants achètent les sacs de la farine de maïs du gouvernement à 20.000 FC pour aller les revendre ailleurs à 80 voire 90 mille francs congolais.

Face à cette situation de la rareté de la farine vendue par le gouvernement provincial, le professeur Lucien Nyembo propose l'accompagnement non seulement du gouvernement provincial du Haut-Katanga mais aussi et surtout du gouvernement central dirigé par le premier ministre Jean-Michel Sama et tous les autres agriculteurs pour trouver une solution durable.

« On ne peut pas seulement viser le gouvernement provincial de produire ces 800 mille tonnes. Il faut impliquer tous les agriculteurs dans la production. Nous avons proposé des mesures incitatives. Il revient au gouvernement central de la RDC de revoir sa politique agricole pour soutenir la production locale. Pour rendre incitative l'agriculture au niveau du gouvernement national, il faut subventionner », a-t-il martelé.

Et à cet expert de conclure : « La province a besoin du soutien de la République pour arriver à juguler la crise ça veut dire à produire les 100% de besoins à 800 mille tonnes de maïs en 2019 et aujourd'hui, on doit aller au-delà de 1 million de tonnes pour couvrir la province du Haut-Katanga ».

Le jeudi 20 avril dernier, une dizaine d'agents commis à la vente de la farine de maïs du gouvernement provincial du Haut-Katanga à 20.000 FC ont été interpellés par le vice-gouverneur, Jean-Claude Kanfwa. Ils étaient accusés de vendre ces sacs de farine aux commerçants pour qu'ils partent les revendre à un prix excessif sur les marchés de la ville de Lubumbashi.

Le gouverneur Jacques Kyabula Katwe a même rencontré le vendredi à Kinshasa, le vice-premier ministre en charge de l'Économie, Vital Kamerhe, pour trouver une solution à la hausse du prix de la farine de maïs dans sa province.

Patient Lukusa, à Lubumbashi

BCC: Inversion des tendances



Lors de la 95e réunion du conseil des ministres, tenue vendredi 21 avril 2023, Malangu Kabedi Mbuyi, Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC), a fait le point de la conjoncture économique du pays. Il en ressort que les tensions observées sur le marché de change et la surchauffe sur les prix intérieurs des biens et services observées en début d'année tendent à s'inverser positivement depuis les deux premières semaines du mois d'avril.

« Cette situation tient sans préjudice de la poursuite des efforts de stabilisation fournis par le gouvernement et la banque centrale du Congo, au refus cyclique de la liquidité dans le système bancaire expliqué de la  grande échéance fiscale du mois d'avril », précise le comptet rendu de la réunion fait par le porte-parole du gouvernement, Patrick Muyaya.

Ainsi, a insisté la gouverneure, il s'observe un ralentissement de l'inflation en rythme hebdomadaire situant le taux à 0,15% contre 0,28% la semaine précédente.

« Cette évolution est conjuguée à un processus de stabilisation sur le front du marché de change. Le taux de dépréciation de la monnaie nationale par rapport au dollar américain demeure très faible soit 0,02% attestant une accalmie sur le marché depuis quelques semaines », ajoute la source précitée.

Considérant les facteurs des risques externes liés à la conjoncture économique mondiale et internes relatifs à la guerre à l'Est de la RDC et l'inflation, la gouverneure de la BCC a encouragé le maintien de la coordination des actions au niveau des politiques budgétaires et monétaires et la poursuite de l'exécution des réformes structurelles retenues dans le cadre du programme avec le Fonds Monétaire International.

Depuis le début de l'année 2023, la RDC fait face à la dépréciation de sa monnaie face au dollar américain, mais aussi à l'augmentation de ses dépenses mensuelles. Lors de la 87ème réunion du conseil des ministres, Nicolas Kazadi, ministre des Finances, avait annoncé que les dépenses publiques au cours du mois de janvier ont laissé un déficit de 496 milliards de francs congolais. En vue d'atténuer l’explosion des dépenses publiques enregistrée à la fin du mois de janvier 2023, l’argentier national a annoncé plusieurs mesures notamment la suspension du paiement de la dette publique intérieure.

Clément MUAMBA



Le gouvernement provincial de Kinshasa a lancé, vendredi 21 avril, l’utilisation d’un nouveau logiciel numérique pour la collecte des impôts et taxes par la Direction générale des recettes de Kinshasa (DGRK).

Ce logiciel est développé par la société OKAB, basée à Dubaï, spécialisée dans le développement des logiciels numériques.

Cette acquisition est le fruit de 8 mois de travail, avec des techniciens de la DGRK. Il est fait sur mesure pour cette direction. OKAB va aussi équiper la DGRK des moyens informatiques modernes.

Pour Félicien Kuluta, ministre provincial des finances, la DGRK, devra désormais utiliser ce logiciel pour collecter les impôts et taxes dus à la ville.  Cet outil vient s’ajouter à un autre, eTax, déjà implémenté par cette régie financière.

Pour sa part, le Directeur général d’OKAB, Armand Franck, a indiqué que ce logiciel permet de manière automatique, de rappeler les assujettis qu'ils sont en retard de paiement. Il respecte les 4 étapes de la collecte des recettes que sont la constatation, la liquidation, l’ordonnancement et la programmation. Tout cela se fera désormais de manière numérique.

Pour Armand Franck, la collecte électronique des taxes permettra de réduire la corruption et d’élargir l'assiette fiscale de la ville.

Mais pour ce faire, OKAB s’est engagé à accompagner la DGRK dans la sensibilisation des citoyens sur la nécessité de payer les taxes et impôts.

Le Directeur général de la DGRK, Eddy Mfumu Koko, s’est réjoui de disposer de ce nouvel instrument. Il s’agit d’une solution qui vient renforcer le processus de collecte des recettes de la ville, a-t-il indiqué.

 radiookapi.net/CC



Le gouvernement prolonge la suspension de la perception de la Taxe sur la valeur ajoutée (TVA) sur les produits de première nécessité, le ciment et l'immobilier jusqu'au 31 décembre  2023. 

Selon un communiqué de la Primature consulté par 7sur7.cd ce lundi, le premier ministre, Jean-Michel Sama Lukonde, a signé, le samedi 15 avril dernier, deux décrets qui portent sur la TVA.

Le premier, indique ce document, c'est le décret n°23/15 du 15 avril 2023 modifiant et complétant le décret n°22/30 du 15 octobre 2022 portant suspension de la perception de la TVA sur les produits de première nécessité. Et le deuxième est le décret n°23/16 du 15 avril 2023 modifiant et complétant le décret n°22/31 du 15 octobre 2022 portant suspension de la perception de la TVA à l'importation et à la vente de certains biens dans les domaines de la cimenterie et l'immobilier.

politico.cd/CC



Le budget des 9èmes Jeux de la Francophonie que la ville de Kinshasa va abriter au mois de juillet prochain est chiffré à 66,9 millions d'euros. 

C'est le directeur du Comité national de ces Jeux, Isidore Kwandja, qui l'a révélé au cours du briefing presse du lundi 10 avril 2023, dans la capitale de la RD Congo.

"Le budget, il est clair, comme je l'ai dit, c'est 66 millions 900, qui avait été adopté et par le gouvernement congolais et par le Comité international des Jeux de la Francophonie, et qui a tout dernièrement été adopté récemment par le Conseil permanent de la Francophonie", a-t-il dit. 

Selon lui, la RDC attend, pour ces Jeux de la Francophonie, 5000 athlètes de 39 pays des pays francophones. 

Pour rappel, les 9èmes Jeux de la Francophonie vont se dérouler dans la ville de Kinshasa pendant 10 jours, soit du 28 juillet au 06 août de l'année en cours.

Prince Mayiro



Le vice-premier ministre et ministre de la défense nationale, Jean-Pierre Bemba Gombo a eu une séance de travail ce lundi 3 mars avec une délégation de l’armée ougandaise. C’était en présence du chef d’état-major général des forces armées de la RDC, le général Major Christian Tshiwewe.

Pas de détails pour le moment sur cette rencontre. Elle intervient cependant au lendemain de l’entrée d’un millier des militaires ougandais sur le sol congolais dans le cadre de la force régionale de l’EAC. Avec armes lourdes et munitions, ces soldats vont occuper notamment la cité frontalière de Bunagana, laissée par le M23.

Rappelons aussi que le UPDF (Ugandan People Defense Forces) et les FARDC mènent depuis plusieurs mois des opérations conjointes dans les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri contre les terroristes de l’ADF. D’après la société civile locale, cette offensive a permis de réduire sensiblement la capacité de nuisance de de ces miliciens.

Arsène MPUNGA

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