A travers une synergie d’actions pour la protection, le suivi et le contrôle citoyen des ressources naturelles de la République Démocratique du Congo, la Société civile congolaise a annoncé, à travers un communiqué le 24 novembre, d’organiser la semaine des mines congolaises pour renforcer les capacités de ses membres du 29 novembre au 1er décembre 2022.

Cet atelier de trois jours se tiendra à Kinshasa plus précisément au Bâtiment territoriale « Paul Panda Farnama », ex Tembe Na Tembe, dans la salle Kahuzi Biega, sur le boulevard Triomphal, en diagonal du Palais du peuple.

Il est prévu au programme un atelier de renforcement des capacités des acteurs de la société civile axé sur le thème : « Comprendre et s’approprier les véritables enjeux du secteur minier et des hydrocarbures ».

L’objectif général de la semaine est d’abord de renforcer les capacités des acteurs de la société civile afin que ces derniers s’approprient les enjeux véritables dans les secteurs politique, économique, financier et social, pour pouvoir améliorer leurs plaidoyers. Et ensuite d’exiger du gouvernement des actions concrètes contre le pillage de nos richesses au détriment de notre communauté nationale, enfin d’engager les réformes qui s’imposent afin de mettre fin aux abus actuels et prévenir les abus futurs dans le secteur ressources naturelles.

Le déroulement en deux phases

L’atelier se déroulera en deux phases. Dans la première, les participants suivront et interagiront aux exposées des intervenants, destinés à clarifier les informations historiques, juridiques, économiques, commerciales, financières et sociales du secteur ainsi que la connaissance de ses acteurs.

Dans la seconde, un cahier des charges de la société civile sera produit pour des actions de plaidoyer à mener après la rencontre. Des groupes de travail seront constitués pour se pencher sur des problèmes et litiges concrets au sein du secteur notamment une relecture de l’actuel code minier, les cas litigieux emblématiques, les rôles et responsabilités des acteurs publics du secteur privé ainsi que ceux de la société civile. Ce sont des discussions qui vont permettre d’alimenter le cahier des charges et responsabiliser les citoyens.

Intervenants et participants

Les intervenants proviendront du milieu des entreprises minières, des institutions de la République (Présidence, gouvernement, organismes étatiques) et la société civile. Ces derniers ont été sélectionnés sur base de leurs qualités et expertises avérées.

Les participants, eux, proviendront des diverses organisations de la société civile : ONGs, réseaux et plateformes de la société civile, corporations, mouvements citoyens et des personnalités.

Odon Bakumba



Le Chef de l’État Félix Tshisekedi a au cours de la 77ème réunion du conseil des ministres tenue vendredi 18 novembre, insisté sur l’exigence pour les mandataires publics récemment nommés, d’avoir dans leur travail une conduite managériale basée sur la bonne gouvernance.

Lors de sa prise de parole pendant cette réunion du gouvernement, le Président de la République a tout d’abord évoqué la nécessité pour chaque établissement étatique, de jouer un rôle important dans le développement socio-économique de la nation, quel que soit son objet social ou encore sa localisation géographique. Avant d’épingler les résultats du travail régulier et le comportement hautement professionnel qu’il attend de tous les nouveaux mandataires dans l’exercice de leurs fonctions.

Pour Félix Tshisekedi, les résultats du travail acharné attendus des différents mandataires des établissements publics devront se manifester par l’amélioration de la qualité des prestations et des services rendus aux usagers par la réalisation de leur objet, le respect des obligations sociales envers les travailleurs, la transformation réelle du potentiel d’exploitation et de production des actifs de tous genres, l’atteinte des seuils de rentabilité afin d’avoir des marges de trésorerie positives pour accroître leurs actifs et leur capacité contributive au budget de l’État.

Par ailleurs, il a mis en garde les nouveaux mandataires publics quant aux insertions publicitaires et interventions médiatiques intempestives, qui pour lui ne constituent nullement un gage des performances managériales. Ainsi, il a invité Adèle Kahinda, ministre du Portefeuille ainsi que tous les ministres sectoriels ayant sous-tutelle des établissements et des services publics à veiller sur l’intérêt général comme fondement du pouvoir de tutelle, tout en évitant les entraves dans l’exercice des fonctions des mandataires tel que relevé lors de la communication du Président de la République à la 65 ème réunion du Conseil des ministres du 19 août dernier.

Pour rappel, depuis mardi 15 novembre dernier, Félix Tshisekedi a procédé dans une série d’ordonnances, à la nomination de nouveaux mandataires à la tête de 24 établissements publics.

Parmi les établissements publics ciblés par ces nominations y figurent le Fonds national de promotion de service social, le Transport académique (TRANSCADEMIA), la Société nationale d’assurances (SONAS), le Transport du Congo (TRANSCO), la Société nationale des hydrocarbures du Congo (SONAHYDROC), la Compagnie sucrière de Kwilu Ngongo, le Fonds de promotion de l’éducation et de formation (FPEP), l’Office de voirie et drainage (OVD), la Radio télévision nationale congolaise (RTNC), la Caisse générale d’épargne du Congo (CADECO), la Société aurifère du Kivu et du Maniema (SAKIMA), la Direction générale des corridors de développement industriel (DGCDI), l’Agence des zones économiques spéciales (AZES), la Foire internationale de Kinshasa (FIKIN), l’Institut national de préparation professionnelle (INPP), l’Agence congolaise de grands travaux (ACGT), l’Agence nationale pour la promotion des investissements (ANAPI), la Caisse nationale de sécurité sociale des agents publics de l’État (CNSSAP), l’Autorité de régulation de la sous-traitance dans le secteur privé (ARSP), le Centre d’expertise d’évaluation et de certification (CEEC), la Caisse nationale de sécurité sociale (CNSS), l’Institut congolais pour la conservation de la nature (ICCN), l’Autorité de régulation de l’aviation civile (ARAC), ainsi que le Conseil supérieur de l’audiovisuel et de la communication (CSAC).

Monge Junior Diama

 

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Face à la hausse des prix sur le marché, la majorité de Congolais n'a de choix que de réduire ses dépenses pour survivre. c'est que renseignent les résultats d'une enquête quantitative menée au niveau national par le cabinet TARGET, présentés lors d'un webinaire, le 28 octobre 2022, par Serge Mumbu, directeur général de la structure et Jehovela Ndombele, data analyst.

Selon cette enquête, afin de conserver une gestion équilibrée des revenus, 51% de Congolais sont
favorables à adapter certaines de leurs dépenses contre 35%
qui garderont leurs consommations inchangées face à la
hausse des prix (c'est beaucoup plus les adultes de 45 ans et
plus).

L'étude indique que des Congolais sont disposés à revoir leurs dépenses, principalement dans les domaines de l’habillement (25%), de la recharge téléphonique, Internet, abonnement câble /Netflix (18%), ainsi que de l’alimentation (18%). 

En d'autres termes, martèle l'enquête, un Congolais sur deux compte adapter ses dépenses dans cette période de hausse des prix. Les secteurs de la mode, de
télécommunication, télévision payante et l’alimentation seront les plus impactés.

Cette étude met en lumière, par exemple, la priorité que des Congolais accordent aux différentes catégories de dépenses régulièrement effectuées.  Elle indique 
 que les personnes interrogées placent l’alimentation largement en tête des dépenses prioritaires en cette période de crise (54%), suivie de de la recharge téléphonique, Internet, abonnement câble /Netflix (22%) et la santé (8%).

De huit (8) régions sondées, rapporte cette étude, sept (7) se déclarent favorables à la réduction des dépenses, sauf dans le Kasaï où 48% préfèrent ne rien changer et 35% font le choix d’en diminuer certaines.

Target SARL a mené une enquête quantitative au niveau national, afin de percevoir l’attitude des Congolais face à la hausse des prix observée sur l’ensemble du pays. L’étude s’est déroulée du 28 septembre au 8 octobre 2022 , autour d’un échantillon de 1.540 personnes choisies 8 zones géographiques de la RDC (Equateur, Kasaï, Katanga, Kinshasa, Kongo Central, Nord-Kivu, Sud-Kivu et Province Orientale).

Rappelons que selon le bulletin d’information du Programme alimentaire mondial (PAM) du mois de juillet 2022, de juillet 2021 à juillet 2022, le prix du panier alimentaire en RDC a augmenté de 26%.

D'après la Banque Mondiale, d’autres produits de base ont aussi connu une hausse de prix durant la même période, de suite de plusieurs facteurs dont les conflits géopolitiques (guerre en Ukraine), la résurgence de la pandémie Covid-19, et autres facteurs locaux comme les mauvaises récoltes dans les provinces du Kivu et l’augmentation du prix du carburant.

Orly-Darel Ngiambukulu



Invité spécial de la 8e édition du forum Makutano, le chef de l’État, Félix Tshisekedi va présider, ce jeudi 27 octobre, la cérémonie de clôture de ce forum annuel d’affaires à Mbuji-Mayi, chef-lieu de la province du Kasaï Oriental.

Les travaux sur terrain se poursuivent avec succès et la mobilisation de la population ainsi que des opérateurs économiques est très visible. Environ une soixantaine de Km de route est en construction tout comme des écoles modernes et hôpitaux.

D’après la fondatrice de ce réseau, Nicole Sulu, cette activité entend promouvoir plusieurs secteurs d’activités dans ces deux provinces, notamment l’agriculture et l’agro-business

Placé sous le thème général Infiniment territoire, ce forum sera lancé à Kinshasa, ce lundi 24 octobre, par le premier ministre Sama Lukonde. Durant ces deux jours de travail, les participants vont tabler sur les secteurs de l’agri-business, de l’énergie électrique, des infrastructures comme le levier du développement de la RDC à partir de la base.

Pour rappel, La 7e édition de ce rendez-vous d’affaires s’est tenu au Pullman Hôtel, à Kinshasa, le 7 décembre dernier, autour du thème Out of the box, traduisez en français, sortir des sentiers battus.

mediascongo.net/CC

 


La Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) et les télédistributeurs qui œuvrent en République démocratique du Congo, entendent signer, dans les prochains jours, un protocole d'accord pour le paiement de la redevance audiovisuelle due à cette chaîne publique. 

C'est dans ce cadre que les deux parties ont eu, ce vendredi 14 octobre 2022, à Kinshasa, sous l'égide du ministère de la Communication et médias, une réunion pour examiner le projet dudit protocole d'accord.

Selon le directeur général a.i de la RTNC, Bellidée Robert Mbunga, les deux parties ont, au cours des échanges, analysé tous les articles dudit protocole d'accord et se sont mises d'accord sur des points qui divisaient.

"(...) celle-ci (réunion, ndlr) a porté sur l'examen proprement dit du projet du protocole d'accord que nous devons signer avec les télédistributeurs. Et les travaux se sont bien déroulés, nous avons analysé de fond en comble tous les articles de ce protocole d'accord et nous nous sommes mis d'accord sur certains points qui nous divisaient ou qui posaient de petits soucis. Nous sommes très heureux de constater que nous tombons tous d'accord sur les principaux termes de ce contrat. Nous allons envisager certainement la signature de ce protocole d'accord dans les jours à venir devant le ministre de la Communication et médias", a-t-il déclaré à la presse au sortir de la réunion.

Les télédistributeurs ont, de leur côté, salué un atterrissage paisible de ce processus qui devra déboucher sur le paiement de la redevance audiovisuelle due à la RTNC.

"Je pense que la réunion d'aujourd'hui est un atterrissage finalement parce que nous avons eu plusieurs réunions autour de l'entente que nous devons avoir avec la RTNC en ce qui concerne la perception de la redevance audiovisuelle. Parce que nous, en tant que télédistributeurs, nous sommes censés aider la RTNC à percevoir ce qui lui est dû auprès des consommateurs de ce signal pour appuyer ce média public. Et grâce à l'entregent du ministre Muyaya, nous avons eu une série de réunions qui ont permis à ce qu'aujourd'hui nous puissions ressortir un texte accepté par tout le monde", a affirmé Thierry Monsenepwo, porte-parole circonstanciel des télédistributeurs.

Cependant, il a tenu à fixer l'opinion sur le fait que les télédistributeurs n'ont jamais refusé de payer cette redevance. À l'en croire, il fallait pour ce faire, signer un protocole d'accord avec la RTNC conformément à la loi.

"Ici, il est lieu de fixer l'opinion sur le fait que les télédistributeurs n'ont jamais refusé de participer à cette collecte de la redevance due à la RTNC. La loi sur la redevance ainsi que les arrêtés interministériels qui fixent les modalités d'application stipulent très bien qu'avant que nous puissions engranger cette pratique, il faille nécessairement que nous puissions nous mettre d'accord avec la RTNC. Donc, il n'était pas question de tordre la loi mais il était question à ce que nous puissions trouver un cadre de concertation pour que nous ayons ce protocole qui va nous permettre de travailler ensemble. Et je pense qu'aujourd'hui nous sommes arrivés à ce stade et très bientôt il y aura une cérémonie de signature et nous allons mettre en branle tout ce qu'il faut pour que nous puissions mettre la RTNC dans les conditions qu'il faut", a ajouté Thierry Monsenepwo.

La loi n°11/004 du 25 juin 2011 portant redevance sur les appareils récepteurs d'émissions audiovisuelles prévoit la collecte d'une redevance au profit de la RTNC pour lui permettre d'être compétitive face à la concurrence née de la libéralisation du secteur audiovisuel en RD Congo. 

Cependant, depuis sa promulgation, cette loi souffre d'application. C'est avec l'avènement de Patrick Muyaya à la tête du ministère de la Communication et médias, qu'une série de réunions a été initiée avec les télédistributeurs pour l'élaboration et la signature d'un protocole d'accord en vue de permettre à la RTNC de collecter cette redevance auprès des abonnés des télédistributeurs.

Prince Mayiro



Nicolas Kazadi (Ministre des Finances), Mulangu Kabedi (Gouverneure de la Banque Centrale du Congo), Alingete Key (Inspecteur Général des Finances, Chef de Service), Patrick Muyaya (Ministre de la Communication et Médias) et Pascal Kinduelo (Opérateur économique) sont les cinq congolais parmi les africains qui ont reçu chacun le prestigieux « Forbes Best of Africa ».

La cérémonie a eu lieu, le mardi 20 septembre 2022, au Museum of arts and design à New-York aux États-Unis d’Amérique.

Devant un public sélect composé pour la plupart des millionnaires et milliardaires évoluant aux Etats-Unis, en Europe et au Canada, le Président de Forbes a procédé à la remise des prix « Best of Africa » à une vingtaine de performateurs qui, d’après leurs recherches, ont joué et continuent d’accomplir un rôle positif pour l’émergence du continent africain dans leurs pays et domaines respectifs.

Nicolas Kazadi, l’argentier de tous les records

C’est un Ministre des Finances qui bat tous les records de mobilisation des recettes internes de toute l’histoire récente de la République Démocratique du Congo.

Pour une première fois en 2021 depuis une décennie, le Gouvernement a opéré au courant de l’année un collectif budgétaire pour relever à la hausse le niveau de recettes.

L’exécution du Budget de l’exercice 2022 enregistre également des performances. Les recettes cumulées du 1er au 31 août 2022 affichent 13 001 milliards de CDF, soit 134% de taux de réalisation par rapport aux prévisions de janvier à août 2022 attendues à 9 688,9 milliards de CDF et 88% de taux de réalisation par rapport aux prévisions annuelles de 14 790,9 milliards de CDF.

Les efforts du Gouvernement sont déployés pour améliorer davantage la qualité de la dépense au profit non seulement des charges régaliennes mais aussi des investissements pro sociaux.

A cela s’ajoute l’implémentation des réformes structurelles importantes pour améliorer la gouvernance économique du pays.

Mulangu Kabedi, une pionnière à la BCC

 

Elle est la première femme congolaise à occuper ce poste depuis 1961. Cette Gouverneure de la Banque Centrale du Congo (BCC) a posé ses marques depuis une année de fonction. Elle est plus que déterminée à garantir l’indépendance de l’institution, la stabilité du système monétaire et une régulation bancaire efficace.

Le cadre macroéconomique est globalement stable, l’économie nationale reste résiliente face aux effets contagion de la guerre en Ukraine et de la pandémie à Covid-19, les réserves de change ont grimpé à plus de 4 milliards de USD, … autant de faits qui ont convaincu Forbes USA à récompenser Mme. Bonjour Mulangu Kabedi d’un prix d’encouragement pour le management féminin qu’elle incarne dans ce processus réformateur de la Banque Centrale du Congo.

Jules Alingete, le flic anti-corruption

Dans le dispositif anti-corruption réactivé et/ou mis en place par le Président de la République, l’Inspection Générale des Finances (IGF) est le Service qui joue un grand rôle pour sécuriser les deniers et biens publics et lutter contre les anti-valeurs dans la gestion des finances publiques. Forbes USA l’a perçu et s’est forgé son opinion.

Au cœur de ce travail du rétablissement de la peur du gendarme dans les finances publiques se trouve Jules Alingete Key, l’Inspecteur Général des Finances, Chef de Service. L’impact de son apport dans le processus de renouveau de la Rd Congo impulsé par le Chef de l’Etat a traversé les frontières est indéniable. Et ce, grâce notamment à la patrouille financière qui est le contrôle à priori des finances publiques.

« De 4 milliards USD, le budget est passé à 10 milliards et demain 15 milliards USD. Nous pensons vraiment que si le cap est maintenu, en intensifiant le travail commencé par l’IGF depuis quelques années déjà, en bouchant tous les trous, nous pouvons facilement et rapidement atteindre 20 milliards USD de budget », a déclaré Jules Alingete couronné par cette reconnaissance à l’international.

Patrick Muyaya, promoteur du nouveau narratif

Le Ministre de la Communication et Médias, Patrick Mayaya Katembwe a été, lui aussi, repéré par Forbes USA pour mériter sa marque de reconnaissance et de considération. En effet, il s’est démarqué dans la manière d’organiser la communication gouvernementale en assurant la promotion du nouveau narratif sur la Rd Congo.

Sur l’échiquier national, il a mis en place les dispositifs de redevabilité de l’action du Gouvernement au peuple. Et sur le plan international, il déploie les efforts considérables devant permettre à la RDC de reprendre l’initiative de sa communication, laquelle a été perdue au profit du Congo bashing. Sa stratégie Nation Branding est en cours de mise en œuvre.

Dans son secteur, il entreprend des réformes légales et structurelles majeures pour améliorer l’environnement des pratiques professionnelles et moderniser les médias publics. Parmi d’autres initiatives innovantes, il y a lieu d’évoquer celle pilotée conjointement avec son collègue du Numérique pour doter le Gouvernement et tous ses services d’une charte graphique commune et d’un Portail numérique de la République.

Souhaité par le Président de la République, le processus d’assainissement du paysage médiatique de la Rd Congo a été amorcé par le Ministre Patrick Muyaya. Il s’applique avec toute la rigueur que cela nécessite pour nettoyer ce qui est consommé par les populations.

Pascal Kinduelo, la consécration

C’est en reconnaissance de ses nombreuses qualités  d’entrepreneur et d’acteur de développement durant des décennies en République Démocratique du Congo que Pascal Kinduelo a été reconnu par Forbes USA. Un véritable modèle de courage et de persévérance pour la jeunesse africaine et congolaise.

Il est entré très jeune dans le monde des affaires en étant un changeur de monnaie (cambiste), avant de s’intéresser au petit négoce et de se créer des relations d’affaires. Ses investissements consentis dans plusieurs secteurs de la vie nationale ont créé de la richesse et des emplois. Et au fil des ans, il s’est confirmé comme un homme d’affaires prospère.

Cette réussite professionnelle est sans doute le résultat de nombreux sacrifices consentis par Pascal Kinduelo qui encouragé à transmettre sa riche expérience à la jeunesse congolaise. Une véritable consécration qui devra mériter le couronnement de Forbes USA.

Il y a lieu de rappeler que le prix « Forbes Best of Africa » garde tout son prestige. Il reconnait et honore les dirigeants et opérateurs économiques africains qui sont considérés à l’échelle mondiale comme visionnaires et qui ont la réputation de travailler pour faire progresser le cours de leurs pays et du continent.

Cette remise des Awards a été précédé, quelques minutes plus tôt, par un Forum sur les investissements en Afrique co-organisé par Invest Africa et Forbes.
 

En présence d’un parterre d’opérateurs économiques aux fortunes réunies de plus de 15 milliards USD, le Ministre des Finances, Nicolas Kazadi, qui a fait partie du panel de discussions de haute facture, n’a pas manqué de mettre en exergue les politiques économiques, financières et monétaires inspirées par le Président de la République, Félix-Antoine Tshisekedi, pour attirer les investissements en Rd Congo.

Parmi ces milliardaires intéressés par les opportunités d’affaires qu’offre la Rd Congo, certains s’apprêtent déjà à y effectuer le déplacement dans les prochains jours.

Emilie MBOYO

 


La RDC a son projet de budget pour l'exercice 2023, il est chiffré à 15.6 milliards USD, soit une augmentation de près de 32 % par rapport à l'année précédente, dont le budget était chiffré à près de 12 milliards USD.

Lors du dépôt de ce projet budgétaire jeudi au bureau de l'Assemblée nationale, le Premier ministre Sama Lukonde s'est notamment félicité des efforts fournis en termes de mobilisation des recettes.

Comme c'est toujours le cas à chaque dépôt, le Premier ministre a indiqué que le projet budgétaire pour l'exercice 2023 "tient compte de l'aspect social indépendamment du contexte politique et économique mondial".

"Nous avons déposé un budget de près de 22 milliards de dollars pour l'exercice 2022, cette fois-ci nous déposons un budget qui atteint 29 milliards 520 millions FC ce qui serait peut être un équivalent de 14.6 milliards USD une augmentation de 32% et donc ça, c'est un effort à faire et nous ne devons pas nous limiter là, nous assurer que dans l'exercice nous puissions essayer de dépasser nos propres assignations".

Selon Sama Lukonde, les axes prioritaires contenus dans ce projet de budget sont notamment la sécurité.

"Nous sommes en agression, et nous avons aussi des situations sécuritaires à mener partout sur l'étendue de la République et donc c'est le secteur dans lequel nous avons voulu montrer notre volonté, c'est-à-dire à travers notamment la loi de programmation militaire que nous avons adoptée par habilitation au niveau du gouvernement et doter ce secteur des moyens dont il a besoin selon la programmation qui a été faite. À côté de cela nous avons d'autres secteurs sur lesquels nous avions des missions précises notamment la couverture santé Universelle dans le secteur de la santé, la gratuité de l'enseignement qui doit se poursuivre dans le secteur de l'enseignement et puis finalement nos réformes sociales. Ces réformes sociales vont d'abord dans le sens de rencontrer les échanges que nous avons avec les différents syndicats, nous avons opté pour une politique de dialogue permanent qui se fait avec les syndicats de tous les secteurs", a expliqué Sama Lukonde.

Mais lors de l'exécution du budget de chaque exercice, les réalités sont toujours différentes de celles fixées. Les moyens alloués par exemple à la défense et au social sont insignifiants alors que près de 80% du budget sont consacrés à la prise en charge des institutions budgétivores du pays et à la rémunération. Entre-temps, les congolais croupissent de manière permanente dans la misère avec parfois moins de 1 USD par jour.

Selon l'Observatoire de dépenses publiques (ODEP), le gouvernement Sama a échoué à réduire le train de vie des institutions. Pour preuve, cette organisation indiquer que les recettes additionnelles identifiées d’environ 2,9 milliards de dollars américains dans le cadre du collectif budgétaire ont été à plus de 80% affectées aux fonctionnent et rémunérations des institutions : Présidence (72,3 millions $) ; Primature (9,5 millions $) ; Assemblée nationale (27,5 millions $); Sénat (24,9 millions $), disait l’ODEP.

Clément Muamba


Le coordonnateur présidentiel spécial du président Biden pour les Affaires énergétiques internationales, Amos Hochstein a, au cours d’une conférence de presse organisée à Kinshasa le 13 septembre 2022 en marge de sa visite de deux jours dans la capitale de la République démocratique du Congo, donné les préalables nécessaires devant attirer les investisseurs étrangers dont notamment les investisseurs américains en RDC.

Parmi ces préalables, Amos Hochstein a notamment évoqué la lutte acharnée contre la corruption.

« Les USA veulent voir une vraie lutte contre la corruption. Il faut s’assurer que les contrats soient respectés. Il faut voir si le gouvernement met en œuvre les contrats de manière à punir des cas de corruption, se débarrasse des entités et des personnes qui sont impliquées dans la corruption. Cela va encourager le retour des investissements internationaux. Nous avons imposé des sanctions à Dan Gertler à cause de ses activités de corruption en RDC. C’est un message que nous envoyons ici. Il faut une lutte efficace contre la corruption. C’est cela qui permettra aux investisseurs de revenir, ceux qui travaillent dans la transparence, ceux qui paient leurs employés et les traitent avec respect. Cela ne peut être possible que s’il y a une collaboration entre le gouvernement et la communauté internationale, entre le gouvernement et la population », a indiqué Amos Hochstein.

Signalons par ailleurs que durant sa visite, Amos Hochstein a échangé avec quelques autorités du pays notamment le chef de l’État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo. Les questions relatives au secteur minier et aux investissements étaient notamment au menu des échanges.

Pour rappel, Amos Hochstein a commencé sa carrière à Washington D.C. Il a occupé divers postes de haut niveau, notamment le poste de conseiller politique principal auprès du Comité des affaires étrangères de la Chambre des représentants des États-Unis.

GH

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