Le président français, Emmanuel Macron, a donné le coup d’envoi jeudi à Paris du Sommet pour un nouveau pacte financier mondial avec un discours dans lequel il a souligné l’importance des investissements privés vers les pays émergents.
« On a besoin de beaucoup plus de secteur privé (…) il y a beaucoup de liquidité dans ce monde, beaucoup d’argent (…) je pense qu’on peut beaucoup mieux le faire fonctionner si cet argent et ces liquidités sont au service des progrès de la planète et de ce double défi : pauvreté et biodiversité », a déclaré Emmanuel Macron dans son discours inaugural.
« Pour cela, nous devons mobiliser beaucoup plus d’investissements privés vers les pays en développement, les pays à revenu intermédiaire, les grands émergents », a également ajouté le président de la République.
La France accueille jeudi et vendredi des dirigeants du monde entier à l’occasion du sommet qui se voudrait plus solidaire et davantage adapté à la lutte contre le changement climatique et d’autres défis, comme la pauvreté et les inégalités.
Le Sommet doit trouver des solutions pour les prochains mois sur des sujets allant de l’allègement de la dette au financement pour le climat.
Certains sujets sont portés par des pays en développement sous l' »initiative de Bridgetown ».
Les dirigeants devraient également pousser pour que les banques multilatérales de développement, telles la Banque mondiale, prennent davantage de risques avec leurs capitaux afin de stimuler les prêts, selon un projet de communiqué que Reuters a pu consulter.
Le Sommet accueille plusieurs dizaines de dirigeants dont des chefs d’Etat africains, le premier ministre de la RDC, le Premier ministre chinois, Li Qiang ou encore le président du Brésil, Lula.
Depuis Paris, Stéphie MUKINZI M.
L’entreprise Congo Gold va lancé les activités du traitement de l’or en République démocratique du Congo (RDC) au mois de juillet, a rapporté dimanche 11 juin l’Agence congolaise de presse(ACP). Selon cette dépêche, Congo Gold a fait cette annonce samedi au ministère des Mines, à l’issue de l’audience que la ministre a accordée à une délégation de cette entreprise.
« Nous étions venus rencontrer la ministre des Mines pour lui faire rapport de la production et du traitement prochain de l’or en République démocratique du Congo. Sur le champ, la délégation de Congo Gold a reçu le feu-vert de la ministre des Mines selon lequel, le traitement proprement dit de l’or peut déjà débuter sans désemparer au mois de juillet prochain », peut-on lire dans la dépêche de l’ACP.
En effet, la ministre des Mines, Antoinette N’samba Kalambay a donné son feu vert à l’entreprise Congo Gold pour le traitement local de l’or, après des échanges autour de cette préoccupation.
La raffinerie d’or de la société Congo Gold basée à Bukavu sera inaugurée à la fin du mois de juillet.
Le traitement de l’or, une première en RDC, constitue une opportunité pour le pays de promouvoir la mise en valeur de ses ressources naturelles pour espérer en tirer un maximum de profit. Il permettra de transformer l’or brut en lingot.
L’usine de presque 1200 m2, a la capacité de traiter 200 kg d’or par jour et 2 tonnes le mois avec une teneur très élevée.
Mardi, une délégation d’administrateurs de Congo Gold avait rencontré aussi le ministre de l’Industrie, Julien Paluku, pour lui faire part également de cette annonce.
Le ministre de l’Industrie avait laissé entendre que la raffinerie va bénéficier d’un accompagnement du Gouvernement pour la réussite de ce projet.
Les modalités n’ont pas été précisées mais ça sera probablement un allègement fiscal, entre autres, selon des sources proches du dossier.
En attendant l’avènement de cette raffinerie d’or, ressource minérale produite massivement dans l’Est et le Nord-Est de la RDC, toute la transformation actuelle se fait à l’extérieur du pays notamment en Ouganda qui dispose d’une usine type.
Ce projet d’usine de raffinage de l’or a débuté en 2019 pour se matérialiser 4 ans après, note l’ACP.
radiookapi.net/CC
Le prix du carburant a augmenté dans la ville de Tshikapa, chef-lieu de la province du Kasaï oriental. Un litre d’essence qui se vendait entre 2.800 et 3.000 Francs congolais, se négocie dorénavant à 3.800 ou 4.000 Francs congolais sur les différents marchés.
Selon les opérateurs économiques dans la région, cette vertigineuse augmentation de prix est due à la rareté de ce produit dans différents lieux d’approvisionnement.
« La situation que nous vivons à présent à Tshikapa de la hausse du prix de l’essence est due à la rareté de ce produit sur le marché. Toutefois, nous vous disons que nos dépôts d’essence sont vides. Nous nous ravitaillons souvent en carburant provenant de l’Angola, par les frontières de Kandjaji, Kabuakala, Mwamwengu, Shambwanda et autres. Mais à notre grande surprise, les autorités angolaises ont décidé d’interdire la sortie de ce produit pétrolier vers chez nous au Congo Kinshasa. Voilà ce qui a fait que l’essence est devenue rare et le prix à pris hausse à Tshikapa », a déclaré un acteur économique dans un entretien avec POLITICO.CD.
Il sied de préciser que la hausse du prix du carburant a aussi impacté le coût de transport sur la ville. La course en ville à moto qui était à 500 FC, ce jour se négocie à 1000 FC, affirment plusieurs sources concordantes interrogées par POLITICO.CD.
Pierre Kabakila
Les prix des carburants sont revus à la hausse dans les trois zones d’approvisionnement de la RDC, rapporte un arrêté signé le 7 juin par Vital Kamerhe, vice-Premier ministre et ministre de l’Économie nationale.
D’après le gouvernement de la République, cette hausse du prix des carburants se justifie par sa volonté de préserver l’équilibre du système d’approvisionnement en produits pétroliers et de renforcer la gestion de la subvention pétrolière en maîtrisant la dépense fiscale et le coût budgétaire y relatif.
Pour la zone Ouest qui reprend notamment la ville de Kinshasa, les prix des carburants ont bougé. En effet, le mazout se vend désormais à 2 985 francs congolais alors que jusqu’au jour de la signature de l’arrêté, il se vendait à 2 845 francs congolais. L’essence est passée de 2 855 à 2 995 francs congolais. Le prix du pétrole, lui, n’a pas bougé. Il se vend à 2 450 francs congolais.
La dernière augmentation du prix du carburant date du 28 novembre 2022. Cette décision se justifiait, selon le gouvernement, par l’évolution des paramètres de la structure des prix desdits produits. Elle visait également à soulager la trésorerie des sociétés pétrolières et à maintenir l’équilibre du système d’approvisionnement en carburants dans les pays.
À en croire le gouvernement, cette nouvelle structure des prix est applicable à partir de ce jeudi 8 juin.
Christian Okende
La ville de Tshikapa dans la province du Kasaï, connaît une flambée du prix des produits pétroliers depuis deux jours maintenant.
Le litre d'essence par exemple, est passé de 2.800 à 4.000 Francs Congolais.
Certains vendeurs interrogés par 7SUR7.CD ce mercredi 7 juin 2023, rapportent que la rareté des produits pétroliers sur leurs marchés habituels et l’insécurité sur plusieurs tronçons qui mènent vers les frontières où ils se ravitaillent en carburant, seraient parmis les principales causes de cette hausse de prix.
"Nous n'avons pas de raison exacte à avancer. Le carburant est devenu rare et aussi, il y a des hommes armés qui nous attaquent sur différents tronçons routiers lorsque nous voulons aller nous ravitailler aux frontières de la RDC avec l'Angola", explique un vendeur de carburant à Tshikapa.
Les premières répercussions néfastes de cette flambée de prix du carburant se font sentir dans le prix de transport en commun. Le prix de la course a aussi doublé, voire triplé.
"Nous avons haussé le prix de transport à cause du coût de carburant sur le marché. Il y a une semaine, nous achetions un littre d'essence à 2.500 voir 2.800 FC, mais actuellement nous achetons à 4.000 FC. Nous n'avons pas de choix que de doubler le prix de transport. Un trajet qui coûtait par exemple 500 FC coûte actuellement 1.000 FC", a dit un conducteur interrogé par 7SUR7.CD.
Contactée, la ministre provinciale des hydrocarbures, Marie Louise Kinda Kumambange, annonce une descente sur terrain pour s'enquérir de la situation avant de faire une communication officielle.
Fabien Ngueshe, à Tshikapa
Le prix des biens de première nécessité connaissent actuellement une hausse dans le territoire de Kapanga en province de Lualaba. L'administrateur dudit territoire qui donne l'alerte à 7SUR7.CD ce mardi 30 mai 2023, affirme que cette situation est consécutive à l'écroulement du pont Mushind Ruj, situé à 60 kilomètres de la cité de Musumba.
À en croire Mat A Mot Christophe, le territoire de Kapanga reste coupé des autres entités de cette province notamment le chef-lieu Kolwezi.
"Le territoire reste coupé du reste de la province suite à l'écroulement de ce pont. Kapanga mène une mauvaise vie suite à cette situation. Il y a rareté de certains articles. Ce qui a conduit à l'augmentation de biens de première nécessité, tels que les vêtements, les poissons salés, le savon, fretin et autres articles importés. La population circule difficilement. Par exemple, Kalamba n'est plus accessible. Kapanga est enclavé, coupé du reste de la province. De nos jours, on ne sait pas attendre Kolwezi. Pour traverser de l'autre rive à moto sans marchandises, le prix du transport revient à 15.000 FC. Avec marchandise, le prix va galoper", a-t-il déploré.
Dans la foulée, cette autorité administrative appelle les autorités provinciales et nationales à s'impliquer pour la réhabilitation dudit pont afin d'aider la population. C'est depuis le 16 février 2023, que le pont jeté sur la rivière Mushind Ruj s'est écroulé.
Marcelo Mfumu, à Kolwezi
Le groupe chinois CNEEC s’est dit prêt à décaisser près de 215 millions d’euros (plus de 230,4 millions USD) pour la réhabilitation et la modernisation de trois groupes du barrage hydroélectrique d’Inga. L’accord de principe sur le financement de ce projet a été remis, mercredi à Pékin (Chine), au directeur général de la Société national d’électricité (SNEL).
Cette offre entre dans le cadre de la coopération bilatérale entre la Chine et la République démocratique du Congo.
A l’issue des travaux, le barrage d’Inga récupérera 510 mégawatts.
Cette énergie permettra à la SNEL d’améliorer sa desserte en électricité dans le pays.
Les travaux débuteront d’ici deux mois et vont durer deux ans, selon le directeur général intérimaire de la SNEL, Teddy Lwamba.
La contrepartie du gouvernement congolais dans ce projet est de plus de 32 millions d’euros, soit 15% du cout global.
CNEEC, qui apporte les 85% remboursables, est une filiale du groupe CMOC, actionnaire majoritaire de Tenke Fungurume Mining.
CMOC financera également, à hauteur de 610 millions de dollars américains, la construction d’un barrage hybride hydro-solaire d’une puissance de 638 mégawatts dans le bassin du fleuve Lualaba, en vue d’améliorer la desserte des zones minières du Sud de la RDC.
radiookapi.net/CC
La CNSSAP a été primée lors du Forum régional de sécurité sociale organisé par l'Association internationale de la sécurité sociale (AISS) à Abidjan du 17 au 19 mai 2023.
Au total, 6 prix ont été décernés à la CNSSAP par cette organisation qui salue les prouesses et les bonnes pratiques de cet établissement public de l'État Congolais.
Ces prix internationaux dont 3 certificats de mérite et 3 attestations ont été réceptionnés par le directeur général de la CNSSAP, Junior Mata M'Elanga et viennent ainsi sanctionner un travail acharné abattu au sein de cet organisme de prévoyance sociale.
« Les certificats de mérite concernent l’élaboration d’une Charte qualité d’accueil client, de l’implémentation d’un Plan de secours informatique/Plan de continuité d’activité ainsi que de la conception d’un schéma directeur informatique. Les attestations sont décernées relativement à l’organisation des Journées portes ouvertes à la clientèle, à l’élaboration du Recueil de suggestions ainsi qu’au sujet de la Promulgation de la Loi N°22/031 du 15 juillet 2022 portant régime spécial de sécurité sociale de sécurité sociale des agents publics de l’Etat », lit-on dans une dépêche de la cellule de communication de la la CNSSAP parvenue ce jeudi à 7SUR7.CD.
La CNSSAP a été présentée comme bonne élève avec des certificats et des attestations de mérite qui font suite notamment à la promulgation par le chef de l'État Félix-Antoine de la Loi N°22/031 du 15 juillet 2022 portant régime spécial de sécurité sociale des agents publics de l'État.
Au travers de cette loi, le président Tshisekedi a offert la couverture sociale à un plus grand nombre d'agents publics jadis privés d'un droit constitutionnel et fondamental qui font partie des droits humains universels.
Il sied de rappeler que le Vice-premier ministre en charge de la Fonction publique, Jean Pierre Lihau avait vanté, il y a peu, la consolidation d'une gestion orthodoxe de la CNSSAP et des ratios de gouvernance qui forcent respect et admiration. Les prestigieux sacres de cet établissement public confirment les propos de ce membre du gouvernement Congolais.
Jephté Kitsita