Félix Tshisekedi a ouvert ce mardi la journée réservée à la RDC à l’expo Dubai 2020. Arrivé quelques heures plus tôt avec son épouse, le Chef de l’Etat a vanté dans son discours la destination RDC pour ses atouts miniers, forestiers et pour sa culture. Il a invité les différents investisseurs, opérateurs économiques et autres visiteurs à explorer les opportunités qu’offrent la RDC.
La veille, les délégués congolais avaient participé au forum d’affaires sur les opportunités d’investissements dans plusieurs secteurs: mines, agriculture, pèche, tourisme, transports, etc. 9 membres du gouvernement sont présents à cet évènement. Parmi les éléments présentés, il y a notamment le Plan Directeur d'industrialisation.
Outre la présence des officiels congolais, la Fédération des Entreprises de la RDC (FEC) est également représentée par certains de ses membres. Le gouvernement dit avoir mobilsé 40 opérateurs économiques congolais.
Débuté le 1er octobre 2021, cet expo ira jusqu'au 31 mars 2022 à Dubai, l'un des sept émirats qui composent les EAU, devenu un haut lieu du tourisme mondial. Le thème de cette exposition universelle est « Connecter les esprits, Construire le futur ». L'Expo 2020 Dubaï est la première exposition universelle jamais organisée dans la région Moyen-Orient, Afrique et Asie du Sud (zone MEASA). L’évènement réunit plus de 200 participants, notamment des pays, des organisations multilatérales, des entreprises et des établissements d'enseignement.
actualite.cd/CC
Près de 750 députés provinciaux ont participé le samedi 19 et dimanche 20 mars 2022 au séminaire d'information, de sensibilisation et d'appropriation du Programme de développement local des 145 territoires de la RDC (PDL-145 T).
Ce séminaire a eu lieu au Palais du Peuple situé dans la commune de Lingwala à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo.
C'est le chef de l'État Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo qui a procédé au lancement des travaux dudit séminaire.
Dans son mot de bienvenue, le chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, a rappelé que le PDL-145 T résulte de la volonté politique du chef de l'Etat de vaincre la pauvreté et de réduire les inégalités entre les milieux ruraux et urbains de la RDC.
"Avec un budget de 1,6 milliard USD mobilisés par le gouvernement central et les partenaires traditionnels du pays, le PDL-145 T s'articule autour des 4 grands domaines d'intervention dont les infrastructures, la redynamisation des économies locales, le renforcement de la gouvernance locale et le développement d'un système de partage d'informations", a précisé le premier ministre.
Pour rappel, le premier ministre Sama Lukonde a lancé le projet de développement à la base de 145 territoires à Kenge (Kwango) et à Songololo (Kongo Central) au mois d'octobre 2021.
Ce projet devrait être lancé dans les prochains jours dans d'autres provinces de la République démocratique du Congo. Il vise à améliorer les conditions de vie des populations rurales congolaises.
Jephté Kitsita
Médecins Sans Frontières (MSF) annonce qu’il ferme ses projets à Nizi et Bambu (Ituri). La décision a été prise suite au regain d’insécurité dans la région et à l’impunité dont bénéficient les responsables de la cette situation. L’organisation effectuera des donations de médicaments et de matériel médical pour aider les acteurs de santé restés sur place à couvrir les mois à venir.
La décision arrive quatre mois après l’attaque perpétrée à l’encontre d’un convoi humanitaire de l’organisation par des hommes armés non identifiés. Pour rappel, deux membres de MSF avaient été grièvement blessés par balles le 28 Octobre 2021, sur la route entre les localités de Nizi et Bambu dans le territoire de Djugu. MSF constate l’absence prolongée de garanties de sécurité de la part des différents acteurs qui s’affrontent dans la région.
L’organisation attendait de la part des parties au conflit au moins deux réactions : « la condamnation ferme de cette attaque et un engagement fort en faveur du respect du droit international humanitaire et de la mission médicale, à savoir les structures sanitaires, le personnel soignant, les ambulances, les patients et les blessés ». Même l’enquête demandée à cette époque est restée sans résultat à ce jour.
“Cette situation est intenable et nous contraint à fermer ce projet”, explique Olivier Maizoué, responsable des programmes de MSF pour la République démocratique du Congo (RDC). “ Les risques sont tout simplement trop élevés pour MSF de retourner dans ces zones en confiance. Cette décision nous bouleverse, car elle va avoir des conséquences désastreuses pour une population dont les besoins sont aigus. Notre mission est de sauver des vies, mais pas au prix des nôtres.”
Déjà en juin 2021, l'hôpital général de référence de la ville de Boga, soutenu par MSF, avait été sévèrement endommagé après des combats urbains. Douze personnes y avaient perdu la vie. Plusieurs bâtiments, dont l'unité de soins intensifs, avaient été incendiés, et la pharmacie et le stock médical pillés.
“Nous sommes inquiets face aux nombreuses attaques et aux pillages des structures sanitaires. Nous sommes profondément troublés par le climat d’impunité qui règne aujourd’hui dans cette partie de la RDC”, souligne Jérome Alin, chef de mission MSF en RDC.
MSF ne quitte pour autant pas l’Ituri. Il continuera à apporter une assistance humanitaire en Ituri, à Drodro et Angumu où l’organisation est présente depuis plusieurs années.
actualite.cd/CC
Dans le cadre du renforcement de la coopération entre le Royaume de Belgique et la République démocratique du Congo (RDC) et particulièrement avec la ville de Kinshasa, la délégation de la mission économique de la Région Bruxelles capitale séjourne, à Kinshasa, ce weekend.
Cette délégation conduite par le Ministre président en charge du développement territorial et de la rénovation urbaine, du
tourisme, de la promotion de l'image de Bruxelles, Rudy Vervoot, va participer à la semaine Belge.
Cette délégation qui va séjourner dans la capitale jusqu'au 25 mars 2022 a été reçue au pied d'avion par le Gouverneur de la ville province de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.
Serge Mavungu
Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a procédé ce samedi 19 mars 2022 au Palais du Peuple à Kinshasa, à l'ouverture d'un séminaire d'information, de sensibilisation et d'appropriation à l’intention des députés provinciaux de 26 provinces de la République Démocratique du Congo au sujet du programme de développement local des 145 territoires. (PDL-145T). L’objectif de ce séminaire organisé par le gouvernement central est d’amener les députés provinciaux à s’approprier la vision derrière le PDL-145T.
Ce séminaire s'inscrit dans la logique de relever le défi du développement de la République Démocratique du Congo à partir de la base. Pour Félix Tshisekedi, depuis plus de 60 ans malgré l'importance et la diversité des ressources naturelles, la position géostratégique du pays au cœur de l'Afrique, la République Démocratique du Congo peine à amorcer une dynamique irréversible de développement durable et endogène lui permettant d'améliorer significativement les conditions des vies de ses populations.
"En effet, plus de 7 congolais sur 10 continuent à vivre sous le seuil de pauvreté multidimensionnelle à ce jour avec des fortes disparités entre les villes et le monde rural, pourtant c'est dans ce monde rural que vit la majorité de nos compatriotes qui sont les plus confrontés à la pauvreté multidimensionnelle et à des fortes inégalités socioéconomiques. Par ailleurs, le phénomène de corruption, des inégalités et de changement climatique continuent à exposer notre pays à des risques systémiques de grande portée susceptible de nous maintenir non seulement dans la trappe de pauvreté mais aussi dans une instabilité institutionnelle et politique sur fond de mauvaise gouvernance persistante. C'est dans le but de trouver une solution à ces problèmes que j'ai notamment initié le programme de développement local des 145 territoires" a déclaré Félix Tshisekedi dans son discours de circonstance.
Et de poursuivre :
"Ce programme se base sur une approche volontariste financé principalement par les ressources propres dans le but de permettre une convergence rapide des revenus et des conditions des vies entre les populations rurales et celles des milieux urbains.Je demeure persuader que la mise en œuvre du programme de développement local des 145 territoires constitue une opportunité à saisir pour changer rapidement et radicalement notre destin comme nation en réfondant notre État et en traçant des nouvelles perspectives pour notre peuple. Relever ce défi est pour moi une entreprise de justice sociale qui contribuera sans nul doute à consolider la stabilité sociale, la sécurité et la paix"
Toutefois, Il a rappelé que la bonne exécution de ce programme est tributaire d'une donne non moins importante celle de la stabilité des provinces de la République Démocratique du Congo.
"Comme vous le savez, l'année 2021 a été le théâtre des nombreux troubles et déchéances aussi bien dans les l'hémicycles provinciaux qu'à la tête des provinces. Tels que je l'ai mentionné dans mon adresse à la nation du 13 décembre 2021 devant l'Assemblée nationale et le sénat réunis en congrès je cite : il est extrêmement important pour chacun des acteurs provinciaux de prendre réellement conscience qu'aucun développement ne peut se faire dans pareil contexte de crise fin de citation. Je ne saurai chlore mon propos sans attirer l'attention de la représentation provinciale que vous êtes bien-sure sur l'importance que revêt le séminaire de ce jour qui marque votre engagement à vous approprier le programme de développement local des 145 territoires, ceci étant, vous êtes appelés à vous investir à la mobilisation de tous et à la solidarité nationale pour garantir le succès de la mise en œuvre du présent programme. Puisse les résultats attendus de ce programme contribuer à une meilleure redistribution de la richesse nationale en particulier en faveur des populations vivant dans les territoires ruraux"a-t-il recommandé.
De son côté, le Premier Ministre Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge a rassuré quant à l'accompagnement du gouvernement dans la matérialisation de ce projet. Il a également remercié les partenaires au développement intervenant dans la mise ne œuvre de ce programme.
"De façon évidente, il est attendu de la mise en œuvre de ce programme les effets immédiats mais aussi à moyen et long terme des impacts réels perceptibles sur la réduction de la pauvreté et des inégalités sociales à travers notamment le développement de l'entrepreneuriat rural, la sécurité alimentaire et l'accès des jeunes ainsi que les femmes aux activités génératrices des revenus des populations rurales. Par ailleurs, il sied de signaler que le coût de ce programme est estimé à 1.6 milliards USD financé principalement par les ressources propres ainsi que les fonds venant de nos partenaires à cet effet. Je voudrais ici rassurer toutes les parties prenantes de l'engagement du gouvernement à disponibiliser le financement nécessaire dans le meilleur délai. Le gouvernement compte également sur tous les partenaires au développement et tient à remercier ceux qui se sont déjà engagés à accompagner financièrement ce programme", a rassuré Jean-Michel Sama Lukonde Kyenge.
Après l'ouverture solennelle du séminaire, les travaux se sont poursuivis en commission avec les experts de la Présidence de la République, de la Primature, Assemblée nationale, Sénat, du ministère du Plan et de l'intérieur. La clôture des travaux interviendra ce dimanche 20 mars 2022.
Bien avant, le gouvernement de la République a signé la semaine dernière un protocole d'accord avec trois agences en vue de la matérialisation du projet de développement à la base de 145 territoires. Il s'agit du Programme des Nations-Unies pour le développement (PNUD), du Bureau Centrale de Coordination (BCECO) et de la Cellule d'exécution des Financements en faveur des Etats Fragiles (CFEF).
Ces 3 agences, d'après le protocole d'accord, vont également s'occuper de tout le processus de passation des marchés. Il y aura des audits internes et externes qui seront organisés. Ces trois agences se sont réparties les 145 territoires de la République Démocratique du Congo pour l'exécution des travaux dont la nature reste toujours peu claire à ce stade.
Clément Muamba
Lors de la quarante-cinquième réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 18 mars à la Cité de l’OUA, le Président de la République, Félix Tshisekedi a insisté, en tenant compte du développement du numérique, sur le fait que toutes les entreprises publiques devraient en tirer de nombreux avantages en vue d’une gestion transparente et traçable.
Il a rappelé au conseil que cette digitalisation permet d’améliorer les performances des entreprises sur de nombreux indicateurs.
Pour ce faire, Félix Tshisekedi a chargé la Ministre d’État en charge du Portefeuille, Adèle Kahinda qui sera assistée par le Ministre du Numérique, Eberande Kolongele, de s’assurer que toutes les entreprises du Portefeuille de l’État puissent produire et mettre en œuvre, et à court terme, des feuilles de route adaptées pour répondre à cet impératif, en priorisant ce qui est lié aux finances desdites entreprises.
Pour la Société Nationale d’Électricité (SNEL) et de la REGIDESO, le Président de la République, Félix Tshisekedi a exigé qu’il soit mis en place, d’ici le 31 décembre 2022 au plus tard, un système d’information intégré sous prétexte que ces deux entreprises ont en commun des problèmes récurrents de trésorerie découlant notamment des nombreuses failles dans leurs processus de collecte et de traçabilité de leurs recettes.
« Dans l’optique de répondre aux standards internationaux, pour une meilleure canalisation des recettes et pour mettre définitivement fin au coulage endémique des recettes, tous les paiements faits par les abonnés pour la consommation d’eau et d’électricité doivent passer par un circuit électronique sécurisé et ce, sur toute l’étendue du territoire », a fait savoir le Président de la République.
Pour y arriver, Félix Tshisekedi a laissé entendre qu’il y a nécessité de se faire accompagner par le secteur bancaire, les opérateurs Télécom et plus généralement de l’ensemble de l’écosystème technologique du pays qui comporte de nombreuses Fintech pouvant consolider ce changement radical.
Il sied de noter que le Ministre des Ressources Hydrauliques et Électricité a été par le Chef de l’État, Félix Tshisekedi, de suivre scrupuleusement ces orientations.
Christian Okende
Le gouvernement de la République a récupéré définitivement les actifs miniers et pétroliers du Groupe Ventora dont l'homme d'affaires Israëlien Dan Gertler est propriétaire.
Les avocats de cet opérateur économique ont restitué, le mercredi 16 mars 2022, au gouvernement les titres et permis d'exploitation miniers et pétroliers détenus autrefois par le Groupe Ventora.
La cérémonie de remise de ces titres et permis d'exploitation s'est déroulée au Palais de la nation située dans la ville de Kinshasa, en RD Congo, en présence des représentants des ministères de la Justice, du Portefeuille, des Hydrocarbures et des Mines, mais aussi des responsables des sociétés concernées, à savoir : la Générale des carrières et des mines (GECAMINES) et la Société minière de Kilo Moto (SOKIMO).
Pour rappel, le gouvernement et Dan Gertler ont signé un accord le 24 février dernier, pour la restitution des actifs miniers et pétroliers que détenait sa société Ventora. Cet accord met fin à un contentieux entre la RDC et le Groupe Ventora.
Les actifs miniers et pétroliers récupérés par l'État congolais sont évalués à plus de 2 milliards de dollars américains, selon la Présidence de la République.
Prince Mayiro
Des rumeurs ont fait le tour des réseaux sociaux annonçant une rupture imminente de stock des produits pétroliers à Kinshasa, la capitale de la République démocratique du Congo, voire même dans la province voisine du Kongo-Central.
Face à cette situation, le ministre des Hydrocarbures a, au terme d'une réunion tenue le mercredi 16 mars 2022 et qui a connu la participation notamment de SEP Congo (Services des Entreprises Pétrolières Congolaises) et de la Société Congolaise des Industries et de Raffinage (SOCIR), affirmé qu'il n'y aura pas rupture de stock du carburant à Kinshasa.
"Il y a eu beaucoup de rumeurs surtout sur les réseaux sociaux qui faisaient état qu'il allait avoir rupture de stock au niveau de la ville de Kinshasa dans les 48h. On s'est réuni pour étudier la question. Et après la réunion, je peux rassurer la population congolaise et kinoise, et même celle du Kongo-Central qu'il n'y aura pas de rupture. Tout a été mis en place pour que ça n'arrive pas et ça n'arrivera pas, et d'ici là il y aura encore d'autres bateaux", a rassuré Didier Budimbu.
Dans la foulée, le ministre des Hydrocarbures a fait savoir qu'il y a suffisamment de stock de carburant pour que la ville de Kinshasa tienne encore pour plusieurs jours.
"Je pense qu'on est très loin de ce problème. J'ai discuté avec SEP [Congo ndlr], SOCIR [Société Congolaise des Industries et de Raffinage ndlr] est là (...) tous nous nous sommes mis d'accord et ils nous ont donné le stock qu'ils ont. Ce qu'ils ont en permanence actuellement pourra faire tenir la ville et même la partie ouest du pays", a martelé le ministre des Hydrocarbures.
Pour rappel, les stations-service de Kinshasa ont été inondées des véhicules qui voulaient se procurer du carburant, mercredi dernier dans la soirée. Cette situation a donné naissance à diverses interprétations au sein de l'opinion. Plusieurs Kinois ont émis ainsi des craintes d'une probale rupture de stock du carburant.
Jephté Kitsita