Au petit matin du lundi 14 mars 2022, plusieurs usagers de cette ressource énergétique rencontrés notamment à la place huileries n’ont pas pu s’en procurer faute de stock disponible.
Depuis début février 2022, il s’observe une hausse de prix sur le marché de gaz à Kinshasa.
Une bouteille de 6 kg de gaz qui se vendait à 10 USD est passée actuellement à 13 USD chez l’un des deux principaux fournisseurs. Le deuxième opérateur fait grimper le prix de la bouteille de 6 kg de 11,1 USD à 11,82 USD, celle de 9 kg qui se vendait à 16,7 USD est passée à 17,73 USD. Et la bouteille de 12 kg vendue à 22,2 USD est actuellement marchandée à 23,64 USD.
Pour certains observateurs, plusieurs raisons expliqueraient cette situation.
Alors que l’usage du gaz domestique est de plus en plus conseillé dans ce contexte de diversification des ressources énergétiques, les fournisseurs de cette ressource se plaignent de la hausse du coût de la douane au niveau des frontières.
Il y a aussi les difficultés d’ordre technique. A ce niveau, les entreprises de production de gaz à usage domestique connaîtraient une pénurie de bouteilles de gaz par le fait que les usagers de cette ressource énergétique retiennent les bouteilles de gaz à la maison en lieu et place de les ramener pour le remplissage.
A cet effet, ces entreprises envisagent d’entamer une campagne de récupération de toutes ces bouteilles pour permettre la continuité de la production.
D’après certains observateurs, la guerre entre la Russie et l’Ukraine pourrait également être à la base de cette pénurie.
Les entreprises congolaises qui fournissent le gaz se ravitaillent auprès des entreprises angolaises gérées par des russes.
Ces derniers auraient annoncé une rupture de stocks lors des commandes passées par les entreprises congolaises qui fournissent cette ressource énergétique en République Démocratique du Congo (RDC).
Martine NGALULA/stagiaire
Le Département d’État américain a, dans son rapport sur le terrorisme adressé au Congrès et publié en décembre 2021, reconnu les efforts fournis par la République Démocratique du Congo (RDC) dans la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme.
Les États-Unis ont donc salué la nomination par le président de la République du procureur Adler Kisula au poste du secrétaire exécutif de la Cellule Nationale des Renseignements Financiers (CENAREF).
Dans ce rapport, le Département d'État américain a noté que A. Kisula « a revitalisé l’engagement pris avec les partenaires internationaux tels que les Nations Unies et le Département du Trésor américain ».
Le choix du procureur Kisula aux commandes de la CENAREF s'inscrit dans l'engagement du chef de l'État d'assainir le circuit financier congolais par une lutte efficace contre la criminalité financière sous toutes ses formes.
Pour obtenir gain de cause, le Département d'État américain a souligné que des efforts restent encore à fournir par le Gouvernement congolais. Il s'agit entre autres de rendre disponible les ressources nécessaires en faveur de la CENAREF pour booster son action et de renforcer ses capacités opérationnelles.
Plusieurs réalisations sont à mettre à l’actif du nouveau leadership de la CENAREF notamment l'application effective par les banques commerciales des dispositions légales et réglementaires applicables aux transactions en espèces, l’élaboration de l’avant-projet de loi modifiant celle en vigueur relative à la lutte contre le blanchiment des capitaux et le financement du terrorisme. Ce document a été transmis au Parlement par le Gouvernement.
Merveil Molo
Une délégation du Comité de Pilotage et Réforme des Entreprises Publiques (COPIREP), a séjourné à Mbuji-Mayi, chef-lieu du Kasaï-Oriental le 06 mars dernier afin de jeter une nouvelle base pour la relance effective de la Minière de Bakwanga (MIBA).
Conduite par son secrétaire exécutif Alex Nkusu, cette délégation a conjointement, avec les autorités de la MIBA, élaboré un plan de relance structurel demandé par le gouvernement de la République.
Ce plan d’urgence de la relance de la Miba élaboré par ce comité mixte COPIREP-MIBA, est évalué à près 150 millions de dollars américains pour remettre sur pieds le géant économique du Kasaï-Oriental, renseigne Alex Nkusu.
« Il faudrait être optimiste. Aujourd’hui, il y a une petite production, il faut que d’autres mains viennent se joindre à cette société qui a fait non seulement la fierté du Kasaï-Oriental, mais aussi de la République Démocratique du Congo », a-t-il déclaré à la presse.
Pour le Directeur Général intérimaire de cette société minière, le plan d’urgence élaboré contient toutes les informations nécessaires sur la situation actuelle de la MIBA et les pistes de solutions adéquates pour favoriser sa relance.
« La relance de la MIBA passe par ce genre de travail. Un travail qui était attendu par le gouvernement. Nous la MIBA, avons voulu sauter sur l’occasion et que le travail devrait vite se faire pour qu’au niveau supérieur de la nation qu’on le reçoive. Nous pensons qu’ici on a fait le travail dans la transparence car toutes les informations ont été prises ici ; parce que nous estimons qu’il est incompréhensible que les gens qui ne sont pas de la Miba puissent venir avec des plans d’urgence sur la société qu’ils ne maitrisent pas », a affirmé Paulin Lukusa.
Dans ce plan élaboré par les parties prenantes, il est également indiqué que, selon la même source, les objectifs spécifiques à atteindre à moyen et à court termes. Il s'agit notamment de la réduction des charges d’exploitation ; l’accroissement du chiffre d’affaires ainsi que la restructuration de la miba sous le nouveau modèle économique.
Au cours de cette rencontre, toutes les questions relatives à la sécurisation des permis miniers, aux financements susceptibles de favoriser l’acquisition du matériel géologique et celui de l’exploitation courante du diamant ont été abordées avec "fruit et technicité" par cette commission mixte COPIREP-MIBA.
Rappelons que la société Minière de Bakwanga (MIBA) est depuis plus d’une décennie, objet d’énormes difficultés dont les premiers indices sont apparus en novembre 1998. Plusieurs tentatives effectuées en 2011, 2017 et 2019, n’ont pas réussi à faire redémarrer cette entreprise qui a, pourtant fait l’honneur de la République Démocratique du Congo, grâce à ses apports à l’industrie du diamant.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi
La guerre en Ukraine ne manquera pas de perturber l’économie mondiale et éventuellement impacter l’économie nationale, a dit Jean-Michel Sama Lukonde vendredi 11 mars dernier au conseil des ministres qu'il a présidé en l'absence du chef de l'Etat.
Pour y faire face, le Gouvernement, à travers les Ministères du Budget et des Finances, et la Banque Centrale du Congo, ont le devoir d’anticiper, avec le concours des partenaires, afin de mettre en place des mesures de mitigation nécessaires pour atténuer l’impact de ce choc exogène, qui risque de mettre en mal nos équilibres macro et micro économiques, a dit le Premier ministre.
L'Europe et l'Afrique "seront très profondément déstabilisées sur le plan alimentaire" dans les 12 à 18 mois, avait averti vendredi le président français Emmanuel Macron à l'issue d'un sommet des Vingt-Sept, appelant à "réévaluer les stratégies de production" de l'UE.
Le Fonds monétaire international (FMI) compte aussi abaisser ses prévisions mondiales. Concernant la RDC, le FMI a déclaré que la hausse des prix mondiaux des denrées alimentaires et de l'énergie en lien avec la crise due au conflit en Ukraine et la volatilité des prix des minéraux présentent des risques pour l'inflation et la croissance. La hausse des prix du pétrole génère d'importantes pressions budgétaires en raison de subventions non ciblées sur les prix des carburants, ce qui réduit l'espace budgétaire pour les dépenses sociales et d'infrastructure nécessaires.
De leur côté, les pays du G7 ont demandé vendredi à la communauté internationale d'éviter toute mesure limitant les exportations de denrées alimentaires.
actualite.cd/CC
Le président de la Fédération des entreprises du Congo (FEC) au Kasaï-Oriental, Dominique Ilunga, a affirmé jeudi 10 mars dernier, que des vivres frais sont en train de pourrir dans des chambres froides faute du courant électrique depuis maintenant un mois.
À l'en croire, les vendeurs des vivres frais connaissent une paralysie dans leurs activités. Une situation qui pousse les uns à liquider à moindre frais leurs marchandises. Il ajoute que certaines entreprises ferment leurs portes faute de courant dans cette partie du pays.
« Le manque de courant dans la ville depuis un mois est un problème sérieux. Ça s'accentue sur la situation des entreprises qui, au départ fonctionnent au surcoût des charges d'exploitation. Aujourd'hui, certaines entreprises sont en train de fermer à cause de l'électricité qui fait défaut. Il s'agit notamment de nos amis des chambres froides qui accusent des pertes énormes. Tout leur stock est avarié et ça pose un problème d'approvisionnement parce-que ils ne savent pas à quel moment va revenir le courant pour alimenter leur système », a-t-il expliqué.
Il sied de souligner que le manque de l’énergie électrique pendant près d’un mois dans la ville de Mbuji-Mayi a affecté les activités économiques de certaines petites et moyennes entreprises. Le chef-lieu du Kasaï-Oriental vit dans le noir suite à une panne survenue à la centrale hydroélectrique de Tshiala.
Kazadi Lukusa, à Mbuji-Mayi
Le premier vice-président du Sénat, Eddy Mundela Kanku, a reçu en audience la représentante de la jeunesse de la RD Congo au COMESA (marché commun de l'Afrique orientale et australe) le mardi 08 mars 2022 au Palais du peuple à Kinshasa.
Auprès du numéro deux de la chambre haute du Parlement, Rosianne Kabangu a plaidé pour la participation des jeunes congolais aux activités commerciales couvertes par le COMESA.
"Nous avons été reçus par le premier vice-président du Sénat et pour nous, c'est un honneur d'être reçus par l'autorité. Nous avons échangé autour de ce programme et nous avons aussi abordé différents aspects liés à la Zlecaf (zone de libre-échange). Depuis que la RDC a ratifié ces instruments, il est important pour nous, comme groupe consultatif de la jeunesse du COMESA, de voir aussi comment est-ce qu'à notre niveau, nous pouvons faire des plaidoyers pour que les jeunes congolais puissent se retrouver dans le cadre de tous les instruments juridiques existants tant au niveau national que régional. Nous entendons mener des plaidoyers en vue de promouvoir des jeunes autour de ces deux thématiques, à savoir : la gouvernace démocratique, d'une part mais aussi le processus du développement socioéconomique", a laissé entendre la représentante de la jeunesse de la RDC au COMESA au terme de l'audience.
À l'occasion, elle a rappelé les avantages du COMESA. À en croire Rosianne Kabangu, c'est un marché potentiel pour la RDC.
"Au-delà de tout, nous agissons dans le cadre de ce programme qui est le programme du COMESA. Le COMESA, comme nous le savons, c'est le marché commun de l'Afrique australe et orientale. C'est un marché potentiel, eu égard surtout à la position géographique stratégique de la RDC face à ses 9 pays voisins. Pour nous, c'est aussi l'occasion de voir comment promouvoir la production locale ? Comment fouiller dans l'arsenal juridique congolais et s'appuyer sur des textes qui puissent réellement promouvoir les activités commerciales", a-t-elle dit, tout en se déclarant satisfaite des échanges qu'elle a eus avec le sénateur Eddy Mundela.
Pour sa part, le premier vice-président du Sénat a promis de faire de son mieux pour que ce plaidoyer trouve un répondant positif pour l'intérêt des jeunes congolais car, "une jeunesse épanouie, c'est la vision du président Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo".
Prince Mayiro
L'ambassadeur du Royaume de Belgique en République démocratique du Congo, Jo Indekeu, a été reçu le mardi 8 mars 2022, par le gouverneur de la ville de Kinshasa, Gentiny Ngobila Mbaka.
Selon le service de communication de la Ville qui rapporte la nouvelle, le numéro un de l'exécutif provincial a échangé avec le chef de la diplomatie belge sur l'arrivée dans les prochains jours d'une délégation d'hommes d'affaires belge qui sera conduite par le ministre-président de la région bruxelloise et du Secrétaire d'État du gouvernement bruxellois. Cette délégation, poursuit la même source, sera aussi accompagnée de près de 90 entreprises pour une mission économique en RDC.
"Selon l'ambassadeur de la Belgique, il s'agit d'une grande délégation d'environ 90 entreprises qui effectueront une mission économique à Kinshasa afin de venir découvrir le potentiel marché RD Congolais dans le but de trouver des partenaires économiques et commerciaux. Cette mission voudrait mettre en avant et capitaliser les relations entre la ville de Kinshasa et la région bruxelloise", écrit la cellule de communication du gouvernorat dans une dépêche parvenue ce mercredi à 7SUR7.CD.
Faisant partie de la délégation, Yolande Elebe, commissaire général en coopération décentralisée, Francophonie et porte-parole du gouvernement provincial, a souligné que les deux parties discutent déjà sur l'avenant qui sera signé dans le cadre de ces accords qui existent déjà.
"Cet avenant va concerner des secteurs spécifiques notamment l'environnement, le transport et les infrastructures. Cela permettra de réveiller ces accords de coopération", a-t-elle martelé.
Le même jour, Gentiny Ngobila a aussi reçu Édith Namutebi, chargée d'affaires de l'Ouganda en République démocratique du Congo. Cette dernière a annoncé à l'autorité de la ville la tenue de la 2ème édition du forum d'affaires de l'Ouganda dans sa circonscription.
"Pour la diplomate ougandaise, il est important de raffermir les relations entre les deux pays comme l'ont souhaité les deux chefs d'État, Félix Tshisekedi et Yoweri Museveni, lors de leur dernière rencontre. Aussi, la chargée d'affaires ougandaise s'est dite satisfaite de l'accord du gouverneur Gentiny Ngobila qui a promis d'inviter les hommes d'affaires de la ville à participer à ce grand rendez-vous", conclut la cellule de communication du gouvernement provincial de Kinshasa.
Selon certains observateurs, avec l'arrivée à Kinshasa des patrons des entreprises belges, les relations bilatérales entre les deux pays seront redynamisées davantage.
Jephté Kitsita
Les femmes sont encore minoritaires à tous les échelons dans les entreprises minières de la RDC. Leur nombre ne dépasse pas 10 % dans tous les segments des activités minières, révèle le rapport de l’Observatoire des ressources naturelles en Afrique australe (SARW). Ce rapport a été publié mardi 8 mars à Kinshasa à l’occasion de la célébration de la Journée internationale de la femme.
« Le pourcentage de la femme à la GECAMINES, c’est 10% du nombre total des agents ; à la MIBA, c’est 11% ; à Kibali Gold Mining, c’est 5% ; à la TFM, c’est 3.5% ; chez KCC, c’est 2% ; l’entreprise comme Kiko, 3%. C’est MMG qui a 15% », a détaillé Georges Bokondu, directeur des programmes de SARW/RDC.
Le rapport de SARW contient des recommandations formulées au Gouvernement, aux entreprises minières et aux ONG internationales pour favoriser une plus grande participation de la femme dans les mines.
radiookapi.net/CC