La fermeture des centres et cliniques d’esthétique de type « BBL » à Kinshasa en République démocratique du Congo, a été annoncée, mercredi, par le ministre de la Santé publique, lors de sa réponse à une question d’actualité devant la représentation nationale réunie en plénière au Palais du peuple.
« Honorable président, la médecine esthétique, notamment dans son volet chirurgical, n’est pas encore régulée dans notre pays et nous n’avons pas pour l’instant, des moyens de donner aucune autorisation à cette médecine. (…) Et donc, nous avons lancé la fermeture pour raisons médicales, de ces centres-là (…) parce qu’ils ont enfreint la loi », a déclaré le Dr. Roger Kamba, répondant à la question d’actualité du député Guy Mafuta.
Après une enquête réalisée par les inspecteurs à la santé, le ministre Kamba a précisé que toutes ces structures dont, entre autres, « ML beauty bar, Taille S clinique et le centre hospitalier UV RDC » fonctionnent dans l’illégalité et que son ministère n’a donné aucune autorisation.
« Ce sont des officines clandestines. (…) Ce ne sont pas des structures de médecine légalisées par le ministère de la Santé », a-t-il dit en substance, tout en expliquant que les produits qui y sont utilisés ne sont pas autorisés et entraînent des risques de santé majeurs.
« Et donc, nous ne pouvons pas, dans ces conditions, autoriser aucune de ces cliniques parce qu’elles ne sont pas médicales. Nous ne pouvons pas leur donner des protocoles parce qu’elles ne sont pas des cliniques médicales. Nous ne pouvons pas leur demander d’avoir des plateaux techniques parce que nous ne l’autorisons pas. Nous ne pouvons pas tout simplement leur demander d’exercer », a-t-il conclu.
ACP/CC









