La Synergie des syndicats des enseignants de la RDC a décidé, samedi 14 septembre, de la poursuite de la grève jusqu’ à la convocation des travaux de la politique nationale de rémunération. Les membres de cette structure ont levé cette option lors de leur Assemblée générale extraordinaire, tenue à Kinshasa.

Ces professionnels de la craie affirment avoir constaté le manque de volonté du Gouvernement d’améliorer leurs conditions socio-professionnelles, comme a souligné leur porte-parole, Jean-Bosco Puna.

Depuis le début de l’année scolaire 2024-2025, lundi 2 septembre, beaucoup d’écoles n’ont pas repris leurs activités, à la suite de la grève des enseignants. Ces derniers réclament du Gouvernement le respect de ses engagements en rapport avec l’amélioration de leurs conditions socioprofessionnelles. 

radiookapi.net/CC



La rentrée parlementaire prévue constitutionnellement pour ce dimanche 15 septembre est confirmée tant à l’Assemblée nationale qu’au Senat pour ce lundi 16 septembre, conformément à l’article 115 de la Constitution de la République, annonce le rapporteur de l’Assemblée nationale, Jacques Djoli.
A l’issue d’une réunion du bureau de l’Assemblée nationale dirigée, vendredi 12 septembre, par son président, Vital Kamerhe, le rapporteur de la chambre basse du parlement a précisé que cette session sera essentiellement budgétaire.
Jacques Djoli Eseng'Ekeli a par ailleurs fait savoir que toutes les dispositions ont été prises tant au niveau du Parlement que du Gouvernement pour que cette session s’ouvre dans les meilleures conditions et que les matières à traiter soient déjà disponibles.

radiookapi.net/CC



La candidature de Jean-Marie Kasamba a été recalée à la présidence de l'UNPC -Union nationale de la presse du Congo- pour défaut de preuve de nationalité congolaise. L'information est confirmée dans un communiqué rendu public vendredi 12 septembre, tard dans la nuit, par le comité préparatoire du 10ème congrès de cette organisation des professionnels des médias de la République démocratique du Congo. 

De ce fait, trois candidats sont restés à la course pour le poste du Président de l’UNPC à savoir : Kamanda wa Kamanda Muzembe, Musangana Muamba Moïse et Shabani Bin Sueni Modeste.

Outre JM Kasamba qui demeure jusque-là président de l'UNPC à Kinshasa, la candidature de Bilari Baudet Jonathan a été également rejetée.

Les candidats non éligibles ont la journée de ce samedi 14 septembre, pour déposer leurs recours. La publication de la liste définitive interviendra ce 16 septembre. La date pour l'élection n'est pas encore fixée.

Grevisse Tekilazaya 



Le comité directeur de l’Union nationale de la presse du Congo(UNPC) a annoncé,  au cours d'un point de presse tenu ce samedi 17 août à son siège  national à Kinshasa, la convocation de son 10e  congrès ordinaire qui se tiendra dans la capitale congolaise du 17 au 19 septembre 2024.       Après une crise qui s’était installée au sein de cette instance d’autorégulation des professionnels des médias pendant 3 ans, le Gouvernement  congolais veut mettre de l’ordre au sein de la corporation des chevaliers de la plume en finançant ce congrès qui réunira les journalistes de 26 provinces de la République Démocratique du Congo ainsi le comité scientifique des experts.

« Vu l’article 24 des statuts de l’UNPC qui stipule que les membres du comité directeur ont un mandat de 4 ans renouvelable une fois et qu’en vertu de cet article le mandat des membres du comité directeur élus lors du congrès du 5 au 7 octobre 2020 tenu à Muanda ( Kongo-Central ) arrive à terme le 7 septembre 2024. Conformément à l’article 10 du règlement intérieur de l’UNPC et consécutivement aux recommandations des états généraux de la communication et des médias, il est convoqué ce jour, le 10e congrès ordinaire de l’UNPC », a argumenté le secrétaire général de l'UNPC Jasbey  Zegbla Wembulu.  

L’ordre du jour du congrès prévoit le rapport des activités de l’UNPC, l'amendement et adoption des textes statutaires et réglementaires de l’UNPC et l'élection des animateurs de tous les organes de l’UNPC. Mais aussi l'installation du comité directeur.

radiookapi.net/CC



Le Commissaire politique du mouvement rebelle, « Alliance Fleuve Congo » (AFC) de Corneille Nanga, David Baraka Elonga a été arrêté dans un camp des réfugiés de Kyangwali, situé dans le district de Kukuube, c’est à l’Ouest de l’Ouganda.

Son arrestation date depuis le 05 septembre 2024 dernier, a confirmé Chimpreport.com, un média en ligne Ougandais, consulté par POLITICO.CD ce vendredi 13 septembre 2024.

David Baraka Elonga a été arrêté dans ce camp alors qu’il recrutait parmi les ces réfugiés des hommes qui veulent rejoindre le marquis en RDC pour renverser le régime de Félix Tshisekedi. Ce dernier relevait directement du commandant de l’AFC Corneille Nanga.

Cette information a été confirmée par Rusoke Kituuma, porte-parole de la police en affirmant que ce dernier recrutait les rebelles dans le camp des réfugiés. Selon lui, Baraka sera remis à l’UPDF, l’armée ougandaise pour une gestion ultérieure.

Contacté au sujet de son collaborateur en Ouganda par le média cité, le rebelle Nanga est resté silencieux. Baraka Elonga avait déjà recruté 32 réfugiés parmi lesquels deux filles.

« Les forces de sécurité ont découvert que Baraka avait déjà recruté 32 personnes, dont quatre jeunes filles. Les réfugiés attendaient un camion un véhicule pour les amener du camp des réfugiés en RDC pour suivre une formation militaire», a déclaré un responsable d’une ONG dans ce camp des réfugiés qui a requis l’anonymat.

Baraka est détenu au commissariat de la Police de Hoima. Certaines sources révèlent que depuis un certain moment, Corneille Nanga recrute discrètement dans les camps des réfugiés en Ouganda pour se renforcer en effectif.

Originaire de Djugu Baraka Elonga était basé à Bunia pour étendre le réseau de la rébellion de Nanga qui menace de prendre le contrôle de l’Ituri. Ce dernier est poursuivi par la Police Ougandaise de trafic d’êtres humains aggravé. Il risque selon nos sources d’être accusé de terrorisme et de trahison.

Azarias Mokonzi

 


« Les réformes dans le secteur de la justice doivent être parachevées afin que nous ayons une justice équitable », a insisté, spécialement,  le Président Tshisekedi, lors d’une réunion hier, jeudi 12 septembre 2024, à la Cité de l’Union Africaine,   mettant autour d’une même table, Vital Kamerhe, le Président de l’Assemblée Nationale, Jean Michel Sama Lukonde Kyenge, le Président du Sénat, Judith Suminwa Tuluka, la Première Ministre et, enfin, Dieudonné Kamuleta Badibanga, le Président du Conseil Supérieur de la Magistrature.

Nouvelles orientations

Concrètement, le Chef de l’Etat a donné des orientations aux animateurs des 4 principales institutions de la République : l’Assemblée nationale, le Sénat, le Gouvernement et le Conseil supérieur de la magistrature.

Sur le plan économique, le Chef de l’Etat a réitéré sa « détermination de voir notre économie décoller avec notamment, la baisse du taux directeur de la Banque centrale du Congo », a rapporté Vital Kamerhe, le Président de la Chambre basse du Parlement. 

Concernant le secteur de l’Education, le Président Tshisekedi a insisté pour que « la gratuité de l’enseignement de base soit totalement parachevée », a ajouté Vital Kamerhe.

Prévention, un des piliers du système de santé

Au chapitre de la Santé, le Speaker de l’Assemblée nationale a affirmé que « le Président de la République a donné des instructions en termes de   prévention comme un des piliers du système de santé».

Enfin, la situation sécuritaire de la République Démocratique du Congo (RDC), particulièrement, dans les de l’Est et de l’Ouest, ainsi que le parachèvement du processus électoral dans certaines zones du pays ont aussi été abordés.

laprosperité/CC



Les travailleurs des maisons de commerce des Chinois, Libanais et Indo-Pakistanais à Kinshasa, ont repris le travail jeudi dernier après la descente de l'équipe de l'hôtel de ville qui a pris en main propre le mémo reprenant leurs quatre revendications, dont l'actualisation du salaire au taux du jour. 

À la tête d'une délégation du gouvernement provincial mercredi dernier au grand marché de Kinshasa, Jésus Noël Sheke, ministre du plan, budget, emploi et tourisme, annonce la mise en place, par le gouverneur de la ville d'un cadre de concertation permanente tripartite gouvernement provincial – Banc syndical – Banc employeurs devant « statuer et prévenir d'éventuels problèmes, pour suivre des résolutions arrêtées et ce, pour proposer des solutions durables », lit-on dans un communiqué ce vendredi 13 septembre 2024, consulté par ACTUALITÉ.CD.

Et, faisant suite à la grève de trois jours, entamée lundi 2 septembre dernier, le gouverneur de Kinshasa Daniel Bumba tiendra une réunion ce lundi 16 septembre à l'hôtel de ville, avec tous les responsables des sociétés privées de placement œuvrant à Kinshasa, les responsables des sociétés de la Sous-traitance œuvrant à Kinshasa, les responsables de la FEC, COPEMECO et FENAPEC, les responsables des établissements et sociétés évoluant dans le secteur du commerce ainsi qu'avec tous les membres de l'intersyndical des Travailleurs dans le Secteur du Commerce. 

À part la question de l'actualisation du salaire au taux du jour, ces travailleurs exigent également la suppression de la sous-traitance, le respect des heures de travail, l'augmentation de leur salaire et la paie des heures supplémentaires.  Lors de leur manifestation en début de semaine, ces employés avaient contraint tous les magasins ouverts à fermer jusqu'à ce que leurs revendications trouvent des réponses. Ce mouvement, disent-ils, sera réactivé si jamais des solutions ne suivent pas.

Samyr LUKOMBO



Le tribunal militaire de garnison de Kinshasa/Gombe a rendu, ce vendredi 13 septembre 2024, son jugement dans l’affaire du coup d’État manqué et de l’attaque de la résidence de Vital Kamerhe.

37 prévenus ont été condamnés à la peine de mort pour des infractions d'association de malfaiteurs, d'attentat et de terrorisme. Parmi eux figurent Marcel Malanga, fils de Christian Malanga, Tyler Christian Thomson, Zalman Pollum Benjamin et Nkele Mbuela Ruffin. L'expert militaire Jean-Jacques Wondo a également été condamné à la peine de mort pour association de malfaiteurs et attentat. Certains des condamnés ont écopé de 20 ans de servitude pénale pour détention illégale d'armes de guerre.

Une dizaine de personnes, 13 au total, ont été acquittées, les faits d'association de malfaiteurs, de terrorisme et de financement du terrorisme n'ayant pas été prouvés. Parmi elles, on retrouve les prévenus dits de "l’hôtel Chez Momo", notamment la propriétaire de l’établissement, Mata Maguy, son mari Ephraïm Mugangu, ainsi que leurs employés, Judith Mukela Mukubu et Mbayo Adolphe. Figurent également parmi les acquittés les convoyeurs et chauffeurs des bus ayant transporté les prévenus, le gérant Faustin Egwake, ainsi que la nettoyeuse du Palais de la Nation, Mbemba Ndona Mado.

Quant au prévenu Tikimo, il a bénéficié de circonstances atténuantes et a été déclaré non coupable.

Dans leurs plaidoiries, plusieurs des prévenus ont affirmé avoir été contraints de participer aux attaques, un argument qui n’a pas convaincu le tribunal. Ce dernier a relevé que ces prévenus n'avaient pas cherché à se retirer lorsque Christian Malanga avait été éloigné et qu’ils avaient été vus armés, célébrant la victoire du New Zaïre ou encore scandant des slogans tels que "Ingeta".

actualite.cd/CC

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