Quelques responsables de l’Enseignement primaire, secondaire et technique au Nord-Kivu menacent de faire remplacer les enseignants grévistes par de nouvelles unités. De son côté, la Force syndicale nationale (FOSYNAT)/Nord-Kivu s'oppose à cette initiative, refusant de se laisser intimider.

Ces responsables mettent en garde les enseignants grévistes qui refusent de rejoindre leurs postes de travail depuis la rentrée des classes le 02 septembre. 

« Tous les récalcitrants seront déclarés déserteurs et se verront remplacer le cas échéant par des nouvelles unités conformément aux textes légaux », indique leur communiqué rendu public le 06 septembre par le chef de la sous-division de l’EPST (sous-proved) Karisimbi 1, dans la ville de Goma. 

En réaction, le secrétaire provincial de la FOSYNAT-Nord-Kivu, Bahala Shamavu, affirme qu'ils ne se laisseront pas intimider:

« Ce sont des intimidations qui n’ont aucun soubassement juridique. Parce que, dans ce pays, nous avons une constitution et c’est à l’article 39 de la constitution la liberté de la grève est reconnue et garantie. Cette question est nationale et ne doit pas être gérée dans une sous-division".

La grève est constitutionnelle et il appartient au Gouvernement d’honorer ses promesses en améliorant les conditions de vie des enseignants, affirme-t-il.
Les grévistes menacent à leur tour de traduire le sous-proved en justice. 

Bahala Shamavu rappelle par  ailleurs que le Président de la République, Félix-Antoine Tshilombo, avait, lors du 6eme Conseil des ministres, "donné une instruction ferme au gouvernement, de toucher partout pour donner à l’enseignant des moyens consistants pour améliorer son social, mais aussi de lui doter d’un statut social".

Pour le directeur de la province éducationnelle Nord-Kivu 1, Luc Baweza, les enseignants grévistes ne seront pas remplacés. D’après lui, il s’agit d’une mesure incitative prise par la sous-division de l’EPST de Karisimbi 1. 

Il pense que les conditions sécuritaires ne sont pas réunies pour maintenir une grève, le Nord-Kivu étant sous état de siège. 

radiookapi.net/CC



Dans un message sur Instagram, Vany Morgane a annoncé un changement radical dans sa communication sur les réseaux sociaux. La chanteuse congolaise a décidé de ne plus adopter une image trop sexy comme elle avait l’habitude de le faire.

« Fini tout les sexy sur les réseaux sociaux, maintenant je me concentre sur ce que je suis devenue depuis que je suis devenue Maman », a-t-elle déclaré. Depuis qu’elle a accueilli son enfant, Vany Morgane semble vouloir mettre en avant son rôle de mère.

Elle compte désormais partager son quotidien maternel sur la toile. Bien qu’elle se doute que cette nouvelle approche risque de lui manquer, la jeune femme souhaite se recentrer sur ce nouveau statut.
 
A travers ce changement de ligne éditoriale, Vany Morgane propose à sa communauté d’admirateurs de la découvrir sous un jour différent, dans ce qu’elle est réellement devenue depuis sa maternité. Elle espère que le Seigneur l’aidera dans cette évolution de son image.
 


C'est un secret de polichinelle ! Depuis la résurgence de la guerre du M23 au Nord-Kivu, de nombreux groupes armés locaux ont décidé d'apporter leur appui au Gouvernement congolais, afin de combattre l'agression rwandaise. Et ce, par la naissance d'un mouvement dénommé VDP -Volontaires pour la défense de la Patrie-, Wazalendo. Ces derniers sont essentiellement composés de jeunes garçons et filles, qui ont rejoint le maquis dans différents territoires de la province du Nord-Kivu.

Fort malheureusement, plus la guerre perdure, plus ces volontaires patriotes dérapent de la mission leur assignée. C'est ainsi qu'on remarque, par manque d'un accompagnement logistique et financier par le Gouvernement congolais, ces Wazalendo se livrer à des violations graves et d'autres abus des droits humains. Condamnés à la délinquance juvénile, ces membres des groupes armés violent les femmes, tuent leurs compatriotes congolais, pillent et incendient les biens de la population dans différentes entités qu'ils occupent. La liste n'est pas exhaustive, faut-il souligner.

Cette situation préoccupe tant de nombreuses organisations communautaires. C'est, entre autres, le PACOFEDI -Programme d'actions communautaires des femmes pour le développement intégré-, une organisation féminine qui se range en ordre de bataille, pour faire face à ce fléau. Celle-ci estime que l'implication de la femme est d'une importance capitale dans l'éradication de ce phénomène, en vue du rétablissement de la paix.

«Les femmes, nous devons nous impliquer et promouvoir dans la recherche de la paix durable. Tous ceux-là qui sèment terreur et désolation sont nos enfants. Nous avons la possibilité de les atteindre et les sensibiliser à quitter ces groupes armés, surtout les mineurs. Nous devons leur dire que toutes ces personnes qu'ils violent, ce sont leurs mères et leurs sœurs», a laissé entendre Madame Liberata Buratwa Rubumba, présidente de PACOFEDI.

Notons que tous les dégâts causés par les combattants des groupes armés, tant locaux qu'étrangers en République démocratique du Congo, créent des fissures et méfiances dans la communauté, mettant en mal la cohésion sociale en province du Nord-Kivu, particulièrement.
 
Prosper Buhuru


Le Chef de l'État Félix Tshisekedi a chargé le Vice-premier ministre de l'Intérieur, Sécurité, Décentralisation et Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, et le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, de mener une réflexion sur la possibilité de créer un service national des renseignements pénitentiaires capable d'anticiper et de prévenir des tragédies à l'avenir, au niveau des maisons carcérales. 

Cette initiative s'inscrit dans le cadre du parachèvement de la réforme du système pénitentiaire, a fait remarquer le Chef de l'État, au cours du conseil des ministres extraordinaire tenu lundi 09 septembre. Ledit service aura, notamment, pour mission de coordonner efficacement la surveillance et la sécurité au sein de nos établissements pénitentiaires.

La communication du Chef de l'État a fait suite à la tentative d'évasion survenue dans la nuit du 1er au 2 septembre, à la prison centrale de Makala. Sur ce même dossier, Félix Tshisekedi n'a pas exclu la possibilité d'une main noire visant à saper les efforts du Gouvernement. Il a demandé un rapport dans les 7 jours.
 
 Grevisse Tekilazaya 


Lancés le 13 octobre 2023, les travaux de construction de « Kinshasa Arena » dans l’enclos du stade des Martyrs de la Pentecôte sont à l’arrêt depuis plusieurs mois. 

Selon les témoignages recueillis sur place, cela va faire 5 mois que les travaux de construction de cet édifice culturel et sportif sont à l’arrêt après un début et une évolution rapide par l’entreprise turc « Summa ». 

« Les travaux sont à l’arrêt. La construction n’évolue pas depuis 5 mois. Tout est à l’arrêt », a indiqué une source rencontrée sur place et qui a requis l’anonymat. 

Une autre source affirme que cette situation est due au non-payement des salaires des ouvriers de ce chantier qui ont décidé de sécher le lieu de travail. Même les ingénieurs turcs impliqués dans ces travaux ne s'y rendent plus. Toujours selon la même source, ces ingénieurs seraient allés à la FIKIN où l'entreprise" Summa" a un autre chantier d’un centre d'exposition. 

« Les ouvriers, les maçons ne viennent plus depuis plusieurs semaines. Ils ont accumulé 6 mois d'arriérés et ont décidé d’abandonner les chantiers… Même les Turcs qui étaient ici sont partis à la FIKIN », a-t-elle révélé.

Actuellement, il n'y a que des chauffeurs des engins de construction qui ont repris le travail après avoir touché un mois et demi de leurs arriérés sur les 6 mois  accumulés, a-t-on appris d'une source sur le lieu.

« Les chauffeurs des tracteurs ont repris il y a quelques semaines après le payement d’un mois et demi de leur salaire, ils avaient aussi abandonné le travail », a indiqué cette autre source.

Le gouvernement congolais et l'entreprise turque Summa avaient signé, le jeudi 7 juillet 2022, deux contrats pour la construction de deux infrastructures à Kinshasa. Il s'agit d'un Aréna (enceinte sportive et culturelle couverte) d’une capacité de 20.000 places et d'un centre d'exposition.

David Mukendi K.



Dans le cadre de ses efforts pour renforcer la sécurité dans la ville, le maire de Goma, le commissaire supérieur principal Kapend Kamand a annoncé plusieurs mesures stratégiques visant à renforcer la coopération entre la mairie, les chefs de quartiers et les forces de sécurité. Il a fait cet appel, lors d'une parade hebdomadaire qui s'est déroulée ce lundi 9 septembre 2024, à la mairie de Goma.

Le maire a décidé de mettre en œuvre des mesures strictes, incluant la création de comités de surveillance à l'échelon local, ainsi que l'amélioration des canaux de communication et l'organisation régulière de réunions de sécurité. Il a lancé un appel à l'ensemble des chefs de quartier, à s'impliquer activement et de manière collaborative dans la restauration de la sécurité entre tous les acteurs concernés.

L'autorité urbaine a affirmé avec insistance l'importance de travailler ensemble, pour éradiquer les menaces qui pèsent sur la population de Goma. Il a exhorté les chefs de quartiers à faire preuve de proactivité, à signaler tout comportement suspect et à renforcer leur vigilance dans l'ensemble de leurs quartiers et à dénoncer les criminels.

«La sécurité de notre ville dépend de l’engagement de chacun. Nous devons travailler ensemble, pour éradiquer l’insécurité. Je vous exhorte à être proactifs, à signaler toute activité suspecte et à renforcer la vigilance dans vos quartiers respectifs», a déclaré le maire.

Jonathan Nzadi, chef de quartier à Mabanga Sud et point focal, a exprimé sa gratitude envers le maire, pour l'opportunité qui leur a été donnée de se rencontrer. Selon lui, cette réunion a été cruciale pour établir de nouvelles directives sur la sécurité de la ville. Il a souligné que l'évaluation des récents progrès, notamment les arrestations de grands criminels effectuées la semaine précédente, a témoigné de la nécessité d'élaborer des stratégies complémentaires, pour encourager la dénonciation des activités suspectes dans leurs quartiers.

Celui-ci a appelé à la responsabilité primordiale des chefs de quartier de signaler tout comportement douteux, tout en appelant également la population de Goma à collaborer activement avec eux, pour garantir la sécurité de la population de la ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu.

«Il a plu au maire de nous inviter pour essayer de nous donner des nouvelles orientations par rapport à la sécurité de la ville, et on a fait l'évaluation de la sécurité par rapport aux arrestations des grands bandits, qui ont été arrêtés au courant de la semaine passée, cela a fait à ce que le maire puisse nous inviter, pour que nous puissions monter d'autres nouvelles stratégies, pour voir comment dénoncer d'autres cas qui peuvent être dans nos entités respectives, pour que ces gens là qui sont en train de tracasser la population, puisse aussi être arrêté», dit-il.

Et d'ajouter : «Notre rôle, c'est de dénoncer lorsque nous trouvons des cas suspects. Je demande à toute la population de la ville de Goma de collaborer avec les cadres des bases, pour dénoncer tout cas suspect», a-t-il ajouté.

La sécurité de la ville de Goma repose sur l'engagement commun de toutes les parties prenantes, de la mairie aux chefs de quartiers, en passant par l'ensemble de la population; un défi qui nécessite une volonté commune et une mobilisation sans faille, pour restaurer la tranquillité et la coexistence pacifique entre tous les citoyens de cette ville volcanique de la République démocratique du Congo.

Gloire Balolage 

 
 


La CNDH -Commission nationale des droits de l'homme-, par le truchement de son président, Paul Nsapu, a annoncé, lundi 09 septembre 2024, après son séjour à Genève, en Suisse, le soutien de son institution d'appui à la démocratie à la candidature de la RDC -République démocratique du Congo- au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies.

"La CNDH soutient la candidature de la RDC au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, et prendra une part active dans la campagne qui sera très prochainement lancée à ce propos", a relevé Paul Nsapu, président de cette institution d'appui à la démocratie.

"La CNDH-RDC entend jouer un rôle important dans la campagne de la RDC au Conseil des droits de l'homme et au Conseil de sécurité des Nations Unies", a-t-il ajouté, et ce, avant de soutenir qu'il compte, d'ailleurs, échanger avec le gouvernement sur le rôle de son institution, pour réussir ce grand pari.

Paul Nsapu a aussi relevé les bonnes relations qui existent entre la CNDH et tous ses partenaires à Genève, en Suisse, et à New-York, aux Etats-Unis d'Amérique. 

"Ce qui peut être d'un apport important pour la candidature congolaise, notamment, à ce mécanisme qui s'occupe des droits de l'homme au monde", a-t-il soutenu.

Le président de la CNDH-RDC a, par ailleurs, rappelé que c'est pendant la pré-session de l'EPU -Examen périodique universel-, tenue dernièrement à Genève, qu'il y a eu des échanges intéressants entre la délégation congolaise, particulièrement celle de la CNDH, et les diplomates des missions permanentes au niveau de ce mécanisme.

"La délégation congolaise avait fait, à cet effet, un plaidoyer pour la candidature de la RDC au Conseil des droits de l'homme des Nations Unies, qui a été présentée par le gouvernement congolais, par le biais du Président de la République, Felix Tshisekedi ", a-t-il indiqué.

Serge Mavungu 

 


3 abbés du diocèse catholique de Kasongo (Maniema) sont portés disparus. La nouvelle est parvenue à la presse, le dimanche 08 septembre 2024.

Dans ce document signé par Monseigneur l'évêque Placide Lubamba Djibu, il s'agit des abbés Stanislas Kingombe Shadari, Symphorien Kasuku Bikeba et Joseph Mubake Mukulu.

Dans cet avis, ce prélat catholique n'a pas fourni de détails sur l'endroit et les circonstances de disparition de ces hommes de Dieu.

Toutefois, il menace d'appliquer d'autres dispositions canoniques si ces prêtres ne sont pas retrouvés au plus tard 05 octobre prochain.

« De ce fait, nous demandons à tout celui qui a connaissance du lieu d'habitation de l'un ou de l'autre prêtre susmentionné de nous informer le plus tôt possible pour nous permettre de prendre d'autres dispositions canoniques. Ils sont tous attendus au diocèse au plus tard le samedi 05 octobre 2024 », peut-on lire dans ce document.

Le diocèse de Kasongo est l'une des vastes agglomérations catholiques de la province du Maniema.

Morisho Tambwe, à Kindu

A Propos

www.culturecongolaise.com

Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

Tél (whatsapp): +243 808 856 557

alikalonga@culturecongolaise.com

Derniers Articles