La décision du Rwanda de quitter la Communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) est cohérente vis-à-vis de différents textes qui régissent cette organisation sous-régionale, notamment l’inviolabilité des frontières des pays membres. Or, selon le porte-parole du Gouvernement congolais, Patrick Muyaya Katembwe, Kigali a excellé dans la violation de l’intégrité territoriale de la RDC.

Patrick Muyaya pense que cet exemple devrait inspirer d’autres institutions régionales.

Raison du départ de Kigali

La Conférence des chefs d'État et de gouvernement de la CEEAC a prolongé samedi 7 juin d'une année supplémentaire le mandat de la Guinée Equatoriale à la présidence tournante de cette organisation sous-régionale, au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue à Malabo, capitale du pays, selon le communiqué final :

« La Conférence a différé à un autre moment le passage de la présidence en exercice tournante de la communauté à la République du Rwanda et a, par conséquent, décidé de maintenir Son Excellence Obiang Nguema Mbasogo comme président en exercice de la communauté pour une durée supplémentaire d'une année».

A la suite de cette décision, le Rwanda a décidé de se retirer.

"Le Rwanda dénonce l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres. En conséquence, le Rwanda ne voit aucune justification pour demeurer au sein d'une organisation dont le fonctionnement actuel va à l'encontre de ses propres principes fondateurs", indique le communiqué du ministère rwandais des Affaires étrangères.

Le Rwanda annonce quitter la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Après le 26e sommet de l'organisation ce samedi 7 juin à Malabo. Kigali dénonce le fait de n'avoir pas pu en assurer la présidence tournante et déclare déplorer « l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ».

radiookapi.net/CC



Le dimanche 15 juin est prévu la béatification du Congolais, Floribert Bwana Chui, tué pour avoir bloqué l’entrée contre corruption d’une cargaison de riz avarié en provenance du Rwanda, destinée à la consommation à Goma dans l’Est de la République démocratique du Congo (RDC), selon des sources religieuses consultées dimanche par l’ACP. 

« Le Dicastère vient de préciser le lieu et la date de l’heureux événement. Il s’agit bel et bien du dimanche 15 juin 2025, à Rome, en la solennité de la Sainte Trinité», a écrit Mgr Ngumbi, évêque de Goma dans un message. La messe de béatification est programmée le dimanche 15 juin,  en la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome. Une célébration présidée par le cardinal Marcello Semeraro, préfet du dicastère pour les Causes des Saints de Rome, selon le site de la télévision catholique KTO. « Honneur à l’honnêteté : le dimanche 15/06/2025, Floribert Bwana Chui Bin Kositi, un jeune + martyr + congolais, né le 13 juin 1981 à Goma, sera béatifié dans la basilique Saint-Paul-hors-les-Murs à Rome », a posté dimanche sur son compte X, le Jésuite congolais établi à Rome, le père Jean-Pierre Bodjoko, comme une cloche de rappel.

« A partir de lundi commencent sept jours de prière, de lutte contre la corruption et de mobilisation contre l’agression rwandaise pour les Congolais », a déclaré à l’ACP Théophile Paluku (noms changés), religieux catholique interrogé au téléphone depuis Goma. Le catholique  Bwana Chui est reconnu comme martyr de l’honnêteté et de l’intégrité morale par l’église catholique. Cadre à l’Office congolais de contrôle (OCC) âgé juste de 26 ans. Il avait refusé d’autoriser l’entrée à Goma du riz avarié, nocif à la santé. Il a résisté à plusieurs milliers de dollars américains lui proposés par les importateurs qui venaient du Rwanda voisin !  En RDC, l’OCC est chargé du contrôle à la frontière, de la qualité et de la conformité aux normes, des produits importés. Le martyr Bwana avait été tué à Goma dans la nuit du 7 au 8 juillet 2007, après avoir été enlevé par les occupants d’une voiture et son corps sans vie retrouvé deux jours après. En novembre 2024, le Pape François avait décidé de sa béatification puis une date et un lieu avaient été décidés pour cette importante cérémonie en faveur de ce jeune membre de la célèbre organisation Sant Egidio, spécialisée dans la résolution des conflits. « Espérons que la RDC saura honorer son digne fils, en envoyant, notamment une importante délégation à cette cérémonie de béatification », a écrit le Jésuite congolais, le père Jean-Pierre Bodjoko. La RDC a l’avantage de compter  déjà deux Bienheureux, avant la béatification programmée de Floribert Bwana Chui, martyr de l’agression rwandaise. Il s’agit premièrement du Bienheureux Isidore Bakandja, originaire de la province de l’Equateur (Ouest de la RDC) où il connut le martyre dans une plantation au Congo-belge (15 août 1909), avant sa béatification le 24 avril 1994, par le Souverain pontife Jean-Paul II. La seconde béatification survenue à Kinshasa le 15 août 1985 toujours sous le pontificat de Jean-Paul II, est celle de la Bienheureuse Marie-Clémentine Anuarite,  originaire d’Isiro (Haut-Uélé) dans le nord-est du pays et morte assassinée par des rebelles mulelistes en 1964. 

ACP/CC



L'artiste musicien congolais Ferré Gola et son groupe musical ont livré un concert mémorable, samedi 07 juin 2025, à l'ING Arena Bruxelles, en Belgique. Près de 15.000 personnes ont fait le déplacement depuis plusieurs villes d'Europe, pour assiéger cette grande salle bruxelloise.

Ferré Gola a effectué son entrée spectaculaire dans la salle, avec son tout dernier son intitulé "Amour illusoire". Il a chanté plusieurs morceaux de Dynastie 1 et 2, aux côtés de ses invités de marque Chily, JDT Mulopwe, et Soleil Wanga.

Juste après le concert à l’ING Arena, Ferré Gola et ses mélomanes ont continué la fête au Lift Brussels, situé au Quai des usines 20, 1000 Bruxelles, à 10 min de l'ING Arena, dans le cadre de l’after party officielle, de 23h00 à l'aube.

Ferré Gola revient sur la scène belge une année après sa prestation au Festival Couleur Café de Bruxelles, et devient ainsi le deuxième chanteur congolais à s'être produit dans cette salle mythique de Belgique, après son compatriote Fally Ipupa, qui y a livré un concert le 16 décembre 2023.

Gratis Makabi



Le Rwanda annonce quitter la Communauté économique des États de l'Afrique centrale (CEEAC). Après le 26e sommet de l'organisation ce samedi 7 juin à Malabo. Kigali dénonce le fait de n'avoir pas pu en assurer la présidence tournante et déclare déplorer « l'instrumentalisation de la CEEAC par la République démocratique du Congo, avec le soutien de certains États membres ».

La Conférence des chefs d'État et gouvernement de la communauté économique des États d'Afrique centrale (CEEAC) a prolongé samedi d'une année supplémentaire la présidence du président de Guinée équatoriale sur fond de tensions entre la République démocratique du Congo et le Rwanda. 

La décision a été prise au terme de la 26e session ordinaire de la CEEAC tenue samedi à Malabo, en Guinée équatoriale, en présence de sept chefs d'État des onze États membres. « La Conférence a différé à un autre moment le passage de la présidence en exercice tournante de la communauté à la République du Rwanda et a par conséquent décidé de maintenir Son Excellence [Teodoro] Obiang Nguema Mbasogo comme président en exercice de la communauté pour une durée supplémentaire d'une année », a indiqué le communiqué final du sommet.

Selon un commissaire, cité par l'AFP, les représentants de la République démocratique du Congo auraient fait valoir qu'ils ne pourraient pas se rendre aux activités de la communauté s'ils étaient accueillis par le Rwanda. Le Rwanda dénonce la remise en cause de ses droits garantis par les textes constitutifs de la CEEAC et pointe « l’échec de l’organisation à faire respecter ses propres règles ». 

Par ailleurs, lors de ce sommet à Malabo, la CEEAC a décidé de lancer la zone de libre échange de la communauté le 30 août 2025.

RFI/CC

 
 


Certains éléments de la Police nationale congolaise, ayant fui la guerre vers Bunyakiri, dans le territoire de Kalehe, province du Sud-Kivu, ne perçoivent plus leurs soldes et primes depuis janvier 2025, les plongeant dans une situation difficile.

Leurs familles, confrontées à une précarité croissante, doivent se livrer aux travaux champêtres pour obtenir de quoi survivre. L’espoir de percevoir leurs salaires s’amenuise, à mesure que les mois passent.

La plupart de ces policiers ont quitté les territoires de Kalehe, Kabare et Bukavu, au plus fort des affrontements opposant les FARDC aux rebelles de l’AFC-M23, soutenus par l’armée rwandaise.

Ils ont rejoint Bunyakiri dans l’attente d’un retour rapide à leurs postes d’attache. Pourtant, cinq mois plus tard, Kalehe, Kabare, le littoral du lac Kivu et la ville de Bukavu demeurent sous occupation rebelle.

Selon les policiers concernés, l’argent destiné à leur paie serait en suspens à Uvira, sous le contrôle des autorités compétentes.

Un appel à Kinshasa

Ces policiers sollicitent l’intervention des autorités nationales, afin d’être régularisés au même titre que les militaires, qui, eux, reçoivent leurs soldes directement par voie aérienne.

Les tentatives de Radio Okapi pour contacter la hiérarchie provinciale de la police sont, pour l’instant, restées vaines.

radiookapi.net/CC



Le président de la République Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo a ordonné, ce vendredi 06 juin 2025, une mobilisation immédiate des services de sécurité pour enrayer la vague de braquages et de vols à main armée qui secoue Kinshasa, capitale de la RDC-République démocratique du Congo-.

Lors de la 46ᵉ réunion du Conseil des ministres, le chef de l’État a qualifié cette situation d’intolérable, appelant à une riposte vigoureuse, coordonnée et durable. Selon le compte-rendu lu par le porte-parole du Gouvernement, Patrick Muyaya Katembwe , plusieurs ministres ont été directement instruits.

"Le président de la République a rappelé l’impératif de rétablir l’ordre, la sécurité et la conscience des citoyens", a indiqué le munistre Patrick Muyaya Katepbwe.

Pour ce faire, les ministres concernés; à savoir le Vice-premier ministre de l’Intérieur, le ministre d’État en charge de la Justice et garde des Sceaux, ainsi que le Vice-premier ministre de la Défense; devront agir de concert pour mettre fin à cette flambée de criminalité urbaine qui inquiète la population.

Cette décision présidentielle intervient dans un contexte de multiplication des actes de violence armée dans plusieurs communes de Kinshasa, nourrissant un climat d’insécurité croissante, le joue comme la nuit.

Le Gouvernement de la République est ainsi sommé de rétablir l’ordre public et de renforcer la présence de l’État sur le terrain, dans l’optique de rassurer les Kinois et d’assurer la stabilité de la capitale.

Serge Mavungu 

 


Le ministre d’État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, a quitté libre le parquet général près la Cour de cassation, ce vendredi 6 juin, après plus de cinq heures d’audition.

Arrivé à 11 heures, le ministre a été entendu dans le cadre d’une instruction judiciaire portant sur un présumé détournement de 29 millions de dollars américains. L’audition, initialement retardée, a véritablement commencé après l’arrivée du procureur général Firmin Mvonde, aux alentours de 17 heures.

Il s’agit de la deuxième comparution de Constant Mutamba devant la justice dans ce dossier qui continue de susciter une attention particulière au sein de l’opinion publique.

Pour l’instant, aucune charge officielle n’a été retenue contre le ministre, qui est reparti libre à l’issue de cette longue séance.

Lionel Kibuluku



Le Président de la République démocratique du Congo a présenté vendredi, ses condoléances à son homologue zambien et au peuple de ce pays frère à la suite du décès jeudi en Afrique du Sud, de l’ancien président Edgar Lungu, d’après la Présidence congolaise. 

«C’est avec une vive émotion que j’ai appris le décès d’Edgar Lungu, Président honoraire de la Zambie. Nous avons eu à collaborer dans la Concorde et la plus grande sincérité. A mon Homologue, HHichilema et au peuple zambien, je présente mes condoléances les plus attristées», a  témoigné le chef de l’Etat congolais, rapporté par sa porte-parole, Tina Salama.

L’illustre disparu avait effectué une visite de travail en avril 2021, soit la troisième année de l’entrée  au pouvoir du Président Félix Tshisekedi.

En plus de la volonté  de consolidation des relations diplomatiques entre leurs pays, Félix Tshisekedi et Edgar Lungu avaient échangé  sur plusieurs projets d’intérêts communs, notamment celui  des travaux de construction d’un pont devant relier la Zambie et la RDC, dont les travaux  ont été lancés en 2023 par l’actuel président zambien.

Félix Tshisekedi avait aussi évoqué la nécessité pour la République démocratique du Congo et la Zambie de veiller à leurs intérêts respectifs notamment dans le secteur minier eu égard aux minerais stratégiques dont regorgent le sol et le sous-sol des deux pays. 

ACP/C.L./CC

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Ali Kalonga

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