Le ministre de la Communication et médias a rendu hommage, samedi, au travail abattu par les journalistes de la direction provinciale de l’Agence congolaise de presse au Kasaï Oriental (centre de la République démocratique du Congo), lors d’une visite effectuée en compagnie du directeur général de ce média public.

« Je voudrais rendre hommage à l’immense travail que vous faites dans des conditions difficiles. Avec la direction générale, nous allons travailler pour rendre effectif le processus de modernisation à Mbuji-Mayi et accompagner le processus d’un nouveau recrutement avec un personnel plus jeune, pour mieux couvrir les trois provinces sous votre juridiction. Tous mes vœux les meilleurs pour 2025 », a écrit Patrick Muyaya, ministre en charge de la Communication et médias.

Après la signature du livre d’or de la direction provinciale de l’ACP/Kasaï Oriental, le ministre Muyaya a, en compagnie du DG de l’ACP Bienvenu-Marie Bakumuanya, visité les différents bureaux, sous la conduite du directeur provincial Ghislain Banza.

Le Chef de l’État congolais avait rassuré de la détermination du Gouvernement à poursuivre son programme de modernisation des médias publics du pays jusqu’en provinces, dans son discours sur l’état de la Nation, devant les deux chambres du Parlement réunies en Congrès, il y a trois semaines.

« Le processus de modernisation de la RTNC et de l’Agence congolaise de presse se poursuivra et va s’étendre à travers les 26 provinces », avait déclaré Félix Tshisekedi, précisant que ce programme s’inscrit dans la vision de rendre plus compétitifs les médias du pays et de les aider à mieux remplir leur mission de production d’une information véridique.

« Trop longtemps notre histoire a été racontée à travers le prisme de la guerre et de la souffrance. Aujourd’hui, nous affirmons notre droit d’écrire notre propre récit, celui d’un peuple résilient, talentueux, riche de sa diversité et ses innombrables opportunités. Nos médias tant publics que privés seront pleinement mobilisés pour remplir cette mission », avait-il dit.

Lentement mais sûrement, l’ACP est en train de reconquérir sa place de média pourvoyeur de nouvelles pour d’autres maisons de presse, grâce à la détermination de son comité de gestion, qui a déjà réussi à mettre en place de nouveaux services de traitement et de diffusion des nouvelles. En dehors de son bulletin quotidien et de son site internet, l’ACP dispose d’un compte X qui, en une année, vient de franchir la barre de 50 000 abonnés.

ACP/C.L./CC

 


En marge de la clôture de l’année 2024, Jean-Claude Bambanze, président de la société civile de Rutshuru, a lancé un cri d'alarme face à la situation sécuritaire dégradante dans l'Est de la RDC -République démocratique du Congo-. Dans une déclaration rendue publique, ce samedi 28 novembre 2024, il dénonce avec la plus grande fermeté l'agression rwandaise et déplore la lenteur des FARDC -Forces Armées de la République démocratique du Congo-, face aux avancées du M23 -Mouvement du 23 mars-.

"Nous assistons impuissants à l'occupation de nos territoires par les Forces Armées rwandaises sous couvert du M23", a-t-il déclaré. 

Et d'ajouter :"Les FARDC semblent dépassées par les événements et ne parviennent pas à protéger les civils."

Bambanze a également fustigé le silence de la Communauté internationale face à cette guerre qui ravage l'Est du pays. "Où est la Communauté internationale ? Pourquoi reste-t-elle muette face à ce génocide qui se déroule sous nos yeux ? Nous condamnons et exigeons des sanctions immédiates contre les autorités rwandaises et leurs alliés qui soutiennent le M23", a-t-il martelé.

Le président de la société civile de Rutshuru a, enfin, appelé le Gouvernement congolais à prendre ses responsabilités et à mettre fin à cette guerre. "Nous demandons au Gouvernement de renforcer les FARDC, de doter nos militaires des moyens adéquats, pour faire face à cette agression et d’imposer une paix durable qui permette à tous les déplacés de regagner leurs milieux naturels", a-t-il poursuivi.

Avant de conclure: "Je demande, enfin, au Gouvernement congolais de bien prendre en charge les déplacés, en disponibilisant de l'aide humanitaire conséquente et de penser à tous les enfants obligés de vivre la mendicité au lieu d'aller à l'école."

Les propos de Jean-Claude Bambanze reflètent la colère et la désolation d'une population qui souffre depuis bientôt trois décennies de l'insécurité. Ses déclarations viennent s'ajouter à celles de nombreux autres acteurs de la société civile qui dénoncent l'impunité dont bénéficient les auteurs de ces crimes.

Prosper Buhuru

 


La ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-Kivu, s’apprête à vibrer, ce dimanche 29 décembre 2024, au rythme d’un concert inédit, consacré au lancement officiel de l’album musical intitulé "Komeza" [entendez: continuer, évoluer en kihutu], par le groupe Nad Muzika.

"Komeza" est un opus composé de six chansons, au nombre desquelles, Besty, Niwe, Asante, Umuntu, Sangira et Tsinda. Son lancement aura lieu à la terrasse de l’Espace TGB, située en face de l’église du Pasteur Jean Omar, non loin du Mosquée Katindo.

Ainsi, la coordination de la jeunesse de l’association culturelle Igisenge Hutu, zone Est de la RDC, invite tous ses sympathisants à participer à cet événement, qui va marquer un tournant dans cette communauté. 

"Cet événement n’est pas seulement une célébration musicale; c’est aussi une occasion de montrer notre soutien à l’art et à la culture dans notre région. Nous vous encourageons vivement à vous approprier ce moment mémorable», explique Innocent Mirama, porte-parole de cette coordination. 

Et d’ajouter : "pour ceux qui souhaitent aller au-delà et soutenir cet événement grandiose, n’hésitez pas à contribuer davantage. Chaque geste compte et contribue à l’essor de notre culture et de nos artistes."

Pour rappel, la place standard pour participer à cette activité est fixée à 3.000 FC, soit 1$, et la VIP est réservée à 10 USD. Ce prix, aussi bas soit-il, vise, selon le groupe Nad Muzika, à permettre à tout habitant de Goma, à participer à ce concert, en vue de se régaler et enterrer bonnement 2024, qui tend à sa fin.

Prosper Buhuru 

 
 


Le gouverneur de la ville province de Kinshasa, Daniel Bumba Lubaki, a instruit un audit administratif général et des compétences assorti d'un contrôle physique et identification biométrique de tous les Cadres et Agents de l'Administration Urbaine.

D'après un communiqué signé par le ministre provincial du Plan, Budget, Emploi et Tourisme, Jésus-Noël Sheke, le premier citoyen de la ville a instruit cet audit dans l'objectif de rationaliser la gestion des ressources humaines par rapport aux différents cadres organiques et ce, en vue de l'adapter à la Loi n°08/012 du 31 juillet 2008 portant principes fondamentaux relatifs à la libre administration des provinces.

Y sont concernés : Le Cabinet du Gouverneur; les Cabinets Ministériels; le Personnel des Régies et services spécialisés de la Ville de Kinshasa; et l'Administration urbaine (Toutes les Divisions Urbaines).

"La maîtrise des effectifs étant un des objectifs majeurs de cette démarche, il est porté à la connaissance de tous les concernés, jusqu'ici bénéficiaires de la paie et de la prime, que les listes déclaratives sont actuellement considérées de caduques. Seules les conclusions de l'audit général administratif décidé par l'Autorité urbaine feront foi pour toutes les opérations de paie à venir, qui, dorénavant, se feront par voie bancaire", indique le communiqué.

Le ministre Jésus-Noël Sheke a, en outre, indiqué que dans un bref délai, le calendrier précis ainsi que les informations pratiques seront communiqués quant à ce.

 Gratis Makabi 



Le bicéphalisme à la SOCODA COOP -Société Congolaise des Droits d’Auteur et droits voisins- appartient dorénavant au passé.

De sources digne de fois, il nous revient qu'un accord d’une transition d’une année est conclu entre les deux parties, en présence des membres du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine, initiateur de cette réconciliation, ce weekend, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

À en croire ces mêmes sources, il sera question de fusionner les conseils d’administration Nyoka Longo et Blaise Bula, pour ne former qu´un seul, tout comme la direction générale. 

Ces deux fractions de la SOCODA fusionnées vont œuvrer sous la surveillance du ministère de la Culture, Arts et Patrimoine, au cours d'une année, avant la convocation d´une nouvelle assemblée générale extraordinaire.

Pour rappel, ce bicéphalisme à la SOCODA COOP est né à l'issue de l’Assemblée générale ayant élu Blaise Bula à la tête de cette coopérative en 2023.
Malgré l’arrêt rendu le 09 mai 2023, par la
Cour d’appel de Kinshasa/Gombe, reconnaissant Jossart Nyoka Longo comme seul PCA de cette structure, Blaise Bula continuait à se prévaloir comme PCA.

Serge Mavungu 

 



À compter de ce samedi, une paralysie généralisée des hôpitaux publics est attendue sur l’ensemble du territoire national, suite à l’annonce d’une « grève radicale » décrétée par le Syndicat National des Médecins d’après un communiqué de cette structure.

Ce mouvement social s’explique par le mécontentement croissant envers le gouvernement dirigé par Judith Suminwa, accusé de ne pas honorer les accords passés avec le banc syndical.

Cependant, les provinces du Nord-Kivu et de l’Ituri, sous état de siège, ainsi que les banques de sang, seront exemptées de cette grève.
 
Les médecins, unis derrière leur syndicat, dénoncent un manque de dialogue et des promesses non tenues, soulignant que la situation actuelle comprome non seulement leurs conditions de travail, mais aussi, et surtout, la qualité des soins offerts aux populations souvent déjà vulnérables.

Le Syndicat souligne que les accords précédemment établis avec le gouvernement concernant des augmentations salariales, des améliorations des conditions de travail, ainsi que des investissements dans les infrastructures sanitaires n’ont pas été respectés.

En conséquence, ils estiment qu’une action forte est nécessaire pour faire entendre leurs voix et rappeler au gouvernement ses obligations envers le service de santé publique.
 


Après une longue marche à pied, c’est en début de soirée du jeudi 26 décembre 2024, que le Président Félix Tshisekedi, accompagné de la première dame Denise Nyakeru, est arrivé au terrain Bonzola, à Mbuji mayi, au Kasaï oriental, où une foule en liesse s’était réunie pour suivre son adresse. 

Les six axes prioritaires de son second quinquennat, le Programme de développement local des 145 territoires (PDL-145T), la relance de la MIBA -Minière de Bakwanga- et la question de la réforme constitutionnelle étaient les points centraux du discours du Président Félix Tshisekedi face à la population de Mbuji-mayi. 

Dans son discours, Félix Tshisekedi a indiqué qu'il a apporté 50 millions de dollars américains, pour la relance de la MIBA; et tient à promouvoir l'entrepreneuriat pour donner de l'emploi aux jeunes.

"Le Chef de l’État a énuméré quelques projets réalisés et d’autres en cours de réalisation, dans le cadre du PDL-145T, notamment des infrastructures scolaires, administratives et sanitaires. Il a saisi cette occasion pour annoncer que 50 millions de dollars américains seront prochainement affectés à la relance de la MIBA", rapporte la cellule de communication de la Présidence.

Concernant les 6 axes prioritaires de son programme quinquennal (plus d’emplois, plus de sécurité, l’amélioration du pouvoir d’achat, la diversification de l’économie, plus d’accès aux services sociaux de base et plus d’efficacité des services publics), 
le Chef de l’État a clairement affiché sa détermination à les concrétiser au cours de ce mandat. 

En clôture de son grand oral, le 5ème Président de l'histoire de la RDC a présenté la nécessité de procéder à une réforme constitutionnelle. De nombreuses autres activités sont annoncées à Mbuji-Mayi, deuxième étape de l’itinérance du Chef de l’État dans l’espace Grand Kasaï.

 Gratis Makabi



L’album « Gentleman 2.0» du chanteur Franco-congolais Dadju, a été certifié double disque de diamant, par le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP), pour avoir écoulé plus d’un million d’exemplaires sur le sol français, a appris l’ACP jeudi du compte X de cette organisation.

 »L’album « Gentleman 2.0 » de Dadju est certifié Double Diamant ! 1 000. 000 équivalents des ventes  », a-t-on lu. Satisfait, l’artiste a remercié à travers ses pages sociales, ses fans pour leur soutien et leur implication à cet exploit impressionnant.  » Double disque de diamant pour l’un des meilleurs albums de la décennie. 1 000 000 d’exemplaires vendus.

Même dans mes rêves, cela aurait été impossible. Le Prince Dadj est né à travers cet album.  Merci à tous d’avoir rendu ça faisable, je ne vous oublierai jamais  », a-t-il écrit.

Gentleman 2.0 est le premier album studio du chanteur Franco-congolais Dadju, sorti le 24 novembre 2017 chez le label Polydor.  Il comporte des titres tels que  »Bob Marley », Sous contrôle  »,  »déjà donné  »,  »Reine », Trouvez-la moi  »,  » J’ai dit Non  »,  » Par amour  » etc.

Né à Bobigny à Saint Denis en France, Dadju Djuna Nsungula alias  » Prince Dadj » est un auteur, compositeur et interprète, frère biologie du rappeur congolais Gim’sDjuna, tous deux fils  du chanteur congolais Djuna Djanana, ancien du groupe musical  « Viva La Musica » de feu Papa Wemba. Dans sa discographie, il dispose plusieurs albums et « singles », à l’instar de  « Mon soleil », « Poison ou Antidote», etc. 

ACP/C.L./CC

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