Après le bilan provisoire officiel faisant état de 129 personnes décédées dont 24 par balles, consécutif à la tentative d'évasion survenue, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, à Kinshasa, plusieurs observateurs tant politiques que sociaux ont dénoncé la tentative du vice-ministre de la Justice, Samuel Mbemba, à manipuler la réalité de la situation.

Le président de l'ASADHO -Association africaine des droits de l'homme-, Jean-Claude Katende, a déclaré que le vice-ministre Samuel Mbemba doit être suspendu pour avoir menti au peuple, sur le nombre de personnes décédées à la prison de Makala.

"Un homme qui ment sur des questions sensibles peut-il gérer dans la transparence un ministère ?", s'est-il interrogé via son compte X.

Pour rappel, le vice-ministre de la Justice avait fait un bilan de deux morts, tout en demandant à la population congolaise de se méfier de toutes les images sur les réseaux sociaux. Lesquelles images montraient un nombre important des corps sans vie.

 Fadi Lendo 

 



La ministre du Genre, famille et enfant, Léonie Kandolo, a ouvert lundi 2 septembre à Matadi, (Kongo-Central), la 7e édition du Forum national  des ministres provinciaux en charge du genre et des chefs de division.

Ce forum qui se veut être un cadre d’échanges entre le Gouvernement et ses partenaires techniques et financiers  pour accroitre et améliorer la représentativité et la participation des femmes dans les instances de prises de décision, veut aussi faire un état des lieux de la question du genre dans les différentes provinces, en vue d'élaborer une feuille de route commune pour l'ensemble du pays.

Cette rencontre était aussi l’occasion pour la ministre du Genre de la RDC, de dévoiler les priorités de son ministère pour les cinq années à venir, afin de matérialiser la vision globale du Gouvernement pour la promotion et la protection des femmes et des filles.

Parmi les points phares de cette vision, Léonie Kandolo a notamment cité l’annulation des frais administratifs pour la célébration des mariages civils.

« Nous estimons que ceci va permettre aux couples de se marier devant l’officier de l’Etat civil. Et ce mariage protège les femmes et les enfants en cas de divorce ou de décès », a noté Mme. Kandolo.

Elle a également fait allusion aux efforts visant asseoir la masculinité positive qui implique la gent masculine dans la création d’une société égalitaire. Les hommes étant mis en causes dans les inégalités et injustice envers les femmes dans la société.

« Nous allons primer chaque année les hommes qui vont se démarquer par des pratiques de la masculinité positive », a averti la ministre, qui affirme aussi travailler pour mettre fin au phénomène des enfants de la rue.

Appui de l’ONU au Gouvernement

Adama Moussa, représentant résident de ONU Femmes en RDC, partenaire technique et financier du Gouvernement, a salué ses efforts matérialisés par la promotion et la protection des droits des femmes et des filles, ainsi que l’amélioration de la représentativité des femmes dans les instances de prise de décision, avec plus de 30% de femmes au sein de l’actuel Gouvernement. 

Il a insisté sur le fait que l’intégration effective du genre dans les politiques publiques est non seulement une question de justice sociale, mais aussi un impératif pour atteindre le développement durable. Il a réitéré l’engament collectif de l’ONU en faveur de la promotion du genre, de la famille et de l’enfant en RDC.

Il se dit convaincu que grâce à la collaboration continue entre le Gouvernement congolais, les acteurs locaux, et les Partenaires Techniques et Financiers du système des Nations unies, la RDC parviendra à construire une société plus équitable où chaque femme et chaque homme peut s'épanouir pleinement et contribuer au développement de la nation.

Plusieurs agences, fonds et programmes de l’ONU comme l’UNICEF, le PNUD, l’UNICEF, OCHA et la MONUSCO interviennent comme partenaires techniques et appuient le Gouvernement dans ses efforts pour la sensibilisation afin de lutter contre les stéréotypes qui perpétuent les traditions favorisant les inégalités envers les femmes et les jeunes filles.

radiookapi.net/CC

 



En moins de six mois après le décès de sa femme Blanche Tunasi, le Pasteur Marcello Tunasi pourrait déjà se remarier.

C’est ce qui ressort des propos qu’il a tenu devant de milliers des fidèles lors de la promotion de son livre sur le choix du conjoint. « Je n’ai pas reçu le don du célibat. Je ne vais pas tarder dans le célibat », a-t-il dit.

Ces propos et aussi la vidéo de sa déclaration n’ont pas tardé d’être partagée sur les réseaux sociaux, suscitant de nombreux commentaires.
 
Marcello Tunasi est aussi connu pour ses discours qui sont souvent très partagés.
 
mbote/CC


Trois mois après sa nomination à la tête du ministère de la justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba voit sa vie en danger, suite à son dynamisme sur terrain, et son bras de fer avec quelques personnages de son secteur

Présentement en mission de service dans la province de Lomami, le Président de DYPRO -Dynamique progressiste révolutionnaire- informe l'opinion qu'il a été constaté que, dans la nuit du dimanche 01 au lundi 02 septembre 2024, une intrusion par effraction a été opérée dans son bureau, à partir de l'antichambre.

"Il a été observé d'une part, que la porte de l'antichambre a été forcée, le système électronique de surveillance réinitialisé. Et d'autre part, que des

poussières suspectes ont été dispersées dans le bureau. Des enquêtes sont ouvertes pour éclairer les circonstances de cette situation malheureuse, œuvre des forces négatives et mafieuses qui se sentent menacées dans la lutte engagée pour assainir la justice de notre pays", a-t-il indiqué dans un communiqué. 

Il est à noter que Constant Mutamba est considéré dans l'opinion comme "meilleur ministre" du gouvernement Sunimwa, grâce à son sens élevé de responsabilité, et sa présence sur terrain. Il est la cible de plusieurs personnes, surtout à cause de sa guéguerre avec les magistrats véreux.

Pour rappel, Constant Mutamba a déposé 4 projets de loi à l'Assemblée nationale, pour l'assainissement du secteur de la justice. Il s'agit, entre autres, du projet de loi portant organisation, fonctionnement et compétence de l'ordre judiciaire ; sur le Conseil Supérieur de la Magistrature; le texte sur le Statut des Magistrats; et sur le Barreau.

Bien avant cela, il a remis au président de l'Assemblée nationale, Vital Kamerhe, mardi 23 juillet dernier, le sceau officiel de la République, fabriqué par l'entreprise Chanimetal, à Kinshasa. Il a remercié le président de la Chambre basse du Parlement, Vital Kamerhe, pour avoir été la première personnalité à solliciter le sceau officiel de l'État, et espère que toutes les institutions vont en bénéficier.

Gratis Makabi

 

Présentement dans le Congo profond, il poursuit sans désemparer le désengorgement des prisons du pays, prôné par le Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, pour améliorer les conditions carcérales des prisonniers.



Le bilan provisoire de la tentative d'évasion survenue dans le nuit de dimanche à lundi dernier fait état de 129 personnes décédées, dont 24 par balles. C'est le vice-premier ministre et ministre de l'intérieur et sécurité Jacquemain Shabani, qui l'a livré à l'issue de la réunion de crise tenue lundi 02 septembre avec les responsables des services de défense et de sécurité.

Ce nombre de décès, d'après le VPM de l'intérieur, encore provisoire fait suite après tirs de sommation," les autres victimes étant décédées par bousculade ou étouffement. On dénombre également 59 blessés pris en charge par le Gouvernement, ainsi que quelques cas de femmes violées"

 

Par ailleurs, le patron de la territoriale indique sur le plan matériel que, les bâtiments administratifs, le greffe, l'infirmerie, et les dépôts de vivres ont été détruits par des incendies. " Le Gouvernement est satisfait du retour au calme, déplore ces tragiques événements, et présente ses condoléances aux familles des victimes", a-t-il rajouté.

Jacquemain Shabani rassure que les enquêtes se poursuivent, et l'opinion sera informée sur d'autres détails.

La tension a demeuré cependant perceptible au centre pénitentiaire de Kinshasa dans l journée du lundi 02 septembre. Plusieurs tirs de balle ont encore été entendus. La cause n'a pas toujours été révélée.

Grevisse Tekilazaya 



Le Vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba a, ce lundi 2 septembre, accusé les magistrats d'être les premiers responsables de la tentative d'évasion à l'ex- prison centrale de Makala. 

Car, soutient-il, ces magistrats transfèrent dans des maisons carcérales même des personnes suspectes, alors que les prisons sont pour la détention des personnes condamnées. Une pratique qui va à l'encontre des efforts du Gouvernement dans le désengorgement des maisons carcérales à travers le pays, mais également qui viole ce principe sacro-saint du droit congolais, qui fait de la détention une exception.

Pour rappel, cette déclaration intervient après les événements survenus la nuit du dimanche 1er au lundi 2 septembre, à la prison centrale de Makala.Plusieurs personnes ont été tuées par les forces de sécurité.

Le Gouvernement congolais, par le biais du ministre de la Justice Constant Mutamba, a annoncé plusieurs mesures provisoires prises, en dehors des enquêtes qui ont été ouvertes, pour identifier les responsables de ces "actes de sabotage".

Parmi ces mesures, le ministre Constant Mutamba a interdit le transfèrement par les magistrats des parquets, des détenus au CPRK, sauf autorisation du Minetat Justice, et ce, jusqu'à nouvel ordre.

Il a, en outre , annoncé l'intensification du processus de désengorgement des prisons de Makala, de Ndolo et celles de l'intérieur du pays, ainsi que l'accélération du projet de délocalisation du CPK par la construction d'une nouvelle prison excentrée de la ville de Kinshasa.

Fadi Lendo 



A Kinshasa Les services de la Primature annoncent que la Première Ministre Judith Suminwa  procède au lancement officiel de la rentrée scolaire 2024-2025 au Lycée Lamba Ntumua à Kimpese, dans le territoire de Songololo, au Kongo Central. 

Dans la majorité d’écoles visitées ce matin par nos reporters, on signale la présence massive des élèves ainsi que des autorités. Dans d’autres écoles, par contre, les élèves ne se sont pas présentés à la suite de l’appel à la grève lancé le week-end par certains syndicats des enseignants.

Au collège Boboto, au lycée Bosangani en passant par l’Institut de la Gombe, dans la commune qui porte le même nom,  le constat est le même : Les élèves ainsi que les autorités sont au rendez-vous pour ce premier jour de la rentrée scolaire. Des parents qui ont accompagné leurs enfants se réjouissent pour cette rentrée effective.

Au collège Boboto par exemple, le directeur des études sortant,  le père Liévin s’adressant aux élèves et aux enseignants, leur recommande de faire preuve de  discipline qui a toujours été de mise dans cet établissement :

« Tous les acteurs de l’éducation au collège Boboto sont donc appelés à être disciplinés et travailleurs pour que l’excellence humaine soit effective en parole, en pensée et en action »

Situation similaire au collège saint Ignace, à Cité Verte. Ici, tout se passe comme prévu. Tous les acteurs de l’éducations ont répondu présents au rendez-vous. Père Eden Muke, préfet du collège, explique la situation :

« Ici tout se passe bien comme il a été prévu dans le calendrier 2024-2025 que la rentrée devait avoir lieu aujourd’hui. Nous sommes bel et bien là, les enfants sont là et les enseignants sont là, donc il y a effectivité. Nous avons eu notre réunion préparatoire le vendredi passé, j’ai instruit mes agents d’être là parce que nous n’avons pas reçu officiellement un communiqué qui nous interdit de reprendre les activités aujourd’hui »

Au complexe scolaire Kindele dans le Mont Amba, les élèves ne sont pas nombreux comme d’habitude. Selon le surnuméraire de cette institution publique, les parents ont prêté oreille aux nombreux messages distillés dans les réseaux sociaux qui annonçaient la grève des enseignants dans les institutions publiques.

radiookapi.net/CC

 
 


Critiqué par une frange de l'opposition pour sa proposition de dialogue entre les forces politiques et sociales sur le thème : « vérité, réconciliation et cohésion nationale », l'opposant Martin Fayulu a réagi ce lundi 02 septembre 2024, pour expliquer ce que lui entend par ces pourparlers.

Dans un message relayé sur son compte X ce lundi 02 septembre 2024, le président national de l'ECIDé fait savoir que son appel à un dialogue n'a pas pour finalité de créer un gouvernement de transition.

« Les parties prenantes congolaises doivent se mettre autour d'une table, sous la facilitation de nos pères spirituels. Thème de la rencontre : Vérité-Réconciliation - Cohésion nationale. Il ne s’agit pas de recréer un gouvernement de transition du type 1+4 ou « Union sacrée », a-t-il écrit.

À l'en croire, il sera question pour les parties prenantes de répondre aux questions ci-après :

- Comment pouvons-nous actionner l'article 63 de la Constitution et recouvrer notre intégrité territoriale ?

- Que faire pour résoudre les problèmes internes de mal gouvernance, de corruption, de détournement des deniers publics et des droits humains ?

- Comment réformer nos institutions, notamment le processus électoral, afin de garantir des élections crédibles, transparentes, impartiales et apaisées ?

Signalons que cette démarche a été rejetée en bloc par le regroupement politique de Moïse Katumbi et celui de Joseph Kabila qui ne jurent que sur le départ de Félix Tshisekedi à la tête du pays.

Dès son retour au pays, Martin Fayulu a tenu un meeting populaire dans la commune de N'djili, à Kinshasa, où il avait lancé un appel au dialogue de cohésion nationale pour « sauver l'intégralité territoriale » de la République démocratique du Congo.

Roberto Tshahe

A Propos

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