Le ministre du Tourisme, Didier M’Pambia a regretté, lundi 19 aout, que la guerre de l’Est de la RDC continue de créer un désastre écologique au niveau mondial.
Il l’a dit lors de sa visite au parc national des Virunga.
Didier M’Pambia a ainsi exhorté les partenaires à aider la RDC à mettre fin à la guerre dans la partie Est du pays :
« Le Nord-Kivu et le Sud-Kivu ont été retardés par cette guerre qui nous a été imposée par le Rwanda, qui, heureusement, n’a pu atteindre, pour l’instant, qu’un tiers du parc des Virunga. Mais c’est déjà un espace tellement important dans la biodiversité et dans l’équilibre de l’écosystème planétaire. Les dégâts sont énormes du point de vue de la destruction de l’écosystème ».
Il a fustigé que cette guerre ait contribué à la perte énorme des vies des Congolais.
Didier M’Pambia a souhaité que la paix y revienne pour que les membres du Gouvernement aillent, l’année prochaine, célébrer le centenaire de ce parc.
Créé le 21 avril 1925, ce parc a totalisé 99 ans d’existence. Ce qui fait de lui le plus ancien de l'Afrique.
Son objectif était initialement de protéger les gorilles des montagnes.
Alors parc Albert, son nom actuel remonte en 1969. Le parc national des Virunga est menacé à cause de l’activisme des groupes armés.
radiookapi.net/CC
Arrivé à Fungurume le samedi 17 août, le ministre des Mines Kizito Pakapomba a été accueilli à l’aéroport de Tenke Fungurume Mining par le CEO Wang Hanyuan et quelques membres de la direction générale.
Avec le CEO, une délégation importante s’est rangée au pied de l’avion pour accueillir le ministre. Il a été remarqué la présence du DGA de la Gécamines. D’autres services de l’État ont aussi été à l’accueil du ministre. La commune de Fungurume, la DGM, la Division des Mines, la Dotation TFM, des représentants de la chefferie des Bayeke et beaucoup d’autres services, tous ont réservé un accueil chaleureux au ministre.
Sans tarder, le cortège a pris la direction de l’usine 30K. Là, le ministre a eu droit à un aperçu général de l’usine qu’il a pu apercevoir depuis la plateforme d’observation. 30K est la plus récente usine construite par TFM, un projet qui, une fois sa capacité maximale atteinte, va permettre à TFM d’augmenter considérablement sa production de cuivre et de cobalt. Il a aussi pu consacrer un temps pour visiter la nouvelle morgue de Fungurume.
Cette morgue, d’une capacité de 24 corps, va soulager durablement la population de Fungurume et des environs étant donné qu’elle va désengorger la morgue existante de capacité plus réduite. Aussi, elle sera rattachée à l’hôpital général de référence, d’une capacité de 200 lits, qui va être construit dans le cadre du cahier des charges de TFM.
La première phase de la visite s’est clôturée par un tête-à-tête entre le ministre et le CEO avant que le patron des mines de la RDC ne puisse reprendre sa route pour d’autres missions dans le cadre de son itinérance. Le lendemain déjà, le ministre poursuivait sa visite d’inspection des projets réalisés par la Dotation-TFM dans l’agglomération de Tenke, notamment le projet d’électrification et celui d’asphaltage de la route principale de cette contrée. En effet, c’est depuis sa prise de fonction que le ministre a pris le bâton de pèlerin pour rencontrer les miniers dans leurs zones d’exploitation sur toute l’étendue du territoire national.
Pour rappel, TFM est l’un des plus grands producteurs de cuivre et de cobalt en RDC. C’est une joint-venture entre la Gécamines, société d’État, avec une participation de 20 %, et CMOC 80 %. En 2023, l’entreprise a produit 280 297 tonnes de cuivre et 21 592 tonnes de cobalt.
actualite.cd/CC
L’Observatoire de la Liberté de la presse en Afrique (OLPA), une ONG de défense et de promotion de la liberté de la presse, s’insurge contre la montée en flèche des actes d’intimidations visant directement les journalistes et dont les principaux auteurs sont des cadres de la territoriale de Kabinda (Lomami), au centre de la République démocratique du Congo.
Michaël Tenende, journaliste à la radio Top Lomami, station privée émettant à Kabinda, a échappé belle à un lynchage, le 18 août 2024, d’un groupe de personnes conduit par Ananias Mukanz, inspecteur de la territoriale de Lomami.
Selon la victime, Mickaël Tenende, interrogé ce lundi par 7SUR7.CD, ces personnes ont pris d’assaut les installations de la radio Top Lomami, à sa recherche alors qu'il présentait son émission : « Lomami ne sera pas vendue ». Il a été brusquement interrompue après l’invasion du studio par ces personnes.
Lors de cette émission, le journaliste a évoqué la disparition d’un véhicule de la province, pourtant une dotation de la présidence de la République destinée aux itinérances des cadres de la territoriale.
Vexé par cette information, l’inspecteur de la territoriale a organisé une descente punitive vers la radio. Les matériels de la Radio ont été vandalisés et deux dictaphones emportés par les assaillants. Le journaliste a eu la vie sauve grâce à l’intervention des auditeurs venus à sa rescousse.
En outre, Martin Kasongo, journaliste à la radio Tokomi Wapi FM émettant à Kabinda, a pour sa part reçu, le 17 août 2024, un appel téléphonique de Marie-Anne Kiabu, maire de la ville de Kabinda, peu après la diffusion de l’émission : "Masolo ya Mboka".
Au cours de cette émission, le journaliste a déploré le fait que le service de la Mairie de Kabinda perçoit une taxe autre que celle convenue avec les conducteurs de moto-taxi lors d’une réunion de consultation. Il en est aussi des brutalités subies par les commerçants du marché central de Kabinda lors d’un passage de la maire de la ville.
"Pendant notre conversation téléphonique, Marie-Anne Kiabu m'a proféré des menaces et insultes, me promettant de tout mettre en œuvre pour que notre média soit fermé dans un futur proche", a fait savoir Martin Kasongo, journaliste de la radio Tokomi Wapi.
Eu égard à ce qui précède, OLPA condamne vigoureusement les actes d’intimidation à l’endroit des journalistes de Kabinda qui sont victimes d'agression après chaque émission. Il s’agit manifestement des violations graves du droit d’informer et d’être informé garanti par les instruments juridiques nationaux et internationaux relatifs aux droits humains, rappelle OLPA.
OLPA appelle les autorités de Lomami à favoriser l’exercice de la liberté de la presse sur toute l’étendue de la province.
Benjamin Kambadi, à Kabinda
Un cas de mutilation génitale a été signalé dans le territoire de Djugu, en province de l'Ituri. Il s'agit d'une fillette d'environ trois ans, qui a été violée et dont ses parties intimes coupées par des bandits non autrement identifiés.
Selon les proches de la victime, ce cas de mutilation génitale s'est produit dans la soirée de dimanche 18 août 2024, sur l'avenue Ngote, quartier Dépôt, en commune de Mongbwalu, dans le territoire de Djugu.
Après cet acte, la victime a été conduite dans une structure sanitaire de la place, pour des soins primaires. Le médecin directeur de l'hôpital général de Mongbwalu affirme que plusieurs parties de l'organe genital de la jeune fille ont été emportées par les bourreaux.
«Nous avons objectivé des lésions énormes au niveau de son appareil génital, qui a été complètement délabré. La fille a perdu son hymen et puis il y a eu des lésions vaginales jusqu'à laisser le rectome à nu. Les bourreaux voulaient couper tout son appareil génital avec un objet tranchant. La fille a également perdu une partie de son clitoris, mais aussi la grande lèvre du côté droit de son vagin», précise le Docteur Lokudu Richard.
Notons qu'après le forfait, les auteurs de cette infraction se sont volatilisés dans la nature. Toutefois, les services de sécurité ont annoncé que les enquêtes sont déjà amorcées, en vue de dénicher les coupables et les sanctionner conformément à la loi congolaise.
Prosper Buhuru
L'international footballeur congolais, Yoane Wissa, est entré dans l'histoire de la Premier League anglaise, après sa performance stratosphérique lors de la rencontre qui a opposé Brentford FC à Crystal Palace (2-1), dimanche 18 août 2024, au Gtech Community Stadium de Londres, comptant pour la première journée.
Buteur et passeur décisif, le Léopard de 27 ans est devenu le premier joueur à avoir marqué et délivré une passe décisive en trois matchs consécutifs de Premier League, depuis l'ancien sociétaire de Manchester City, l'algérien Riyad Mahrez, en décembre 2021.
Pour rappel, Wissa a reçu, la semaine dernière, un trophée pour avoir dépassé la barre des 100 matchs en Premier League anglaise. Quelques semaines plus tôt, il a remporté le prix du "meilleur but" de la saison de Brentford FC, grâce à sa magnifique retournée acrobatique face à Chelsea FC, le 02 mars 2024.
Arrivé chez les Bees en 2021, en provenance de Lorient, Yoane Wissa a inscrit 27 buts et délivré 8 passes décisives, en 103 apparitions, en division d'élite anglaise. Il a marqué 12 buts et délivré 3 passes décisives la saison dernière.
Gratis Makabi
C’est une histoire banale qui a failli très mal finir. Cambiste à l’arrêt Sous-région dans la commune de Lemba, marié et père de deux enfants, Junior Bakimi a été enlevé lundi 5 août dans la commune de Limete, entre les 12ᵉ et 13ᵉ rues, perpendiculaires au boulevard Lumumba.
Presqu’une semaine après sa libération, il se confie à 7SUR7.CD pour relater le calvaire qu’il a vécu ce jour-là.
Junior Bakimi évolue dans le domaine de change de monnaie à l’arrêt Sous-région à Lemba. Lundi 5 août vers 17h30, il fait un message WhatsApp à la grande sœur de son épouse chez qui il a l’habitude de se ravitailler en billets de francs congolais dans le cadre de son travail. Comme la maison de change de sa belle-sœur se trouve au Pont Cabu, non loin du boulevard Sendwe et à quelques encablures de l’Eglise Armée de l’Éternel, il prend calmement une moto devant l’Eglise chrétienne Disciples du Christ à l’arrêt Sous-région. Avant même d’arriver à la maison de change de sa belle-sœur, il est victime d’un accident de la circulation. Il s’ensuit son enlèvement aux environs de 18 heures.
« Nous sommes arrivés à la 13ème rue Limete. On dévie un taxi dit « Ketch ». Le même véhicule dévié nous percute derrière. Ce qui cause ma chute brutale sur la chaussée. Les personnes qui étaient à bord du véhicule qui nous a percutés font semblant de venir à ma rescousse. Ils promettent de m’emmener dans un dispensaire pour me faire soigner. Je me retrouve donc dans leur auto. Pendant le trajet, ils remontent les pare-brises de la voiture et bloquent les portières de celle-ci», révèle la victime.
Avant de le cagouler, assurés d’avoir réussi leur forfait, les ravisseurs de Junior Bakimi révèlent à leur victime qu’ils sont à ses trousses depuis longtemps. N’ayant nullement touché son intégrité physique, ils l’emmènent vers une destination inconnue. Au finish, Junior Bakimi s’est retrouvé à Matadi dépouillé de tout.
« J’ai été détroussé de tous mes avoirs. J’avais 3.350 dollars dans mon sac et mes téléphones », nous a-t-il déclaré.
La ville de Kinshasa vit de nouveau une recrudescence des enlèvements à bord de taxis communément appelés «Ketch». Cette situation fait le buzz sur les réseaux sociaux. Communiqués avec des photos des personnes enlevées sont abondamment publiés sur la toile. Les ravisseurs se font passer pour des taximen et embarquent des passagers qu’ils enlèvent par la suite dans le but de demander une rançon. La nouveauté dans ce regain d’enlèvements, est que ces bandits filment les victimes pour faire pression sur leurs proches.
A l'issue du conseil des ministres de ce week-end, le gouvernement congolais a indiqué que les alertes en rapport avec les enlèvements ces derniers jours sont faites dans le seul but de discréditer l'équipe gouvernementale. Le gouvernement a promis d’accroître la vigilance à Kinshasa afin d’identifier les propagateurs de ce qu'il considère comme fausses nouvelles au sujet des enlèvements.
Raphael Kwazi
À quelques jours de la rentrée scolaire en République démocratique du Congo, les parents d'élèves se pressent, comme à l'accoutumée, dans les différents grands marchés et magasins de la ville de Kinshasa pour acheter les objets classiques indispensables pour leurs enfants.
Le samedi 17 août 2024, au marché central de Kinshasa, communément appelé «Zando », difficile de se frayer un chemin.
Les parents venus de plusieurs coins de la capitale ont pris d'assaut ce grand lieu de négoce pour s'offrir des fournitures scolaires, entre autres cahiers, sacs à dos, ketchs, stylos et uniformes.
Robert Ndongala, père de famille, la soixantaine révolue, se plaint de la hausse des prix des objets classiques, notamment le paquet de cahiers de 200 pages.
« Je suis arrivé depuis 11 heures au marché central. Je n'arrive pas jusqu'ici à terminer les achats car, les prix des fournitures scolaires ont pris de l'ascenseur. L'année dernière, nous avions acheté un paquet de cahiers de 100 feuilles à 7.000 francs congolais, aujourd'hui, ça se négocie à 9.000 Fc. Je cherche à faire de mon mieux par rapport à mon budget, mais j'y n'arrive vraiment pas. C'est déplorable », s'est-il indigné.
Même son de cloche pour Chantal Lufuma que nous avons rencontrée devant les étalages de ce marché, accompagnée de ses deux enfants.
« Je suis ici avec mes deux filles pour les achats des articles scolaires, mais je ne sais pas par où commencer. Il y a une flambée des prix des articles destinés aux élèves. Un sac à dos pour élève se vend à 30, voire 35 dollars américains, le ketch à 15,20 dollars USD, voire plus et un mètre de tissu d'uniforme bleu ou blanc se vend à 7.500 francs congolais. C'est compliqué pour nous parents. On ne sait à quel saint se vouer parce que la situation est catastrophique », a-t-elle lâché.
Pendant que les parents se plaignent de la hausse des prix des objets classiques, les vendeuses et vendeurs, eux également, affirment ne pas être en mesure de couler leurs stocks faute d'acheteurs.
« L'année dernière, nous avions fait de bonnes affaires à la veille de la rentrée scolaire. Cette année, les gens affluent au marché central, mais n'achètent finalement pas. Regardez vous-même, les gens se bousculent par ici pour passer, mais les articles ne bougent pas. Tel que je suis là, depuis le matin, je n'ai rien vendu, même pas un stylo. Dites-moi comment est-ce que je peux, moi aussi de mon côté, envoyer mes enfants à l'école le 2 septembre prochain », a déploré Vicent-paul Mumbere.
Par contre, Tryson Lulendo, vendeur des articles à même le sol, rejette la faute aux chefs d'établissements scolaires qui, selon lui, obligent désormais les parents à acheter les fournitures scolaires dans les écoles.
« Les promoteurs d'écoles obligent les parents à acheter les cahiers, les uniformes, les sacs et autres à l'école. Ils n'ont plus le temps de venir acheter auprès de nous. Ces promoteurs vendent les objets classiques à un prix qui est deux fois plus que celui que nous proposons. Les écoles se sont transformées en lieu de commerces de fournitures et d'uniformes au détriment de nous, pauvres commerçants », a-t-il regretté.
Dans un communiqué, la ministre de l'Éducation nationale et Nouvelle citoyenneté, Raïssa Malu, a fixé au 2 septembre prochain, la rentrée scolaire édition 2024-2025 sur toute l'étendue du territoire national.
De nouvelles mesures ont été prises pour une rentrée scolaire réussie entre autres, l'obligation pour les parents de payer les frais scolaires en Franc congolais, l'interdiction pour les écoles de réclamer des acomptes des frais scolaires ou frais d'inscription pour les nouveaux élèves et de confirmation pour les anciens, mais aussi, l'interdiction de la vente des fournitures scolaires et uniformes dans les écoles.
Murphy Fika
Plusieurs questions ont été débattues lors de la 9ème réunion du Conseil des Ministres présidée par la Première Ministre, Judith Suminwa, à l'absence du chef de l'État, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Dans sa communication, la Cheffe de l'exécutif national a annoncé l’évaluation des performances des membres de son équipe gouvernementale, trois mois après leur installation.
La Première Ministre a évoqué l’obligation de redevabilité, en cette semaine de début du troisième mois d’exercice du Gouvernement, depuis son investiture.
Elle a, par la même occasion, rappelé l’objectif principal du récent séminaire du Gouvernement, qui était axé sur une nouvelle approche de gestion basée sur la performance, et à diffuser les bonnes pratiques de la gouvernance publique, en misant sur la cohésion et la solidarité gouvernementales, pour susciter l’engagement, la responsabilité et la redevabilité des membres du Gouvernement, dans la mise en œuvre du programme d’actions du gouvernement 2024 – 2028.
Elle a appelé les membres de son équipe à une bonne préparation, afin de répondre aux attentes de cette exigence de redevabilité.
Pour rappel, l'équipe du gouvernement Suminwa, composée de 54 membres, a été dévoilée, mercredi 28 mai 2024, plus de cinq mois après la réélection du Président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo.
Serge Mavungu