La fin d’année sera placée sous le signe de la fête et de l’excellence pour les mélomanes congolais. L’artiste Héritier Watanabe revient en effet à Kinshasa pour un concert VIP exceptionnel, le 31 décembre 2024 à l’hôtel Hilton.
Après avoir conquis le public parisien avec son récent passage à la Seine Musicale, Héritier Watanabe pose une nouvelle fois ses valises dans la capitale congolaise pour offrir à ses fans une soirée inoubliable.
Au programme de cette soirée de réveillon, les mélomanes pourront vibrer sur les plus grands succès du chanteur, dans une ambiance chic et feutrée, en parfaite adéquation avec le standing de l’hôtel Hilton.
Une soirée de gala qui permettra à l’artiste de renouer avec son public congolais avant de s’envoler vers de nouveaux horizons en 2025.
mbote/CC
Des projectiles sont tombés et explosé dans quelques quartiers de Goma (Nord-Kivu) de samedi à ce dimanche 22 décembre. La société civile recommande de la vigilance à la population locale.
Les obus ont causé des dégâts à quatre endroits différents de la ville. L’un a touché une cabine électrique en face du musée, au quartier Himbi ; alors qu’un autre a frappé une pancarte près de la plage du peuple, au bord du lac Kivu.
La chute d’autres obus a été signalée du côté du Rond-Point Abattoir Kituku et au bureau du quartier Mugunga, qui a subi de sérieux impacts, soutiennent des témoins.
Le président de la société civile de la commune de Karisimbi, Christian Kalamo, affirme que la situation est préoccupante. Il appelle a plus de vigilance.
« Je nous demande vraiment la vigilance, a une très grande vigilance. On ne comprend pas comment ces engins sont en train de finir leurs courses au niveau du quartier Mugunga, et a Himbi (...) J’appelle ainsi la population de la commune de Karisimbi et de Goma a une très grande vigilance. Nous sommes entourés par des guerres partout, l'ennemi cherche à tout prix à voir comment pénétrer notre ville de Goma ».
Il demande à la population locale de dénoncer tout mouvement suspect dans les quartiers : « En tout cas, que chacun surveille son voisin et pour tout cas suspect alerter tous les services de sécurité ».
Les habitants de Goma demeurent perplexes, après la chute et l’explosion de ces obus.
Christian Kalamo invite le gouverneur de la province du Nord-Kivu de mettre en place une équipe pour mener des enquêtes et savoir l'origine de ces engins explosifs qui viennent de tomber dans les communes de Karisimbi et Goma.
De leur côté, les autorités n’ont encore fait aucune communication sur cette situation.
radiookapi.net/CC
Le président de la République, Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, est attendu dans les tout prochains jours à Kananga, dans la province du Kasaï central, où il va séjourner et célébrer la fête de Noël avec la population de cette province.
À cet effet, la Fondation Chrétienne Barnabé Muakadi et l’ONG Force du génie kongolais pour l’avenir (FOGEKA), deux structures engagées dans l’humanitaire, le social et l’environnement, se sont déployées dans le chef-lieu de la province hôte et sensibilisent la population à réserver un accueil chaleureux au Chef de l’État. Non sans raison, car Félix Antoine Tshisekedi a pris l’engagement de sécuriser le pays en général et le Kasaï central en particulier ; cette province martyrisée par les conflits Kamuina Nsapu de triste mémoire ayant conduit à la prolifération des enfants de la rue, des veuves et orphelins ; province qui a placé tout son espoir en la personne de Félix Tshisekedi pour une solution durable aux problèmes d’eau et d’électricité, deux préoccupations du Chef de l’État.
Les deux structures précitées saisiront l’occasion pour organiser les activités de sensibilisation au soutien de la vision du Chef de l’État dans les secteurs du social, de l’éducation et de l’environnement, et aussi à la révision ou changement de la constitution, cette constitution qui constitue dans une certaine mesure l’inhibiteur de l’élan du développement pris par le Chef de l’État.
Et aussi, une formation à l’entretien des routes de dessertes agricoles sera donnée en faveur de la jeunesse du Kasaï central, qui bénéficiera des matériels pour ce faire (bêches, pioches, râteaux , brouettes) ainsi que les tenues de travail (bottes, gangs et salopettes).
scooprdc/CC
Dans une série d'ordonnances lues ce samedi 21 décembre 2024 sur la chaîne nationale, le Chef de l'État, Félix-Antoine Tshisekedi, a promulgué la loi portant habilitation du gouvernement. Face aux urgences et au calendrier des deux chambres du Parlement, le gouvernement est désormais autorisé à légiférer sur un certain nombre de matières jugées "importantes" durant la période de vacances parlementaires, jusqu'au 14 mars 2025.
Selon l'ordonnance présidentielle, les matières concernées par la loi d'habilitation incluent notamment :
- Autorisation de la prorogation de l'état de siège sur une partie du territoire national ;
- Autorisation de la ratification de l'accord de prêt n°PZ1 et BZ001/2100150044696 du 16 octobre 2024 conclu entre la RDC et le Fonds Africain de Développement (FAD), pour un montant de 12,5 millions d'unités de compte, dans le cadre du programme régional d'appui au développement des infrastructures et à la valorisation des ressources en eau transfrontalières entre la RCA et la RDC ;
- Autorisation de la ratification de l'accord de prêt n°16153P du 5 octobre 2024 conclu entre la RDC et le Fonds de l'OPEP, portant sur le développement des infrastructures et la valorisation des ressources en eau transfrontalières entre la RCA et la RDC, pour un montant de 30 millions USD ;
- Autorisation de la ratification de la convention de prêt syndiqué entre la RDC et les banques commerciales pour le paiement du Manque à Gagner (MAG) ;
- Autorisation de la prise de participation de l'État dans la société Air Congo ;
- Fixation des principes fondamentaux relatifs à la culture et aux arts en RDC ;
- Modification de la loi n°14/01 du 17 juin 2014 relative au secteur de l'électricité, telle que modifiée et complétée par la loi n°18/031 du 13 décembre 2018 ;
- Autorisation de la ratification de la convention sur l'enseignement technique et professionnel signée à Paris le 10 novembre 1989.
Le projet de loi d'habilitation trouve son fondement dans l'article 129 de la Constitution, qui stipule que le gouvernement peut, pour l'exécution urgente de son programme d'action, demander à l'Assemblée nationale ou au Sénat l'autorisation de prendre, par ordonnance-loi, pendant un délai limité et sur des matières déterminées, des mesures relevant normalement du domaine de la loi.
Ce texte a été présenté par le ministre d'État, ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, lors de la 25ᵉ réunion du Conseil des ministres tenue le vendredi 6 décembre 2024 à la Cité de l'Union Africaine. Par la suite, il a été défendu devant les deux chambres du Parlement par le même ministre.
Clément Muamba
Après l’échec du dernier sommet tripartite de Luanda, Felix Tshisekedi réaffirme la position de la RDC rejetant toute négociation directe avec le M23. Le président de la République s’est ainsi exprimé lors du Conseil des ministres tenu ce vendredi 20 décembre à la Cité de l’Union africaine (Kinshasa).
Faisant le compte rendu de cette réunion du Gouvernement, son porte-parole, Patrick Muyaya a fait savoir que pour Felix Tshisekedi, le fait que le Rwanda a introduit le dialogue direct entre la RDC et le M23 comme nouveau préalable à la signature de l’accord de paix, constitue une entrave majeure et délibérée à « nos efforts collectifs pour ramener la paix ».
Le chef de l’Etat congolais a rappelé que l’objectif du sommet était d’adopter un projet d’accord « négocié et préparé de bonne foi par les ministres des Affaires étrangères de nos trois pays » en vue de restaurer la paix dans la région.
Et d’ajouter :
« En proposant un tel préalable, le Rwanda a non seulement bloquer le processus en cours et montrer une volonté manifeste de saboter les efforts de paix au mépris de ses engagements internationaux et des résolutions du conseil de sécurité de l’ONU ».
Face à cette situation, Felix Tshisekedi a réaffirmé la position de la RDC qui rejette catégoriquement toute négociation directe avec le M23, a indiqué le porte-parole du Gouvernement.
Le président de la République a exprimé encore une fois l’engagement de la RDC à poursuivre les efforts diplomatiques et sécuritaires pour une paix juste et durable tout en restant engager à défendre sa souveraineté et son intégrité, « jusqu’au sacrifice suprême ».
Il a par ailleurs invité la communauté internationale à « tirer les conséquences de cet échec et agir fermeté face à l’attitude du Rwanda qui continue d’alimenter l’insécurité dans notre pays en violation des engagements pris », a rapporté Patrick Muyaya.
La tripartite entre les présidents congolais, Félix Tshisekedi, rwandais, Paul Kagame, et angolais, João Lourenço, prévue le 15 décembre à Luanda pour tenter de résoudre la crise dans l’Est de la RDC, a été annulée.
Raison : l’incapacité de la RDC et du Rwanda à s’accorder sur un engagement en faveur de pourparlers directs entre Kinshasa et la rébellion du M23, une condition exigée par Kigali mais fermement rejetée par Kinshasa.
Selon ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères, Thérèse Kayikwamba, le problème s’est posé quand le Rwanda a insisté sur l’inclusion dans l'accord d’un dialogue direct entre la RDC et le M23, chose que la RDC a toujours rejetée.
Côté Angola, le ministère angolais des Affaires étrangères rapporte que le président João Lourenço, facilitateur désigné par l’Union africaine pour cette crise, se dit profondément préoccupé par la situation. Il exhorte les parties à prioriser l’intérêt de leurs peuples ainsi que leurs objectifs communs.
radiookapi.net/CC
Initiateur de l'Union sacrée, le chef de l'État Félix Tshisekedi n'a pas caché sa déception sur la gestion de cette principale plateforme politique du pouvoir, par les membres du Présidium qui la composent. Ainsi, le président de la République a ordonné l'élargissement de la direction du présidium à d'autres chefs des regroupements et partis politiques ayant des élus.
Sans détour face aux parlementaires de l'Union sacrée ce samedi, Félix Tshisekedi a, pendant près d'une trentaine de minutes, tapé du point sur la table concernant le fonctionnement de l'Union sacrée. " Je n'ai pas créé l’union sacrée pour le partage de gâteaux, mais plutôt comme un cadre qui devrait être au dessus de toute appartenance politique pour servir son pays", a-t-il lancé.
Félix Tshisekedi a davantage invité les sociétaires de l'Union sacrée a lui emboîter le pas, afin de contribuer au développement de la République. " Je vous demande de faire de même et que celui qui estime que cette voie que j’ai choisie ne lui plaît pas n’a qu’aller ailleurs ( Tokabuana) a-t-il dit en lingala".
Contrairement à toutes ses précédentes rencontres, le chef de l'État Félix Tshisekedi n'a cependant pas évoqué la question de réformes constitutionnelles. L'on peut toutefois signaler qu'au niveau de cette famille la tendance de la part de certains leaders est déjà connue.
Félix Tshisekedi est attendu dans les prochaines heures à Kananga, chef-lieu de la province du Kasaï central, pour passer la fête de Noël avec la population de ce coin. Une très forte mobilisation ainsi que la relance de quelques travaux de terrain s'y observent dans cette partie du pays, en prélude de l'arrivée du chef de l'État.
Grevisse Tekilazaya
Le Président Sassou N’gesso a salué, à l'issue d'un tête-à-tête tenu avec son homologue de la rd-Congo Félix Tshisekedi à Brazzaville, les efforts de médiation de son homologue angolais Joâo Lourenço, afin de trouver une issue favorable à la crise sécuritaire dans l’Est de la RDC, dans le cadre du Processus de Luanda. Ce dernier a encouragé les parties impliquées à poursuivre et à privilégier les négociations en cours pour la paix.
De son côté, le Président Félix Tshisekedi a salué la bonne évolution des études de faisabilité du projet pont-route-rail sur le fleuve Congo. « C'est un projet qui est très important, à la fois pour les relations entre les deux pays, mais également pour l'intégration régionale et africaine», a-t-il déclaré.
Le Président Denis Sassou-N’guesso est, quant à lui, revenu sur la prise en compte des richesses naturelles dans le calcul des Produits intérieurs bruts (PIB) des pays africains. « Nous pensons que si les PIB des États sont considérés à leur juste valeur, une valeur substantielle. Ceci donnera plus de capacités aux États pour emprunter et amener les autres institutions financières à fortement contribuer au développement des États africains », a-t-il fait savoir.
Enfin, les deux présidents ont exprimé leur préoccupation face à la persistance de la guerre entre la Russie et l'Ukraine, la crise au Soudan et la situation au Proche Orient, qui menacent dangereusement la paix et la stabilité dans cette partie du monde.
Grevisse Tekilazaya
« C’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba », a dit samedi la Première ministre au cours de son échange avec les fidèles kimbanguistes dans la cité de Nkamba au Kongo central (sud-ouest de la République démocratique du Congo), selon un communiqué.
« En tant que Première Ministre, c’est une fierté pour moi d’être venue à Nkamba. J’ai l’immense plaisir d’être devant Sa Divinité ainsi que devant vous, fidèles kimbanguistes. J’en profite pour vous transmettre les salutations du Chef de l’Etat Félix Antoine Tshisekedi Tshilombo, qui m’a donné l’autorisation de pouvoir me rendre en terre sainte de Nkamba », a-t-on lu dans le communiqué de la Primature.
En visite dans la cité sainte des Kimbanguistes, Judith Suminwa a été accueillie par un comité composé du vice-gouverneur de la province du Kongo Central, du président de l’Assemblée provinciale, des membres du cabinet du chef spirituel de l’Eglise kimbanguiste, ainsi que des élus provinciaux et nationaux.
« Heureux de voir pour la première fois la cheffe du Gouvernement fouler le sol béni du village natal du prophète, les fidèles kimbanguistes ont entonné des chants au rythme de la fanfare pour remercier le Seigneur qui a permis cet instant », a indiqué la source.
Par ailleurs, la Première ministre Judith Suminwa a reçu les honneurs des scouts kimbanguistes qui lui ont noué le foulard au cou, en signe « d’espoir, d’espérance et de pureté », avant de rejoindre la cité sainte Nkamba dite « Nouvelle Jérusalem », où l’attendait le chef spirituel du kimbanguisme, a fait savoir la source.
L’arrivée de la cheffe du Gouvernement à Nkamba est une preuve de considération pour l’Eglise kimbanguiste et ses fidèles. Cette visite de la Première ministre, qui était très attendue, est également perçue comme un signe de renforcement des liens séculaires entre l’Etat et l’Eglise kimbanguiste.
Fondée en 1921 par le prophète Simon Kimbangu, l’Eglise kimbanguiste joue un rôle essentiel dans la vie religieuse et sociale du pays, à travers notamment des projets de développement et des infrastructures scolaires et hospitalières.
ACP/C.L./CC