Le Gouvernement congolais consacre ce lundi 2 septembre à l’enterrement de 200 corps de personnes déplacées de guerre au cimetière du GENOCOST, au Nord-Kivu dans le territoire de Nyiragongo.

Une cérémonie des derniers hommages à la mémoire de ces personnes mortes dans diverses circonstances s’est tenue au stade de l’Unité de Goma, où ces corps sont exposés depuis ce lundi matin.

Sur le seul axe des sites de Kanyarutshinya, plus de 1300 personnes déplacées ont déjà été enterrées ces derniers mois. La situation est similaire pour tous les autres sites, témoigne l’un des représentants des personnes déplacées.

D’autres témoins ont exigé la restauration de la paix dans la région.

Deux cents corps de personnes déplacées, ayant trouvé la mort dernièrement, les unes à la suite de famine, les autres de maladies et d’autres encore d’actes de criminalité dans les sites de déplacés, avaient été gardés jusque-là dans différentes morgues à travers la ville de Goma.

Une délégation des membres du Gouvernement et du Parlement est présente à Goma autour du gouverneur.

Après cette cérémonie des derniers hommages tenue ce lundi dans la matinée au stade de l’Unité, ces corps qui seront enterrés en début d’après-midi au cimetière du GENOCOST à Kibati.

radiookapi.nert/CC



L'opposant congolais Seth Kikuni vient d'être interpellé par les éléments se réclamant de l'ANR -Agence nationale des Renseignements-, à Kinshasa, capitale de la RDC -République démocratique du Congo-.

L'information est confirmée par l'opposant Alain Bolodjwa.

"Ils l’ont brutalisé, sa chemise a été déchiré", fait remarquer son porte-parole présent au moment de l’interpellation.

D'après quelques sources dignes de foi, le candidat perdant à la présidentielle de 2018 serait interpellé pour ses récents propos tenus à l'encontre du pouvoir en place, à l'issue de leur rencontre avec le président de la CENCO -Conférence épiscopale nationale du Congo-, dans le Grand Katanga.

Grevisse Tekilazaya 



Contrairement au vice-ministre de la Justice Samuel Mbemba, qui s'est limité à faire état de deux morts, en termes de bilan des événements survenus la nuit du dimanche à ce lundi 2 septembre, à l'ex- prison centrale de Makala, le Vice-premier ministre en charge de l'Intérieur, Jacquemin Shabani, lui, a confirmé qu'il y a eu des dégâts humains et matériels importants, sans toutefois dévoiler le nombre exact des personnes ayant perdu la vie.

A l'en croire, il y a eu des morts et des blessés et surtout des dégâts matériels au niveau de l'administration de la prison.

Félicitant les services de sécurité qui ont maîtrisé la situation d'une invasion ratée, le patron de l'Intérieur et Sécurité promet de revenir avec un bilan officiel assez détaillé sur ces malheureux incidents.

A noter, par ailleurs, que les images faisant les tours des réseaux sociaux montrent plus d'une dizaine de morts.

Fadi Lendo 



Rentrée scolaire 2024-2025 : le syndicat des enseignants annonce une grève générale dès ce lundi suite au non-respect des revendications par le Gouvernement !

Le SYECO -Syndicats des enseignants du Congo- a, ce vendredi 30 août 2024, au cours d'une réunion du son comité national, annoncé une grève nationale à partir du 2 septembre 2024, date prévue pour la rentrée scolaire 2024-2025 en RDC -République démocratique du Congo-.

Il convient de souligner que cette décision intervient après la restitution des travaux de la commission paritaire gouvernement-banc syndical à Bibwa.

Les enseignants ont revendiqué, pendant ces assises de huit jours ouvrables, un barème salarial minimum de 1.500.000 Franc congolais, équivalent à 500 dollars américains.

Le SYECO dénonce la mauvaise foi manifeste des autorités à accéder à leurs revendications.

Il sied de souligner que le Gouvernement a seulement augmenté de 100.000 Francs congolais, soit de 36$, l'enveloppe salariale des enseignants, d'après les récentes conclusions de Bibwa.

Notez, toutefois, que le SYECO se dit ouvert à toutes les rencontres éventuelles avec le Gouvernement, tendant à prendre en compte les revendications des enseignants.

Fadi Lendo 



Une panique généralisée s'est observée ce lundi 02 septembre 2024, aux alentours du CPRK -Centre pénitentiaire et de rééducation de Kinshasa-, ex- prison centrale de Makala, suite à la tentative d'évasion des prisonniers. Les crépitements de balles ont commencé à résonner avec intensité, à partir de 01heures du matin. 

Le tronçon Selembao et Bandal, sur l'avenue de Libération (ex- 24 novembre), était impraticable jusqu'à 06h00. Les militaires ont poursuivi les fugitifs jusqu’aux avenues de communes de Bandalungwa, Selembao, Bumbu et Ngiri Ngiri (leur dernier retranchement). Plusieurs décès signalés du côté des prisonniers d'après quelques médias.

Le Gouvernement a appelé la population au calme par le biais de son porte-parole, Patrick Muyaya Katembwe.

"Les Forces de sécurité sont sur place. La population kinoise invitée au calme", a-t-il déclaré sur son compte Twitter.

Pour rappel, une évasion spectaculaire des détenus était enregistrée, le 17 mai 2017, au centre pénitentiaire de Kinshasa. Des militaires affectés sur cet établissement avaient ouvert le feu. Mais ces coups de feu n’avaient pas dissuadé des détenus à prendre le large.

Des éléments de la Police dépêchés dans l’urgence avaient bouclé le quartier où se situe cette maison pénitentiaire.

Le ministre de la Justice de l’époque, Alexis Thambwe Mwamba, avait évoqué une attaque des «miliciens de Bundu dia Kongo», qui a permis à une cinquantaine de prisonniers de s’évader de la prison.

Ne Muanda Nsemi, leader de ce mouvement politico-religieux, s’était échappé avec d'autres détenus.

Gratis Makabi



Le Vice-Premier ministre chargé de l'Intérieur, de la Sécurité, de la Décentralisation et des Affaires coutumières, Jacquemain Shabani, est arrivé mardi après-midi dans la ville de Kolwezi, chef-lieu de la province du Lualaba, à l'occasion des travaux de la première session de la commission permanente mixte défense et sécurité RDC-Angola, ouverts samedi 17 août 2024 par son directeur de cabinet.

Au pied de l'avion, le chef de la sécurité nationale a été accueilli par les quatre gouverneurs des provinces (Kongo Central, Kasaï Central, Kwango et Lualaba) qui partagent une frontière avec l'Angola. Jacquemain Shabani va, dans les heures qui suivent, lancer officiellement les opérations de marquage d'armes afin de garantir leur traçabilité, a appris ACTUALITÉ.CD auprès du service de communication du VPM de l'Intérieur.

En effet, cette opération, qui sera lancée conjointement par le Vice-Premier ministre de l'Intérieur congolais et le président de la réunion ministérielle de la Commission nationale de contrôle des armes légères et de petit calibre (CNC-ALPC), constitue un processus visant à faciliter la traçabilité de toutes les armes circulant sur le territoire congolais, tant au sein de la Police nationale congolaise (PNC) que des Forces Armées de la République Démocratique du Congo (FARDC), voire celles détenues par les civils. Cette initiative a pour objectif de réduire les violences armées dont la population congolaise est régulièrement victime, précise la cellule de communication.

Ce cadre va également faciliter le renforcement de la gestion des armes détenues par les forces de défense et de sécurité sur toute l'étendue du territoire national.

Après son arrivée à l'aéroport international de Kolwezi, Jacquemain Shabani s'est dirigé vers le gouvernorat de la province du Lualaba où il a présidé le Conseil supérieur de la sécurité, réunissant les officiers supérieurs de la police, des FARDC, les chefs de corps des services, les maires des villes, les bourgmestres ainsi que les administrateurs des territoires de ladite province, y compris les chefs de secteurs.

Il convient de noter que la cérémonie officielle de lancement des opérations de marquage d'armes aura lieu ce mercredi, dans la ville de Kolwezi.

Samyr LUKOMBO

 
 


Revue de presse du mercredi 21 août 2024

La tension entre les syndicats des magistrats et le ministre de la Justice et garde des sceaux, mais aussi le soutien des opérateurs économiques aux mesures visant à baisser les prix des biens de première nécessité sont deux sujets retenus pour la revue de presse de ce mercredi.

Rien ne va plus entre le ministre d’Etat et ministre de la Justice et Garde des Sceaux et l’ensemble du corps judiciaire de la République Démocratique du Congo, constate Eco News.

Dès sa surprenante nomination, rappelle le tri hebdomadaire, le ministre de la Justice et Garde des Sceaux, Constant Mutamba, est le seul membre du Gouvernement qui, à ce jour, s’est signalé par des décisions et déclarations qui, en définitive suscitent un profond malaise au sein de la Magistrature en général.

Selon le journal Le Quotidien, les différentes actions posées par le garde de sceaux congolais depuis son avènement à la tête de ce ministère sont mal vues par les magistrats à travers leurs syndicats. Dans ses sorties médiatiques, explique le tabloïd, Constant Mutamba ne cesse de dénoncer « le réseau mafieux » qui s’est installé dans le corps des magistrats.

Voilà pourquoi deux syndicats des magistrats à savoir le SYNAMAC et le SYMCO ont, chacun en ce qui le concerne, haussé le ton pour condamner des « provocations et des humiliations » de la part de celui qui est censé protéger le corps des magistrats.

Les syndicats dénoncent la campagne de diabolisation contre le corps des magistrats en cherchant à dresser la population contre eux tout en éludant les problèmes structurels qui affectent le système judiciaire en République démocratique du Congo.

Pas d’issue favorable pour désamorcer le conflit opposant le ministre d’Etat en charge de la Justice aux magistrats, analyse Le Potentiel. Le violon ne s’accorde plus. En revanche, cette crise s’enlise en telle enseigne que chaque camp se cramponne à sa position, constate le journal. 

Répondant aux critiques émanant des syndicalistes qui l'accuse d'ingérence dans les affaires judiciaires et d’instaurer des "tribunaux populaires, relate Actualite.cd, Mutamba affirme que son objectif est de combattre les réseaux mafieux au sein du système judiciaire congolais, et non de s’attaquer aux magistrats eux-mêmes.

Pacte entre les importateurs et le ministère de l’Economie

Dans un autre registre, les médias kinois reviennent sur la rencontre entre le ministre de l’Économie et les importateurs des produits alimentaires.

Africa News renseigne le vice-Premier ministre en charge de l’Economie nationale, Daniel Mukoko Samba, a, après avoir annoncé les mesures contre la vie chère en RDC, prises par le Gouvernement, réuni les gros importateurs, lundi 19 août, dans son cabinet.

Au cours des échanges, indique le tri hebdomadaire, ces derniers ont promis leur soutien au Gouvernement, particulièrement  à Daniel Mukoko Samba, qui porte ce projet, au nom de la Commission économique, financière et reconstruction.

Pour Le Quotidien, il s’agit d’un Pacte qui est désormais scellé entre les deux parties.

Le ministre de l’Économie compte régulièrement faire un suivi aux différents niveaux de distribution des produits alimentaires concernés par ces mesures économiques, indique Congo Nouveau. Il veut s’assurer que la baisse des prix envisagée profite réellement aux ménages congolais, explique le quotidien.

Les importateurs, fait remarquer Eco News, ont cependant invité le Gouvernement à jouer franc jeu. « Si le Gouvernement réussit à supprimer certaines taxes comme promis, une chose reste sûre : la population congolaise va souffler parce que les prix des produits ciblés vont réellement baisser », a soutenu M. Ibrahim, patron de SOCIMEX et vice-président de la FEC ajoute le tabloïd.

Quant à la problématique du Commerce Transfrontalier, note pour sa part La Prospérité, Daniel Mukoko a affirmé que « ce dossier est encore sous examen au niveau du Gouvernement pour voir comment y mettre fin ».

radiookapi.net/CC



La ministre d'État en charge de l'Éducation nationale et Nouvelle Citoyenneté, Raïssa Malu, a lancé les travaux du 13ᵉ Conseil national de l'Association nationale des parents d'élèves du Congo (ANAPECO).

Ces assises qui se tiennent à la veille de l'ouverture de l'année scolaire 2024 -2025 portent sur le thème : « Conservons les acquis et corrigeons les erreurs du passé ».

Dans son mot, la ministre de l'Éducation nationale a souligné la nécessité pour le gouvernement de collaborer avec les parents d'élèves afin de relever ensemble le défi de l'amélioration de la qualité de l'enseignement de base en République démocratique du Congo.

« Les défis auxquels notre éducation fait face exigent une réponse collective,  guidée par une vision claire et partagée. C'est dans cet esprit que nous devons œuvrer ensemble pour que chaque enfant congolais puisse bénéficier d'une éducation de qualité, à la hauteur de ses aspirations et de celles de notre pays. Votre participation active est un gage de succès pour les réformes en cours et pour celles à venir », a-t-elle déclaré.

La ministre Raïssa Malu a par ailleurs rassuré les parents d'élèves que, sous l'impulsion du président de la République, Felix-Antoine Tshisekedi, le gouvernement Suminwa a placé l'éducation au cœur du développement national. Elle a saisi cette occasion pour présenter les cinq principes directeurs qui guident son action à la tête de ce ministère.

Il s'agit du dialogue avec les parties prenantes, du renforcement de l'administration, de l'investissement dans la formation et le développement professionnel des enseignants, de la promotion de l'équité et de l'inclusion, ainsi que de l'intégration des technologies de l'information et de la communication.

"Je suis convaincu que les délibérations de ce congrès permettront de renforcer notre collaboration et de trouver des solutions durables aux défis actuels. Ensemble, nous construisons une éducation qui non seulement forme des esprits, mais aussi des citoyens engagés, prêts à contribuer activement au développement de notre grande nation", a conclu la ministre Raïssa Malu.

Dans son intervention, le Président de l'ANAPECO a salué la clairvoyance et la reconnaissance par la ministre d'État, ministre de l'Éducation Nationale et Nouvelle Citoyenneté du rôle déterminant que les parents jouent dans la réussite des réformes menées par le gouvernement pour l'amélioration du système éducatif en RDC.

Rappelons que ces assises qui vont durer cinq jours se tiennent au moment où les syndicalistes du secteur de l'Éducation sont en travaux de commission paritaire avec le banc gouvernemental en vue de baliser la voie pour une année scolaire 2024-2025 réussie.

ODN

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Ali Kalonga

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