L’exécution des travaux de réhabilitation sur le tronçon compris entre les gares de Kintambo et Ndolo, dans le Nord de Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo, a été annoncée par l’Office national des transports SA (Onatra SA), dans un communiqué parvenu jeudi à l’ACP.

« L’Office national des transports SA (Onatra SA) en sigle, porte à la connaissance du public en général et des occupants illégaux des espaces et emprises ferroviaires de la Gare de Kintambo à la gare de Ndolo, qu’il procède aux travaux de réhabilitation de ladite ligne de trafic urbain », a-t-on lu dans le communiqué de l’Onatra SA, signé par Martin Lukusa Cibangu, Directeur général.

«  Par conséquent, l’Onatra SA exige, toutes affaires cessantes, à toute personne occupant soit l’espace soit l’emprise dans ce tronçon ferroviaire de les libérer sans délai. Des poursuites judiciaires seront engagées contre tout contrevenant, lequel s’exposera sans nul doute à la rigueur de la loi. Les autorités tant civiles, militaires et de la Police Nationale sont priées d’apporter assistance en cas de nécessité aux agents ONATRA commis à ces travaux », a ajouté la source.

Depuis le début du mois de décembre, les travaux du réseau ferroviaire entre la gare centrale et l’aéroport de N’djili, sont en cours d’exécution. L’objectif pour l’Etat congolais est de relancer le transport ferroviaire sur le tronçon allant de la gare centrale jusqu’à l’aéroport de N’djili »sur l’étendue de la ville de Kinshasa. 

ACP/C.L./CC

 


Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a promis, ce jeudi 26 décembre à Mbuji-Mayi, la construction des routes de desserte agricole pour évacuer les vivres de l'intérieur vers les centres de consommation.

« Vous connaissez mon projet de développement basé sur 145 territoires. Ce projet est très important. Nous avons commencé par la construction des bâtiments administratifs et des centres de santé, et d'ici là, nous passerons à la construction des routes de desserte agricole pour évacuer les vivres de l'intérieur vers les centres de consommation. C'était mon programme de campagne pour lequel vous m'aviez voté et que j'ai commencé à matérialiser », a déclaré Félix-Antoine Tshisekedi, lors de son meeting ce jeudi à Mbuji-Mayi.

Il affirme avoir donné une grande mission au Gouvernement, particulièrement au ministère de l'Agriculture, afin d'appuyer les agriculteurs locaux dans leur lutte efficace contre la faim.

« C'est ma détermination. Il est inconcevable de voir nos enfants souffrir de malnutrition alors que nous avons un sol riche. C'est pourquoi nous devons nous engager dans l'agriculture, car elle peut apporter beaucoup au pays », a fait remarquer le Chef de l’Etat.

Encadrement en entrepreneuriat

Le Président TShisekedi a aussi promis de promouvoir l’entrepreneuriat dans la Grand Kasaï :

« De mes six engagements pour mon second mandat, il y a la promotion de l'entrepreneuriat, un moyen de donner de l'emploi, pour que l'Etat seul ne soit le seul à employer. Bientôt dans les différentes villes du Grand Kasaï, des structures d'encadrement en entreprenariat vont venir ouvrir leurs extensions. Vous serez appelés à venir adhérer et bénéficier de l'accompagnement financière et technique ».

M. Tshisekedi fait aussi remarquer qu’il est à Mbuji-Mayi pour remercier les habitants pour le vote exprimé en sa faveur et leur rassurer de sa détermination à tenir ses engagements, surtout envers les jeunes.

« Je ne voudrais plus que les jeunes restent sans emploi après leurs études. Ce n'est pas l'Etat qui donne du travail, mais le privé... C'est pourquoi je soutiens les projets privés en faveur des jeunes », a déclaré le Président Tshisekedi.

Rétablir la sécurité

Le Président de la République s’est félicité de l’évolution des FARDC sur terrain. Mais il n’a pas épargné les opposants.

« Le deuxième engagement est lié à la sécurité où il y a renversement de la situation avec la progression satisfaisante des FARDC au front dans l’Est. Car mon souci est que la paix soit rétablie sur toute l'étendue de la République. Pendant que nous parlons ici, sur le terrain des opérations, le match est à notre avantage. Et les opposants ne disent rien quand les FARDC avancent. Ce sont eux les ennemis. Les autres ennemis du Congo sont en soutane », a lancé Félix Tshisekedi.

Améliorer l’éducation

Le Chef de l’Etat est revenu sur sa volonté d’améliorer la gratuite de l’enseignement, mais aussi l’enseignement universitaire.

« Nous allons nous engager à améliorer la gratuité de l'enseignement primaire, et j'espère que d'ici la fin de mon mandat, nous pourrons l'étendre au secondaire. À propos des universités, vous voyez l'université qui est en cours de construction ici. D'ici là, elle sera ouverte, et les étudiants congolais n'envieront plus ceux qui étudient en Europe, car ils seront dans les mêmes conditions qu'eux », a déclaré le Président Tshisekedi.

Le Président Félix Tshisekedi est arrivé ce jeudi à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental), dans le cadre de la poursuite de son itinérance dans l’espace Grand Kasaï.

Le Chef de l’État va profiter de son séjour pour visiter plusieurs infrastructures en construction dans la capitale du Kasaï-Oriental.

radiookapi.net/CC



L'ancien président de la République démocratique du Congo (RDC), Joseph Kabila, et l'ancien gouverneur Moïse Katumbi ont tenu une rencontre inédite à Addis-Abeba, en Éthiopie. Les deux figures politiques ont conjointement exprimé leurs préoccupations face à la crise multidimensionnelle qui secoue la RDC, tout en appelant à la paix, à l'unité nationale et au respect des droits fondamentaux.

Dans un communiqué publié à l'issue de leur rencontre, les deux leaders ont dénoncé les atteintes croissantes aux libertés fondamentales dans le pays, pointant du doigt les arrestations arbitraires de journalistes, d'activistes et d'opposants, ainsi que l'incarcération injustifiée de citoyens pour leurs opinions ou origines ethniques. "Nous exigeons la libération immédiate et sans condition de ces personnes", ont-ils affirmé.

Joseph Kabila et Moïse Katumbi ont également condamné la prolifération de forces étrangères et de mercenaires en territoire congolais, exigeant leur retrait immédiat. Par ailleurs, ils se sont fermement opposés à toute tentative de réforme constitutionnelle visant à prolonger le mandat présidentiel au-delà des limites fixées par la loi, une démarche qu'ils qualifient de "consolidation de la dictature".

Les deux hommes ont exhorté la population congolaise à "résister activement" aux dérives du pouvoir en place, qu'ils accusent de "rompre le pacte républicain" et de mettre en péril l'unité nationale. Ils ont également appelé les forces politiques et sociales à s’unir pour bâtir une alternative crédible face à la situation actuelle, marquée par la pauvreté, la mauvaise gouvernance et le pillage des ressources nationales.

Kabila et Katumbi n’ont pas épargné la communauté internationale, qu’ils accusent de passivité face aux dérives du régime congolais. Ils ont invité les partenaires étrangers à soutenir les aspirations du peuple congolais pour une démocratie véritable.

Cette rencontre, qui intervient dans un contexte de crise politique, sécuritaire et économique, marque une rare démonstration d’unité entre deux anciens rivaux politiques. Les deux leaders ont indiqué leur intention de poursuivre leurs consultations dans les jours à venir afin de mobiliser davantage d’acteurs autour de leur lutte pour la démocratie en RDC.

Les derniers rapprochements notables entre Moïse Katumbi et Joseph Kabila remontent à mai 2022. Lors du Forum sur la réconciliation des leaders katangais, tenu à Lubumbashi, les deux personnalités ont échangé une poignée de main symbolique, marquant une tentative de réconciliation après une période de tensions politiques.

Cependant, depuis cet événement, aucun rapprochement significatif supplémentaire n'a été rapporté. En juin 2023, il a été noté que, malgré cette accolade, les deux hommes ont maintenu leurs distances, selon leur entourage.

Plus récemment, en novembre 2024, Katumbi s'est allié à d'autres figures de l'opposition, dont Martin Fayulu et Joseph Kabila, pour former un front uni contre la révision de la Constitution proposée par le président Félix Tshisekedi.

actualite.cd/CC



Suite aux incidents survenus lors de son concert au parc d’exposition d’Abidjan, Fally Ipupa a rapidement trouvé une solution pour maintenir sa connexion avec son public.

L’artiste congolais se produira au « MOTHER AFRICA FESTIVAL », un événement qui se déroulera les vendredi 27 et samedi 28 décembre. Cette nouvelle prestation est présentée comme « une aventure incroyable » par l’équipe de l’artiste.

Après le tumulte du concert précédent, Fally Ipupa semble vouloir offrir une expérience musicale réparatrice à ses fans, démontrant sa capacité de résilience et son engagement artistique.
 
Le festival représente ainsi une opportunité pour l’artiste de tourner la page et de retrouver son public dans des conditions optimales.
Les fans sont invités à ne pas manquer ces deux dates prometteuses qui s’annoncent comme des moments forts de la scène musicale africaine.
 
 


Suite à l’immense affluence lors de son concert au Parc des Expositions d’Abidjan, qui a empêché de nombreux fans d’accéder à la salle, Fally Ipupa s’est adressé directement à son public ivoirien.

Dans un message posté sur ses réseaux sociaux, l’artiste congolais s’est excusé auprès des spectateurs qui n’ont pas pu assister au show en raison du débordement. « Babi désolé pour ceux d’entre vous qui n’ont pas pu entrer dans la salle », a écrit la star.

Pour remédier à cette situation, El Profesor s’est engagé à organiser rapidement un nouveau spectacle. « Nous vous promettons de fixer une nouvelle date pour un autre show très très rapidement cette semaine », a-t-il assuré à ses fans abidjanais.

Cette promesse témoigne de la popularité croissante de l’artiste en Côte d’Ivoire et de sa volonté de satisfaire son public.

Ordi Mande

 

 
 


Après Kananga (Kasaï-Central), le Président Félix-Antoine Tshisekedi doit arriver ce jeudi 26 décembre à Mbuji-Mayi (Kasaï-Oriental). La population locale dit attendre de lui la concrétisation de ses promesses, dont celle relative à la relance la Minière de Bakwanga (MIBA).

« La jeunesse du Kasaï-Oriental est au chômage. Il faudrait que le Président Tshisekedi, qui a été élu sur base d’un engagement de créer 6, millions d’emplois, puisse s’amender. Il y a aussi un autre problème :  il nous a longtemps promis la relance de la MIBA, mais, jusqu’ici, nous ne voyons pas clair », a déclaré un habitant de Mbuji-Mayi a Radio Okapi.  

En outre, la famille sévit dans cette région, où les biens de premières nécessite coutent extrêmement cher.

Certains habitants de la ville minière souhaitent que le chef de l’Etat puisse parachever tous les projets qu’il a amorcés dans le cadre du programme accéléré de lutte contre la pauvreté. Ils citent notamment l’école en face de l’Université officielle de Mbuji-Mayi et cette de Kalenga Mudishi, qui ne sont toujours pas achevées.

Une autre attente porte sur l’achèvement des travaux de la route Kananga-Kalamba-Mbuji. Cette route, qui relie la République d’Angola à la République démocratique du Congo, à partir Kasaï-Central voisin, qui pourrait aussi contribuer à l’amélioration de le vie socio-économique dans la capitale provinciale du Kasaï-Oriental.

radiookapi.net/CC



L’année qui s’annonce sera celle d’une nouvelle marche de l’espoir vers plus de démocratie et de paix. Elle exigera de nous de l’engagement, du courage, de la persévérance, de la hauteur et de la dignité, a annoncé mercredi 25 décembre Denis Mukwege, prix Nobel de la paix 2018, dans son message de noël et de nouvel an.

« Continuons notre lutte dans la responsabilité, en ayant à cœur la défense des intérêts de notre peuple tout en ne perdant pas de vue qu’avec ses immenses atouts, la RDC, notre pays, est une terre d’avenir pour les Congolais et pour l’humanité entière », a rappelé Denis Mukwege.

Il fait remarquer que pour des millions d’autres frères et sœurs, cette fête de Noël se passe malheureusement dans l’ombre des maladies, de la faim, du deuil et des privations de toutes sortes.

« Cela, parce que les conditions de vies de nos concitoyens deviennent année après année encore plus difficiles à cause de la mauvaise gouvernance du pays, de la corruption, de la cupidité et de l’égoïsme de ses dirigeants. Aux drames personnels, il sied d’ajouter les souffrances collectives de millions de nos compatriotes de l’Est du pays, particulièrement du Kivu et de l’Ituri, qui subissent les atrocités des guerres que nous mène le Rwanda et l’Ouganda au travers du groupe armé M23 et plusieurs autres milices », explique le prix Nobel de la paix.

Révision constitutionnelle inopportune

Pour Denis Mukwege, il est paradoxal de constater que c’est en ce moment où l’intégrité territoriale et la survie même de notre pays sont mis à rude épreuve, que le Président de la République a choisi de tenter une révision constitutionnelle.

« Cette démarche est inopportune, suspecte et dangereuse », a-t-il relevé.

« En effet, il est prévisible que les désaccords périlleux que suscitera un tel forcing, dans un contexte de turbulences intérieures et régionales, fragiliseront davantage la cohésion sociale déjà ébranlée par la crise de légitimité qui a suivi les élections chaotiques et frauduleuses de décembre 2023. Le sens de responsabilité qui nous incombe tous, nous commande à tirer la sonnette d’alarme et avertir les politiciens au pouvoir du danger d’une déstabilisation majeure de notre pays », écrit Denis Mukwege.

Pour lui, la mauvaise gouvernance et les horreurs actuelles ne peuvent plus se poursuivre.

« Hier comme aujourd’hui, nous ne pouvons accepter que l’ambition de se pérenniser au pouvoir au-delà des mandats constitutionnels mette à nouveau en péril la vie de nos concitoyens et l’existence même de notre pays. Cette tentative serait un fâcheux recul pour notre démocratie emportée de haute lutte par plusieurs générations », a averti Denis Mukwege.

radiookapi.net/CC



La livraison officielle de la route Kananga - Kalambambuji, au Kasaï central, interviendra dans deux ans. Telle est l'assurance donnée par le ministre des ITPR -Infrastructures, Travaux Publics et Reconstruction- au Président de la République, Félix Tshisekedi, lors d'une visite d'inspection effectuée des travaux de construction de cette route dite "Route de l’espoir".

Selon le ministre des ITPR, les 230 Km de la route de Kalambambuji seront rendus praticables en juin 2025, en attendant les grands travaux d’assainissement et de la pose du bithume.

Le Chef de l’État a vu le premier tronçon asphalté de la route de l’espoir (Kalambambuji) et a reçu d’amples explications des entrepreneurs chinois, qui ont repris ce chantier depuis le mois de septembre dernier. 

Une fois praticable, la route de Kalambambuji va non seulement relier la ville de Kananga à l’océan Atlantique par le port de Lobito, mais aussi participer au désenclavement de l’espace Grand Kasai et ouvrir la voie vers l’Afrique Australe.

Grevisse Tekilazaya 

A Propos

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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