Le gouverneur du Kasaï central, Joseph Moïse Kambulu, est rappelé urgemment à Kinshasa par le Vice-premier ministre, ministre de l'Intérieur, Jacquemain Shabani. Dans sa note, le VPM de l'Intérieur parle d'une consultation.

Ce rappel intervient après la récente polémique née à la suite des propos tenus par le gouverneur, lors du briefing co-animé avec le ministre des Médias, à Kananga. Le gouverneur du Kasaï central avait, sans peur d'être contredit, exprimé son regret envers Kinshasa, pour le manque de réalisation des travaux de développement dans sa province.

Au sein de l'Union sacrée, cette position manifestée par le gouverneur du Kasaï était très mal digérée, au point de réclamer sa tête. Dans ce lot, l'on peut, entre autres, citer plusieurs ténors de l'UDPS, parti au pouvoir, qui estiment que le gouverneur aurait manqué de réserve.

Malgré la clameur publique observée, le gouverneur Joseph Moïse Kambulu semble être soutenu par une grande partie de la population de ce coin. Celle-ci estime que Joseph Moïse Kambulu a évoqué la vraie réalité de la province.

Grevisse Tekilazaya

 


La dépravation des mœurs  avec impact sur les jeunes  a été le motif de l’interdiction de diffusion du clip  d’un musicien congolais par le Conseil Supérieur de l’Audiovisuel et de la Communication (CSAC) à Kinshasa,  en  République Démocratique du Congo, a  appris l’ACP lundi, dans un communiqué.

« Est interdite de diffusion dans tous les médias et réseaux sociaux opérant en

République Démocratique du Congo à dater de sa publication, la nouvelle chanson et clip de l’artiste musicien et comédien Lil  Nas  X, non autrement identifié. L’Artiste musicien et comédien concerné, auteur de la chanson « Misukakalikolo n’a cadre ya sentiments » , a été  invité au Conseil pour présenter ses moyens de défense en rapport avec les manquements relevés ci-avant endéans 7 jours », a-t-on lu dans cette correspondance du Csac.

Dans le cadre de cette mesure, le Csac a souligné la nécessité de protéger les valeurs culturelles et morales de la société congolaise mais surtout la jeunesse qui s’avère la première victime de ce fléau. 

« La diffusion de contenus qui portent atteinte aux bonnes mœurs et à l’éthique sociale ne saurait être tolérée », a-t-il ajouté.  

Le Procureur général près la Cour de cassation a reçu l’instruction de veiller à l’application de cet acte, en engageant des poursuites contre quiconque enfreindrait cette interdiction. Ce rappel à l’ordre extériorise l’engagement des autorités à garantir un espace médiatique respectueux des valeurs traditionnelles et culturelles.

« Le Procureur Général près la Cour de Cassation est prié de concourir à la bonne exécution du présent acte qui entre en vigueur à la date de sa publication, et de poursuivre conformément à la loi tous les réfractaires qui contreviendraient au présent acte« , a-t-il renchéri.

Le Csac a réitéré ainsi son rôle de régulateur dans un paysage médiatique en constante évolution, car cette déclaration met en évidence l’urgence d’aborder la question de la dépravation des mœurs dans un monde où les influences externes peuvent rapidement s’imposer.

« La responsabilité collective de préserver notre culture implique de prendre des décisions fermes contre toute forme de dépravation », a-t-il fait savoir. 

ACP/C.L./CC



Le chanteur Fabregas le Maestro de la République démocratique du Congo est programmé pour un concert visant à sensibiliser les jeunes contre le banditisme urbain prévu le 2 janvier dans la commune de Matete, au centre de Kinshasa, a annoncé l’artiste musicien dans une vidéo visionnée mardi par l’ACP.

 » Villageoises et Villageois , je vous invite le 2 janvier à un concert exceptionnel pour la lutte contre le banditisme urbain communément appelé  » le Kuluna  », a déclaré le chanteur Fabregas le Maestro.

À l’en croire, ce concert est une initiative d’une structure qui vise prioritairement lutter contre la recrudescence de l’insécurité dans la commune de Matete.

 » Les Amis de terrain Bomoko ont pensé à nous et nous ne pouvons que nous tenir prêts à répondre à ce genre d’appels lorsque le contexte se justifie  », a-t-il susurré dans la vidéo, avant de renchérir :  » Je vais vous amener à l’ONU britannique ( La commune de Matete) l’orchestre Villa Nova dans son ensemble pour vous faire plaisir et réjouir le cœur de bien des gens avec les chansons de notre nouvel album… »

Le chanteur Fabrice Mbuyulu Bela, mieux connu sous le nom de scène  » Fabregas le Maestro  » est une  ancienne figure marquante de l’orchestre Wenge Musica Maison Mère (WMMM), consortium musical dirigé par le chanteur Ngiama Makanda dit Werrason.

Il venait de réaliser avec son alter ego Fabrice Luangomba Nkoka dit Deplick Pomba, un album commun  » les inséparables  » qui est disponible depuis le 13 décembre sur les plateformes de téléchargement légales.

ACP/C.L./CC



Des mesures collectives de grâce ont été accordées à certains détenus, par le Chef de l’Etat de la République démocratique du Congo, aux termes d’une série d’ordonnances lues mardi à la radiotélévision nationale (RTNC). « La commutation de la peine de servitude pénale à perpétuité en celle de 20 ans de servitude pénale principale est accordée à toute personne condamnée par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a-t-on lu. Les détenus passibles de la peine de mort ont vu, de leur côté, la sentence qui les frappait commuée en celle de servitude pénale à perpétuité. « La remise de la peine restant à exécuter est accordée à toute personne condamnée à une peine de servitude pénale ou de travaux forcés inférieure à 5 ans par décision judiciaire devenue irrévocable à la date du 31 décembre 2024 », a également ajouté l’ordonnance précitée. Toutefois, ces remises, réductions et commutations de peine ne sont pas accordées à certaines catégories de prisonniers, notamment aux personnes condamnées pour crimes contre la paix et la sécurité de l’humanité, violences sexuelles, détournement des deniers publics, concussion, corruption. A ceux-là s’ajoutent aussi les condamnés pour blanchiment des capitaux, financement du terrorisme et autres crimes économiques et financiers, mais également pour atteinte à la sûreté intérieure et extérieure de l’État. La décision du Chef de l’Etat est motivée par son souci de « marquer d’un sentiment particulier d’humanité, de pardon et de clémence la clôture de l’année 2024 ainsi que les festivités de Nouvel an 2025 », a précisé l’ordonnance présidentielle. 

ACP/CC



Le Président Félix-Antoine Tshisekedi a lancé, le samedi 28 décembre, dans la localité de Kabue, territoire de Katanda, au Kasaï-Oriental, les travaux de réhabilitation et de modernisation de la Route nationale numéro 2, sur l’axe Mbuji-Mayi-Kabinda-Mbanga, long de 280 kilomètres. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre du Projet d’appui à la connectivité et au transport (PACT), financé par le Gouvernement congolais et la Banque mondiale.

Ce projet de 52 mois va désenclaver totalement la province de Lomami et relier la ville de Kabinda à celle de Mbuji-Mayi, ainsi qu’à la localité de Mbanga.   

D’après Alexis Gisaro, ministre des Travaux publics et infrastructures, les travaux consistent à l’élargissement et au bitumage de 280 kilomètres. Et pour la première fois, cette route sera asphaltée.

Le projet prévoit également la pose des fourreaux de fibre optique pour permettre une connectivité non seulement routière mais aussi numérique.

C’est depuis le mois d’août dernier que l’entreprise China Jiangx International Corporation (CJIC) s’est déployée dans la localité de Kusu à Kuadi dans le territoire de Katanda au Kasaï-Oriental avec les matériaux.

Au niveau de la localité de Kabwe, plus de deux cents ménages affectés par le projet ont été indemnisés. Toutes les personnes qui travaillent dans le cadre de ce projet ont été contraints de signer le code de bonne conduite pour prévenir les cas de violences sexuelles et violences basées sur le Genre sur les populations locales.

« Le projet PACT a pour objectif d'assurer la connectivité pérenne entre les parties Centre et Est de la République Démocratique du Congo, à travers le bitumage des tronçons routiers Mbuji-Mayi-Kabinda-Kasongo-Bukavu et Kanyabayonga-Butembo, sur une longueur totale de 1.180 kilomètres, pour un coût global de 1,5 milliards de dollars américains », a ajouté Alexis Gisaro.

radiookapi.net/CC



Le commissariat provincial de la PNC-Police Nationale Congolaise- a renforcé ses patrouilles pour s’assurer de la sécurité de la population et de ses biens en cette période de festivités de fin d'année.

D'après une dépêche de la cellule de communication de la PNC/Ville de Kinshasa parvenue à la rédaction d'opinion-info.cd, ce dimanche 29 décembre 2024, hier samedi dans la soirée, le commissaire divisionnaire adjoint Blaise Kilimbalimba a déployé ses unités pour des patrouilles spéciales sur toute l’étendue de la Ville de Kinshasa.

Aux agents de l’ordre, le numéro 1 de la police Ville de Kinshasa, les a appelés à redoubler d’efforts pour que la sécurité pendant la période des fêtes de fin d’année soit un succès.

La même source ajoute que l’objectif de ces patrouilles est de renforcer l’opération NDOBO (Hameçon)qui est en cours.

Au cours de ces opérations qui consistent à la traque des ’’Kuluna’’, plusieurs gangsters qui terrorisent les passants surtout dans les communes défavorisées à l’aide des armes blanches ont été interpellés en flagrance.

De Aurevoir Kinshasa, frontière avec la province du Kongo centrale jusqu’à Bagata limite avec le Kwilu,les éléments de force de l’ordre sont visibles sur terrain.

Pour rappel, ces mesures viennent en réponse à l’inquiétude croissante des habitants face à une recrudescence des actes de banditisme pendant les fêtes de fin d’année. La PNC espère ainsi restaurer la confiance de la population envers les forces de l’ordre.

Serge Mavungu 

 


L'ancien président américain Jimmy Carter est décédé dimanche 29 décembre.
 
Il avait dirigé les États-Unis de 1977 à 1981 et était le plus ancien chef de l'État du pays encore en vie.
 
Une nouvelle figure du XXe siècle s'en est allée. Le 39ᵉ président des États-Unis, Jimmy Carter, qui occupa la Maison Blanche de 1977 à 1981, s'est éteint ce dimanche 29 décembre chez lui à Plains en Géorgie. Depuis février 2024, il recevait "des soins palliatifs" chez lui pour "passer le temps qu'il lui reste" après une série d'hospitalisations. À 100 ans, il était le plus ancien président américain à être encore en vie.
 

Prix Nobel de la Paix en 2002

Le démocrate, dont Joe Biden, alors sénateur, fut l'un des premiers soutiens lors de sa course à la présidentielle, fut élu dans une Amérique encore marquée par le scandale du Watergate qui avait poussé le président Nixon à la démission. À la tête des États-Unis, dans un monde encore dominé par la guerre froide, il mit les droits de l'homme au premier plan de sa politique étrangère, poursuivant les efforts d'apaisement des relations avec l'URSS et la Chine. 

Il fut par ailleurs l'artisan des accords de Camp David qui ont abouti, en mars 1979, à la signature du traité de paix israëlo-égyptien. Il était également aux commandes lors de la prise d'otages américains en Iran en 1979-80, qui lui avait valu une réputation de naïveté à l'international et de nombreuses critiques dans son pays.

Après sa cinglante défaite face au républicain Ronald Reagan en 1981, le chef de l'État s'était trouvé une vocation d'homme de paix, multipliant les missions humanitaires et de médiation, de Cuba à la Corée du Nord en passant par l'Éthiopie. Il a notamment fondé le Carter Center en 1982, pour promouvoir le développement, la santé et la résolution des conflits à travers le monde. En 2002, il a reçu le prestigieux Prix Nobel de la paix, récompensant "ses décennies d'efforts infatigables afin de trouver des solutions pacifiques à des conflits internationaux". 

Ces dernières années, Jimmy Carter avait souffert d'une série de problèmes de santé. Après avoir surmonté un cancer au cerveau en 2015, il avait été hospitalisé à plusieurs reprises en 2019 et faisait des apparitions de plus en plus rares. En avril 2021, il ne s'était pas montré devant les journalistes alors que le président américain, Joe Biden, était allé lui rendre visite dans la petite ville de Géorgie où il résidait depuis son départ de Washington. 

Seuls quatre anciens présidents américains sont encore en vie désormais. Il s'agit de Bill Clinton, George W. Bush, Barack Obama et Donald Trump.


Aurélie LOEK avec l'AFP


Un concert du chanteur Héritier Watanabe de la République démocratique du Congo est programmé le 31 décembre à Kinshasa pour clôturer en beauté l’année 2024  », a appris l’ACP dimanche d’un entretien.

 » Nous serons en concert live, à l’occasion d’une soirée de gala mardi, dans la commune de la Gombe, pour offrir un moment de joie et de partage permettant à nos mélomanes de clôturer en beauté l’année 2024  », a déclaré Francis Dibaya, community manager de l’artiste musicien Héritier Watanabe.

 » Le chanteur et la team Wata ont promis d’offrir aux spiritas et passionnés de la musique intelligente un spectacle unique, qui laissera des souvenirs qui dureront toute une vie  », a-t-il ajouté.

Une exploration musicale digne de l’artiste

Pour Francis Dibaya, ce concert du 31 décembre à Kinshasa sera ponctué par des moments inoubliables et illuminé par la revisitation par le chanteur Héritier Watanabe des classiques de la musique congolaise moderne et de ses chansons connues depuis Wenge Musica Maison-mère.

« Les friands de la bonne musique ne manqueront d’écouter en live les tires ‘’ Irremplaçable’’, ‘’Rombox’’, ‘’Novelas’’, ‘’Simba’’, ‘’La Kayotte’’ et autres. Nous allons continuer la célébration des vœux perpétuels le 4 Janvier, dans un concert à Kimpese, devant le bureau de la cité », a-t-il indiqué,

Le chanteur Héritier Watanabe de la République démocratique du Congo, a livré un concert le 20 décembre à Bukavu, chef-lieu de la province du Sud-Kivu, dans l’Est du pays, juste après son spectacle populaire du 7 décembre dernier dans la commune de Kintambo, pour célébrer, avec son public, ses exploits lors de sa tournée européenne. 

ACP/CC

 

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Ali Kalonga

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