Il aura fallu attendre quelques heures après la perturbation de la réunion du Conseil des droits de l'homme, à Genève, le week-end dernier, par deux opposants congolais, pour que les langues, au niveau de certains leaders proches du pouvoir de Kinshasa, se délient dans le sens de condamnation.
L'ancien ministre des Droits humains, Adrien Poba, condamne ce qu'il qualifie d'irresponsable le comportement de Franck Diongo et de Jean-Claude Vuemba, tous deux anciens députés, aujourd'hui en exil. Ces derniers pointent du doigt le pouvoir de Kinshasa comme responsable du carnage survenu à l'ex- prison centrale de Makala, dans la nuit du dimanche 1er au lundi 02 septembre.
Cet ancien membre du gouvernement salue, par ailleurs, la dextérité avec laquelle la cheffe du gouvernement, son équipe ainsi que tous les services mis à contribution, pour apporter la lumière autour de cette affaire.
Grevisse Tekilazaya
L’apôtre Roland Dalo a dit quelques mots sur les propos du Pasteur Marcello Tunasi disant qu’il n’a pas reçu le don du célibat et qu’il ne va pas demeurer célibataire pour longtemps.
Lors d’une prédication dans son église, l’homme de Dieu a déploré le monde d’Internet dans lequel nous vivons, où les gens commentent n’importe quel geste à sa manière. « S’il y a une personne qui s’appelait Makolo Kotambola qui a une église à Kisenso et qui avait dit cela, ça passerait inaperçu », a-t-il déclaré.
La chanteuse Nigériane Yemi Alade s’est illustrée en Lingala. Elle a annoncé en cette langue son concert au Zénith de Paris.
Yemi Alade était avec Innoss’B avec qui elle est très proche. Les deux artistes ont même collaboré sur la chanson « Lipeka », sortie en novembre 2023.
Le ministère provincial de l'Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville de Kinshasa interdit l’occupation des avenues et emprises publiques pour l'entreposage des containers et kiosques, l'abandon des épaves de véhicules automobiles et engins ou d'ériger des étalages, des garages, des terrasses, des vérandas et des marchés.
Cette décision a été annoncée ce vendredi 6 septembre 2024, dans un communiqué signé par le ministre Léon Mulumba, dont une copie est parvenue à la rédaction de 7SUR7.CD.
« Subséquemment au lancement de l'opération coup de poing KINSHASA EZO BONGA par Son Excellence Monsieur le Gouverneur de la Ville de Kinshasa, le Ministère provincial de l'Environnement, Propreté Publique et Embellissement de la Ville porte à la connaissance du public Kinois, qu'aux termes de l'édit N°003/2013 du 09 septembre 2013 relatif à l'assainissement et à la protection de l'environnement de la Ville de Kinshasa, il est interdit sur toute l'étendue de la Ville d'occuper les avenues et les emprises publiques pour notamment l'entreposage des containers et kiosques, l'abandon des épaves de véhicules automobiles et engins ou d'ériger des étalages, des garages, des terrasses, des vérandas et des marchés », lit-on dans le communiqué.
Par conséquent, le ministère accorde un moratoire de quinze (15) jours à toute la population pour se conformer et promet de faire respecter la loi.
Christian Dimanyayi
Régulièrement identifiés à 15 005 détenus, la prison de Makala compte à ce jour 13 009 détenus après l’évasion ratée du lundi 02 septembre 2024, a révélé la Fondation Bill Clinton pour la Paix (FBCP) dans son rapport de monitoring rendu public ce vendredi 06 septembre 2024.
Alors que le gouvernement avait annoncé le décès de 129 personnes lors de cet incident, cette organisation veut voir clair avec les chiffres. Elle précise que ses statistiques ressortent d’une enquête menée par elle au sein de cette prison. Selon cette fondation, seulement 100 personnes ont été transférées à la prison de Ndolo. Cette situation alarmante, démontre que le nombre des morts est supérieur à 129 morts.
Azarias Mokonzi
Luanda, le 12 septembre 2024 – C’est une nouvelle qui va ravir les fans angolais de Ferre Gola. Initialement prévu au Baia de Luanda le 28 septembre prochain, le concert de la superstar congolaise a finalement été délocalisé.
Les organisateurs ont en effet annoncé que l’événement se tiendra désormais au Stade des Coqueiros, un lieu plus vaste pouvant accueillir jusqu’à 12 000 spectateurs.
Cette nouvelle délocalisation témoigne de la popularité grandissante de Ferre Gola en Angola. Véritable star de la rumba congolaise, le chanteur bénéficie d’une importante base de fans dans le pays voisin, qui ne manqueront pas ce rendez-vous tant attendu.
La RDC-République République démocratique du Congo- n'a pas apposé sa signature sur le Mémorandum d'entente sur la coopération des chefs des polices de l'Afrique de l'Est et le ministère chinois de la Sécurité publique (EAPCCO).
Ce refus de la RDC fait suite à la non condamnation cause de l'agression rwandaise par les pays de l’organisation sous-régionale EAC.
Le VPM Jacquemain Shabani Lukoo a, dans son allocution, fait part à l’assistance que la RDC se réserve de signer ce mémorandum d'entente parce que la communauté Est Africaine n'a jamais condamné l'agression de la RDC par le Rwanda, et ce, en violation d’un de ces propre principes conducteurs.
Le respect de l’intégrité territoriale et intangible des frontières dont est victime la RDC par le fait d’un membre EAC fait savoir l"intérêt de son pays la RDC, doté d'immenses ressources naturelles, est ouverte et disposée à entretenir une coopération avec la Chine pour l'amélioration du bien-être de la population et de sa sécurité.
Il a, aussi, souligné que ce 1er dialogue ministériel s'inscrit, dans le cadre de la construction d'une nouvelle plate-forme de la coopération en matière de l'application de la loi en vue d'une communauté de destin de partage sécuritaire entre la Chine et l'Afrique de l'Est y compris la RDC.
oopération bilatérale sino-congolaise.
Quatorze États de l'Afrique de l'Est ont convergé à Beijing capitale de la République populaire de Chine pour participer ce samedi 07 août au Premier dialogue ministériel axé sur la coopération internationale de l'application de la loi et de la Sécurité.
La salle de conférence du Ministère de la Sécurité Publique chinoise a offert la tribune à tous les chefs des délégations de pays membres de cette plate-forme de coopération Chino-Est Africaine de s’exprimer sur la problématique sécuritaire et les opportunités de partage d’expériences.
Serge Mavungu
La délégation syndicale de la Radio Télévision Nationale Congolaise (RTNC) a fait part au ministre d'État, ministre du budget Aimé Boji Sangara de son intention d'entamer une grève " sèche" avec comme conséquence la suspension des diffusions de tous les programmes sur la chaîne nationale.
Dans leur correspondance dont un exemplaire est parvenu à la rédaction de ACTUALITE.CD ce vendredi 06 septembre 2024, la délégation syndicale justifie cet ultimatum à la suite du non exécution par le gouvernement de la République du nouveau barème et paiement de 15 mois d'arriérés sur le 25% du barème.
"Il sied de rappeler jour pour jour que nous totalisons plus de 15 mois d'arriérés de 25% restant sur l'ancien barème qui pourtant avait déjà commencé à être payé sous forme de la prime de motivation que nous avons toujours souhaité que cela soit intégré dans les états liquidatifs de la paie, malgré les différentes correspondances vous adressées par Madame le Directeur Général de la RTNC et notre Ministre de Tutelle N/Réf: CM/PMK/106/MIN/M2K/Février/2024 CM/PMK/183/MIN/2PI/Juillet 2024. et N/Réf: M- M. Au regard de ce qui précède, la Délégation Syndicale vous informe qu'elle organise dans les tous prochains jours les différentes manifestations Syndicales de revendications conformément aux dispositions légales et réglementaires en la matière notamment, une grève sèche entrainant ainsi la suspension des diffusions de tous les Programmes Radio-Télévisés jusqu'à la satisfaction desdites revendications", dit la délégation syndicale de la Radio Télévision Nationale Congolaise ( RTNC) dans sa lettre adressée à ce membre du gouvernement Judith Suminwa.
La délégation syndicale déplore le fait que trois ans après la promesse du gouvernement, les agents de la RTNC honorent leurs engagements alors que le gouvernement peine à honorer les siens. À l'en croire, cette situation expose les agents et cadres de la RTNC à vivre dans des conditions des vies "précaires".
"La Délégation Syndicale vient auprès de votre autorité pour présenter ses inquiétudes et regrets au sujet du barème salarial de notre personnel qui se trouve dans votre bureau pour obtenir le contreseing et ce, depuis 2021. Excellence, malgré les conditions précaires dans lesquelles vivent les agents et cadres de notre établissement, la Radio Télévision Nationale Congolaise fonctionne 24 heures sur 24 au service du Gouvernement en particulier et de la République Démocratique du Congo en général. Il est regrettable à ce jour de constater plusieurs années que ce barème vous soit déposé à la recherche de l'amélioration salariale, qu'aucune suite favorable ne soit réservée", ont-ils ajouté dans leur correspondance.
Rappelons-le, qu'à l’expiration du délai de six jours du préavis émis par l’intersyndicale de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC), la grève a été officiellement enclenchée déjà mardi 24 d'août 2021 dans ce média public.
A ACTUALITE.CD, Oscar Odia, président de la délégation syndicale, fait savoir que la colère des agents et cadres de la RTNC fait notamment suite à la non-prise en compte de la nouvelle grille barémique qui a été déposée sur la table de l’actuel ministre de la communication et des médias.
À la suite de ce mouvement, le ministre de la communication et des médias, Patrick Muyaya Katembwe, avait eu une séance de travail jeudi 26 août avec le banc syndical de la Radiotélévision Nationale Congolaise (RTNC) afin de statuer sur la grève des agents et cadres officiellement enclenchée mardi dernier. Les deux parties ont échangé sur les différentes revendications du personnel.
L’une des retombées de cette rencontre est la suspension, jusqu’à nouvel ordre, de cette grève, et ce, en attendant l’aboutissement du dialogue avec le gouvernement. Cette marche en arrière de l’intersyndical se justifie par le fait qu’aux termes des échanges, les deux parties ont constaté que la majorité des revendications formulées sont en voie de trouver des solutions.
Clément MUAMBA