Le 13 septembre prochain, l'espace culturel Ndaku ya la vie est belle, à Matonge dans la commune de Kalamu à Kinshasa, vibrera au rythme du spectacle "Kin la Rumba - Kin la Sape". Sous la mise en scène et l'adaptation de S. Konde à partir du recueil "La Belgicaine" d'Élodie Ngalaka, ce qui promet une immersion unique dans l'univers flamboyant des stars congolaises de la rumba.
Après l'étape de la répartition des participants, les travaux ont bel et bien commencé ce vendredi 06 septembre 2024 au sein des différentes sous-commissions mises en place dans le cadre de la commission paritaire Gouvernement - Ban Syndical de l'enseignement supérieur et universitaire, de la recherche scientifique et innovation technologique en cours au centre international des conférences du village Venus à Bibwa.
En effet, réparties en cinq sous-commissions, les participants vont au cours de cette étape examiner les questions relatives au traitement et prime ; Gestion des carrières: recrutement, mécanisation, correction de grades et retraite ; Avantages sociaux ; Prime de recherche scientifique dans et enfin véhicule des professeurs.
Ces assises ouvertes depuis lundi 02 septembre dernier, ont pour missions notamment d'évaluer le niveau d'exécution des engagements pris par le gouvernement, l'adoption d'une feuille de route reprenant des propositions concrètes, mise en place d'un comité Interministériel permanent de suivi des accords et enfin parvenir à la signature d'un addendum du protocole d'accord de Bibwa entre les deux parties à savoir le gouvernement de la République et le banc syndical.
La convocation de ces travaux est conforme aux instructions de la première ministre Judith Suminwa Tuluka à l'endroit des ministres sectoriels pour une rentrée scolaire et académique apaisée dans les différentes filières du système éducatif congolais.
Clément MUAMBA
Docteur en Relations internationales, professeur Silas Mimile a plaidé, vendredi 6 septembre, pour que la RDC soit dotée d’une armée capable d’assurer la sécurité nationale et régionale.
Il a fait son plaidoyer lors de soutenance de sa thèse : « Évanouissement géopolitique-diplomatique de la RDC dans le système mondial globalisé : perspectives de revendication de nouveaux rôles géostratégiques », à l'Université pédagogique nationale (UPN).
Selon professeur Silas Mimile, une telle armée fera que la RDC ait une place de choix sur la scène internationale :
« Il faut que nous puissions construire une armée républicaine, nationaliste, dissuasive, technologique et capable non seulement d’assurer la sécurité sur l’intégrité du territoire national mais aussi capable d’exporter ses services. Une armée qui soit capable de se présenter comme une alternative en vue d’aider les autres Etats de la région pour pouvoir sécuriser leurs territoires nationaux ».
Il a également souhaité que la RDC soit dotée d’une diplomatie effective, stratégique qui découle d’une politique étrangère murement pensée par le Congo et pour le Congo.
Cet internationaliste a regretté que la RDC soit, depuis son accession à l’indépendance, un agent d’un cahier des charges élaboré par les puissances occidentales.
Construction d’un Etat
Professeur Silas Mimile a en outre soutenu que les Congolais construisent un Etat qui fonctionne de manière républicaine avec une séparation effective des pouvoirs, avec une capacite de pouvoir exercer son autonomie ou encore son autorité sur l’intégrité du territoire national.
« Un Etat devra également avoir la capacité de répondre aux besoins et aspirations de sa population, d’assumer son autonomie économique du point de vue alimentaire. Vous êtes sans ignorer que l’Etat congolais dépense plus de 3 milliards USD rien que pour importer la nourriture. Un Etat c’est aussi la capacité de pouvoir joindre les différents coins de son espace », a-t-il expliqué.
Par ailleurs profeSilas Mimile a une licence en théologie, responsable de l’église Cité Rama, et Président de pastoral Leadership Conférence (PLC), un réseau qui réunit de nombreux pasteurs en RDC.
radiookapi.net/CC
Le ministère de la Justice et Garde des Sceaux appelle les familles et personnes qui n’auraient pas des nouvelles de leurs proches, après le carnage survenu dans la nuit du 1er au 2 septembre, à se rendre, à des fins d’identification, aux morgues indiqués pour ce faire.
Il s'agit de la morgue centrale de Kinshasa, du camp Kokolo, du camp Tshatshi, et du sanatorium de Selembao.
Dans son communiqué rendu public ce vendredi, le ministère de la Justice indique que "tous ceux qui reconnaîtront des proches seront priés de fournir les éléments suivants, afin de justifier leur statut de représentant légal : d'une part le Nom, prénom, état civil de la victime, et, d'autre part, le Nom, prénom, état civil, adresse, téléphone de la personne qui sollicite le statut du représentant légal".
Les autorités martèlent sur tous moyens justifiant les liens de filiation, de parenté ou d’amitié (en cas d’absence de famille), entre autres: pièces d’identité, documents d’état civil, des courriers, des photos, des mails, des vidéos, des preuves de transfert d’argent, des témoins...
En somme, le ministère de la Justice met à la disposition du public quatre numéros téléphoniques ci-dessous pour les contacts :
- 084 434 7177
- 082 722 4958
- 098 412 4345
- 090 167 8945
Grevisse Tekilazaya
La RDC -République démocratique du Congo- et la Chine ont signé, ce vendredi 06 septembre, à Beijing, un accord de redynamisation de la coopération militaire. La partie congolaise était représentée par le vice-premier ministre de la Défense nationale et anciens combattants, Guy Kabombo.
Cette signature intervient en marge de la tenue du 9eme Forum sur la coopération Chine-Afrique, du 04 au 6 septembre. "Le patron de la Défense nationale, Guy Kabombo intensifie les relations avec différents partenaires, dans le cadre de sa stratégie de redynamisation des FARDC, telle que déclinée dans la vision du Commandant suprême, Chef de l'Etat", fait remarquer la cellule de communication du ministère de la Défense.
Cet accord vise à renforcer la coopération militaire entre les deux Armées dans différents domaines, tels que la formation militaire, l'échange d'expériences et le ravitaillement en équipements militaires et en capacités opérationnelles, en conformité avec la vision du Chef de l’Etat et commandant suprême des FARDC, Félix Tshisekedi, face à la guerre d'agression imposée par les forces négatives à la RDC.
Notons qu'en vertu de cet accord, les FARDC vont bénéficier d'un appui technique, pour renforcer ses capacités opérationnelles.
Grevisse Tekilazaya
Ce spectacle mêle différentes formes d'art pour offrir une expérience immersive et captivante. En trois parties, cet événement vise à explorer différents univers de la sape, la vibrante rumba congolaise, et une partie théâtrale illustrant la vie fascinante des musiciens. Ce voyage culturel et musical mettra en lumière l'âme vibrante de Kinshasa, offrant ainsi un panorama complet de son identité culturelle.
La sape : plus qu'un style, un art de vivre
La première partie vise à mettre en lumière la sape, une pratique vestimentaire élégante et audacieuse, symbole de fierté et d'expression personnelle. Les sapeurs, véritables artistes de la mode, captivent par leur style et leur charisme, incarnant une philosophie de vie unique et propre à eux. Plus qu'une simple mode, la sape est un art de vivre qui consiste à s'habiller le mieux possible, généralement en mettant les vêtements les plus chers possibles de grandes maisons de luxe.
La deuxième partie sera dédiée à la rumba congolaise, un genre musical emblématique qui a conquis le monde. Les musiciens, dont Jimmy Musenzo et Renedy Kuetukuenda, interpréteront des morceaux qui résonnent comme un hommage aux légendes de cette musique envoûtante.
La partie théâtrale sera portée par des comédiens tels que Chardy Masamuna et Noelly Okito, pour offrir une plongée dans la vie des musiciens congolais. Elle soulignera les défis et les triomphes qui jalonnent leurs parcours, rendant hommage à leur résilience et à leur créativité.
Organisé par la Compagnie Théâtre de Marconte, cet événement gratuit est une occasion précieuse de découvrir l'art congolais sous une autre forme. Il s'agit d'une invitation pour célébrer ensemble un patrimoine culturel riche et vivant, et à renforcer les liens entre artistes et public.
James Mutuba
Un vent de changement souffle sur le patrimoine congolais avec la rencontre entre la Ministre de la Culture, Arts et Patrimoine, Yolande Elebe Ma Ndembo, et les experts du Musée Royal d’Afrique Centrale de Tervuren, Celia Charkaoui et Nicolas Nikis. Cette réunion se pointe dans le cadre du processus de restitution des objets d’art congolais, détenus depuis plus d'un siècle en Belgique.
Au cœur de cette rencontre, la volonté commune de développer une politique de restitution des objets historiques congolais a été abordée avec une grande détermination.
« Nous avons beaucoup échangé autour des questions de restitution afin de trouver les meilleures manières de développer la politique de restitution et de rapatriement », a précisé Celia Charkaoui.
Yolande Elebe Ma Ndembo a exprimé son engagement à surmonter les obstacles de recherche et à établir des accords techniques; un signe d’espoir pour la préservation du patrimoine congolais. Elle a proposé plusieurs initiatives pour faciliter la restitution, notamment la création d’un comité mixte de recherche et de coordination entre la RDC et la Belgique, et a également insisté sur l’importance de la transparence et de la collaboration entre les deux pays pour surmonter les défis logistiques et administratifs.
Fermement décidée à avancer dans ce dossier crucial, la patronne du secteur culturel congolais a proposé son soutien actif. Son initiative est saluée comme un pas déterminant vers la réparation historique et culturelle.
Un héritage en exil
Depuis l’époque coloniale, de nombreux biens culturels congolais ont été emportés en Belgique. Depuis plusieurs années, la question de leur restitution est au centre des débats entre Kinshasa et Bruxelles. Les appels à rapatriement se sont intensifiés avec les voix levées des chefs coutumiers et des organisations non gouvernementales.
La restitution des objets d’art congolais par la Belgique est une question délicate et profondément enracinée dans l’histoire coloniale. En février 2022, la Belgique a remis à la RDC un inventaire détaillé de plus de 84 000 objets ethnographiques et organologiques, marquant une avancée significative dans ce processus. Ce geste s’était inscrit dans une volonté de réconciliation et de reconnaissance des injustices du passé.
En novembre 2021, le secrétaire d’État belge Thomas Dermine avait présenté un projet ambitieux visant à traiter le patrimoine pillé durant la période coloniale. Ce projet a jeté les bases d’une coopération bilatérale pour décider du sort des artefacts conservés à l’Africa Museum de Tervuren, soulignant l’importance de la collaboration entre les deux nations.
La rencontre entre la Ministre Yolande Elebe Ma Ndembo et les experts du Musée de Tervuren représente donc une avancée vers cette restitution. La coopération continue et les discussions approfondies sont essentielles pour surmonter les défis et assurer le rapatriement des trésors culturels congolais. Ce processus, bien que complexe, est un pas vers la justice historique et la préservation du patrimoine culturel de la RDC.
Nicolas Nikis, archéologue au Musée de Tervuren, a rappelé l’importance de ce rapatriement soulignant que la collaboration entre experts belges et congolais ouvre la voie à des solutions innovantes pour la restitution et la valorisation de ce patrimoine inestimable.
James Mutuba
Après avoir purgé une peine d’un mois d’emprisonnement dans la prison centrale de Makala, le directeur de l’espace culturel des Mwindeurs, Niamba Malafi, et 5 danseurs incarcérés avec lui ont tous été acquittés par la cour d’appel de Matete, ce jeudi 5 septembre. Le procès en appel leur souriant, ces acteurs culturels voient leurs casiers judiciaires blanchis.
Cependant, une causerie est prévue sur le thème : La liberté d’expression et la création artistique, sont-elles mises en danger par les censeurs ? Regard croisé sur l'aspect moral et juridique. L’activité se tiendra dans la commune de N’djili, à la Maison Culturelle des Mwindeurs, samedi 21 septembre à 15h. Ce sera l’occasion de fêter également l’anniversaire de cet espace culturel.
En effet, depuis le 28 août dans la soirée, Malafi et les 5 artistes danseurs ont retrouvé la liberté. Un motif de soulagement après un mois de toutes les émotions.
« Je suis submergé par tout le soutien et les activités effectuées par les artistes pour obtenir notre libération. Je suis également très reconnaissant pour le soutien et l'assistance de notre ministre de tutelle. Je dois beaucoup à ceux qui se sont préoccupés de moi et des artistes danseurs et danseuses. Vous nous avez soutenus de manière incroyable. Je continuerai sincèrement à m'impliquer à nos efforts continus pour la promotion du secteur culturel au Congo et en international », écrivait Malafi après sa libération.
Niamba Malafi a été arrêté le 27 juillet dernier et transféré, à la surprise générale, à la prison centrale de Makala 3 jours plus tard. Une décision somme toute assez controversée que la communauté artistique congolaise a qualifié d’arbitraire et inique de la part du Tribunal de Grande Instance de N’djili. Avec lui, 5 artistes danseurs ont été également mis en prison pour “les mêmes infractions”.
Dans leur mécontentement, la communauté artistique congolaise, réunie dans un forum pour la cause, a mené des actions pour parvenir à la libération pure et simple car les faits n’ayant pas été résolument prouvés pour une incarcération. Entre marche et campagne sur les réseaux sociaux, les artistes congolais ont saisi le ministre de la justice et garde des sceaux, Constant Mutamba, à qui ils ont écrit un mémorandum.
Kuzamba Mbuangu
Plus de 3000 personnes vivant avec handicap ont intégré l’administration publique. Le processus de leur intégration a été finalisé lors de la réunion d’évaluation tenue jeudi 5 septembre à Kinshasa entre le vice-Premier ministre de la Fonction publique Jean-Pierre Lihau et la ministre des Personnes vivant avec handicap, Irène Esambo.
La ministre Irène Esambo s’est réjouie de la clôture du processus ayant abouti à l’intégration des personnes vivant avec handicapes au sein de l’administration publique.
Elle a indiqué que ce long processus a connu plusieurs étapes dont la nomination, par ordonnance présidentielle, du secrétaire général du ministère des Personnes vivant avec handicap.
Irene Esambo a salué le fait que tout soit mis en œuvre pour permettre aux personnes vivant avec handicap de travailler dans de bonnes conditions.
Pour sa part, Jean-Pierre Lihau a exprimé son engagement pour faciliter non seulement l’inscription de ces personnes sur les listes de paie, mais également leur paie régulière.
radiookapi.net/CC