L’opposant Jacky Ndala a été condamné ce mercredi 18 décembre 2024, à deux ans et six mois de servitude pénale par le tribunal de paix de Kinshasa/Kinkole. L’ancien président de la jeunesse de du parti Ensemble pour la République a été placé sous mandat d’arrêt provisoire juste après la plaidoirie, en date du 28 novembre 2024.

Il était poursuivi pour des faits constitutifs de propagation des faux bruits. Selon le ministère public, Jacky Ndala aurait tenu sur les réseaux sociaux des propos faisant état de viols et mauvais traitements qu’il aurait subi dans sa cellule de détention à l’agence nationale de renseignement (ANR), des propos qui seraient faux.

actualite.cd/CC

 



Le gouverneur de la ville de Kinshasa, Daniel Bumba a appelé le bourgmestre de la commune de Kisenso, Gode Antwel (photo ci-dessus), à ne pas gérer la République avec zèle. Cette sévère mise en garde du patron de la ville fait suite à la proposition d'un permis de séjour soutenu par Godet Atsawel.

Peu avant la rencontre entre le gouverneur et les bourgmestres, Gode Antwel avait, dans une mise au point faite mardi, indiqué qu'il ne s'agissait nullement de la création d'une quelconque taxe. " L'octroi de cette fiche est gratuit", avait-il déclaré.

" Nous avions fait une proposition à l'organe délibérant de la commune, de la mise sur pied d'une fiche d'identification et non d'un permis de séjour, en vue de lutter contre la montée de la criminalité à Kisenso", peut-on lire dans ce communiqué.

Cette affaire avait suscité un grave tollé tant dans l'opinion publique. Plusieurs internautes reprochaient le gouverneur notamment de violation aux dispositions constitutionnelles qui garantissent la libre circulation sur le territoire national.

 
 
Grevisse Tekilazaya 


Le processus de paix dans la région des Grands Lacs semble se trouver à un moment critique, alors que le conflit entre la RDC -République Démocratique du Congo- et le Rwanda continue de se développer. Le Président angolais, João Lourenço, dans un élan diplomatique visant à soutenir la médiation, a envoyé son ministre des Affaires étrangères, Téte António, à Kigali, le mercredi 18 décembre. 


Ce déplacement intervient dans un contexte tendu, où les récentes tentatives de dialogue entre Kinshasa et Kigali ont échoué. Le ministre angolais a apporté un message direct du Chef de l'État Joâo Lourenço à son homologue rwandais, Paul Kagame, alors que les tensions entre les deux pays ne cessent de s'intensifier.


Bien que les détails précis de la mission restent encore largement confidentiels, selon nos confrères de 7sur7.cd, le ministère angolais a publié une note de presse soulignant que la visite visait à discuter de «questions d'intérêt commun», mettant l'accent sur la paix et la sécurité dans la région. L'accent a particulièrement été mis sur l'évolution du conflit dans la région orientale de la RDC, notamment dans le cadre des efforts continus déployés par João Lourenço, pour apaiser les tensions. 

Cette démarche s'inscrit dans le processus de médiation angolaise, dont les objectifs sont de trouver une solution durable à la crise qui sévit entre les deux voisins.


Le processus de paix de Luanda, qui semblait avoir offert une lueur d'espoir, semble, toutefois, être dans une impasse. Une source diplomatique a confirmé que la médiation angolaise cherche à rapprocher les positions de Kinshasa et Kigali, malgré l'échec récent de la tripartite du 15 décembre, ainsi que les tensions qui ont suivi, marquées par des échanges de tirs entre les deux camps. Selon des sources proches des négociations, la médiation angolaise continue d'explorer les voies possibles, pour sortir de cette crise en dépit de la frustration croissante des parties impliquées.


La rencontre entre les autorités rwandaises et l'émissaire angolais aurait été en grande partie centrée sur l'évolution des discussions autour de la rébellion du M23. Le sommet prévu le 15 décembre à Luanda avait été annulé à la dernière minute, en raison de divergences majeures entre Kinshasa et Kigali concernant le rôle du M23 dans la résolution du conflit. Le Rwanda avait insisté pour que le Gouvernement congolais engage des négociations directes avec les rebelles, une demande rejetée fermement par les autorités de la RDC, qui considèrent une telle approche comme une ligne rouge à ne pas franchir.

En réponse, la Présidence congolaise a publié un communiqué dans lequel elle a exprimé son mécontentement face à l'introduction de cette condition de dernière minute par Kigali. Les autorités congolaises ont souligné que la position de Kinshasa sur le dialogue avec le M23 avait toujours été claire, et qu'il n'était pas question d'accepter de telles négociations directes, ce qui a créé un blocage dans le processus de paix.


Les terroristes du M23 continuent de s'emparer des villages, exacerbant une crise humanitaire déjà dramatique. La situation demeure particulièrement alarmante dans plusieurs villages et localités du territoire de Lubero, où les combats entre les FARDC et le M23 se poursuivent. À Kipese, par exemple, un afflux important de déplacés a été signalé, la majorité des réfugiés provenant des villages de Kaseghe, Hutwe, Alimbongo, Katondi, Ndoluma et Kitsombiro. Si certains ont trouvé refuge auprès de familles d'accueil, la majorité s'est abritée dans des églises, des hangars de marché et des écoles. Selon la société civile locale, leurs conditions de vie sont extrêmement précaires, et manquent cruellement d'assistance, ce qui aggrave encore une situation déjà tragique.

Les conditions de vie dans ces abris de fortune sont extrêmement précaires, et les populations déplacées manquent cruellement d'assistance, notamment en matière de nourriture, de soins de santé et de sécurité. Le manque d'eau potable et de services médicaux adéquats complique davantage la situation déjà désastreuse, mettant en péril la vie de milliers de personnes dans cette zone de guerre.


Les organisations de la société civile locale expriment leur inquiétude face à cette crise humanitaire croissante, soulignant le manque de ressources pour répondre aux besoins essentiels des déplacés. Les conditions sanitaires sont particulièrement préoccupantes, car l'absence d'infrastructures de base expose davantage les enfants et les personnes âgées aux maladies et infections.

Gloire Balolage 

 


Il s'est ouvert, ce mercredi 18 décembre, à Hilton Hôtel de Kinshasa, le 20ème Colloque de l'AA-HJF -Association Africaine des Hautes Juridictions Francophones- sous le thème :"Bilan de la contribution de la justice dans le renforcement de la démocratie en Afrique francophone". Des assises de trois jours, soit du 18 au 20 décembre 2024. 

Représentant le Président de la République dans ces assises, Nicole Bwatsha, Directeur du cabinet adjoint du Chef d’Etat en charge des questions administratives et juridiques, a ouvert les travaux de ce colloque. Dans son speech, ce membre du cabinet du Chef de l'État a convié les participants à la considération de la démocratie comme un idéal. «La démocratie représente un idéal universellement reconnu, fondé sur des valeurs communes à tous les pays de la communauté mondiale, quelles que soient leurs diversités culturelles, politiques, sociales et économiques. Permettez-moi de vous rappeler que l’article 1er de la Constitution de notre pays consacre que la République démocratique du Congo est un Etat de droit et démocratique. Et ces valeurs sont partagées avec plusieurs États de l'espace francophone», a-t-elle fait savoir.

Par l'effet, Nicole Bwatsha a exprimé sa gratitude à l’AA-HJF, pour cette opportunité de réflexion sur le renforcement de la démocratie en Afrique. 

Dans son mot d'ouverture, le premier président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a rappelé l'importance de ces travaux et de leur contribution dans la justice en Afrique. «Les 20èmes assises statutaires de l’Association africaine des hautes juridictions francophones ouvertes à Kinshasa, vont évaluer le bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone. La justice a un rôle crucial à jouer dans toute société qui se veut démocratique. Voilà pourquoi, nous sommes invités tous à procéder à une évaluation des pratiques du droit, afin de renforcer la démocratie dans l’espace AA-HJF dans la mesure où, les Constitutions de nos pays respectifs, membres de notre association internationale, prônent l'État de droit, lequel repose sur des normes et les vertus bien établies. Ce modèle libéral réclame la démocratie pour fonctionner, puisque l’exigence de la rationalité se trouve satisfaite par l’adoption législative», a-t-il indiqué.

ar l'effet, Nicole Bwatsha a exprimé sa gratitude à l’AA-HJF, pour cette opportunité de réflexion sur le renforcement de la démocratie en Afrique. 

Dans son mot d'ouverture, le premier président de la Cour Constitutionnelle, Dieudonné Kamuleta, a rappelé l'importance de ces travaux et de leur contribution dans la justice en Afrique. «Les 20èmes assises statutaires de l’Association africaine des hautes juridictions francophones ouvertes à Kinshasa, vont évaluer le bilan de la contribution de la justice au renforcement de la démocratie en Afrique francophone. La justice a un rôle crucial à jouer dans toute société qui se veut démocratique. Voilà pourquoi, nous sommes invités tous à procéder à une évaluation des pratiques du droit, afin de renforcer la démocratie dans l’espace AA-HJF dans la mesure où, les Constitutions de nos pays respectifs, membres de notre association internationale, prônent l'État de droit, lequel repose sur des normes et les vertus bien établies. Ce modèle libéral réclame la démocratie pour fonctionner, puisque l’exigence de la rationalité se trouve satisfaite par l’adoption législative», a-t-il indiqué.

Don Benjamin Makolo



 L’expérience « unique » de la République démocratique du Congo, en tant qu’ancien membre du Conseil de sécurité des Nations Unies, a été évoquée parmi les atouts majeurs et motivations pour sa nouvelle candidature à ce poste, au cours d’une cérémonie mercredi à Kinshasa.

« Emue par ce sens de responsabilité, la RDC reste convaincue de son expérience unique, sa position géostratégique au cœur de l’Afrique et son engagement en faveur de la paix et de la sécurité, qui font d’elle candidate idéale pour siéger au sein de cet organe crucial des Nations unies », a déclaré au nom du Chef de l’Etat, Thérèse Kayikwamba, ministre d’Etat en charge des Affaires étrangères. Outre les atouts précités, Mme Kayikwamba a, dans son discours de lancement de la campagne sur la candidature de la RDC, évoqué l’expérience de celle-ci en matière de gestion des conflits, en tant que pays en guerre accompagné depuis des années par la Mission de l’Organisation des Nations unies pour la stabilisation en République démocratique du Congo (Monusco).

 « Pour avoir abrité les missions de maintien de la paix de l’ONU pendant plus d’un demi-siècle, de l’Onuc à la Monusco, en passant par la Monuc, la RDC a une expérience inédite à partager en matière de maintien de la paix et en termes de bonnes pratiques des leçons apprises et des recommandations », a-t-elle soutenu. Elle a ajouté, en outre, que le Gouvernement de la RDC croit fermement que la paix et la sécurité internationale sont les fondements sur lesquels reposent le développement durable et le bien-être des populations du monde. « En effet, notre pays a toujours été un fervent défenseur de la diplomatie préventive et de la résolution pacifique des conflits », a-t-elle renchéri.

La RDC, un pays ayant exercé la Présidence du Conseil de sécurité entre 1990-1991

« En effet, la RDC n’est pas une nouvelle venue au Conseil de sécurité des Nations Unies. Notre pays a siégé pour la première fois en tant que membre non permanent, entre 1982-1983. Le pays a ensuite renouvelé cette expérience pour la période 1990-1991. C’était un deuxième mandat historique car la RDC avait exercé la Présidence du Conseil de Sécurité, pendant la guerre du Golfe. A cette occasion, notre pays a joué un rôle essentiel dans la condamnation de l’Irak, lors de son invasion du Koweït et de la violation de son intégrité territoriale », a rappelé la ministre d’Etat aux Affaires étrangères.  « Vous conviendrez avec moi que la RDC a ainsi démontré sa capacité et son engagement à être pays de la diplomatie internationale. Une vocation purement universaliste profondément ancrée dans la durée et guidée par des convictions plutôt que par l’opportunisme », a-t-elle dit.  

Elle a, par ailleurs, révélé les projets de la RDC, une fois élue à ce poste, à l’instar de sa contribution à la définition et à l’exécution du nouvel agenda mondial pour la paix.  « Le retour de la RDC au Conseil de sécurité des Nations unies ouvrira de nouvelles perspectives de coopération et d’échanges multilatéraux. Ceux-ci permettront non seulement de maximiser sa contribution à l’atteinte des ODD, mais également de renforcer sa participation à la définition et à la mise en œuvre du nouvel agenda pour la paix, afin d’influencer grâce son potentiel diversité et une expérience unique, le débat sur la réforme des opérations de maintien de la paix ainsi que la réforme du système de sécurité collectif des Nations unies », a fait savoir la cheffe de la diplomatie congolaise.  « A ce titre, la RDC entend mettre à la disposition du Conseil son expérience sur le renforcement des mécanismes de résolution des conflits, notamment par l’amélioration des systèmes de médiation et de résolution des conflits pour prévenir les guerres et tensions internationales », a-t-elle souligné, avant de soutenir que la RDC reconnaît le rôle des femmes dans la prévention et le règlement des conflits ainsi que dans la consolidation de la paix.

« En outre, à l’heure du réchauffement climatique, l’engagement de la RDC sur cette question cruciale est un autre avantage qu’on peut tirer de l’expérience d’un pays qui apporte une contribution très précieuse à l’action climatique mondiale et qui s’impose aujourd’hui comme pays solution, tout en générant des revenus pour renforcer sa propre résilience et maintenir une croissance durable en production carbones », a précisé Mme Kayikwamba. Devant la tribune des Nations Unies, le Président de la RDC Félix-Antoine Tshisekedi avait annoncé, le 25 septembre 2024, la candidature de son pays au poste de membre non permanent du Conseil de sécurité. Récemment, la RDC venait également d’être élue membre du Conseil des droits de l’homme de l’ONU.

Les élections pour le siège de membre non permanent se tiendront à New York aux Nations unies en juin 2025.

ACP/CC



Suite à la médiation de Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, Son Excellence Monsieur Ibrahim Traoré, Président de la République du Burkina Faso, a répondu favorablement à Sa demande de libération de quatre ressortissants français, retenus à Ouagadougou depuis le mois de décembre 2023, indique le ministère des Affaires étrangères, de la Coopération africaine et des Marocains résidant à l’étranger.

Cet acte humanitaire a été rendu possible grâce à l’excellence des relations qui lient Sa Majesté le Roi, que Dieu L’assiste, au Président Traoré et aux bonnes relations unissant de longue date le Royaume du Maroc et la République du Burkina Faso, précise le ministère dans un communiqué.


MAP/CC



L’apprentissage d’un métier et l’entrepreneuriat ont été recommandés mercredi à Kinshasa, en République démocratique du Congo (RDC), aux professionnelles des sexes pour leur l’autonomisation financière, dans un entretien avec la fondatrice de l’ONG « Ma voix ».

« En marge de la journée internationale de lutte contre les violences faites aux travailleuses de sexe, nous recommandons l’apprentissage d’un métier et l’entrepreneuriat, comme moyen pouvant garantir l’autonomisation financière des travailleuses des sexes dans notre pays », a déclaré Gemima Mputu Mbuyi, fondatrice de l’Asbl « Ma voix ».

« Nous reconnaissons les droits à chaque groupe social de militer pour son épanouissement. Il est vrai qu’actuellement au niveau international les rapports sont alarmants sur les travailleuses des sexes que nous appelons chez nous prostituées. Nous ne pouvons encourager aucune forme de violences à une créature de Dieu », a-t-elle ajouté.

Elle a, en outre, encouragé les femmes qui vivent du travail de sexes à chercher d’autres voies de survie. Ce qui peut réduire sensiblement le nombre des femmes victimes de violences de la part de leurs partenaires de sexe.

« Notre association encourage à la formation et l’entrepreneuriat pour permettre à ces femmes d’explorer d’autres opportunités ou de démarrer une autre activité génératrice de revenue (AGR) », a indiqué Mme Mputu.

Elle a invité la population à respecter les droits des professionnelles de sexes et à les accompagner dans la lutte contre toutes formes de violences à leur égard.

« Quand il y a une certaine violence à l’égard d’une ou des travailleuses des sexes, on semble ne pas s’en faire, estimant que cette catégorie ne mérite pas une considération. Or ce sont nos sœurs, bien que leur travail est peu recommandé, elles méritent le respect et la dignité », a-t-elle appelé.

Instaurée depuis 2003, la journée internationale des travailleuses de sexe, célébrée le 17 décembre de chaque année, vise à fustiger et à éradiquer des multiples violences dont sont victimes cette catégorie sociale, partout au monde, dans l’exercice de leur metier. 

ACP/CC



Le Butreau conjoint des Nations unies aux droits de l’homme (BCNUD) dit avoir enregistré 344 violations et atteintes aux droits de l’homme sur l’ensemble du territoire de la République démocratique du Congo ayant fait 1334 victimes au cours du mois de novembre de cette année. Dans son communiqué de presse publié mercredi 18 décembre à Kinshasa, le BCNUDH indique que ces chiffres correspondent à une hausse significative de 47% par rapport au nombre des victimes enregistrées en octobre.

Selon le BCNUDH, cette augmentation du nombre de victimes enregistrées s'explique, d'une part, par le grand nombre de personnes soumises à des travaux forcés par les miliciens de la CODECO pour la construction de leurs habitations dans le territoire de Mahagi, en Ituri et, d'autre part, par une hausse des victimes de détention illégale par dépassement de délais et d'arrestations arbitraires à Kinshasa.

Le M23 continue d’avancer dans les territoires du Nord-Kivu et que la prolifération d'autres groupes armés sous la dénomination de Wazalendo et les attaques contre la population civile menées par les ADF et d'autres groupes Maï-Maï, représentent un risque persistant pour la protection des civils.

Dans les provinces non affectées par le conflit, le BCNUDH dit avoir documenté 58 violations des droits de l’homme, soit une diminution de 15% par rapport au mois précédent.

Cette diminution s’explique par la réduction des arrestations et détentions arbitraires dans les provinces du Haut-Katanga et de Kinshasa.

En outre, 26 cas de violences sexuelles liées aux conflits ont été enregistrés. Elles ont fait 41 victimes adultes, marquant une augmentation par rapport au mois précédent.

Au total, 30 % des victimes sont attribuées aux FARDC. Les groupes armés sont impliqués dans 69% des cas. Le M23 a commis le plus grand nombre de cas, ayant fait 11 victimes, selon le rapport.

radiookapi.net/CC

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Ali Kalonga

Directeur de la Rédaction

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