En marge de la célébration de la journée mondiale de la Radio le 13 février, des journées portes ouvertes sont organisées à la Radiotélévision nationale congolaise (RTNC) du jeudi 9 à ce vendredi 10 février.

Plusieurs radios dont Radio Okapi, y ont érigé des stands.

Sur place, le journal de la mi-journée de la RTNC  a été co-produite, jeudi 9 février, avec les journalistes d’autres radios émettant à Kinshasa, formant pour la circonstance, une rédaction commune.

Des journalistes de B-ONE, RTNC et Radio Okapi ont travaillé ensemble.

Satisfait du premier journal co-produit avec les autres radios, le directeur des informations à la RTNC, Emile Nzuzi Zola appelle les journalistes congolais à plus de confraternité.

« Les journalistes congolais peuvent faire mieux en étant ensemble. Cet échange, cette compénétration et bien je crois qu’avoir les amis d’autres stations à nos côtés, c’est simplement très édifiant. C’est tout simplement une invitation à plus de confraternité dans le métier. C’est ce qui nous manque de temps en temps » a-t-il dévoilé.

Plusieurs personnes notamment des étudiants en communication et journalisme viennent visiter les différentes rédactions présentes à ces journées portes ouvertes.

Miryam Kasongo, étudiante à l’Université de Kinshasa(UNIKIN), pense que la radio a un grand apport dans la vie quotidienne de la communauté.

« La radio a un très grand apport pour nous les congolais. Avec la radio, il y a plusieurs personnes même dans la forêt qui peuvent avoir l’information. Nous sommes à Kinshasa, mais, nous sommes au courant de tout ce qui se passe dans la partie Est du pays. C’est grâce à la radio justement ! » 

David Kalonji, étudiant en communication de l’université catholique du Congo, estime que les radios congolais jouent un rôle important pour la paix

« Pendant la visite guidée, on nous a montré la régie radio et tout ce qui va avec. Ce qui était impressionnant, c’est la qualité des infrastructures qu’ils mettent en place pour diffuser l’information. La radio congolaise contribue effectivement à la paix ».

La journée mondiale de la radio sera célébrée le 13 février sous le thème « Radio et Paix ».

radiookapi.net/CC



L'artiste musicien Antoine Christophe Agbepa Mumba connu sous le pseudonyme de Koffi Olomide menace de traduire en justice 10 chroniqueurs pour utilisation abusive de son nom dans certaines émissions et atteinte à sa vie privée.

Dans une lettre adressée au procureur général près la cour de Kinshasa-Gombe, le patron de Quartier latin international a formellement interdit ces chroniqueurs de citer son nom dans leurs émissions diffusées à la télévision, et postées sur Youtube. Il s'agit de Naty Lokole, Ken Mpiana, Alexis Wetshi, Valdy Tambwe, Thierry Mombaya, Vincent Tshiluizi, Aydor Bokuala,, Chantal Bola, Popol Mupasula et Mbuta Lukasu.

"Mesdames et Messieurs, Je suis au regret de constater que mon nom est cité abusivement et sans vergogne à longueur de journée dans vos chroniques musicales, ternissant ainsi mon image et allant jusqu'à porter atteinte à ma vie privée. Je m'oppose catégoriquement à cette pratique aussi légère et sans scrupule et tiens à vous informer que votre agissement constitue une violation de l'article 31 de la constitution de notre pays qui garantit le droit à la vie privée. Je mets en copie Monsieur le Procureur Général auprès de qui je n'hésiterais de porter plainte contre vous, si vous vous entêter au lieu de vous amender.Je vous aurais prévenu", a-t-il indiqué.

Il sied de rappeler que ces chroniqueurs multiplient les émissions sur l'affaire Koffi Olomide et ses filles, ainsi celle de Cindy le cœur et Manicke de Johns.

Gratis Makabi



La culture congolaise a perdu un des siens dans la soirée du lundi 31 janvier 2022. Le professeur Bienvenu Sene Mongaba est décédé des suites d’une crise cardiaque et s’est déjà écoulé une année. Il était détenteur d’une thèse écrite entièrement en Lingala en 2013, mais il était plus connu pour avoir écrit des ouvrages, des manuels scolaires, traduit des documents dans les langues nationales et congolaises.

Il était à la tête des éditions Mabiki, une maison d’édition qui met un accent particulier dans l’édition des ouvrages en langues congolaises. Il était également le numéro un d’une école dans la commune de Kimbanseke, dans la partie Est de Kinshasa, qui donne des enseignements bilingues, en Lingala et en français.

Le professeur Sene Mongaba a traduit, en lingala, le tableau périodique des éléments chimiques. Il a écrit des livres de chimie d’école secondaire en Lingala et des livres de Mathématiques d’école primaire en Lingala. Utiliser les langues congolaises dans la construction de la pensée, dans l’enseignement, dans la transmission des connaissances, dans les institutions de l’Etat, était sa plus grande préoccupation depuis des années, au point de devenir une lutte.

Pour continuer de promouvoir les langues nationales et honorer la mémoire du professeur Sene Mongaba, un prix qui porte son nom a été lancé. Il consiste à primer un auteur qui fait une œuvre littéraire en langue congolaise. Il est porté par Écrivains du Congo Asbl, Wallonie-Bruxelles et d’autres partenaires.

Dans la mini rentrée littéraire de Kinshasa, organisée le 3 et le 4 novembre 2022, à la bibliothèque Wallonie-Bruxelles, un hommage a été rendu à quatre (4) auteurs congolais décédés en 2022. Il s’agissait de Bienvenue Sene Mongaba, Philippe Masegabio, Haris Kasongo et Mukash Kalel. Il s’est tenu un jeudi critique spécial où différentes personnes ont donné des témoignages à tour de rôle sur chacun des auteurs. Un portrait regroupant les images de tous les quatre a été dévoilé pour l’occasion. Il demeure sur le mur de la bibliothèque du Centre Wallonie-Bruxelles.

Emmanuel Kuzamba



Le Pape François arrive ce mardi 31 janvier à Kinshasa, capitale de la République démocratique du Congo pour un voyage apostolique, initialement prévu en juillet 2022. Il se rend dans un pays qui avait déjà accueilli le pape Jean-Paul II en 1980 et 1985 et qui compte, selon le Vatican, 40% de catholiques.

Enthousiaste pour ce déplacement, il a, sur son compte twitter, salué le peuple congolais qui l’attend : « Demain [mardi 31 janvier], je partirai pour un voyage apostolique en République démocratique du Congo et en République du Soudan du Sud. Je salue avec affection ces chers peuples qui m'attendent. Je demande à chacun, s'il vous plaît, d'accompagner ce voyage par la prière ».

La CENCO lance un appel pressant aux fidèles catholiques, aux hommes et aux femmes de bonne volonté à se remobiliser pour réserver au Pasteur de l’Eglise universelle, un accueil digne de son rang.

Au moins 1 million de personnes sont attendues pour la messe qui sera dite à l’esplanade de l’aéroport de Ndolo.

Selon Patrick Muyaya, ministre de la Communication et Médias et porte-parole du gouvernement, la République démocratique du Congo est prête à accueillir le souverain pontife. Il était l’invité de l’émission Dialogue entre congolais de Radio Okapi du lundi 30 janvier.

Au sujet des préparatifs pour accueillir le Pape François, le porte-parole du gouvernement a, au cours de cette émission, précisé que le travail est fini à 90%.

Si en 1985, le Pape Jean-Paul II était au Zaïre pour proclamer bienheureuse la sœur Anuarite Nengapeta, le pape François arrive alors que l’Est de la RDC est écumé par les groupes armés qui créent l’insécurité. Les rebelles du M23, appuyées par le Rwanda, perturbent la quiétude des habitants du Nord-Kivu.

Les miliciens de la CODECO tuent des innocents et s’attaquent même aux camps des déplacés, accentuant ainsi la souffrance de ceux qui ont tout abandonné pour sauver leurs vies. Les ADF attaquent les populations civiles et posent des bombes artisanales dans les grandes agglomérations de Beni.

Climat sécuritaire qui a entrainé l’annulation du déplacement du pape à Goma. Il va, néanmoins recevoir à Kinshasa, les victimes des atrocités et guerre de la partie orientale du pays.

Du programme

Le mardi 31 janvier, le Pape quittera Rome à 7h55 et son avion va atterrir à Kinshasa à 15h. À son arrivée, après la visite de courtoisie au Président Tshisekedi, il rencontrera les autorités, la société civile et le corps diplomatique au Palais de la Nation et y prononcera un discours.

Le lendemain, 1er février, il célébrera la messe à l’aéroport de Ndolo dans la matinée. Dans l’après-midi, il rencontrera des victimes des violences dans l’Est du pays et des représentants de certaines œuvres caritatives, l’occasion pour lui, à chaque fois, de prononcer un discours.

Le 2 février, une rencontre entre le Pape et les jeunes et les catéchistes est prévue au stade des Martyrs. L’après-midi, il participera dans la cathédrale Notre-Dame-du-Congo à une rencontre de prière avec les prêtres, les diacres, les personnes consacrées et les séminaristes, avant de s’entretenir en privé avec les jésuites du Congo.

Le 3 février, avant de quitter la RDC, il s’entretiendra avec les évêques congolais au siège de la CENCO. Il prendra ensuite l’avion pour Juba, la capitale du Soudan du Sud, voyage qu’il effectuera en compagnie de l’archevêque de Canterbury et du modérateur de l’assemblée générale de l’Église d’Écosse.

Au moins 7500 policiers mobilisés

Le chef de la police de la ville de Kinshasa annonce, sur la Radio Top Congo, que « 7500 policiers seront déployés à Ndolo [où le Pape François va dire sa messe devant plus d'un million de fidèles]. Il y en aura dans toutes les issues pour les fouilles. La Police va prendre des dispositions  pour permettre aux fidèles d'être bien encadrés ».

« Nous avons fait plusieurs réunions avec tous les commandants de la ville. Nous avons aussi fait une parade. On est ici tous les jours. Nous sommes prêts. Hier, nous avons fait le bouclage à Barumbu. Nous continuons à faire notre travail pour que tout se passe bien », rassure le commissaire divisionnaire adjoint.

Il demande à la population de travailler en collaboration avec la police. « Nous sommes en alerte. Que les fidèles ne viennent pas avec des sacs (à mains ou des sacs à dos) à la messe. La messe ne va durer que 2 heures du temps. Ce sont des recommandations sécuritaires », a ajouté le commissaire divisionnaire adjoint.

Une maladie qui perturbe le premier rendez-vous

Le pape François a été contraint d'annuler sa visite prévue en République démocratique du Congo et au Soudan du Sud en raison de douleurs aigües au genou. Ce voyage était initialement prévu du 2 au 7 juillet 2022 et devait conduire le souverain pontife à Kinshasa, Goma et Juba.

Le pontife avait accédé à « la demande de ses médecins, afin de ne pas compromettre les résultats des thérapies du genou encore en cours », précisait le Vatican. 

Le pape avait alors envoyé le Cardinal Parolin, Secrétaire d’Etat du Saint-Siège. Il avait célébré une messe à l’esplanade du Palais du peuple à Kinshasa.

Au Vatican, le Pape François avait, le même jour, célébré une messe pour la communauté congolaise et avait appelé les Congolais à œuvrer pour la paix et la réconciliation. 

La paix au cœur des attentes

Les Congolais interrogés par Radio Okapi attendent du pape l’implication pour faire avancer le processus de paix en RDC. De Goma à Beni, en passant par Djugu et Irumu, les victimes des atrocités des groupes armés plaident pour que le pape parle de ce conflit négligé par la communauté internationale.

Le cardinal Fridolin Ambongo avait déjà sollicité, lors de la messe célébrée par le Cardinal Parolin, l’implication du Pape François dans la restauration de la paix dans l’Est de la RDC.

« Si tous les groupes armés ne sont pas maitrisés, la RDC court tout droit vers la plus grande catastrophe humanitaire de notre temps. Voilà pourquoi nous demandons l’implication du Saint-père François pour la paix au Congo à travers le soutien à la diplomatie du bon voisinage mené par le chef de l’Etat Félix Tshisekedi », avait plaidé l’archevêque de Kinshasa.

Le père Rigobert Kyungu, provincial de la compagnie de Jésus en RDC et Angola, et qui s’exprimait sur la visite en RDC du Pape François, qui est issu de cette congrégation, pense que le pape François aidera à démasquer et à dénoncer tout ce qui empêche le décollage de la RDC. Au souverain pontife, il lui demandera une plus grande implication pour que la paix revienne en RDC.

Le Nonce apostolique estime que le message du pape sera centré sur la paix.

« Le message sera je crois la condamnation de toutes les violences qui se font, même le pardon pour toutes les violences qui se font encore aujourd’hui. Je crois que c’est aussi un soutien aux processus qui ont eu lieu maintenant dans l’Est. Et on soutient pour que tous les engagements qui ont été pris dans ce processus soient effectivement respectés, qu’on puisse marcher sur le chemin de la paix et qu’on mette fin à tous les messages de haine qui divisent la population plutôt qu’aider à se réconcilier et à construire ensemble un Congo meilleur, un Congo juste, un Congo plus développé », avait recommandé Mgr Ettore Balestrero.  

Pour ce 40e voyage apostolique, le Pape revêtira son habit de « pèlerin de paix et de la réconciliation », avait-il déclaré à la foule rassemblée place Saint-Pierre, à l’issue de la prière de l’angélus, deux jours avant son départ pour Kinshasa. « Ces terres, situées au centre du grand continent africain, sont éprouvées par de longs conflits, a-t-il développé, la République démocratique du Congo souffre, surtout dans l'Est du pays, en raison d'affrontements armés et de l’exploitation, le Soudan du Sud, déchiré par des années de guerre, a hâte que cessent les violences continuelles qui obligent beaucoup de personnes à vivre déplacées et dans des conditions de grande détresse.»

De sa biographie

Jorge Mario Bergoglio. C’est le véritable nom du pape François qui a décidé de s’appeler ainsi en souvenir de l’engagement de Saint François d’Assise , lorsqu’il est choisi pape à 76 ans. C’était le 13 mars 2013 après un peu plus de vingt-quatre heures de délibérations et cinq scrutins.

L’actuel archevêque de Rome a alors la particularité d’être le premier pape non européen depuis le pape syrien Grégoire III au VIIIe siècle. Mais c’est également le premier pape issu du continent américain.

C’est justement à Bueno Aires, capitale argentine qu’il voit le jour le 17 décembre 1936. Après avoir suivi des études de chimie, de philosophie, puis de théologie, il est ordonné prêtre en 1969 à 33 ans.

À 36 ans, il devient provincial des jésuites d'Argentine puis nommé évêque auxiliaire de Buenos Aires par Jean-Paul II à 50 ans en 1986. Il sera nommé archevêque de l'archidiocèse de Buenos Aires le 28 février 1998.Il a alors 62 ans. Jorge Mario Bergoglio sera proclamé pape lors du conclave convoqué alors que le pape Benoît XVI annonce le 11 février 2013 sa renonciation.

radiookapi.net/CC



La légende de la musique congolaise, Koffi Olomide a, au cours de son passage dans l’émission Karibu Variété dimanche 23 janvier 2023, indiqué n’avoir jamais entendu parler du Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) lorsqu’il fallait parler de disques d’or obtenus par Michael Jackson ou Johnny Hallyday.

En effet, Koffi Olomide qui répondait à la question de l’évolution de son nouvel album sur les plateformes numériques a souligné que cette institution vient d’être mise en place.

« On m’a donné des disques d’or parce que mes albums « Attentat, Loi et V12 » ont dépassé 100 milles exemplaires de disques vendus à l’époque avec un nombre réel et SACEM m’a payé pour ça », a déclaré Koffi Olomide.

Et d’ajouter : « Il y a une société qui vient à peine d’être créé, je ne suis même pas sûr qu’elle était connue par Johnny Hallyday et Michael Jackson ! Parce que je n’ai jamais entendu le nom de cette société en parlant des disques d’or de ces artistes. Mais je respecte cette société et je ne peux pas la contester».

Notons que le Syndicat national de l’édition phonographique (SNEP) est l’institution qui avait certifié l’album urbain de Fally Ipupa « Tokooss 2 » disque d’or.

GH Iyabel



Après les résultats provisoires de la Commission électorale nationale indépendante (Ceni), la Cour constitutionnelle avait confirmé, le 20 janvier 2019, les mêmes résultats, après le recours de l’opposant Martin Fayulu.

Et La République démocratique du Congo avait, enfin, un Président, Félix Tshisekedi proclamé vainqueur de l’élection présidentielle. Le 24 janvier 2019, il y a eu lieu, au palais de la Nation, la passation du pouvoir entre le président sortant Joseph Kabila et le président entrant Félix Tshisekedi. 

A 55 ans, Fatshi a succédé au chef de l’Etat sortant Joseph Kabila, au pouvoir depuis le 26 janvier 2001. C’était la première transmission pacifique du pouvoir depuis l’indépendance de la RDC, le 30 juin 1960.

La Cour avait donc validé tels quels les résultats provisoires annoncés le 10 janvier par la Commission électorale nationale indépendante, donnant Tshisekedi vainqueur avec 38,5 % des voix, devant Martin Fayulu (34,8 %) et le candidat du pouvoir, Emmanuel Ramazani Shadary (23 %).

Au terme du recours introduit par le candidat de Lamuka, dans son arrêt lu par le juge Noël Kilomba, la plus haute juridiction du pays avait estimé que Martin Fayulu n’a « pas apporté la preuve » que les résultats annoncés par la Commission électorale nationale indépendante n’étaient pas conformes à la réalité. Mais Fayulu n’était pas satisfait. « Je me considère désormais comme le seul président légitime de la RDC », avait-il déclaré, juste après l’annonce de la Cour constitutionnelle.

Lisse populaire

Pour la première fois depuis 2006, il y a eu liesse populaire à l’annonce des résultats définitifs faite par la Cour constitutionnelle.
Les partisans de Félix Tshisekedi et la majorité des Congolais ont explosé de joie. Et s’en sont suivis les messages de félicitations. Premier pays, l’Afrique du Sud qui a appelé « toutes les parties prenantes en RDC à respecter la décision de la Cour constitutionnelle » malgré les réserves émises par l’Union africaine et l’Union européenne.

La Covid et la guerre à l’Est font obstruction

Une année après la prise de pouvoir, le mandat de Fatshi a été secoué par la pandémie de la Covid-19 qui a paralysé la planète entière. Économie bousculée, quelques villes confinées pendant des mois, le pays a tourné au ralenti. Comme si cela ne suffisait pas, le M23 est revenu paralysé quelques territoires de la province du Nord-Kivu. Ces éléments ont tué, enlevé et pillé la population civile, portant ainsi entrave à la réalisation du programme de Félix Tshisekedi.

D’autres collaborateurs de ce dernier ont saboté d’importants projets mis en place. Les uns ont été sanctionnés, les autres dans le viseur de l’Inspection générale des finances…

Malgré cela, le bilan reste positif, surtout avec le budget de l’État qui pèse aujourd’hui 15 milliards de dollars américains avec des ressources que la République démocratique du Congo peut mobiliser grâce à la traque et la patrouille financière de l’IGF de Jules Alingete.

LM/CC

 


Les jeunes de Mbudi, dans  la commune de Mont Ngafula, à Kinshasa en République Démocratique du Congo, ont été appelés, jeudi par l’administrateur de l’Agence Congolaise de Presse Ali Kalonga, à s’enrôler massivement avant la fin de l’échéance, pour accompagner le processus électoral entamé il y’a près d’un mois par la Commission Electorale Nationale Indépendante (CENI).

« Je suis satisfait d’avoir obtenu ma carte d’électeur au sein de ma juridiction à l’école révérend Kim, c’est un outil qui permet à chaque citoyen de se mettre en ordre de bataille, je demande donc à tous ceux de ma juridiction qui m’ont accompagné aujourd’hui, ainsi qu’à tous les Kinois de s’enrôler avant le 24 janvier 2022, car cette carte d’électeur est un sésame, la clef du pouvoir qui va leurs permettre de décider, d’exercer leurs droits et devoirs légitime et accéder aux urnes pour élire les prochains dirigeants avec la force du changement » a dit l’administrateur de ce média public.

Il leur a à cet effet, conseillés de remplir les informations relatives à leurs identités depuis leurs domiciles, avant de les rassurer sur la tenue des scrutins pour le mois de décembre de cette année 2023. « Le chef de l’État est un homme de parole, l’opération d’enrôlement a été organisée en amont pour respecter le calendrier électoral, c’est la voie obligée à suivre pour accéder aux urnes afin de départager, les candidats qui ambitionnent de gérer la République dans les différentes institutions publiques », a expliqué M.  Kalonga

Les opérations d’identification et d’enrôlement des électeurs ont démarré le samedi 24 décembre 2022 dans 10 provinces, notamment à Kinshasa, au Kongo-central, au Kwango, au Kwilu, au Mai-ndombe, à l’Equateur, à la Mongala, au Nord-Ubangi, au Sud-Ubangi et au Tshuapa. « Cette opération dans les provinces précitées durera 30 jours, soit un mois dans chaque aire opérationnelle » rappelle la CENI.

ACP/CC



Un scandale à l'Agence Congolaise de Presse, ACP ce mardi 10 janvier 2023. Scandale signé par le Ministre de la Communication et médias, Patrick Muyaya Katembwe, Porte-parole du Gouvernement. En cause, la violation de l'article 7 du Règlement intérieur qui régit cet établissement public. Article qui stipule :
''Dans le cas où le Président du Conseil d'Administration est empêché d'exercer ses fonctions, il délègue expressément à un Administrateur son pouvoir de convoquer et de présider des réunions; cette délégation, qui est renouvelable, doit toujours être donnée pour une durée limitée.
A défaut de la délégation des pouvoirs, les fonctions et prérogatives du Président du Conseil d'Administration sont dévolues d'office au Doyen d'âge des Administrateurs extérieurs ''.

Un article qui a été piétiné, ignoré et énervé par le Ministre de la Communication et médias pour des raisons politiciennes.
Selon certaines langues, Patrick Muyaya ne consulte personne. Pas même la hiérarchie de son parti politique, le Palu dont il détient le mandat au Parlement. Ceux qu'il positionne sont du parti politique de son beau-père, l'ancien Premier Ministre Adolphe Muzito.

L'objectif poursuivi, serait de fragiliser la campagne de Félix-Antoine Tshisekedi Tshilombo lors de prochaines échéances électorales.

En d'autres termes, poursuit la même source, priver l'UDPS des moyens de communication à l'approche des échéances électorales. Pari presque gagné avec l'occupation de l'antenne à ce jour qui est dominée par seules activités du Porte-parole au détriment des autres membres du Gouvernement.

Profitant des conflits au sein de l'UDPS, il a réussi à imposer à la tête du Conseil d'Administration de la RTNC, son ami et membre de Nouvel Élan de son beau-père.

Après la RTNC, il veut avoir le contrôle de l'Agence Congolaise de Presse. Et là, il nomme à titre provisoire le Député Kezamudru Musisiri Jean, élu national de la Province de Haut-Uelé. Un Député très occupé. Tout le temps il est en déplacement avec le Ministre de l'Enseignement Primaire, Secondaire et Technique dans les itinérances de consolidation et pérennisation de la gratuité de l'enseignement primaire. Non seulement qu'il n'est pas journaliste, ni ne connait les méandres de la presse, l'honorable Kezamudru Musisiri Jean, est Président de la Commission Permanente de l'Assemblée nationale des Droits de l'homme où il a remplacé la célébrissime journaliste Christelle Vuanga, élue de la Funa.

Quel est le temps qu'il aura pour s'occuper de l'Agence Congolaise de Presse à l'ère de la mutation numérique? S'interrogent les observateurs qui croient que Muyaya n'a pas pensé à tout cela, uniquement pour préparer les élections en fragilisant le parti présidentiel.

Approché par la Haute Hiérarchie, non seulement que le Ministre affirme que c'est à titre provisoire, mais aussi qu'il était impossible de laisser le Doyen d'âge, Ali Kalonga, ancien Président Délégué Général de cette Agence sous Mzée Laurent Désiré Kabila, où il a exercé également comme agent et journaliste au motif qu'il serait de la même ethnie luba que le Directeur Général, Monsieur Bienvenu-Marie Bakumanya. Une triste réalité et ignorance dans le chef de cet ancien Journaliste élu Député, puis devenu Ministre, parmi les meilleures plumes, dans la mesure où le patronyme Bakumanya reste un honneur réservé par son père à son ami à qui il avait donné le nom. Bakumanya est de l'Espace Grand Équateur, comme le témoignent les journalistes qui le connaissent.

Comment à son niveau de membre du Gouvernement, peut-il avancer ce fallacieux argument au moment où il est établi que le Directeur Général et son Adjoint sont tous de l'Equateur? Une absurdité qui tue la notoriété de ce jeune turc qui a su s'imposer après son passage comme Conseiller en Communication du Premier Ministre, Adolphe Muzito, son beau-père.

Voilà pourquoi les voix se lèvent pour demander au Ministre Patrick Muyaya Katembwe, pour son honneur, de rapporter son arrêté signé hier en catimini pour imposer la remise et reprise aujourd'hui 10 janvier 2023.

Un conseil auquel il prêtera oreille certainement pour sauver l'honneur de ceux qui croient en lui surtout qu'il est une fierté de la jeunesse qui ose.

Christelle Karumb-A-Moj/CP

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