« J’ai pris la ferme résolution de conduire, « sans atermoiements funestes, mais sans précipitation inconsidérée», les populations des provinces de l’Ituri et du Nord-Kivu vers un allégement progressif et graduel du régime de restriction de l’état de siège avec les meilleures garanties de poursuite du maintien d’une pression maximale sur les ennemis de la paix », a annoncé le chef de l’Etat au cours d’une allocution radiotélévisée, ce jeudi 12 octobre.

Après deux ans et quatre mois du régime d’exception dans ces deux provinces du Nord-Est de la RDC, Félix Tshisekedi dit avoir pris la juste mesure de l’impérieuse nécessité d’un retour sécurisé de nos populations à une vie civile et citoyenne normales.

L’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones

Il a aussi noté des avancées enregistrées au cours de la gouvernance sous l’état de siège, notamment l’amélioration de la situation sécuritaire dans certaines zones des deux provinces concernées.

« J’ai opté, en toute responsabilité, pour la mise en œuvre d’un dispositif transitoire graduel au terme duquel cette situation exceptionnelle devra connaître sa fin », a-t-il affirmé, se fondant sur les tendances dégagées des travaux de la Table ronde tenue récemment à Kinshasa sur l’état de siège.

Selon lui, « ce dispositif transitoire consistera au rétablissement de l’autorité civile dans les entités territoriales décentralisées et déconcentrées qui sont déjà sécurisées et sous contrôle des Forces Armées de la République Démocratique du Congo ».

Ce qui implique la levée des restrictions des libertés constitutionnelles de tous les citoyens et plus particulièrement la libre circulation des personnes et de leurs biens en mettant fin au couvre-feu ainsi que la liberté d’association, de manifestation pacifique et de réunion dans le strict respect des conditions légales.

Les salaires des autorités civiles  

Entre-temps, le chef de l’Etat a instruit le Gouvernement à « régler, sans délai », les arriérés d’émoluments des animateurs des institutions provinciales mises en veilleuse par l’état de siège.

D’autre part, en plus de leurs compétences matérielles, les juridictions civiles, « du reste compétentes pour gérer les contentieux électoraux, recouvrent le plein exercice de leurs compétences répressives à l’exception de quelques préventions liées à la sureté nationale qui relèveront des juridictions militaires ».

Pour Félix Tshisekedi, ce dispositif transitoire et graduel de l’état de siège conduit la RDC « dans une nouvelle expérience constitutionnelle de gestion des situations d’exception. Elles marquent notre détermination à défendre jusqu’à la dernière énergie, notre intégrité territoriale, notre souveraineté et notre dignité comme peuple ».

L’état de siège avait été décrété par ordonnance présidentielle le 3 mai 2021, pour endiguer l’insécurité récurrente au Nord-Kivu et en Ituri. Mais à la suite de la persistance de l’insécurité sur le terrain, de nombreuses voix ont plaidé pour la levée de ce régime d’exception.  

radiookapi.net/CC



La 10e édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa promet d'être un événement cinématographique d'envergure. Au cœur de cet événement, le film "Mulika" du réalisateur congolais Maisha Maene, qui fait déjà sensation.

Pas moins de quatre films sont au programme de cette grande célébration du cinéma dans la capitale congolaise. En plus des courts-métrages venus d'Allemagne, de la France, du Mexique et du Congo-Brazzaville, "Mulika", le film du pays hôte, sera à l'honneur lors de la soirée d'ouverture, le samedi 14 octobre, à l'Académie des Beaux-Arts.

Avec une durée d'environ 15 minutes, "Mulika" a déjà conquis de nombreux publics à travers le monde. Il a été sélectionné à la 39e édition du Festival du Film de Sundance en janvier aux États-Unis, et a également été présenté à la 28e édition du Fespaco au Burkina Faso en février dernier. Le réalisateur Maisha Maene, basé à Goma, a filmé cette œuvre dans la même ville, lui donnant ainsi un caractère authentique et local.

" Mulika " n'est pas seulement un film, c'est aussi une œuvre qui suscite la réflexion. Lors d'une projection au Centre Culturel Américain en avril dernier, Maisha Maene a partagé le contexte du film. Il a expliqué : " Le film aborde la problématique de l'exploitation des minerais en RDC. Cependant, je voulais aller plus loin, explorer des approches et des esthétiques qui contribuent à décoloniser l'image du Congo, souvent déformée par des étrangers venus raconter notre histoire."

" Fiction, réalité, présent, futur, questionnements, propositions de réponses, valeurs culturelles, négligence à la congolaise, course aux minerais... Tout est brillamment représenté dans le film "Mulika". Le film évoque également le contexte de l'Est de la RDC, une région en proie à l'insécurité depuis plus de 20 ans, en raison de ses précieuses ressources minières exceptionnelles.

Le réalisateur partage ses regrets et son point de vue sur le "conflit minier". Il souligne que la population congolaise n'a pas encore pleinement conscience que les minerais du futur se trouvent sur son propre territoire. Il insiste sur la nécessité de mettre en place des stratégies pour que ces ressources profitent tant au Congo qu'au reste du monde. Le film illustre cette idée, en mettant en avant le coltan, un minerai aéronautique de grande importance présent sur le sol congolais, mais largement sous-estimé par la population.

Le personnage principal du film, "Lobi," signifiant "futur" en lingala, incarne un astronaute venu sur Terre, portant des minerais comme s'il s'agissait de vêtements. Il explore la ville de Goma, enregistrant des scènes de la vie réelle, avant de rencontrer un aîné qui lui remet une œuvre d'art pour renforcer ses compétences avant de poursuivre son voyage spatial.

Maisha Maene insiste sur l'importance de se pencher sur l'avenir, car c'est à ce moment-là que l'on trouve le courage et l'ambition de changer les choses dans le présent. Il encourage également la reconnexion avec les valeurs culturelles et traditionnelles pour mieux comprendre le passé et ouvrir la voie à un changement positif.

La 10e édition du Festival International de Cinéma de Kinshasa se déroulera du 14 au 21 octobre dans divers lieux de la ville. Cette année, le festival propose une programmation riche, avec 114 films sélectionnés parmi 517 œuvres reçues, provenant de divers horizons. Parmi ces films, on compte 19 courts métrages documentaires, 54 courts métrages de fiction, 14 longs métrages documentaires, 16 longs métrages de fiction et 11 courts métrages d'animation. Une sélection spéciale de 6 courts métrages de fiction réalisés par des étudiants de l'INA sera également présentée.

Emmanuel Kuzamba



Le ministre des finances Nicolas Kazadi et son collègue du Budget Aimé Boji ont échangé, mardi 10 octobre, avec la vice-présidente de la banque mondiale pour l'Afrique de l'Est et du Centre Victoria Kwakwa

Au menu de leurs échanges, ces trois personnalités se sont appesanties sur le cadre macroéconomique ; des infrastructures ; des mines ; de la diversification de l'économie ; du développement du capital humain pour lesquels les investissements et les réformes doivent se poursuivre et les acquis doivent être à tout prix réservés.

L'occasion faisant le larron, ce haut cadre de la banque mondiale en Afrique de l'Est et du centre a félicité le gouvernement congolais pour le succès de la gratuité de l'enseignement qui a favorisé la scolarisation de près de 4 millions d'enfants, surtout dans les coins reculés du pays.

Victoria Kwakwa est aussi revenue sur d'autres divers progrès enregistrés tout au long de ce quinquennat.

Fadi Lendo



Invité dans l’émission « Vrai Vrai » de Willy Kayembe, Pomba s’est exprimé sur des sujets qui lui tiennent à cœur.

À propos de certains musiciens et leurs attitudes prétentieuses, Pomba ya nuance a tenu à remettre les choses à leur place.

« Je doute qu’il y ait un artiste congolais qui possède à lui seul un jet privé, s’il y en a un qu’il m’appelle pour que je puisse juste frauder », a-t-il souligné.

Avec cette déclaration, l’ex sociétaire du Wenge Musica Maison Mère a voulu relativiser les propos de ceux qui se laissent croire qu’ils ont atteint le sommet.

Ordi Mande



La cérémonie de remise-reprise entre la nouvelle présidente de la Commission Nationale des Droits de l’Homme (CNDH), Gisèle Kapinga Ntumba, et le président déchu, Paul Nsapu Munkulu, a eu lieu, ce lundi 9 octobre 2023, au siège de cette institution d'appui à la démocratie.

Il importe de signaler que Paul Nsapu destitué lors de la plénière le 1er septembre dernier et dont la requête auprès du conseil d’État a été jugé irrecevable, ne s'est pas pointé à cette cérémonie, bien qu’ayant été notifié par un huissier de justice. 

Prenant la parole pour sa première fois devant les agents et cadre de la CNDH sous sa casquette de présidente, Me Gisèle Kapinga s’est voulue rassurante. "Je vous rassure de ma disponibilité à travailler avec vous tous", a-t-elle indiqué. 

Et d'ajouter : "J'en appelle à la discipline, à l'abnégation, à la franche collaboration et à la loyauté envers l’institution".

Il convient de souligner que les 9 commissaires nationaux de la CNDH ayant déjà prêté serment à ce titre, Me Gisèle jouit pleinement ses fonctions après son élection par ses paires commissaires.

"La plénière a statué sur le cas du camarade président sortant Nsapu Munkulu qui a fait l’objet d’un certain nombre des griefs, des griefs patents qui ne pouvaient plus permettre à ce que l’institution puisse bien marcher. C’est comme ça que nous avons pris nos responsabilités, non pas pour le déchoir comme commissaire national, mais pour le déchoir simplement de ce poste-là", a précisé le commissaire Didier Kimbumbu Dido. À l'en croire, les travaux (de cette session) vont se poursuivre, car il doit y avoir un réaménagement à l’interne afin de donner une sous-commission au commissaire Paul Nsapu.

  Serge Mavungu 



Le président du CSAC Christian Bosembe promet de sanctionner aux médias qui reviendront sur la polémique liée au sujet des musiciens connus sous le nom de "papa Wemba et King Kester Emeya " qui a fait l' objet d'une prédication du pasteur Marcelo Tunasi

Au sortir de l'audience accordée au pasteur Marcelo Tunasi , ce lundi 09 octobre dans son cabinet de travail, le président du CSAC a indiqué avoir sérieusement échangé avec ce dernier et a compris la profondeur de sa pensée.

Pour rappel, pasteur Marcelo Tunasi avait au cours de sa prédication indiqué le saint esprit lui avait soufflé que les musiciens "papa Wemba et King Kester Emeya" ont dérouté du bon sens la génération actuelle .

Laquelle prédication qui a suscité des vives réactions au sein de l'opinion congolaise .

Après avoir reçu tour à tour le pasteur Marcelo Tunasi et l'artiste musicien Félix Wazekwa, Christian Bosembe a déclaré avoir mis fin à ce dossier.

Fadi Lendo



L’album « Cullinan » de l’artiste Congolais Dadju vient d’être certifié disque de platine.

Sorti en mai 2022, ce projet a poursuivi son chemin, lentement mais sûrement. Le disque d’or n’est arrivé qu’en novembre 2022. Dadju a poursuivi la promotion et aussi les tournées, avant de lancer la réédition intitulée « la gelée royale ».

L’album a continué de se vendre durant tout ce temps, jusqu’à être certifié disque de platine. Ce qui veut dire que 100 000 exemplaires de cet album ont été vendus. Bien entendu, la nouvelle fut partagée par l’artiste via sa story Instagram.C’est une grande performance pour Dadju, même s’il n’est pas dans ses standards habituels. Les deux premiers albums, « Gentleman 2.0 » et « POA », ont tous été certifiés Disques de diamant.
mbote/CC
 
 
 
 


Dans un communiqué daté du 8 octobre 2023 et signé par Patricia Nseya, la Commission Électorale Nationale Indépendante (CENI) annonce que la publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle aura lieu le 18 novembre prochain. 

Cette annonce est intervenue le jour de la clôture de la réception des candidatures pour la présidentielle. À noter que 24 candidats ont déposé leurs dossiers.

La suite du chronogramme opérationnel relatif aux candidatures à l’élection présidentielle se présente comme suit :

– Du 09 au 14 octobre 2023 : Retrait ou substitution des dossiers des candidatures à l’élection présidentielle ;

– Du 18 au 19 octobre 2023 : Délibération par l’Assemblée Plénière et publication de la liste provisoire des candidats Président de la République par la CENI ; 

– Du 20 au 22 octobre 2023 : Notification aux candidats Président de la République déclarés irrecevables ;

– Du 23 octobre au 01 novembre 2023 : Dépôt et traitement des recours en contestation des listes des candidatures à l’élection présidentielle devant la Cour constitutionnelle ;

– Du 02 au 04 novembre 2023 : Notification à la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle ; 

– Du 05 au 08 novembre 2023 : Prise en compte par la CENI des arrêts de la Cour constitutionnelle ; 

– Le 18 novembre 2023 : Publication de la liste définitive des candidats à l’élection présidentielle conformément à l’article 110 de la Loi électorale.

Dans le souci de faciliter la tâche aux candidats Président de la République pour la préparation de la campagne électorale, la CENI informe que les numéros qui seront repris au regard du nom de chaque candidat sur la liste provisoire seront considérés comme définitifs.

7sur7.cd/CC

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Directeur de la Rédaction

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