Georgette Mowana est indissociable de la carrière et de la vie privée de Tabu Ley Rochereau, l’une des plus grandes stars de la musique congolaise. Bien qu’elle soit peu connue du grand public, son nom résonne dans de nombreuses chansons composées par son mari, qui l’a baptisée affectueusement « Tété ».
Née au Katanga dans une famille de la bonne société, Georgette a étudié en Belgique avant de rencontrer Ley à la fin de ses études. Ils se marient en 1961 à Kinshasa. De leur union naîtront cinq enfants.
La vie conjugale n’a cependant pas été un long fleuve tranquille. Célébrité adulée, Ley mène une vie de playboy et ses infidélités brisent souvent le cœur de Georgette. Pourtant, celle qu’on surnomme désormais « Mère Tété » lui reste fidèle malgré les rivales qui défilent.
Pour exprimer son amour mais aussi ses regrets, Ley lui dédie de nombreuses chansons qui retracent les hauts et les bas de leur relation. « Adios Tété », « Mission officielle », « Tété nakozonga » font partie des titres les plus émouvants. Le nom de « Georgette » apparaît aussi dans des tubes comme « Mireille mwana ».
Après le décès de son épouse dans les années 90, Ley continue d’honorer sa mémoire lors de ses concerts en interprétant « Adios Tété ». Cette chanson est devenue son hymne à l’amour perdu.
Grâce aux compositions de son mari, Georgette Mowana restera à jamais dans l’histoire de la rumba comme l’une des rares épouses d’artiste congolais à avoir été autant célébrée et immortalisée dans les textes. Derrière la légende Ley, elle symbolise le sacrifice et la fidélité.
À l’instar d’autres artistes congolais , le chanteur Robinio Mundibu vient de sortir un titre en soutien au président Félix Tshisekedi.
Intitulée « Aza Nanu », cette chanson invite les électeurs à voter à nouveau pour le candidat numéro 20, Félix Tshisekedi, le 20 décembre
prochain date des élections.
Dans son style dansant qui a fait son succès avec des chansons telles que « Misu Na Misu », papa chic appelle les Congolais à renouveler leur confiance au président sortant.
Tout comme JB Mpiana, Blaise Bula et d’autres avant lui, El généralissimo apporte ainsi son appui musical à la candidature de Félix Tshisekedi pour le scrutin à venir.
A travers ce nouveau titre « Aza Nanu », il entend mobiliser les électeurs en faveur de la réélection du président de la République démocratique du Congo.
mbote/CC
Les fans de Fally Ipupa envahissent une photo d’aigle sur les réseaux, pensant à tort que c’était une référence à leur idole.
Sur les réseaux sociaux congolais, une simple photo d’un aigle a suscité l’emballement des fans de Fally Ipupa. Une publication Facebook montrant un rapace tenant un sifflet dans ses serres a été submergée de commentaires faisant référence à la star de la rumba.
Pourtant, la photo en question avait été publiée par la page de la Ligue de Champions, et faisait référence au retour imminent de la compétition européenne de football. Cependant, de nombreux admirateurs de Fally Ipupa, surnommé « l’Aigle » en raison de sa prestance sur scène, n’ont pas vérifié la source et ont à tort identifié ce volatile comme étant leur idole.
Preuve de l’immense ferveur qu’il continue de susciter des années après ses débuts, Fally Ipupa s’est ainsi retrouvé au centre de discussions sur les réseaux sociaux congolais, générant l’un des buzz les plus importants du jour, alors que la photo ne le concernait pas directement.
Ce n’est pas la première fois que de simples images d’aigle déclenchent l’enthousiasme de ses aficionados, qui projettent régulièrement leur passion pour la star sur les réseaux, même sans confirmation d’un retour musical. Leur espoir de le voir à nouveau sur scène demeure vif.
Lors d'un meeting animé le mardi 28 novembre 2023 à Bunia, chef-lieu de la province de l'Ituri, le président de la République et candidat à sa propre succession à l'élection présidentielle du 20 décembre, a appelé les communautés locales à se réconcilier et à cultiver l'amour mutuel.
Alors que l'Ituri a été secouée par des conflits communautaires par le passé, Félix Tshisekedi a salué les progrès réalisés dans le rétablissement de la paix et a encouragé toutes les communautés à travailler main dans la main pour construire une nation unie et prospère.
Dans son discours, il a souligné l'importance de la paix pour le développement du pays.
« J'ai constaté que les affrontements qui se déroulaient ici commencent à prendre fin. Sans paix, il est impossible de construire notre nation. Je tiens à remercier les Ituriens d'avoir choisi la voie de la paix. Nous sommes là pour vous soutenir dans cette démarche », a-t-il déclaré.
Le candidat numéro 20 à l'élection présidentielle a insisté sur le fait que toutes les communautés de l'Ituri doivent se considérer comme faisant partie de la même famille, le Congo, et doivent œuvrer ensemble pour maintenir l'unité nationale.
« Réconciliez-vous et aimez-vous les uns les autres, car vous faites partie de la même famille, le Congo. Nous ne pouvons pas nous diviser, nous devons cultiver la paix et l'amour », a-t-il ajouté.
L'Ituri, une province riche en ressources naturelles, a été le théâtre de violences intercommunautaires qui ont engendré des souffrances et des déplacements massifs de population. Cependant, les efforts déployés pour rétablir la stabilité et promouvoir la réconciliation semblent porter leurs fruits, comme l'a souligné le président Tshisekedi lors de son discours.
Merveil Molo
D’après des sources proches de l’enquête à 7SUR7.CD ce mercredi 29 novembre 2023 dans la matinée, les experts internationaux (belge et sud-africain notamment) ont rendu leurs rapports dans le dossier du meurtre de l’opposant Chérubin Okende.
Il s’agit de l’autopsie, du rapport toxicologique, du rapport balistique et du rapport sur l’itinéraire du véhicule.
Notre source affirme qu’il ne reste plus que ces différents rapports soient rendus publics.
C’est le 13 juillet dernier que le corps criblé de balles de Chérubin Okende a été découvert dans son véhicule, stationné le long de l’avenue des Poids-lourds, à Kinshasa. La veille, son parti, Ensemble pour la République, dirigé par l’opposant Moïse Katumbi, s’était inquiété de sa disparition et avait dénoncé un probable « enlèvement ».
Ainsi, des experts médico-légaux et des policiers de la Mission des Nations Unies pour la stabilisation au Congo (MONUSCO) ainsi que des experts sud-africains et belges ont prêté assistance aux enquêteurs congolais.
Alphonse Muderwa
Selon des sources diplomatiques, l’Union européenne (UE) a annulé sa Mission d’observation électorale (MOE).
D’après les mêmes sources, la MOE n’a pas obtenu les autorisations des autorités congolaises pour acquérir et déployer du matériel de communication. Il s’agit essentiellement des valises satellitaires pour assurer la liaison entre les observateurs déployés dans le Congo profond et l’équipe de coordination à Kinshasa.
Pour rappel, l’UE avait déployé le 6 novembre dernier une MOE. C’est la 3è depuis 2006. A terme, la MOE allait comprendre 13 analystes et 100 observateurs dont certains devaient se déployer dans 17 des 26 provinces. La MOE était conduite par la suédoise Malin Björk.
GMM
La CENI -Commission Électorale Nationale Indépendante- a dénoncé, par un communiqué rendu public ce mardi 28 novembre, les déclarations du cardinal Fridolin Ambongo face aux jeunes catholiques au sujet de l'organisation des élections attendues le 20 décembre.
Cette institution d'appui à la démocratie juge “incendiaires, inopportunes et non constructives " les allégations du cardinal Fridolin Ambongo.
D'après la CENI, le cardinal Ambongo vise à démobiliser toutes les parties prenantes engagées dans le processus électoral qui amorce son dernier virage.
Pour rappel, le cardinal Fridolin Ambongo a déclaré, dimanche dernier que l'église catholique n'a pas des preuves qu'il y aura élections le 20 décembre comme prévu et que même si elles se tenaient, il n'y aucune certitude qu'elles vont se dérouler dans les meilleures conditions de transparence.
Il a, en outre, par la même occasion, appelé les jeunes catholiques à la prudence sur le risque des désordres dans le pays.
Fadi Lendo
Des éléments de la police nationale congolaise ont tiré, ce mardi 28 novembre, des coups de feu pour disperser des jeunes qui jetaient des projectiles sur le cortège du candidat Moïse Katumbi, à Kindu (Maniema). Une personne a été tuée et d’autres blessées dans la débandade provoquée après ces tirs, a confirmé le maire de Kindu.
Le cortège du président du parti politique Ensemble pour la République a tout de même poursuivi sa marche vers le lieu du meeting, selon des sources locales, malgré ce désordre.
Le candidat numéro 3 à la présidentielle a réussi à tenir son meeting devant une foule immense venue l'écouter. Moïse Katumbi Chapwe a notamment informé le public du désistement de Salomon Idi Kalonda (détenu à la prison de Ndolo à Kinshasa) à la députation nationale en faveur de Matata Ponyo et du désistement de ce dernier à la députation provinciale au profit de Salomon Idi.
Accusations contre accusations
Bien avant l’arrivée de Moïse Katumbi, son parti a accusé des jeunes de l’UDPS d’avoir déchiré les effigies de leur leader.
Ensemble pour la République a aussi accusé le gouverneur intérimaire, Afani Idrissa, d'avoir envoyé les forces de l'ordre pour arrêter leurs équipes de campagne.
Ce dernier rejeté ces accusations, indiquant, à son tour, que des patrouilleurs avaient surpris les partisans de Moïse Katumbi en train de déchirer les effigies du chef de l'État sortant, candidat à sa propre succession.
C’est le premier incident grave rapporté depuis le début, le 19 novembre, de la campagne pour les élections générales du 20 décembre 2023, voulues paisibles, inclusives et transparentes.
radiookapi.net/CC









