Dans une mise au point faite mercredi 29 mars dernier à Kinshasa, Monseigneur Donatien Nshole, secrétaire général de la Cenco, est monté au créneau pour fustiger la proposition de loi de Noël Tshiani, endossée par le député national Nsingi Pululu, au motif qu’elle « menace la paix sociale parce que les personnes victimes de cette loi sont des personnes portées par des communautés qui les reconnaissent comme étant les leurs ! »
Et d’ajouter : « Ce pays est devenu ce qu’il est aujourd’hui à cause des congolais de père et de mère. Le sang de Mamadou Ndala est en train de crier contre cette loi-là. Mamadou Ndala a versé son sang, il n’était pas congolais de père et de mère ! Les Congolais connaissent qui est qui, et qui fait quoi ! Alors, à eux de juger ! Je ne pense pas que ce parlement aura un tel degré de légèreté ».
Or cette loi est impersonnelle, selon son auteur, et vise à protéger uniquement la fonction présidentielle de la République comme partout dans l’univers, ainsi que les fonctions régaliennes du pays.
Les autres fonctions politiques ou administratives ne sont pas concernées. De même sur quelle enquête se fonde ce prêtre pour affirmer urbi et orbi que cette loi concerne, selon lui, des personnes portées par leur communauté (sic).
Le prélat catholique s’inspirerait judicieusement des Ecritures contenues notamment dans Deutéronome chapitre 17 verset 15 : « tu mettras sur toi un roi que choisira l’Eternel, ton Dieu, tu prendras un roi du milieu de tes frères, tu ne pourras pas te donner un étranger, qui ne soit pas ton frère. »
Pour rappel, cette proposition de Loi, qui réserve notamment la fonction de président de la Républe aux seuls Congolais nés de père et de mère Congolais, a été alignée parmi les matières qui seront traitées durant cette session à l’Assemblée nationale.
Ali Kalonga
Le Premier ministre Jean-Michel Sama Lukonde a présidé ce jeudi 30 mars, à la Primature, une importante réunion de sécurité à laquelle ont pris les ministres nouvellement nommés dont celui de l’Intérieur, sécurité et affaires coutumières, Peter Kazadi Kankonde ainsi que celui de la Défense nationale et anciens combattants, Jean-Pierre Bemba Gombo.
Au sortir de cette réunion, le ministre Peter Kazadi, s’exprimant devant la presse, a révélé l’objet de cette rencontre en indiquant qu’il était question pour le Chef du gouvernement, Jean-Michel Sama Lukonde, de présenter à l’assistance un certain nombre d’informations à mettre à la disposition des députés nationaux membres de la Commission défense et sécurité de la chambre basse du Parlement.
« Il s’agit d’une pratique instituée par le Premier ministre qui consiste à informer la représentation nationale à travers sa commission défense et sécurité. La communication du Premier ministre a tourné autour d’un certain nombre d’informations qui seront mises à la disposition des élus du peuple, à travers la commission défense et sécurité », a déclaré brièvement le vice-Premier ministre en charge de l’Interieur, sécurité et affaires coutumières.
Comme indiquée par la Primature, c’est une première réunion de sécurité à laquelle les deux vices-Premiers ministres nouvellement nommés et installés ont pris part, cela 24 heures seulement après la cérémonie de remise et reprise avec leurs prédécesseurs.
Monge Junior Diama
Quatre ans déjà, jour pour jour, depuis que l'artiste musicien Simon Lutumba Ndomandueno a tiré sa révérence, un certain 30 mars 2019, à Paris.
Surnommé "Poète Simaro Masiya" de par sa capacité hors pair d'écrire et de composer des chansons avec beaucoup de profondeur mais aussi de philosophie, il a vu le jour , à Kinshasa, le 19 mars 1938.
Ancien de Micra Jazz et de Congo Jazz, il intègre en 1961 la formation musicale Ok Jazz.
Auteur-compositeur de première force, ses tubes à succès seront magistralement interprétés par des chanteurs de grands renoms au nombre desquels Josky Kiambukuta; Ndombe Opetum; Youlou Mabiala; Michel Boyibanda, Diato Lukoki, Djo Mpoyi, Malage, Carlyto Lassa, Papa Wemba dans la chanson " Télégramme maloba mukùse"; Madilu Système; Ferré Gola, la liste n'est pas exhaustive.
En 1976, il compose la chanson à succès du groupe, teintée de spiritualité sur la vie et les limites de l'être humain " Mabele" interprétée par Sam Mangwana, qui lui vaut le surnom de " Poète".
Ce franc succès du poète Lutumba va pousser Franco à décréter , de peur qu'on lui fasse de l'ombre, de jouer uniquement des propres compositions en concert.
Mais les années de vache maigre du Poète prennent fin en 1984 avec la parution de "Maya" interprété par le jeune Carlito Lassa qui le remet aussitôt sur le devant de la scène.
En 1986 , il écrit " coeur artificiel" un thème à double sens sur les relations humaines. S'en suit " testament ya Bowule" composé avec son mentor Franco Luambo Makiadi.
Denise NYAKERU TSHISEKEDI a choisi la date du 28 Mars qui représente le jour de naissance de Marie Antoinette Mobutu pour l'honorer à travers un repas organisé au Centre féminin Marie Antoinette Mobutu" CFMA situé sur la 13 ème rue à Limite.
Denise NYAKERU TSHISEKEDI accompagnée de Suzanne TAMBI TANGOLO soeur de feu Marie Antoinette Mobutu et Juliette MPINGA ancienne Directrice de la Fondation Marie Antoinette Mobutu se sont également rendues compte de la matérialisation des différentes étapes de réhabilitation et de construction du Centre.
En effet, à travers sa Fondation , l'Epouse du chef de l'État avait initié des travaux de réhabilitation du dû centre répartis en trois (3)phases.
Selon l' Ingénieur FUNDI ELONGO Coordonnateur technique de la mission de contrôle de ces travaux ,la Première phase consistait à réhabiliter quatres bâtiments qui servent pour l'Ecole primaire,l' Atelier de couture de l'isetam et deux Bâtiments pour l'école secondaire.
L'évacuation des eaux de pluie et l'éclairage extérieur,ces questions ont été aussi résolu au cours de cette phase.
La phase 2 qui tend vers sa finalisation était concentrée sur la réhabilitation de la salle polyvalente et la troisième phase qui va bientôt démarrer concerne la réhabilitation du bâtiment qui va abriter l'atelier de production des objets de grande valeur.
Ces travaux pourront s'achever d'ici la fin de l'année 2023.
Le Centre féminin Marie Antoinette Mobutu va servir de cadre pour l'autonomisation des milliers de femmes et jeunes filles congolaises.
actualite.cd/CC
CC
Les députés ont approuvé, ce mardi 28 mars, l’objet de l’interpellation de Fabrice Lusinde, directeur général de la Société nationale d’électricité (SNEL).
Cette interpellation est initiée par le député Auguy Kalonji qui reproche à ce mandataire plusieurs griefs dont la mégestion.
« L'initiateur a beaucoup parlé. Il a lu 12 pages. En bref, il reproche au DG de la SNEL beaucoup de choses dont la mégestion, les coupures intempestives du courant, le délestage,… Par une majorité écrasante, nous avons adopté l’objet de l’interpellation de notre collègue pour que le DG de la SNEL vienne un peu nous expliquer », a dit un député.
Le DG disposera de 8 jours à dater de sa notification pour venir présenter ses moyens de défense devant les députés.
Berith Yakitenge
La loi Tshiani qui réserve les postes dits de « souveraineté » tels que celui de Président de la République, aux seuls congolais nés de père et de mère congolais, a été insérée dans le calendrier des travaux législatifs de l’Assemblée Nationale pour cette session de mars 2023.
Ce document actualisé a été remis aux députés lors d'une séance plénière convoquée à huis-clos, ce mardi 28 mars 2023, par le bureau de cette chambre basse du Parlement congolais.
Cette information a été confirmée à 7SUR7.CD par le député Bernard Kayumba et son collègue, porteur de ce texte, Nsingi Pululu.
Selon le député Nsingi Pululu, il s'agit d'une étape importante qui vient d'être franchie pour la sauvegarde de l'intégrité du territoire congolais.
« Une étape vient d'être franchie pour sauvegarder l'intégrité territoriale de notre pays... je suis moi-même en possession de ce calendrier actualisé. Cela est arrivé après une confrontation avec le service courrier (de l’Assemblée Nationale, ndlr) ce lundi. J'ai brandi l'accusé de réception ainsi que l'authenticité des documents ainsi que le cachet apposés par eux », a-t-il dit à la presse.
Sur les réseaux sociaux, l'auteur de cette loi, le docteur Noël Tshiani Muadianvita n'a pas non plus caché sa satisfaction.
« Félicitations à l'honorable Nsingi Pululu et aux députés nationaux qui ont voté pour l’alignement de la proposition de Loi Tshiani de père et de mère (articles 16 et 17) sur le calendrier définitif des matières à traiter pendant la session de mars 2023. Les congolais sont fiers de vous », a-t-il déclaré.
De l'autre côté, le député Gratien Iracan du parti de Moïse Katumbi préfère prendre le monde entier à témoin.
« La discrimination, le racisme et le tribalisme n'ont pas leur place en RDC. Nous prenons le monde entier en témoin. Personne n'écrasera personne. On se prépare en conséquence », a-t-il écrit sur Twitter.
Notons que cette loi, une fois votée, privera également l'accès au postes dits de « souveraineté » au candidat marié à un étranger, congolais naturalisé ou d'un seul parent congolais.
Il s'agit notamment des postes de Président de la République et chef des institutions telles que le Sénat, l’Assemblée nationale, la Cour constitutionnelle, la Cour de cassation, la Direction Générale de Migration ou encore de l'Agence nationale de Renseignement. Les grades des généraux de la police et de l'armée seront également réservés aux seuls congolais nés de père et de mère Congolais.
MD
Des hommes porteurs d’armes à feu et aux visages découverts ont opéré à midi de ce mardi 28 mars 2023 en plein centre-ville de Kisangani, chef-lieu de la province de la Tshopo.
Tout d’abord, une chambre froide, voisine de la RTNC, station provinciale de la Tshopo a été la première cible des criminels où ils ont réussi à emporter une importante somme d’argent estimée à près de 20.000 dollars américains avant de terroriser les travailleurs de cette maison commerciale en tirant à l’air des coups de feu.
Deux militaires du bataillon PM (police militaire) commis à la garde de la station de la chaîne nationale sont intervenus pour tenter d’arrêter cette bande de malfrats. Pris de panique, l’ennemi a tiré sur ces vaillants. L’un, sous-officier de son état, est tombé sur le champ non loin de la porte de la Télévision nationale tandis que l’autre a succombé de ses blessures dans une structure sanitaire.
« Des hommes bien armés ont pillé un magasin proche de la RTNC. Dans leur fuite, ils ont tiré plusieurs coups de feu, les militaires de garde de la RTNC sont sortis voir. Et on a tiré sur eux, le corps de l’un gît encore sur le sol, et l’autre a été amené à l’hôpital. Ces criminels étaient nombreux, d’autres avaient déjà pris fuite avec l’argent pillé », a témoigné un taximan sur le lieu du drame.
Dans la fuite, un braqueur a été appréhendé par la population, qui l’a lynché à mort au niveau de l’OCC, non loin de l’assemblée provinciale.
Mardi soir, des rumeurs ont circulé faisant état de l’arrestation de deux autres criminels dans le Quartier Plateau Boyoma. Les informations parvenues à POLITICO.CD indiquent qu’il s’agit des fake news.
« Jusqu’en ce moment aucun malfrat impliqué dans l’incident d’hier n’a été arrêté par la police comme d’aucuns l’ont fait savoir. C’est donc une fausse rumeur », apprend-t-on d’une source sécuritaire proche du dossier. « Toutefois, de la poche de la victime de la justice populaire à la hauteur de l’OCC, on a retiré une carte d’une personne autre que la victime. Celle- ci a été retrouvée et remise à la juridiction compétente pour enquête. Entre-temps, les recherches se poursuivent », a-t-elle, ensuite, confié. Cependant, ni les autorités administratives, ni l’armée moins encore la police n’ont encore communiqué sur ce drame.
Au centre-ville, les activités sont tournées au ralenti l’après-midi de ce mardi suite à cette situation d’insécurité qui prend de plus en plus domicile dans la ville de Kisangani. Il y a près de deux semaines, une bande de 27 criminels armés a été arrêtée par les services de sécurité. Ces derniers sont auteurs de nombreux cas de cambriolage. Ils opèrent avec des armes à feu pour semer la terreur dans le chef de la paisible population.
Serge SINDANI
La faible participation de la femme dans la gestion de la res publica est encore et toujours d’actualité dans la province de la Tshopo. Après avoir identifié les différents problèmes considérés comme un goulot d’étranglement, le Groupe Lotus, une organisation de défense des droits humains basée à Kisangani, s’active dorénavant à promouvoir le leadership féminin dans la gouvernance locale.
Cette annonce a été faite à POLITICO.CD par Dismas Kitenge, Président de cette organisation non gouvernementale et Vice-Président honoraire de la FIDH, à l’occasion du lancement du projet « Femmes et Gouvernance dans la province de la Tshopo », qui sera piloté par Groupe Lotus pendant 10 mois, avec l’appui financier de l’ambassade de l’Allemagne en République Démocratique du Congo.
D’après Kitenge, ce projet qui s’inscrit dans un contexte du processus électoral, va s’étendre dans le monde rural où la situation des femmes est chaotique, à cause de la sous-information et de l’ignorance des leurs droits.
« Ce projet est parti du constat que vous connaissez dans la Tshopo. Nous avons la faible participation des femmes au processus de prise des décisions. Nous avons l’ignorance des femmes sur leurs droits, mais également l’insuffisance des structures d’encadrements des femmes, et aussi la sous information, le désintéressement des femmes sur l’évolution de la société, la manipulation des femmes par les leaders socio-politiques et économiques, la sous-représentativité des femmes. La méthode pour accompagner les femmes à résoudre ces problèmes est spéciale. Le Groupe Lotus ne part pas avec des solutions, il va réunir celles-ci afin de parler d’elles-mêmes et nous allons accompagner en termes des pistes de solutions », a-t-il expliqué.
En plus, les femmes de la province de la Tshopo auront un accompagnement d’ordre politique, juridique, social et économique selon les problèmes rencontrés sur terrain. Lotus qui compte travailler en réseaux avec d’autres organisations ayant les mêmes thématiques, mettra en place une approche dynamique et créative afin de valoriser les compétences des femmes dans la gestion de la cité.
Dans la même perspective, Me Guylaine Lomalisa, cadre de Groupe Lotus et cheffe de ce projet a indiqué que les femmes membres des organisations féminines, des confessions religieuses, de la société civile, les filles élèves et étudiantes sont les bénéficiaires. Ainsi, a-t-elle ajouté, des formations et seances de sensibilisation seront organisées. Mais, et surtout, les séances de plaidoyer auprès des autorités et chefs traditionnels seront tenues pour saisir la balle au bond et plaider pour changer la donne dans la gouvernance locale, en mettant en avant les femmes.
« Nous allons travailler avec toutes les femmes des organisations locales. Elles sont des femmes-leaders qui iront à leur tour auprès des autres pour pérenniser les acquis reçus du Groupe Lotus. En travers les activités de ce projet , les femmes vont exprimer leurs besoins, et ensemble avec le Groupe Lotus, nous allons réfléchir pour apporter des solutions aux problèmes », a-t-elle renchéri.
Depuis le démembrement de la province Grande Orientale, la province de la Tshopo a connu au moins quatre (4) gouverneurs dont une femme qui gère actuellement la chose publique.
À l’assemblée provinciale, deux femmes y sont sur 28 élus du peuple. Dans la territorialité, le constat est cependant amer. Aucune femme n’est à la tête d’un territoire sur sept que compte la Tshopo. Groupe Lotus s’active, dès ce mois mars, pour sensibiliser les femmes à revaloriser leurs compétences et à promouvoir leur leadership dans la gouvernance locale.